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Opposition : Fayulu conspué, déception pour Mukwege

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Les informateurs proches du mouvement politique baptisé « Ensemble pour la République » ont signalé que Martin Fayulu Madidi n’est plus impliqué dans la sélection d’un candidat commun de l’opposition pour les élections présidentielles. Cependant, le Dr Denis Mukwege, ayant espéré un dénouement des pourparlers tenus à Kinshasa après ceux de Pretoria, se trouve actuellement désorienté. Ces deux situations ont été rendues publiques, le mercredi 29 novembre.

En ce qui concerne Martin Fayulu Madidi, surnommé « MAFA », le parti politiquement associé à celui qui a pris la parole dès le début de la campagne électorale au nom des opposants a amplifié cette information. Certains vont même jusqu’à prétendre que l’homme de l’Engagement pour la citoyenneté et le développement (EciDé) a déjà rejoint l’Union sacrée de la Nation (USN), attiré par des offres financières alléchantes.

Le Dr Denis Mukwege a lui-même exprimé hier, le 29 novembre à Panzi, au Sud-Kivu, qu’il attendait la suite des discussions entamées en Afrique du Sud, dans un contexte de stratégies visant à garantir l’intégrité des élections du 20 décembre. Les conditions de sélection ayant été établies par les délégués des principales figures concernées, il revenait aux candidats à la présidence de faire leur choix.

En avançant cet argument hier, il a été surpris par le retrait rapide d’Augustin Matata Ponyo, alias « Mapon », en faveur de Moïse Katumbi Chapwe. Cette décision, non validée au sommet, risque également d’être inefficace, a admis le médecin.

Les délégations envoyées en Afrique du Sud comprenaient Moïse Katumbi, Matata Ponyo, Denis Mukwege, Delly Sessanga et Martin Fayulu. Au retour à Kinshasa, Sessanga et Mukwege ont été évités, tandis que le représentant de Mafa avait déjà rejeté les conditions de sélection dès Pretoria.

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Coopération RDC-Égypte : Thérèse Kayikwamba et Badr Abdel Ati Signent un Accord sur l’Exemption de Visas et un Accord-Cadre pour un Partenariat Bilatéral

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Kinshasa, 21 novembre 2024 – Dans le cadre des consultations politiques entre la République Démocratique du Congo (RDC) et la République Arabe d’Égypte, SE Dr. Badr Abdel Ati, ministre égyptien des Affaires étrangères, a été reçu par SE Mme Thérèse Kayikwamba Wagner, ministre congolaise des Affaires étrangères.

Cette rencontre s’inscrivait dans le prolongement d’un message officiel de SE M. Abdel Fattah al-Sissi, Président de la République Arabe d’Égypte, adressé à SE M. Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la RDC.

Vers un Partenariat Stratégique

Les discussions ont permis aux deux parties de réitérer leur volonté commune d’élever la coopération bilatérale à un niveau stratégique. Ce rapprochement traduit la volonté des deux nations d’approfondir leur collaboration dans divers domaines clés.

Signature de Deux Accords Historiques

À l’issue des échanges, deux accords majeurs ont été signés :

  1. Exemption de visas pour les détenteurs de passeports diplomatiques et de service, facilitant les déplacements officiels entre les deux pays.
  2. Accord-cadre de coopération RDC-Égypte, posant les bases d’un partenariat renforcé et durable.

Delphin Kankolongo

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RDC-Égypte : Le Chef de la Diplomatie Égyptienne, Badr Abdel Atty, en Mission à Kinshasa pour Consolider les Relations Diplomatiques et Économiques

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Le ministre égyptien des Affaires étrangères et de l’Immigration, S.E. Dr. Badr Abdel Atty, est arrivé à Kinshasa ce jeudi 21 novembre pour une visite officielle de 48 heures. Cette visite s’inscrit dans le cadre du renforcement des relations historiques et stratégiques entre l’Égypte et la République démocratique du Congo (RDC).

