Une atmosphère de crise politique s’installe à l’Assemblée Nationale de la République Démocratique du Congo (RDC), avec la menace imminente de destitution du bureau dirigé par Mboso. Un groupe d’élus nationaux a lancé un appel urgent au bureau d’âge pour l’organisation immédiate des élections des membres du bureau définitif de la chambre basse du parlement. Cette demande survient alors que l’élection des membres du bureau définitif a été reportée, suscitant des tensions croissantes au sein de l’assemblée.

Selon les rapports, le bureau d’âge a justifié ce report en raison du blocage de plusieurs députés dans d’autres provinces du pays, où ils sont engagés dans les élections des gouverneurs et sénateurs. Cependant, cette justification n’a pas apaisé les inquiétudes des députés qui pressent pour une action immédiate.

La situation est devenue plus tendue avec la menace de destitution du bureau Mboso si les demandes des députés ne sont pas satisfaites rapidement. Les observateurs politiques craignent que cette crise ne paralyse le fonctionnement de l’Assemblée Nationale et n’entrave la mise en place des institutions clés du pays.

Delphin Kankolongo

Le ministre des Hydrocarbures Didier Budimbu a réagi avec préoccupation à la vue des longues files d’attente de véhicules devant certaines stations-service de la ville de Kinshasa. Malgré l’absence de pénurie, cette situation frustrante a été attribuée à la suspension des opérations nocturnes et pendant les week-ends par l’entreprise de logistique pétrolière Sep Congo.

Cette décision a eu un impact significatif sur la fluidité des transports dans la capitale congolaise, perturbant ainsi le quotidien des habitants et des entreprises dépendantes du ravitaillement en carburant.

Face à cette situation, le ministre a pris des mesures immédiates en ordonnant à Sep Congo de reprendre ses opérations de ravitaillement de nuit et pendant les week-ends. Cette directive vise à faciliter l’accès au carburant et à éviter de futures perturbations.

Le ministre a également tenu à rassurer la population que la situation reviendra à la normale dès le lundi 6 mai 2024. Cette annonce devrait apaiser les inquiétudes et restaurer la confiance dans l’approvisionnement en carburant à Kinshasa.

Delphin Kankolongo

Le Président de la Commission de l’Union Africaine, Son Excellence Moussa Faki Mahamat, a exprimé sa plus profonde indignation suite à l’attaque brutale ayant visé des camps de déplacés au Lac-Vert et Mugunga, dans la périphérie de Goma, province du Nord-Kivu, en République démocratique du Congo.

Découvrez ci-dessous l’intégralité du dite communiqué :

Delphin Kankolongo

Lors d’une récente interview, le Président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, a abordé plusieurs sujets d’importance géopolitique, offrant un aperçu unique des relations de son pays avec différents acteurs internationaux. Tshisekedi a d’abord mis en avant la situation sécuritaire en Afrique, en affirmant que « les islamistes ne sont pas désirés » sur le continent. Cette déclaration reflète une préoccupation croissante concernant les groupes extrémistes et la nécessité de les contrer.

En ce qui concerne l’influence étrangère en Afrique, Tshisekedi a souligné l’ascension de la Chine et de la Russie sur le continent, déclarant que « ce sont eux qui rafleront le plus la mise« . Cette observation met en lumière le changement de paradigme dans les relations internationales en Afrique, avec un déplacement progressif vers de nouveaux partenaires économiques et politiques.

Le Président a ensuite comparé l’approche de la Chine et de la Russie à celle des pays occidentaux, affirmant que les premiers « se comportent mieux » car ils « ne prétendent pas nous faire la morale« . Cette comparaison souligne les divergences dans les styles diplomatiques et les attentes des pays africains vis-à-vis de leurs partenaires internationaux.

Dans un commentaire incisif sur la démocratie, Tshisekedi a soulevé des questions sur les troubles politiques en Europe, notant qu’à Paris, « il n’y a pas eu des manifestations qui ont causé des morts« . Cette observation met en évidence les défis et les contradictions auxquels sont confrontées les démocraties occidentales, suscitant une réflexion sur les normes démocratiques universelles.

Enfin, Tshisekedi a critiqué l’Occident pour son inaction face aux crimes commis au Congo, en particulier par le Rwanda, soulignant un possible « double standard » dans les relations internationales. Cette remarque souligne les frustrations des dirigeants africains face à l’impunité et à l’injustice perçues dans le système international.

