Ce 9 octobre 2024, l’Assemblée Générale des Nations Unies a procédé à l’élection de nouveaux membres du Conseil des Droits de l’Homme pour le mandat 2025-2027. La République Démocratique du Congo (RDC) a été élue parmi les 15 nouveaux membres, rejoignant ainsi des pays comme le Benin, la Bolivie, et l’Espagne.

Cette élection marque un moment significatif pour la RDC, qui a exprimé des espoirs et une détermination renouvelés dans la promotion et la protection des droits de l’homme au niveau international. Le pays sera désormais en position d’influencer les débats et les résolutions concernant les droits de l’homme, contribuant à la mission du Conseil qui consiste à améliorer la situation des droits de l’homme dans le monde.

Ensemble avec d’autres nouveaux membres comme l’Éthiopie et le Mexique, la RDC s’engage à relever les défis actuels en matière de droits humains et à collaborer avec ses homologues pour faire avancer les causes liées à la justice, l’égalité et la dignité humaine. Cette élection est perçue comme une reconnaissance des efforts déployés par la RDC et un appel à renforcer les initiatives nationales et internationales en faveur des droits de l’homme.

Le Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies joue un rôle crucial dans la supervision des violations des droits de l’homme et dans l’élaboration de standards internationaux. L’élection de la RDC à ce poste soulève des attentes quant à sa capacité à défendre les droits de ses citoyens et à contribuer positivement aux discussions internationales sur les droits de l’homme.

Delphin Kankolongo

Kinshasa, 9 octobre 2024 — Ce mercredi, le Dr. Roger Kamba, Ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévoyance Sociale, a procédé à la remise officielle d’un centre de simulation au Centre Hospitalier Universitaire Renaissance. Accompagné du représentant de l’UNICEF, il a également annoncé des dons significatifs en médicaments et équipements biomédicaux destinés à la lutte contre la MPOX.

Lors de cet événement, le Ministre a souligné l’engagement du gouvernement à garantir des soins gratuits pour tous les patients atteints de la MPOX. « Les patients bénéficient de soins totalement gratuits« , a-t-il affirmé, mettant en lumière la volonté des autorités de rendre les soins accessibles à tous, surtout dans un contexte de crise sanitaire.

Les dons incluent un total de plus de 900 tonnes de matériel et visent à renforcer la réponse du système de santé face à diverses épidémies, notamment la MPOX, les méningites et le choléra. De plus, la prise en charge de la malnutrition aiguë sévère fait également partie des priorités dans cette initiative.

Delphin Kankolongo

Le Général Major Kasongo Kabwik, commandant du Service National, a remis officiellement ce mercredi 9 octobre un important lot de meubles au Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières, Jacquemain Shabani Lukoo.

Ces meubles, composés de chaises, tables, armoires et fauteuils, ont été fabriqués par d’anciens délinquants urbains, appelés « ex-Kuluna », désormais convertis en bâtisseurs, après une formation de deux ans à Kaniama Kasese.

Ce programme de réinsertion, initié par le Service National, vise à transformer profondément ces ex-Kuluna en citoyens productifs. Leur formation a porté sur divers métiers, dont la menuiserie, dans le cadre d’activités d’intérêt public.

Le lot de meubles a été remis au gouverneur de la ville de Kinshasa pour équiper 15 maisons communales. Cette initiative s’inscrit dans la vision du président Félix Tshisekedi de redynamiser le Service National et de promouvoir la réinsertion sociale des jeunes autrefois impliqués dans la criminalité.

Le Vice-Premier Ministre Shabani a salué ce geste du Service National, qui matérialise la transformation et l’implication des ex-délinquants dans des activités de reconstruction communautaire, tout en contribuant au renforcement des infrastructures locales.

Delphin Kankolongo

L’International Boxing Federation (IBF) a intensifié la compétition dans la catégorie poids lourds en annonçant un combat éliminatoire entre le boxeur congolais Martin Bakole et l’Allemand Agit Kabayel. Le gagnant de cette confrontation obtiendra le statut de challenger officiel pour le titre mondial actuellement détenu par l’Anglais Daniel Dubois.

Martin Bakole, âgé de 31 ans, est en pleine forme et affiche un palmarès impressionnant : 20 victoires en 21 combats, dont 16 par KO. Actuellement classé numéro un au sein de la World Boxing Council (WBC), Bakole a récemment marqué les esprits en s’imposant par KO au cinquième round contre l’Américain Jared Anderson, le 3 août 2024, au BMO Stadium de Los Angeles. Cette victoire éclatante a renforcé sa réputation sur la scène internationale.