Un programme chargé pour une coopération renforcée

La visite du Dr. Abdel Atty comprend plusieurs activités clés :

  • Consultations politiques : Des échanges approfondis avec les autorités congolaises visent à définir de nouvelles pistes de collaboration bilatérale.
  • Signature de deux accords bilatéraux :
  • Un accord d’exemption réciproque des visas pour les titulaires de passeports diplomatiques et de service.
  • Un accord-cadre de coopération visant à renforcer les relations économiques, commerciales et d’investissement entre les deux pays.
  • Rencontre avec la Fédération des entreprises du Congo (FEC) : Une réunion d’affaires entre des membres de la délégation égyptienne, composée de hauts responsables et d’hommes d’affaires, et les opérateurs économiques congolais.
  • Visite au contingent égyptien de la MONUSCO : Un moment pour évaluer la contribution de l’Égypte dans les opérations de maintien de la paix en RDC.

Un message fort du Président Abdel Fatah al-Sissi

Portant un message officiel du Président égyptien, Abdel Fatah al-Sissi, à son homologue congolais, Félix Tshisekedi, le ministre égyptien a réaffirmé l’importance de cette coopération bilatérale.

“Il y a des relations historiques qui lient nos deux pays. Le message très clair est que nous voulons travailler, améliorer et développer les relations dans tous les secteurs : économique, d’investissement, de commerce. La preuve est que je suis accompagné d’une délégation très haute d’hommes d’affaires égyptiens”a déclaré le Dr. Abdel Atty lors d’une conférence de presse.

Delphin Kankolongo

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« Si vous me condamnez, c’est la liberté d’expression, la démocratie et l’opposition que vous condamnez » (Seth Kikuni)

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Lors de l’audience foraine tenue le mercredi 20 novembre 2024 à la prison centrale de Makala, le ministère public a requis une peine de trois ans de prison ferme et le paiement d’une amende de 950 000 FC à l’opposant politique et leader du parti PISTE pour l’Émergence, Seth Kikuni. L’affaire, toujours en délibéré, attend la sentence finale du tribunal.

Seth Kikuni est accusé d’incitation à la désobéissance civile et de propagation de fausses informations. Ces accusations font suite à ses propos tenus le 27 août dernier à Lubumbashi, lesquels ont été jugés comme portant atteinte à l’ordre public par le ministère public.

Les avocats de l’accusé, toutefois, restent confiants et estiment que leur client devrait être acquitté. Ils soutiennent que le ministère public n’a pas pu prouver que les déclarations de Seth Kikuni constituaient une infraction pénale. L’opposant, pour sa part, a dénoncé ce procès qu’il considère comme politiquement motivé. Devant le tribunal, il a affirmé :

“Je n’ai aucun doute sur le fait que vous allez acquitter Seth Kikuni, car je pense que si vous choisissez de me condamner, ce n’est pas Seth Kikuni que vous allez condamner, mais la liberté d’expression, la démocratie, et l’opposition”

La position de Seth Kikuni est soutenue par son porte-parole, Nathanaël Onokomba, qui évoque une arrestation à caractère politique, affirmant que l’affaire vise à étouffer la voix de l’opposition. En attendant la décision finale du tribunal, les regards restent tournés vers la justice, avec une attention particulière sur l’issue de ce dossier qui touche aux principes fondamentaux de la liberté d’expression et à la démocratie en République Démocratique du Congo.

Delphin Kankolongo

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« 1,7 milliard de dollars pour modifier la constitution ? Cette somme devrait servir à améliorer les routes et financer les bourses universitaires » (Prince Epenge)

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L’opposant politique congolais Prince Epenge, Président de l’Addcongo et porte-parole du mouvement LAMUKA, a exprimé son désaccord avec les projets de révision constitutionnelle en République Démocratique du Congo. Selon lui, le coût estimé pour cette révision, s’élevant à 1,7 milliard de dollars, est disproportionné et pourrait être mieux utilisé pour répondre aux besoins urgents du pays.

Dans une déclaration récente, Epenge a souligné que cette somme colossale pourrait avoir un impact beaucoup plus significatif si elle était investie dans les infrastructures essentielles du pays, telles que l’amélioration des routes de Kinshasa, la capitale, qui compte plus de 3 600 kilomètres de voies.

