Kolwezi, Lualaba – Denise Nyakeru Tshisekedi, Première Dame de la République Démocratique du Congo, s’est rendue ce jour au Lycée Mwanga de Kolwezi afin de constater l’état d’avancement des travaux de réhabilitation engagés suite à l’incendie ayant ravagé l’établissement en avril 2023. Cette visite marque une étape importante dans la restauration de cet établissement scolaire majeur de la province du Lualaba.

Lors de son échange avec les élèves, Mme Tshisekedi a souligné l’importance du programme EXCELLENTIA Lualaba Bora, une initiative visant à soutenir les jeunes dans leur parcours académique et à les inciter à poursuivre leurs rêves d’études supérieures. À travers EXCELLENTIA, les élèves du Lualaba bénéficient d’un accompagnement spécifique, témoignant de l’engagement de la Première Dame pour une éducation de qualité et accessible à tous.

Denise Nyakeru Tshisekedi a également tenu à remercier les autorités provinciales, le corps enseignant, ainsi que sœur Jeanine, dont le dévouement contribue au quotidien à l’éducation des jeunes du Lualaba. Elle a salué l’effort de toutes les personnes impliquées dans ce projet éducatif, affirmant l’importance de leur rôle pour offrir un avenir prometteur aux élèves de la région.

Delphin Kankolongo

Du 26 au 29 octobre 2024, des affrontements armés ont éclaté dans les hauts plateaux de Muhuzi, au Sud-Kivu, suscitant l’indignation de la société civile. La coordination des forces vives de la société civile de la chefferie de Luindi a dénoncé ces violences qui ciblent particulièrement les civils. Selon les informations recueillies, le village de Kalungu a été le théâtre de combats intensifiés, entraînant plusieurs pertes humaines parmi la population civile, ainsi que la mort de deux militaires.

De plus, plus de dix maisons, appartenant à des proches du Général Ruma Hondwa, auraient été incendiées. La situation a également conduit à l’abattage de plusieurs vaches, aggravant encore plus les conditions de vie des habitants. Ces violences ont provoqué un déplacement massif de la population. Les habitants du village de Ngingu ont dû fuir vers Kadete, un centre du groupement Kigogo, situé à 12 km du chef-lieu de la chefferie à Kasika.

La société civile a appelé à une intervention urgente du secteur opérationnel de Namunyunyi pour éviter une détérioration de la situation qui pourrait déstabiliser davantage le climat de paix fragile dans la chefferie de Luindi, déjà marqué par des massacres récents. Pandji Chryson, représentant de la société civile, a demandé au gouvernement de déployer les militaires des FARDC dans la région afin de restaurer une paix durable.

Delphin Kankolongo

Kinshasa, 31 octobre 2024 – Un pas significatif dans la lutte contre le paludisme a été franchi ce jeudi, avec la cérémonie marquant le début de l’intégration du vaccin R21/Matrix dans le Programme National de Vaccination de la République Démocratique du Congo (RDC). Cet événement a été souligné par le directeur de cabinet du ministre de la Santé publique, Hygiène et Prévoyance sociale, Dr Muboyayi Tshikaya Romain, qui a mis en exergue l’importance de cette avancée pour un pays qui figure parmi les plus touchés par le paludisme au monde.

Le paludisme reste une menace grave en RDC, avec plus de 1,1 million de cas graves et plus de 24 880 décès chaque année, dont 68 % concernent des enfants de moins de cinq ans. La mise en place du vaccin R21/Matrix est perçue comme une mesure cruciale pour inverser cette tendance tragique. Grâce à l’appui de partenaires techniques et financiers, la RDC a mobilisé près de 9,5 millions de doses de ce vaccin pour la période 2024-2025.

La vaccination, qui a débuté symboliquement avec un nourrisson de 9 mois, Isaac, représente un espoir tangible pour un avenir plus sûr pour les enfants congolais et leurs familles. L’intégration de ce vaccin dans le calendrier de vaccination routinier est un élément clé de la stratégie nationale pour réduire la mortalité liée au paludisme et protéger les populations vulnérables, notamment les jeunes enfants.

Delphin Kankolongo

Augustin Kabuya, secrétaire général de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), s’est exprimé sur les rumeurs concernant une possible prolongation du mandat du président Félix Tshisekedi. Lors d’une déclaration, il a estimé que seul le peuple pourrait décider du maintien du président au pouvoir.