De son côté, Agit Kabayel n’est pas en reste. Avec un total de 25 combats à son actif et 17 victoires par KO, l’Allemand se présente comme un concurrent sérieux. Kabayel sort d’une série de deux victoires consécutives, ayant battu Frank Sanchez en mai 2024 et Arslanbek Makhmudov en décembre 2023. Ces performances témoignent de sa capacité à rivaliser avec des adversaires de haut niveau.

L’IBF a donné un délai restreint aux deux boxeurs pour confirmer leur disponibilité pour ce combat éliminatoire. Martin Bakole a déjà exprimé son enthousiasme à l’idée de cette opportunité. Sur son compte Facebook, il a déclaré : « Un grand merci à l’IBF pour cette incroyable opportunité, j’ai hâte d’être numéro un. »

Une fois leur disponibilité confirmée, Bakole et Kabayel, accompagnés de leurs équipes respectives, entreront dans une phase de négociation pour établir les modalités d’organisation de ce combat crucial. L’enjeu est de taille : le vainqueur se verra offrir l’occasion de défier Daniel Dubois pour le titre mondial des poids lourds.

Actuellement, Daniel Dubois savoure encore sa récente victoire, obtenue le 21 septembre contre Anthony Joshua, mais il est conscient que son prochain défi se profile déjà à l’horizon. Le combat entre Bakole et Kabayel promet d’être captivant et déterminera qui sera le prochain prétendant à la couronne des poids lourds.

Delphin Kankolongo

New York, 8 octobre 2024 – Lors de sa récente intervention devant le Conseil de Sécurité des Nations Unies, S.E. Mme Thérèse Kayikwamba, Ministre d’État, Ministre des Affaires Étrangères, Coopération Internationale et Francophonie de la République Démocratique du Congo (RDC), a exprimé des préoccupations profondes concernant le processus de paix dans la région des Grands Lacs, notamment face à l’agression continue du Rwanda.

Un déséquilibre préjudiciable

Mme Kayikwamba a souligné que la situation actuelle est marquée par un déséquilibre significatif entre les engagements de la RDC et ceux du Rwanda. Elle a noté que le retrait des forces rwandaises est uniquement basé sur une promesse, sans garanties ni détails concrets.

Les enjeux de la neutralisation des FDLR

La ministre a rappelé que la RDC a élaboré un plan clair et précis pour la neutralisation des FDLR, intégrant une évaluation rigoureuse des menaces et des stratégies militaires. En revanche, elle a critiqué l’absence de mesures concrètes de la part du Rwanda, qui, selon elle, use de la promesse de retrait comme levier de pression. Cette situation, a-t-elle averti, risque d’aggraver les tensions dans la région et de compromettre les efforts pour établir une paix durable.

Appel à un engagement sincère

Dans son discours, Mme Kayikwamba a également insisté sur la nécessité d’un engagement sincère et responsable de la part de toutes les parties impliquées. Elle a évoqué l’importance d’un dialogue constructif et de la mise en œuvre simultanée des engagements pour restaurer la confiance et garantir la stabilité dans la région des Grands Lacs.

Delphin Kankolongo

Le Ministre des Finances de la République Démocratique du Congo, Doudou Fwamba, et le Gouverneur de la ville de Kinshasa, Daniel Bumba, ont récemment conclu une séance de travail cruciale consacrée à l’avancement des projets ambitieux « 3 communes » et « 5 artères ». Ces initiatives visent la réhabilitation de 49 kilomètres de routes dégradées dans la capitale congolaise, un enjeu majeur pour l’amélioration des infrastructures urbaines.

Cette réunion a été marquée par un accent particulier sur la nécessité d’une coordination optimale entre les différents acteurs impliqués. En plus du Ministère des Finances et du Gouvernement provincial, l’Office des Voiries et Drainage (OVD), le Ministère des Infrastructures, ainsi que les entreprises chargées de la réalisation des travaux ont pris part aux discussions. Cette approche collaborative est essentielle pour garantir une exécution efficace et transparente des projets.

Les échanges ont couvert des aspects techniques, financiers et logistiques, soulignant l’importance de chaque élément dans la mise en œuvre réussie des projets. L’objectif principal est de remettre en état les infrastructures routières, ce qui devrait non seulement améliorer la mobilité urbaine, mais également stimuler le développement économique de Kinshasa.

La réhabilitation des routes est attendue comme un catalyseur pour l’accroissement des activités économiques, la fluidité du trafic et l’amélioration de la qualité de vie des habitants. Le Gouvernement provincial et le Ministère des Finances continuent de s’engager à soutenir ces projets d’envergure qui promettent de transformer le paysage urbain de la capitale.

Delphin Kankolongo

Le 8 octobre 2024, en marge de la conférence de Hambourg sur le développement durable, la Première Ministre de la République Démocratique du Congo (RDC), Judith Suminwa Tuluka, a tenu une rencontre stratégique avec son homologue ivoirien, Robert Beugré Mambé. Cette réunion s’inscrit dans le cadre d’un renforcement des relations économiques et financières entre la RDC et la Côte d’Ivoire, deux pays en quête de croissance durable et de développement inclusif.