“Avec 1,7 milliard de dollars, nous pourrions reconstruire et asphalter l’ensemble des routes de Kinshasa”a-t-il affirmé.

En outre, Prince Epenge a suggéré que le reste de cette somme pourrait être utilisé pour financer des bourses universitaires pour les étudiants des grandes institutions d’enseignement supérieur du pays, telles que l’UNIKIN (Université de Kinshasa), l’UNILU (Université de Lubumbashi) et l’UNIKIS (Université de Kisangani). Selon lui, l’accès à une éducation de qualité est un levier essentiel pour le développement à long terme de la RDC.

Pour l’opposant, la révision de la constitution ne représente pas une priorité dans le contexte socio-économique actuel, où de nombreux défis, notamment en matière d’infrastructures et d’éducation, demeurent non résolus. Il a ainsi lancé un appel à une gestion plus rationnelle des ressources publiques, en mettant l’accent sur les besoins immédiats des Congolais.

Prince Epenge, dans le cadre de sa campagne politique, a récemment lancé une initiative de sensibilisation populaire sous le slogan « Changeons Félix Tshisekedi, pas la Constitution ». Il critique fermement l’approche du gouvernement concernant cette révision constitutionnelle, qu’il considère comme un luxe inapproprié face aux priorités de développement du pays.

Actuellement en tournée en Europe, Prince Epenge est arrivé en Belgique pour entamer des réunions avec la diaspora congolaise, suivies de visites diplomatiques à Paris, Genève et Rome. Il prévoit d’utiliser ces rencontres pour mobiliser la communauté congolaise à l’étranger et renforcer la pression internationale contre toute tentative de changement de la constitution, qu’il juge contraire aux intérêts du peuple congolais.

Delphin Kankolongo

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RDC-Canada : Judith Suminwa et Justin Trudeau Renforcent leur Coopération sur la Diversification Économique, la Transition Écologique et la Paix à l’Est

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Ottawa, 20 novembre 2024 – La Première Ministre de la République Démocratique du Congo (RDC), Judith Suminwa Tuluka, a clôturé son séjour officiel au Canada par une rencontre stratégique avec le Premier Ministre canadien, Justin Trudeau. Ce tête-à-tête a marqué une étape majeure dans le renforcement des relations bilatérales entre Kinshasa et Ottawa, avec des discussions axées sur la diversification économique, la transition écologique, et les efforts pour rétablir la paix dans l’Est de la RDC.

Un Partenariat pour la Diversification Économique et l’Économie Verte

Lors de cet échange, Justin Trudeau a réaffirmé l’engagement du Canada à accompagner la RDC dans ses ambitions de développement. Il a particulièrement mis en avant les opportunités d’investissements dans des secteurs clés tels que les mines, l’économie verte, et la formation professionnelle. « La RDC représente un partenaire stratégique pour le Canada, et la forte diaspora congolaise présente ici constitue un levier pour renforcer notre coopération, » a souligné le Premier Ministre canadien.

De son côté, Judith Suminwa a exprimé l’importance de cette collaboration pour la RDC.

“Nous sommes dans une dynamique de diversification économique et de création d’emplois. La RDC cherche à tirer parti de l’expérience canadienne, notamment en matière de transition écologique et d’économie verte”a-t-elle déclaré.

La cheffe du gouvernement congolais a également insisté sur le rôle essentiel de la formation professionnelle pour préparer la jeunesse congolaise aux défis économiques à venir.

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Soutien du Canada à la Paix dans l’Est de la RDC

La question sécuritaire dans l’Est de la RDC a également occupé une place centrale dans les discussions. Justin Trudeau a exprimé la volonté de son gouvernement de contribuer activement aux efforts visant à restaurer la paix dans cette région en proie à des conflits armés. Ce soutien s’inscrit dans une perspective plus large de stabilité et de développement durable.

