Dans une décision difficile, Kenya Airways a annoncé la suspension de ses vols vers Kinshasa à partir du 30 avril 2024. Cette mesure fait suite à la détention continue de ses employés par l’unité de renseignement militaire à Kinshasa.

Allan Kilavuka, directeur général et PDG du groupe, a souligné que cette détention rendait difficile la supervision des opérations à Kinshasa, notamment le service client, la manutention au sol et les activités de fret. Kenya Airways demande également que son personnel soit traité avec humanité et respect pendant cette détention illégale.

La sécurité et le bien-être des clients et du personnel sont la priorité numéro un de la compagnie aérienne. Les clients concernés sont invités à contacter l’équipe d’excellence client pour toute assistance. Kenya Airways continue de coopérer avec les autorités en RDC et au Kenya pour résoudre cette situation et demande la libération de son personnel afin qu’ils puissent retourner à leur vie quotidienne sans harcèlement.

Delphin Kankolongo

Fifi Masuka, figure politique éminente de la province du Lualaba, a récemment ajouté de nouveaux chapitres à son parcours déjà remarquable en remportant à la fois les élections gouvernorales et sénatoriales. Sa victoire écrasante aux urnes témoigne de sa popularité et de son influence croissante dans la région.

Candidate à sa propre succession, Fifi Masuka a obtenu une majorité écrasante de 21 voix lors des élections gouvernorales, consolidant ainsi son mandat en tant que gouverneure de la province. Mais elle ne s’est pas contentée de cela. Elle a également été élue sénatrice avec 7 voix, renforçant ainsi sa présence au niveau national.

Cette ascension politique impressionnante reflète le parcours remarquable de Fifi Masuka dans le paysage politique du Lualaba. Avant d’accéder au poste de gouverneure, elle a occupé les fonctions de députée provinciale et de députée nationale, élargissant progressivement son influence et son soutien au fil des ans.

L’annonce de sa victoire survient dans un contexte où des spéculations circulaient sur un possible report des élections en raison d’accusations de corruption. Cependant, la Commission électorale nationale a confirmé que les élections se sont déroulées comme prévu et que le processus électoral était conforme aux normes établies.

Malgré les défis et les rumeurs, Fifi Masuka a réussi à maintenir sa position dominante dans la politique locale. Sa réélection comme gouverneure et son élection en tant que sénatrice confirment non seulement la confiance de ses électeurs, mais aussi son engagement envers le développement et le progrès de la province du Lualaba.

Delphin Kankolongo

Dans un message diffusé sur X, l’opposant congolais Martin Fayulu a lancé un appel vibrant à ses compatriotes pour se mobiliser contre ce qu’il qualifie d’action injuste du gouvernement à l’encontre du cardinal Fridolin Ambongo. Fayulu dénonce avec véhémence les efforts présumés du gouvernement pour engager des poursuites judiciaires contre le cardinal, les qualifiant de tentative de museler une voix respectée et représentative des aspirations du peuple congolais.

Dans ses propres termes, Fayulu déclare :

« Il ne fait aucun doute que le régime illégitime de M. Félix Tshisekedi prend une déviation progressive, incontrôlée et dangereuse pour notre pays ».

Pour lui, envisager des poursuites contre le cardinal Ambongo est la goutte d’eau qui fait déborder le vase, symbolisant une atteinte inacceptable à la liberté d’expression et à la démocratie.

Concernant les paroles du cardinal Ambongo, dans le cadre de sa mission prophétique, Fayulu affirme :

« Les propos du Cardinal, dans le cadre de sa mission prophétique, sont partagés et acceptés par la majorité des Congolais ».

Il appelle ainsi à la vigilance de tous les citoyens et les invite à se tenir prêts à contrer toute tentative de répression visant à étouffer les voix dissidentes et à renforcer la dictature en cours.

Fayulu conclut en exhortant ses compatriotes à rester unis dans leur lutte pour la démocratie et les droits fondamentaux, soulignant que leur engagement et leur détermination sont essentiels pour l’avenir du pays.

Delphin Kankolongo

Le ministre des Finances, Nicholas Kazadi, est au cœur d’une enquête pour détournement présumé de fonds publics. Cette affaire prend racine dans les projets d’installation de lampadaires et de stations de distribution d’eau, pour lesquels Kazadi aurait joué un rôle financier. Dans une lettre adressée au Procureur Général, Kazadi affirme sa volonté de coopérer pleinement avec les autorités judiciaires pour faire toute la lumière sur ces accusations.

L’enquête, initiée suite à une réquisition du Bureau Technique de Contrôle, vise à évaluer les coûts des ouvrages réalisés par le Consortium STEVER CONSTRUCT CAMEROUN Sarl-SOTRAD WATER. Kazadi demande également d’approfondir les investigations pour détecter d’éventuels cas de surfacturation et identifier les responsables. Il insiste sur le fait qu’il n’a été impliqué que dans la phase de paiement et n’était ni à l’origine des projets ni impliqué dans leur validation.