Augustin Kabuya a également comparé la situation actuelle à celle de 2011, lorsque Joseph Kabila avait modifié la Constitution pour se représenter, tout en soulignant que cette action n’avait pas conduit à un pouvoir perpétuel.

Réagissant aux critiques formulées à son encontre, Kabuya a dénoncé ce qu’il appelle une « campagne d’intoxication ». Il s’est dit dans son droit de s’exprimer en tant que responsable politique et député national :

“En plus d’être chef d’un parti politique, je suis aussi député national. En vertu de quoi les gens qui n’ont même pas un mandat peuvent parler et pas moi ?”

Cette déclaration vise à répondre aux personnalités et opposants critiquant l’UDPS et le président Tshisekedi pour une supposée volonté de prolonger indéfiniment le mandat présidentiel.

Delphin Kankolongo

Dans le cadre d’un effort concerté pour renforcer la stabilité régionale, le Général Christian Tshiwewe Songesa, représentant des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC), a récemment rencontré le Général Kainerugaba, Chef des Forces de Défense de l’Ouganda. Cette rencontre a eu lieu dans un contexte marqué par des défis sécuritaires croissants qui affectent les deux nations.

L’objectif principal de cette réunion était d’approfondir la coopération militaire entre la RDC et l’Ouganda, en vue d’une réponse coordonnée face aux menaces partagées. Les deux dirigeants ont exprimé leur volonté de développer un partenariat stratégique, soulignant l’importance de travailler ensemble pour garantir la paix et la sécurité dans la région.

Cette initiative de collaboration met en lumière l’engagement des FARDC à protéger la souveraineté nationale et à promouvoir une paix durable, non seulement en RDC, mais également au sein de la région des Grands Lacs. Les discussions entre les deux généraux sont un pas décisif vers une coopération renforcée qui pourrait contribuer à stabiliser une zone historiquement sujette aux conflits.

Delphin Kankolongo

L’Inspecteur Général des Finances (IGF) en République Démocratique du Congo, Jules Alingete, a réagi fermement aux propos de l’ancien Premier ministre, Augustin Matata Ponyo, lors de la séance plénière du 31 octobre 2024 consacrée à l’examen et à l’adoption de la Loi des Finances 2025.

Matata Ponyo a déclaré devant l’Assemblée nationale ne jamais avoir été informé des conclusions de l’Inspection Générale des Finances (IGF) concernant sa gestion au sommet du gouvernement, en particulier les accusations de détournement de fonds liés au projet agricole de Bukanga Lonzo.

Jules Alingete a rappelé que, d’après le rapport de l’IGF, Matata Ponyo est présumé responsable de malversations financières s’élevant à 208 millions de dollars de fonds publics alloués à ce projet.

Ces fonds, destinés à relancer le secteur agricole, n’auraient pas atteint les résultats escomptés, entraînant des pertes considérables pour l’État congolais. Alingete a souligné l’importance de préserver la transparence et l’intégrité dans la gestion des finances publiques, affirmant que ce dossier reste une priorité pour les autorités financières.

Delphin Kankolongo

Kinshasa, 31 octobre 2024 – La Première Ministre Judith Suminwa Tuluka a présenté ce jeudi devant l’Assemblée nationale le projet de loi de finances pour l’exercice 2025, un budget ambitieux et équilibré de 49.846,8 milliards de francs congolais, soit environ 18 milliards USD. Cet effort budgétaire, fruit de l’Exécutif, vise à répondre aux priorités du pays en matière d’infrastructures, d’amélioration des services publics et de croissance économique durable.

La plénière, présidée par le président de l’Assemblée nationale Vital Kamerhe, a réuni une majorité de députés, un signe de l’importance de cette séance pour l’avenir politique et économique de la République Démocratique du Congo (RDC). La présence de la Première Ministre accompagnée de son Gouvernement témoigne de l’unité de l’Exécutif dans la poursuite de cette feuille de route budgétaire.

Ce projet de budget s’aligne sur la vision du Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi, intégrant les axes stratégiques du Programme d’Actions 2024-2028.

L’accent mis sur le développement des infrastructures est un élément clé pour soutenir la croissance économique et améliorer l’accès aux services publics. Le Gouvernement espère que les débats parlementaires à venir permettront de renforcer ce projet en adoptant des mesures concrètes pour un développement durable et inclusif.

Delphin Kankolongo

Bujumbura, Burundi – Lors du 23ème sommet des Chefs d’État et de gouvernement du Marché commun de l’Afrique orientale et australe (COMESA), tenu ce jeudi à Bujumbura, le Président Félix Tshisekedi a souligné l’importance de la paix et de la prospérité pour le développement du continent africain. Il a affirmé qu’il est impossible d’envisager une prospérité durable sans d’abord assurer la stabilité régionale.