Une Coopération Bilatérale Prometteuse

La rencontre a permis de poser les bases d’un partenariat renforcé, intégrant des domaines variés allant des investissements économiques à la formation professionnelle, en passant par la gestion durable des ressources naturelles. Judith Suminwa a salué l’expertise canadienne et exprimé sa volonté de voir davantage d’investisseurs privés s’intéresser à la RDC, déjà prisée par certaines entreprises canadiennes dans le secteur minier.

Delphin Kankolongo

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Est du Pays : La SADC Prolonge le Mandat de la Mission SAMIDRC au Nord-Kivu et en Ituri Jusqu’en 2025

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Lors du Sommet extraordinaire des Chefs d’État et de gouvernement de la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC), tenu ce mercredi 20 novembre 2024 à Harare, au Zimbabwe, les participants ont décidé de prolonger le mandat de la Mission de la SADC en RDC (SAMIDRC) pour une année supplémentaire. Cette prolongation, inscrite dans un communiqué conjoint publié à l’issue des travaux, marque une nouvelle étape dans l’engagement de la sous-région pour restaurer la paix dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC).

Une situation sécuritaire préoccupante

Le sommet a reçu un rapport actualisé sur la situation sécuritaire dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri. Les chefs d’État ont exprimé leur préoccupation face à la détérioration continue de la situation sécuritaire et humanitaire dans ces zones. Ils ont réitéré leur soutien au gouvernement congolais et rappelé l’engagement des membres de la SADC à répondre collectivement à toute agression contre l’un d’entre eux.

Un mandat renouvelé pour la SAMIDRC

Déployée initialement en décembre 2023, la SAMIDRC a pour mission d’appuyer les Forces armées de la RDC (FARDC) dans leurs efforts pour stabiliser les régions affectées par des groupes armés. Ce renouvellement marque la deuxième extension du mandat, désormais en vigueur jusqu’en novembre 2025.

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Un appui crucial pour la stabilité régionale

Face aux défis persistants posés par les groupes armés dans l’Est de la RDC, cette décision reflète la volonté des États membres de la SADC de maintenir leur engagement pour une paix durable. En prolongeant la mission, la SADC renforce sa stratégie collective contre les menaces sécuritaires régionales et affirme son rôle dans la lutte contre l’instabilité en Afrique australe.

Delphin Kankolongo

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Coopération RDC-Canada : Judith Suminwa et Mélanie Joly Renforcent les Liens pour la Sécurité, les Droits Humains et le Développement Économique

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La Première Ministre de la République démocratique du Congo (RDC), Judith Suminwa Tuluka, a poursuivi, le 19 novembre 2024, sa série de rencontres stratégiques au Canada en échangeant avec Mélanie Joly, Ministre des Affaires mondiales du Canada. Au centre de leurs discussions figurait le renforcement des relations bilatérales dans le cadre de la nouvelle Stratégie Canada-Afrique, une initiative visant à intensifier les collaborations entre le Canada et les nations africaines.

Une Collaboration Face aux Défis Sécuritaires à l’Est de la RDC

La situation sécuritaire dans l’Est de la RDC a dominé les échanges. La Ministre Mélanie Joly a exprimé la ferme intention du Canada de contribuer activement aux efforts de pacification dans cette région marquée par des violences persistantes. Elle a souligné la nécessité de mettre fin aux violences sexuelles et aux violations des droits humains, qui demeurent des préoccupations majeures.

“Le Canada est prêt à jouer un rôle positif pour ramener la paix et la stabilité dans cette région”a déclaré Mélanie Joly.

De son côté, la Première Ministre Judith Suminwa a salué cet engagement, appelant à une implication accrue du Canada dans le processus de stabilisation et de développement de l’Est de la RDC. Elle a également insisté sur l’importance d’un partenariat robuste pour relever les défis humanitaires et sécuritaires auxquels la RDC est confrontée.

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Vers une Coopération Économique et Diplomatique Renforcée

Judith Suminwa Tuluka a réaffirmé la volonté de la RDC de consolider ses relations avec le Canada, qui figure parmi les principaux contributeurs à l’aide internationale en faveur du pays. Le Canada, classé 6ᵉ plus grand donateur de la RDC, intervient à travers sa Politique d’aide internationale féministe. Ce programme priorise l’égalité des genres, la santé, et la gouvernance inclusive tout en renforçant l’aide humanitaire et économique.

