Le vendredi 6 septembre 2024, le gouvernement belge a décidé de faire don de 20 000 vaccins pour lutter contre l’épidémie de Mpox en République Démocratique du Congo (RDC). Ce don répond à l’appel lancé récemment par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), qui a qualifié l’épidémie de Mpox de crise sanitaire mondiale, selon un communiqué officiel repris par l’Agence Belga.

Ces vaccins proviennent du stock stratégique de la Belgique et s’ajoutent aux 215 000 doses déjà fournies par l’Union Européenne. Les premières doses européennes sont arrivées en RDC jeudi, marquant une étape significative dans les efforts internationaux pour maîtriser l’épidémie. Ce soutien accru vise à intensifier les campagnes de vaccination et à protéger les populations les plus vulnérables en RDC, où le Mpox a provoqué une situation sanitaire préoccupante.

Delphin Kankolongo

La province du Kwilu est actuellement confrontée à une recrudescence alarmante de cas de Mpox. En l’espace de dix jours, de la déclaration officielle du 24 août au 4 septembre, le nombre de cas a triplé, passant de 34 à 100, et les zones touchées sont passées de 7 à 11. Six décès ont déjà été enregistrés, dont celui d’un infirmier à Mokala, décédé faute d’équipements de protection lors du traitement d’un patient.

Les zones de santé les plus impactées comprennent Djuma, Mokala, et Bandundu, tandis que la prison centrale de Kikwit est particulièrement vulnérable, avec trois cas recensés dans cet environnement fermé.

Le Gouverneur intérimaire, Félicien Kiway, appelle à la vigilance et invite la population à signaler tout cas suspect dans les structures sanitaires pour une prise en charge rapide. Il exhorte également les établissements sanitaires et scolaires à installer des dispositifs de lavage de mains et à veiller au respect strict des gestes barrières pour freiner la propagation du virus.

Delphin Kankolongo

Dans le cadre de la lutte contre l’épidémie de Mpox en République Démocratique du Congo (RDC), la Banque mondiale, par l’intermédiaire du projet REDISSE (Renforcement du Système Régional de Surveillance des Maladies et des Réactions aux Épidémies), a récemment fourni une dotation importante de 105 tonnes de médicaments. Cette contribution intervient en réponse à une demande formulée par la Coordination des Urgences de Santé Publique (COUSP).

Impact sur la Santé Publique

Cette dotation est d’une importance capitale pour la RDC, où l’épidémie de Mpox continue de poser un défi de santé publique majeur. Avec un poids total de 105 tonnes, ces médicaments permettront de couvrir les besoins de plus de 15 000 patients à travers 11 provinces, représentant ainsi plus de 80 % des cas recensés dans le pays. Le ministre de la Santé publique, Hygiène et Prévoyance sociale, le Dr Samuel Roger Kamba, a assuré que le traitement des personnes atteintes de Mpox resterait entièrement gratuit, soulignant ainsi l’engagement du gouvernement à garantir un accès équitable aux soins.

Collaboration Internationale et Évaluation des Progrès

Le ministre Kamba a également participé à une réunion annuelle des partenaires internationaux, notamment en présence du Directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), du Directeur général d’Africa CDC, des ambassadrices des États-Unis et du Royaume-Uni, ainsi que des représentants de la Fondation Gates, de l’Alliance GAVI, de la Banque mondiale, de l’UNICEF et de l’OMS en RDC. Cette réunion s’est concentrée sur le suivi de la mise en œuvre de la Déclaration de Kinshasa, qui vise à renforcer les programmes de vaccination et à éradiquer la poliomyélite en RDC.

Lors de cette rencontre, les participants ont évalué les progrès réalisés dans la riposte contre les maladies, identifié les défis persistants et discuté des solutions potentielles pour atteindre les objectifs de protection par la vaccination, notamment l’interruption de la circulation de la poliomyélite. Le soutien de la communauté internationale, en particulier dans le contexte de l’épidémie de Mpox, reste crucial pour renforcer les capacités de réponse du système de santé congolais.