Dans un geste délibéré, le Président a également réaffirmé les liens de la RDC avec la Russie, défiant les critiques extérieures et soulignant l’importance de cultiver des relations amicales avec tous les pays.

Delphin Kankolongo

Une attaque violente contre un camp de personnes déplacées dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) a suscité l’indignation et les appels à l’action internationale. Les États-Unis ont accusé le Rwanda d’être à l’origine de cette attaque qui a coûté la vie à au moins neuf personnes.

L’attaque, survenue vendredi 3 mai, a visé le camp de déplacés de Mugunga, dans l’est de la RDC. Dans un communiqué publié ce jour-là, le porte-parole du département d’État américain, Matthew Miller, a condamné fermement l’attaque, pointant du doigt les forces armées du Rwanda et le groupe rebelle M23 comme responsables.

Ces accusations ont été corroborées par Herman Cohen, un ancien diplomate américain, qui a souligné la nécessité pour la France d’intervenir au Conseil de sécurité de l’ONU. Cohen a insisté sur l’importance pour Emmanuel Macron d’utiliser la position française pour proposer des sanctions contre le Rwanda, qu’il accuse d’agression envers la RDC.

Cette attaque soulève une fois de plus les tensions dans une région déjà instable et ravagée par les conflits. Elle met également en lumière la vulnérabilité des personnes déplacées, qui devraient être protégées en vertu du droit international humanitaire.

Face à cette situation alarmante, les appels à l’action internationale se multiplient. En plus des accusations portées par les États-Unis et les appels à des sanctions proposés par Cohen, il est impératif que la communauté internationale intensifie ses efforts pour mettre fin aux violences dans la région et protéger les civils innocents pris au piège des conflits armés.

Delphin Kankolongo

Dans un récent entretien avec le journaliste Darius Rochebin, le Président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, a soulevé des questions intrigantes sur les dynamiques politiques et économiques en Afrique, mettant en lumière les relations avec la Chine, la Russie et l’Occident.

Tshisekedi a exprimé une perspective sans équivoque sur l’engagement de la Russie et de la Chine en Afrique, les comparant favorablement aux nations occidentales. Selon lui, la Russie et la Chine agissent de manière plus respectueuse et pragmatique, sans adopter une position moralisatrice. Cette approche contraste avec celle de certains pays occidentaux, souvent accusés de dictée de normes démocratiques et de droits de l’homme.

Le Président Tshisekedi a dénoncé un double standard occidental, en particulier en ce qui concerne les interventions militaires et les sanctions. Il a souligné le cas du Rwanda, un voisin accusé de crimes au Congo, mais sans subir de conséquences internationales significatives. Cette critique pointe du doigt les incohérences dans les politiques étrangères occidentales envers l’Afrique.

Un autre aspect crucial abordé par Tshisekedi est la question de la démocratie. En réponse aux critiques occidentales, il a renvoyé à des incidents de troubles politiques et de violence en Europe, soulignant que la démocratie n’est pas exempte de défis dans le monde occidental.

En ce qui concerne les relations bilatérales, le Président Tshisekedi a souligné l’importance des liens avec la Russie, repoussant les jugements extérieurs et soulignant la volonté mutuelle de coopération.

Delphin Kankolongo

Kinshasa, le 03 mai 2024 – Une série d’attaques à la bombe survenues ce vendredi dans les camps de déplacés de Lac-Vert et Mugunga, situés à proximité de Goma dans la province du Nord Kivu, ont provoqué une vague de condamnations internationales et ont incité le Chef de l’État, Félix Tshisekedi, à annuler un voyage officiel en Hongrie afin de rentrer au pays pour gérer la crise.

La Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies en République démocratique du Congo et Cheffe de la Mission de l’ONU pour la stabilisation en RDC (MONUSCO), Madame Bintou Keita, a vivement condamné ces attaques qui ont entraîné la mort de plusieurs civils, dont au moins six enfants, et ont blessé de nombreux autres. Elle a exprimé ses condoléances aux familles des victimes et a appelé les parties au conflit à protéger les sites de personnes déplacées et à garantir l’accès humanitaire.

Le président Tshisekedi, lors d’un meeting avec la diaspora à Bruxelles, a annoncé le report de son voyage en Hongrie en raison de la détérioration de la situation dans l’est du pays, où ces attaques ont coûté la vie à 14 personnes. Il a déclaré :

« À cause de la dégradation de la situation, j’ai dû annuler mon voyage officiel en Hongrie pour retourner au pays et gérer les derniers développements de la situation à l’Est ».