Un Signal Fort pour l’Avenir

Ces échanges marquent une étape importante dans la coopération entre la RDC et le Canada. En s’appuyant sur la Stratégie Canada-Afrique, les deux nations entendent approfondir leur partenariat sur des bases mutuellement avantageuses. Ce dialogue témoigne également de la place stratégique qu’occupe la RDC dans les priorités internationales du Canada.

Delphin Kankolongo

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Défense de la Constitution : « Nous veillerons à ce que Tshisekedi quitte le pouvoir au plus tard en 2028, au terme de son second mandat » (LUCHA)

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Kinshasa, le 19 novembre 2024 – Le mouvement citoyen LUCHA (Lutte pour le Changement) a exprimé aujourd’hui sa ferme opposition à toute tentative de modification de la Constitution de la République Démocratique du Congo en vue de prolonger le mandat du président Félix Tshisekedi. Dans un communiqué de presse publié à l’occasion de son offensive populaire pour la défense de la Constitution, la LUCHA a affirmé que toute manœuvre visant à modifier la loi fondamentale serait perçue comme une tentative de maintien au pouvoir du président au-delà des limites constitutionnelles actuelles.

La LUCHA, dans son message, a rappelé que la Constitution de la RDC est le résultat de longues luttes et de sacrifices consentis par les Congolais, y compris les militants de l’UDPS, le parti du président Tshisekedi. Selon le mouvement, toute révision constitutionnelle dans un but personnel constituerait une trahison envers la nation, ses martyrs et les idéaux de la démocratie.

“Notre message à Tshisekedi est clair : nous veillerons à ce que vous quittiez le pouvoir au plus tard en 2028, au terme de votre second et dernier mandat”a déclaré la LUCHA.

Soulignant que l’actuel président de la République ne doit pas chercher à prolonger son pouvoir en modifiant les règles du jeu établies par la Constitution.

La déclaration fait suite à des propos récents de Félix Tshisekedi, qualifiant la Constitution de « texte des étrangers » et suggérant que certaines de ses dispositions, notamment l’article 217, imposeraient des concessions de territoire national, ce qui a été démenti par le mouvement. La LUCHA a rappelé que cet article ne parle en aucun cas de cession de territoire, mais de l’abandon partiel de la souveraineté dans le cadre de la promotion de l’unité africaine, une initiative à laquelle la RDC participe déjà au sein d’organisations régionales et internationales.

En réponse à ces menaces de révision constitutionnelle, la LUCHA a annoncé le lancement, à partir du 20 novembre 2024, d’une série d’actions citoyennes à travers le pays pour contrer toute tentative de modification de la Constitution. Ces actions auront lieu dans toutes les provinces, villes, communes, quartiers et avenues, et seront menées de manière pacifique, conformément aux principes de non-violence du mouvement.

Le mouvement appelle également à une mobilisation nationale, invitant les partis politiques, les organisations de la société civile, et les citoyens congolais à se joindre à cette lutte pour préserver la stabilité constitutionnelle du pays.

“Ce combat est le vôtre. Nos martyrs l’ont mené contre les régimes précédents, soyons courageux pour le refaire, car il s’agit d’une responsabilité historique de notre génération”a ajouté la LUCHA.

Delphin Kankolongo

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« En 2018, j’ai remporté l’élection présidentielle avec 62,11%, mais Félix Tshisekedi a usurpé le pouvoir et organisé un simulacre d’élections en 2023 » (Martin Fayulu)

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L’opposant Martin Fayulu a réagi vigoureusement aux récentes déclarations du président Félix Tshisekedi, faites à Lubumbashi, dans la province du Haut-Katanga, où le Chef de l’État a affirmé que la révision ou le changement de la Constitution était une décision que le peuple congolais devrait prendre. Selon Tshisekedi, « personne ne changera mon avis sur cette question », et il a mis en garde contre toute tentative de manipulation de la population, menaçant de poursuites judiciaires ceux qui s’y risqueraient.