Delphin Kankolongo

Kinshasa, le 29 août 2024 – Le Président Félix Tshisekedi a tenu des échanges cruciaux ce jeudi à la Cité de l’Union africaine avec plusieurs personnalités de haut rang engagées dans la lutte contre les maladies infantiles et les pandémies en République Démocratique du Congo (RDC).

Parmi les principaux intervenants figuraient le Dr Jean Kaseya, Directeur d’Africa CDC, et Chris Elias, Président de la Fondation Bill et Melinda Gates. Les discussions ont porté sur l’évolution de la vaccination de routine pour les enfants en bas âge à travers le pays, incluant les vaccins contre la rougeole, la poliomyélite, et la varicelle.

Le Dr Kaseya a souligné les progrès notables réalisés dans le cadre de ce programme :

“La couverture a beaucoup augmenté, et le nombre d’enfants souffrant de la poliomyélite a baissé de plus de 80%”

Dans un effort de renforcement, il a également annoncé la décentralisation du dépistage des maladies, visant à rendre ces services accessibles dans toutes les régions du pays.

Le combat contre le Mpox a également occupé une place centrale lors des discussions. Le Dr Kaseya a affirmé que tous les documents nécessaires étaient signés, assurant que les premiers vaccins contre le Mpox arriveraient en RDC dès le début de la semaine prochaine pour lancer la campagne de vaccination.

Au cours de la même journée, le Président Félix Tshisekedi a reçu le Directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, à la Cité de l’Union africaine. Le Dr Tedros a exprimé son soutien à l’engagement du Président Tshisekedi à éradiquer la pandémie de Mpox, tout en promettant d’accélérer la livraison des vaccins. Il a salué l’initiative du Chef de l’État, qui a mobilisé 10 millions de dollars pour accélérer la réponse nationale.

Delphin Kankolongo

20 août 2024 – Dans un contexte de crise sanitaire mondiale, le Gouvernement dirigé par la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka intensifie ses efforts pour faire face à l’épidémie de Monkeypox qui continue de faire des ravages en République Démocratique du Congo (RDC). Lors d’une séance de travail tenue le 20 août 2024, Judith Suminwa a réuni autour d’elle le Ministre de la Santé, Samuel Roger Kamba, ainsi que Jean Kaseya, Directeur Général d’Africa CDC, afin de renforcer la riposte nationale contre cette maladie virale.

En vue de la prochaine rentrée scolaire, qui pourrait être un facteur de propagation du virus, le Gouvernement a annoncé la mise en œuvre de plusieurs mesures préventives. Ces actions incluent une vaste campagne de sensibilisation dans les écoles à travers tout le pays, ainsi que le déploiement d’une campagne de vaccination ciblant les populations les plus à risque.

Avec un bilan de 548 décès déjà enregistrés, l’urgence est palpable. Le Gouvernement Suminwa redouble d’efforts pour assurer la prise en charge des personnes infectées et renforcer la surveillance épidémiologique à travers tout le territoire. L’arrivée imminente de vaccins, rendue possible grâce au soutien d’Africa CDC et de l’Union européenne, est perçue comme un signal fort de la détermination des autorités congolaises à protéger la population et à freiner la propagation du virus.

Les autorités sanitaires appellent la population à rester vigilante et à respecter scrupuleusement les mesures de prévention. La riposte contre le Monkeypox en RDC constitue un enjeu majeur pour la santé publique, et le Gouvernement réaffirme son engagement à utiliser tous les moyens disponibles pour contenir cette crise sanitaire d’envergure internationale.

Delphin Kankolongo

Kinshasa, 20 août 2024 – En réponse à la recrudescence préoccupante de l’épidémie de Mpox en République Démocratique du Congo, le Gouvernement, par l’intermédiaire du Ministre des Finances, SEM Doudou Fwamba Likunde, a annoncé le déblocage de fonds d’urgence. Cette enveloppe, évaluée entre 6 et 10 millions de dollars, est destinée à soutenir la prise en charge immédiate des personnes touchées par cette épidémie.