Il a souligné la nécessité de revenir au pays pour gérer les développements en cours dans la région.

Ces attentats soulignent une fois de plus les défis persistants en matière de sécurité et de protection des civils dans l’est de la RDC, où les groupes armés continuent de semer la terreur malgré les efforts déployés par le gouvernement et la communauté internationale pour stabiliser la région.

Delphin Kankolongo

À l’occasion de la Journée internationale de la liberté de la presse, le porte-parole du gouvernement de la République démocratique du Congo a dressé un bilan de l’état actuel de la presse dans le pays. Reconnaissant les défis persistants, notamment en matière de sécurité des journalistes, le gouvernement souligne les progrès réalisés, y compris les réformes telles que la loi Muyaya, qui prend en compte les médias en ligne.

Le ministre de la presse et des médias a annoncé la prochaine tenue du congrès de l’Union nationale de la presse congolaise (UNPC) dans le but de renforcer les structures d’auto-régulation du secteur. Cette initiative vise à promouvoir une presse libre, professionnelle et responsable.

Patrick Muyaya, porte-parole du gouvernement, a admis qu’il reste encore beaucoup à faire pour consolider les fondements d’une presse libre et responsable dans le pays. Il souligne l’importance de jeter des perspectives claires pour l’avenir de la presse congolaise.

En solidarité avec les journalistes travaillant dans les zones sous occupation rwandaise, le gouvernement a exprimé son soutien et sa fierté. Malgré les défis et les risques, ces journalistes continuent de travailler dans des conditions difficiles, démontrant ainsi l’engagement envers la liberté de la presse, une valeur essentielle pour la démocratie en RDC.

Delphin Kankolongo

Ce vendredi 3 mai 2024, la ville de Goma a été secouée par une explosion dévastatrice, ciblant un objectif civil au quartier Mugunga. Selon les rapports préliminaires, plusieurs personnes ont perdu la vie et de nombreux autres ont été blessés. Des images poignantes révèlent que même des enfants ont été victimes de cette attaque brutale, survenue à l’endroit connu sous le nom de Kimachine, non loin de la route Goma Sake.

Cette attaque, attribuée aux supplétifs de l’armée rwandaise du M23, selon les déclarations de Martin Fayulu, intervient dans un contexte de tensions croissantes dans la région. Fayulu souligne que le contrôle de la cité de Rubaya par les forces du M23 offre au Rwanda un accès accru au coltan du Congo, mettant en lumière les enjeux économiques et géopolitiques qui alimentent les conflits dans la région.

Parallèlement, d’autres régions de la République démocratique du Congo sont également confrontées à des crises humanitaires. Les inondations à Kalemie (Tanganyika) et à Uvira (Sud Kivu) ont entraîné d’importants déplacements de populations, plongeant ces communautés dans des conditions précaires, sans assistance gouvernementale adéquate. Pendant ce temps, des critiques fusent contre le gouvernement pour ses dépenses jugées extravagantes et déconnectées des besoins urgents du peuple.

Delphin Kankolongo

Le Secrétaire Général de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), Augustin Kabuya, reste inflexible face aux critiques concernant ses récentes actions politiques. Au cœur de la controverse : l’allocation de véhicules à des députés du parti présidentiel, une initiative qualifiée de « motivation » par Kabuya.

Dans une intervention sur Top Congo, Kabuya a vigoureusement défendu ses actions, arguant que la distribution de véhicules à ses députés était une pratique légitime pour les encourager. « Les véhicules leur ont été remis en guise de motivation. Je parlais de mes députés« , a-t-il déclaré, rejetant fermement toute accusation de corruption.

Interrogé sur la provenance des fonds pour ces véhicules, Kabuya a esquivé la question, affirmant simplement :

“Ça, ce n’est pas votre problème”. De même, il a défié ceux qui l’accusent de prouver leurs allégations devant les tribunaux, affirmant : “On va nous restituer nos biens. Ils prennent leurs avocats pour nous prouver cette corruption”.

L’attitude résolue de Kabuya témoigne de sa confiance en ses actions et de son autorité au sein de l’UDPS.

Soulignant ainsi sa détermination à agir selon ses propres convictions.

Cependant, cette position intransigeante ne fait pas l’unanimité. Des voix critiques, notamment des organisations de défense des droits de l’homme telles que l’Association pour l’accès à la justice (ACAJ), condamnent fermement les actions de l’UDPS et appellent à une enquête approfondie sur les allégations de corruption.

Delphin Kankolongo