Martin Fayulu, ancien candidat à la présidence, n’a pas tardé à dénoncer ces propos qu’il juge « dangereux ». Selon lui, Félix Tshisekedi joue « avec le feu comme un gamin » et vient de « déclarer la guerre au peuple ». Il a réaffirmé son engagement à barrer la route à toute tentative de révision constitutionnelle, rappelant que le peuple congolais ne permettra pas une telle manœuvre. Fayulu a précisé :

“Il ne réussira pas. Je vais me mettre debout avec vous, peuple Congolais, pour lui barrer la route. Il n’est pas Dieu, il n’est pas Alpha et Omega.”

Se présentant comme « l’un des représentants légitimes du peuple », Fayulu a également pris position contre l’attitude de Tshisekedi, l’accusant d’avoir usurpé la victoire à la présidentielle de 2018.

“En 2018, j’ai gagné avec 62,11 %. Mais il a usurpé le pouvoir. En 2023, il a organisé un simulacre d’élections”a-t-il affirmé, ajoutant qu’il se considère toujours comme « le président élu ».

Fayulu a insisté sur le fait que la Constitution avait été rédigée par les Congolais et qu’aucune révision ne devrait se faire sans l’accord du peuple.

L’opposant a critiqué l’argumentation de Tshisekedi concernant l’article 217 de la Constitution, le qualifiant de « faux fuyant ». Il a notamment remis en question la gestion de la situation sécuritaire dans l’Est du pays, en soulignant que l’adhésion de la RDC à la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC) ne justifiait pas les compromis territoriaux.

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Fayulu a également interpellé le président sur la gestion des ressources publiques et la lutte contre la corruption, affirmant qu’il n’existait aucun article de la Constitution justifiant l’inaction du gouvernement face à ces défis.

Dans un appel solennel à ses partisans, Fayulu a déclaré :

“Monsieur Tshisekedi doit comprendre que les Congolais ne le laisseront pas faire. Je suis avec vous, et avec vous, nous allons lui barrer la route.”

Delphin Kankolongo

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Réforme du cadre juridique électoral : Dieudonné Kamuleta appelle à une législation renforcée pour garantir des élections transparentes et équitables

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Un séminaire de réflexion sur l’amélioration du cadre juridique de gestion des contentieux électoraux a ouvert ses portes ce mardi 19 novembre à Kinshasa. Organisé par le Conseil supérieur de la magistrature (CSM) en partenariat avec le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), cet événement, qui se déroule sur trois jours à l’Hôtel Hilton, rassemble des juges de la Cour constitutionnelle, des magistrats, des experts de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), des avocats ainsi que des acteurs de la société civile.

L’objectif principal est d’examiner et d’adapter la législation en vue de garantir des élections transparentes, équitables et conformes aux principes de l’État de droit en République Démocratique du Congo. Lors de l’ouverture des travaux, Dieudonné Kamuleta, président de la Cour constitutionnelle et du CSM, a salué la vision du président de la République pour un renforcement de l’État de droit en RDC. Il a souligné que ce séminaire visait à identifier et combler les lacunes du cadre législatif actuel, afin de créer un environnement propice à des élections véritablement démocratiques.

Dans son discours, Kamuleta a mis l’accent sur la nécessité d’un cadre législatif solide pour une gestion plus efficace des contentieux électoraux. Selon lui, une réforme en profondeur est essentielle pour assurer la transparence et l’équité des processus électoraux. Il a également insisté sur l’importance de résoudre les défis techniques et matériels rencontrés lors du traitement des contentieux électoraux, tout en veillant à respecter les exigences d’un procès équitable.

Ce séminaire de réflexion se veut une démarche participative, favorisant des échanges entre les différents acteurs du secteur judiciaire et électoral afin de proposer des solutions concrètes pour améliorer la gestion des contentieux électoraux en RDC. Les discussions porteront notamment sur la modernisation des textes législatifs et la mise en place de mécanismes plus adaptés aux défis actuels.

Delphin Kankolongo

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