L’annonce a été faite tard dans la soirée du mardi 20 août 2024, à l’issue d’une réunion de crise au Ministère des Finances. Cette séance de travail a réuni le Ministre des Finances, le Ministre de la Santé ainsi que le Directeur Général de CDC Africa, témoignant de l’urgence de la situation et de la mobilisation des autorités congolaises pour contenir la propagation de la maladie.

Le Ministre des Finances a précisé que ces fonds seront utilisés pour renforcer les capacités de réponse du système de santé congolais, notamment à travers l’approvisionnement en médicaments, l’installation de structures de prise en charge dédiées, et la mise en œuvre de campagnes de sensibilisation au sein des populations les plus exposées.

Le Ministre de la Santé, présent lors de cette rencontre, a souligné l’importance de la coopération internationale, notamment avec des partenaires comme CDC Africa, pour endiguer cette épidémie. Il a également rappelé la nécessité pour la population de respecter les mesures préventives recommandées par les autorités sanitaires.

Delphin Kankolongo

Le gouvernement congolais a annoncé une enveloppe budgétaire de 49 millions de dollars américains pour faire face à l’épidémie de variole du singe, communément appelée « monkeypox », qui sévit dans presque toutes les provinces du pays. Cette somme, qui exclut le coût du vaccin, sera destinée à la prise en charge des opérations de déploiement, de surveillance, et aux activités de laboratoire, a déclaré le ministre de la Santé publique, Hygiène et Prévention sociale, Roger Kamba, lors d’une conférence de presse tenue lundi à Kinshasa.

Une Lueur d’Espoir dans la Lutte Contre l’Épidémie

Le ministre de la Santé a exprimé son optimisme quant au succès du plan gouvernemental, notant une baisse des nouveaux cas signalés.

À ce jour, la RDC enregistre 16 700 cas de variole du singe et 570 décès, avec un taux de mortalité de 4 %. La maladie, qui se transmet principalement par contact direct entre humains ou par transmission sexuelle, affecte particulièrement les jeunes, un groupe vulnérable en raison de l’arrêt de la vaccination contre la variole humaine depuis 1980.

Un Soutien International Crucial

Face à l’urgence sanitaire, la République Démocratique du Congo a besoin de 3,5 millions de doses de vaccin pour protéger sa population. Le ministre Kamba a annoncé que la Belgique fournira 215 000 doses, tandis que le Japon enverra environ 3 millions de doses, malgré ses propres besoins. « Trois millions de doses de ce vaccin représentent six cents millions de dollars », a souligné Roger Kamba, mettant en lumière l’importance de l’appui international.

Les premières doses promises par les États-Unis et le Japon sont attendues dès la semaine prochaine, permettant à Kinshasa de lancer un plan de vaccination déjà prêt à être déployé. Cette étape cruciale devrait renforcer les efforts en cours pour endiguer la propagation du monkeypox en RDC.

Delphin Kankolongo

Lors du 44e sommet des chefs d’État et de gouvernement de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), tenu le 17 août 2024 à Harare, au Zimbabwe, l’épidémie de mpox (anciennement connue sous le nom de variole du singe) a occupé une place centrale dans les discussions. Cette maladie, qui continue de se propager en Afrique, a été déclarée urgence de santé publique par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et par les Centres africains de contrôle et de prévention des maladies (CDC Afrique).

Dans le communiqué final du sommet, les États membres de la SADC ont été exhortés à intensifier leurs efforts pour surveiller, prévenir et contrôler la propagation de cette épidémie, non seulement dans la région australe, mais aussi à travers le continent. Le sommet a mis l’accent sur l’importance de renforcer la surveillance des maladies, d’améliorer les capacités de diagnostic, et de fournir des soins cliniques adéquats. Les chefs d’État ont aussi insisté sur la nécessité d’une sensibilisation accrue au sein des communautés.