Parallèlement, le Procureur Général a pris des mesures pour empêcher plusieurs personnalités, dont Kazadi, de quitter le territoire, les accusant de détournement de fonds publics. Cette décision vise à assurer leur disponibilité pour répondre aux accusations portées contre eux.

Cette situation survient dans un contexte politique tendu alors que le gouvernement est en cours de formation. Les répercussions de cette affaire pourraient être importantes, affectant la confiance du public envers les institutions et les responsables politiques.

Delphin Kankolongo

Le samedi 27 avril, une attaque violente perpétrée par les rebelles du M23 a semé la terreur à Kibirizi, dans le territoire de Rutshuru, situé au Nord-Kivu. Les bombardements ont causé la mort de deux civils et ont blessé trois autres personnes. En plus de ces pertes humaines, les ravages engendrés par les explosifs ont détruit un troupeau entier de chèvres et ont réduit en cendres quatre maisons, selon des sources sécuritaires.

Isaac Kibira, un notable de la chefferie de Bwito, a vivement déploré la situation, appelant le gouvernement à intervenir de toute urgence pour sécuriser la région. Il a décrit l’attaque, déclarant que les rebelles du M23 ont pris le contrôle de l’agglomération de Kibirizi tôt le matin. Dans une position stratégique, ils ont largué des bombes qui ont causé des dommages considérables aux biens et ont entraîné la perte tragique de vies humaines.

Face à cette escalade de violence, la population de Kibirizi se retrouve dans une situation désespérée, se cachant soit dans la brousse, soit à l’intérieur de leurs maisons pour échapper aux bombardements meurtriers. En réponse à l’attaque, des renforts sont arrivés de Kishishe pour soutenir les forces du M23 positionnées à Kabirizi. Ces derniers ont également érigé une position à Kabanda pour contrer les combattants Wazalendo.

Isaac Kibira a conclu son appel en implorant le gouvernement d’agir rapidement pour contraindre les rebelles du M23 à se retirer de la zone, afin de préserver la vie des civils pris au milieu des affrontements.

Delphin Kankolongo

Après avoir franchi avec succès la cinquième étape du Programme FEC (Facilité Élargi de Crédit) avec le FMI, la République Démocratique du Congo se prépare désormais pour la sixième revue. Une mission du FMI est déjà en place à Kinshasa pour cette importante phase.

Lors d’un briefing conjoint avec le ministre de la Communication et des Médias, le ministre des Finances, Nicolas Kazadi, a souligné l’importance de cette revue, affirmant qu’elle marquerait la conclusion du programme triennal RDC-FMI, une première depuis l’indépendance du pays.

Nicolas Kazadi a mis en avant les progrès réalisés par la RDC dans divers domaines, soulignant que chaque revue était une évaluation rigoureuse de la gestion budgétaire, monétaire et des réformes économiques. Il a également souligné le rôle du FMI en tant qu’observateur et gardien financier international.

Le ministre des Finances a exprimé son optimisme quant à la conclusion réussie du programme, soulignant que cela enverrait un signal fort au monde selon lequel la RDC est sérieuse dans ses réformes économiques.

Il a également évoqué les défis à venir après la conclusion du programme, soulignant la nécessité pour la RDC de poursuivre ses réformes et d’approfondir ses efforts dans les années à venir.

Le succès de cette sixième revue permettra à la RDC d’accéder à un soutien financier crucial, notamment en termes d’appui budgétaire, de soutien à sa balance des paiements et de constitution de réserves de change. Depuis l’arrivée au pouvoir de Félix Tshisekedi, la RDC a renoué ses relations avec le FMI et la Banque mondiale, marquant ainsi un nouvel élan dans sa politique économique.

Delphin Kankolongo

Le président congolais, Félix Tshisekedi, s’apprête à entamer une visite en Europe ce dimanche 28 avril. Son périple débutera par une étape en Allemagne avant de le conduire à Paris pour un voyage officiel de deux jours.

À Berlin, il aura l’occasion de rencontrer le chancelier Olaf Scholz lors d’un dîner de travail, axé sur la situation sécuritaire dans l’est de la RDC. Cette problématique majeure pour le pays sera au cœur des discussions lors de ses entretiens avec les responsables politiques en Allemagne et en France, dans le cadre de sa tournée européenne.

La République démocratique du Congo cherche un engagement ferme de la part des États concernant le conflit qui oppose les forces gouvernementales au groupe M23, soutenu par le Rwanda voisin. L’Allemagne, ayant déjà condamné l’appui de Kigali au groupe rebelle, manifeste également une préoccupation face à la crise humanitaire qui en découle, avec notamment un million de déplacés à Goma.