Il a rappelé l’engagement ferme de la République Démocratique du Congo dans le processus de pacification de ses provinces de l’Est, toujours touchées par des conflits armés, notamment la guerre d’agression imposée par le Rwanda.

Vers une Afrique autosuffisante et génératrice d’emplois

Avec une vision résolument tournée vers l’avenir, le Président Tshisekedi a appelé les nations africaines à rompre avec la dépendance à l’exportation brute des matières premières, insistant sur la nécessité de bâtir des chaînes de valeur en Afrique même.

Selon lui, cette transformation économique est la clé de la création d’emplois et donne aux jeunes Africains les moyens de façonner l’avenir de leur continent.

Un appel à la solidarité africaine pour la prospérité commune

Le Chef de l’État a également souligné le potentiel agricole et minier de la RDC et a lancé un appel à la solidarité régionale pour exploiter ces ressources de manière concertée.

La passation de pouvoir au COMESA

Ce sommet, qui marque le 30ème anniversaire du COMESA, a également été l’occasion de la passation de pouvoir entre le Président sortant, Hakainde Hichilema de la Zambie, et son successeur, le Président Evariste Ndayishimiye du Burundi. Ce dernier a prononcé un discours d’acceptation, exprimant son ambition de renforcer l’intégration régionale pour bâtir une Afrique plus résiliente.

Après la cérémonie d’ouverture, les Chefs d’État et de gouvernement, ainsi que les chefs de délégations, ont pris part à une réunion de travail à huis clos pour discuter des stratégies d’intégration et de développement durable du continent.

Delphin Kankolongo

Le Ministère de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires coutumières a publié un communiqué annonçant une initiative renforcée pour lutter contre le banditisme urbain à Kinshasa. Cette action fait suite aux recommandations émises lors de la réunion du Conseil des ministres tenue le 18 octobre. Le chef de l’État a souligné l’importance de cette lutte et a demandé aux responsables gouvernementaux concernés de travailler ensemble pour contrer cette problématique.

Ainsi, le Vice-Premier Ministre en charge de l’Intérieur, le Vice-Premier Ministre de la Défense nationale, ainsi que le Ministre d’État, Ministre de la Justice et Garde des Sceaux, sont appelés à collaborer avec le Conseil supérieur de la magistrature. L’objectif est d’organiser des audiences foraines qui auront lieu dans des lieux stratégiques afin de dissuader les bandits urbains, communément appelés « kuluna », et de montrer la détermination des autorités à maintenir l’ordre.

Le Vice-Premier Ministre de l’Intérieur participera également aux procès prévus ce jeudi 31 octobre 2024, à Ndjili et à Matete, où les délinquants seront jugés en procédure de flagrance. Cette démarche vise à rappeler à la population que la sécurité est une priorité pour les autorités, et que des actions concrètes seront prises pour faire face à toute forme de criminalité.

Les autorités encouragent la collaboration de la population avec les forces de l’ordre pour garantir un environnement sûr et paisible. Le communiqué souligne que la vigilance de la police et la rigueur de la justice resteront constantes, et que les actes criminels ne resteront pas impunis.

Delphin Kankolongo

Green Bay, Wisconsin — Dans une tournure provocante des événements, Donald Trump a tenu une conférence de presse depuis le siège passager d’un camion poubelle, un jour après que Joe Biden ait qualifié les partisans de Trump de « déchets ». L’ancien président, vêtu d’un gilet de sécurité orange, a utilisé cette mise en scène pour adresser une réponse cinglante à Biden et ses commentaires.

Lors de sa conférence de presse, Trump a demandé à ses partisans : « Qu’est-ce que vous pensez de mon camion-poubelle ? », ajoutant que le véhicule était « en l’honneur de Kamala et Joe Biden ». Ce geste visait non seulement à tourner en dérision les propos de Biden, mais également à galvaniser ses partisans en plein cœur de la campagne électorale.

L’événement a attiré une attention considérable, soulignant la polarisation croissante dans la politique américaine. Les commentaires de Biden, qui visaient à critiquer les attitudes de certains électeurs de Trump, ont suscité une réaction rapide et théâtrale de la part de l’ancien président, mettant en avant son habileté à manipuler les narrations politiques à son avantage.

Delphin Kankolongo