La SADC a exprimé sa solidarité avec les pays membres touchés par le mpox, en particulier la République démocratique du Congo (RDC), qui reste l’épicentre de l’épidémie. Avec la quasi-totalité des cas suspectés ou confirmés en Afrique recensés sur son territoire, la RDC est confrontée à un défi sanitaire majeur. Le ministre congolais de la Santé Publique, Hygiène et Prévoyance Sociale, Roger Kamba, a indiqué que le pays avait besoin d’environ 3 millions de doses de vaccin pour protéger 2,5 millions de personnes. Il a souligné l’importance de la prévention pour freiner l’avancée de la maladie.

Pour coordonner les efforts de lutte contre le mpox, le sommet a mandaté le Secrétariat de la SADC pour convoquer une réunion urgente des ministres de la Santé des pays membres. L’objectif est d’évaluer l’impact de la maladie et de mettre en place une réponse régionale harmonisée. Cette initiative vise à assurer une meilleure allocation des ressources et à renforcer la collaboration entre les différents pays membres, avec l’appui de partenaires internationaux tels que l’OMS et le CDC Afrique.

Le mpox, qui se manifeste par des éruptions cutanées, des lésions et des douleurs, est une maladie virale qui peut être mortelle. Endémique en Afrique centrale et de l’Ouest depuis les années 1970, la maladie a connu une propagation rapide au cours des dernières années, avec des cas détectés dans plus de 110 pays.

En réponse à cette crise, les pays de la SADC s’engagent à mettre en place des mesures rigoureuses pour protéger leurs populations, en s’appuyant sur la prévention, la sensibilisation, et une meilleure coordination des efforts de lutte contre cette épidémie.

Delphin Kankolongo

Afin de concrétiser la vision présidentielle de moderniser les services publics en République Démocratique du Congo, le Vice-Premier Ministre en charge de la Fonction Publique, Jean-Pierre Lihau, a présidé des rencontres clés ce jeudi 4 juillet 2024. L’objectif était de discuter des révisions nécessaires aux cadres organiques des ministères de la Santé et de l’Enseignement Supérieur et Universitaire (ESU).

Le Ministre de la Santé, Samuel-Roger Kamba, a souligné l’avancée significative de la modernisation des infrastructures de santé à Kinshasa et en province, avec le démarrage effectif des nouveaux établissements sanitaires publics. Les discussions ont particulièrement porté sur le statut des prestataires, intégrés comme agents publics dans ces structures essentielles.

De son côté, Marie-Thérèse Sombo, Ministre de l’ESU, a plaidé pour une décentralisation administrative visant à résoudre la surpopulation au secrétariat général de Kinshasa. Cette initiative vise à renforcer l’administration de l’ESU au niveau provincial, souvent négligée jusqu’à présent.

Delphin Kankolongo

Le Président Félix Tshisekedi a marqué le début des travaux de modernisation de la Maternité de Kintambo lors d’une cérémonie tenue ce mercredi à Kinshasa. La maternité, érigée en 1952, sera soumise à une réhabilitation complète ainsi qu’à la construction d’un nouvel immeuble pour répondre aux besoins actuels.

Le Dr Brigitte Tupela, médecin-directeur de l’hôpital de Kintambo, a souligné l’importance de ce projet en déclarant que cela offrirait aux mères des conditions optimales pour accoucher et assurerait un environnement sûr pour les nouveau-nés. Elle a exprimé sa gratitude au Chef de l’État pour cette initiative qui répond à un besoin crucial dans le domaine de la santé maternelle et infantile.

Ce projet de modernisation est également marqué par une approche novatrice en matière d’emploi. Les travaux seront réalisés par les « Bâtisseurs de la nation », un groupe de jeunes anciennement impliqués dans des activités délictueuses, mais qui ont depuis été réhabilités et formés par le Service National.

Le Général-Major Jean-Pierre Kasongo, Commandant du Service National, a souligné la fierté de ces jeunes de contribuer activement au développement du pays, démontrant ainsi les efforts concertés pour réintégrer les individus dans la société et les engager positivement dans la construction de l’avenir de la République démocratique du Congo.

Delphin Kankolongo