Des représentants allemands ont récemment visité la région pour évaluer les besoins humanitaires et sensibiliser à cette situation critique.

Delphin Kankolongo

Ce lundi, les sénateurs et gouverneurs de provinces seront dévoilés, avec 25 provinces concernées, à l’exception des provinces de Kwilu, Nord Ubangi, Ituri et Nord Kivu. La CENI a annoncé jeudi que l’Equateur ne tiendra pas les scrutins.

Selon le Dr. Didi Manara, 2ème vice-président de la CENI, les provinces de Nord-Kivu et Ituri se limiteront aux sénatoriales, tandis que celles du Kwilu et du Nord-Ubangi attendront pour élire de nouveaux députés provinciaux (Masi-Manimba et Yakoma). Les deux élections auront lieu simultanément dans les assemblées provinciales dotées de bureaux définitifs.

Malgré des problèmes de financement non résolus, les élections auront lieu, espérant que le nouveau Premier ministre sera attentif à ce problème, selon le Dr. Manara.

En ce qui concerne les témoins, bien que certains députés insistent pour qu’ils soient accrédités parmi les électeurs provinciaux, le Dr. Manara admet la difficulté de cette application mais souligne que

“la CENI ne peut violer la loi. Seuls les témoins auront accès au comptage des voix immédiatement après le vote. ”

Les élections sénatoriales précéderont les élections des gouverneurs, avec des résultats provisoires publiés par la CENI, selon le Dr. Manara, pour qui

Afin de lutter contre la corruption, l’utilisation de téléphones devant l’urne est strictement interdite,

Delphin Kankolongo

Dans un geste inattendu mais empreint de conviction démocratique, Samy Badibanga, ancien Premier Ministre de la République Démocratique du Congo (RDC), a annoncé :

“C’est avec une profonde conviction et engagement envers les valeurs démocratiques que je vous annonce aujourd’hui le retrait de ma candidature aux élections sénatoriales prévues le 29 avril 2024.”

Cette décision, motivée par un profond engagement envers les valeurs démocratiques, témoigne de la volonté de Badibanga de prioriser l’intérêt général sur ses ambitions personnelles.

Le contexte de ce retrait est marqué par des rebondissements politiques significatifs, notamment la perte du siège parlementaire de Samy Badibanga, remplacé par Olivier Nsendula comme élu de Katanda.

Cette décision de la Cour Constitutionnelle a été accueillie avec reconnaissance par la population de Katanda, qui a exprimé sa gratitude envers le Président Tshisekedi pour son implication personnelle dans la correction des erreurs matérielles.

Olivier Nsendula Kazadi, désormais titulaire du siège précédemment occupé par Samy Badibanga, marque ainsi un nouvel épisode dans le paysage politique congolais. La transition de pouvoir souligne la dynamique changeante des alliances et des influences au sein du gouvernement.

Delphin Kankolongo

Dans le cadre des élections des sénateurs et celles des gouverneurs prévues le lundi 29 avril 2024 en République Démocratique du Congo, Denis Kadima, président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), a lancé un appel à la sérénité et à l’intégrité lors de son passage à Kananga, chef-lieu de la province du Kasaï-Central, mercredi dernier.

Face aux enjeux politiques et aux attentes suscitées par ce scrutin, M. Kadima a tenu à rassurer la population et à l’exhorter à accompagner le processus électoral de manière pacifique et responsable.

“La population doit être tranquille, elle doit accompagner le processus parce que ce sont leurs élus qui, à leur tour, vont élire les gouverneurs et sénateurs, qu’ils soient apaisés”, a-t-il déclaré au cours d’une interview accordée à la presse à Kananga.

S’adressant aux candidats et aux députés provinciaux, le président de la centrale électorale a également mis l’accent sur l’importance de la moralité et de la lutte contre la corruption.

“Nous encourageons les candidats eux-mêmes ainsi que les députés provinciaux à suivre les principes de moralité. Nous ne voulons pas que l’argent ait trop d’influence sur le choix. Nous voulons plutôt que ceux qui seront élus soient le reflet de la préférence de la population. Je pense que c’est de cette façon là que nous aurons des élus légitimes qui rendront compte à la population plutôt que de rendre compte à ceux qui leur auraient donné quelque chose” a-t-il ajouté.

Cet appel à l’unité, à la transparence et à la démocratie intervient à quelques jours des élections, offrant l’espoir d’un processus électoral juste et équitable pour le Kasaï-Central et l’ensemble du pays.

La CENI, de son côté, s’est engagée à garantir la transparence et la crédibilité du scrutin, en mettant en place des dispositifs de sécurisation du vote et de traitement des résultats.

Delphin Kankolongo