Les discussions ont abordé plusieurs axes prioritaires, notamment le développement des infrastructures, la promotion des énergies renouvelables et la mise en place de chaînes de valeur dans les secteurs culturels et agro-alimentaires. Ces initiatives visent non seulement à stimuler la création d’emplois, mais aussi à renforcer la souveraineté alimentaire des deux nations, dans un contexte où la sécurité alimentaire et énergétique reste un défi majeur pour l’Afrique.

Delphin Kankolongo

Lors de la Conférence sur le développement durable de Hambourg, la Première Ministre de la République Démocratique du Congo (RDC), Judith Suminwa Tuluka, a souligné l’importance cruciale des forêts tropicales du pays dans la lutte contre le changement climatique, tout en appelant à une compensation juste pour leur préservation. Dans le cadre du panel intitulé « Sommet de l’avenir – et après ? », elle a déclaré : « La RDC ne préserve pas la nature par gentillesse, elle doit être rétribuée à juste titre. »

Suminwa a insisté sur le rôle essentiel que joue la RDC, avec son vaste bassin forestier, comparé à celui de l’Amazonie, en tant que poumon vert de la planète.

La Première Ministre a également fait référence à des initiatives concrètes mises en œuvre dans la province du Maï-Ndombe, où des financements ont été obtenus pour soutenir les communautés locales dans leurs efforts de conservation. Elle a souligné la nécessité de fixer un prix équitable du crédit carbone, permettant ainsi aux pays riches en ressources forestières de participer activement aux négociations internationales concernant l’environnement.

En alliance avec le Brésil et l’Indonésie, la RDC continue de plaider pour une reconnaissance internationale de son potentiel forestier.

Delphin Kankolongo

Buta, Bas-Uele, 8 octobre 2024 – En itinérance dans la Grande Orientale de la République Démocratique du Congo (RDC), le Vice-Premier ministre en charge de la Défense nationale et des Anciens combattants, S.E. Me Guy Kabombo Muadiamvita, a effectué une visite de travail à Buta, province du Bas-Uele, le mardi 8 octobre. Cette mission s’inscrit dans le cadre des efforts du gouvernement pour lutter contre l’insécurité croissante liée aux incursions répétées de groupes rebelles étrangers, alimentées par la porosité des frontières avec l’Ouganda, la Centrafrique et le Soudan du Sud.

Lors de cette visite, Me Kabombo a présidé un Comité provincial de sécurité, réunissant divers acteurs de l’appareil sécuritaire, des élus nationaux, ainsi que des représentants de la société civile. L’un des principaux points à l’ordre du jour a été l’installation d’une base militaire à Buta, une initiative jugée cruciale pour répondre efficacement aux menaces sécuritaires persistantes dans la région.

Pour s’imprégner des réalités du terrain, le ministre a visité les travaux de l’état-major, inspecté les conditions de vie et sanitaires des militaires au Camp Sergent Barase, et évalué d’autres infrastructures militaires. Ces visites visent à assurer que les Forces Armées de la RDC (FARDC) soient dans des conditions optimales pour mener à bien leurs missions.

En parallèle, le Vice-Premier ministre a prévu d’accorder des audiences aux députés nationaux et provinciaux, aux représentants des partis politiques, ainsi qu’aux autorités coutumières et aux responsables de la société civile. Ces échanges visent à renforcer la coopération entre les différents acteurs concernés par la sécurité nationale.

Delphin Kankolongo

Kinshasa, le 9 octobre 2024 – La Ministre d’État de la République Démocratique du Congo, Madame Kayinda Kayikwamba, a eu un entretien téléphonique avec le Ministre adjoint des Affaires Étrangères de l’Australie, Tim Watts. Au cœur de cette conversation, les deux responsables ont discuté du renforcement des relations bilatérales entre les deux pays ainsi que des perspectives de coopération dans plusieurs domaines.

L’entretien a permis d’explorer des axes de collaboration dans des secteurs stratégiques tels que les ressources naturelles, les échanges commerciaux, et la coopération diplomatique. Madame Kayikwamba a exprimé la volonté de la RDC de renforcer ses partenariats internationaux afin de dynamiser son économie et d’accroître les investissements étrangers, notamment australiens.

De son côté, le Ministre adjoint Tim Watts a réaffirmé l’intérêt de l’Australie pour des partenariats mutuellement bénéfiques avec la RDC, en insistant sur la nécessité de maintenir des liens solides basés sur le respect et la coopération. Les deux ministres se sont engagés à poursuivre les discussions lors de futures rencontres diplomatiques afin de concrétiser les initiatives abordées.

Delphin Kankolongo