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Fally Ipupa Brille au Défilé de Louis Gabriel Nouchi lors de la Paris Fashion Week

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La scène de la mode à Paris a été illuminée par la présence de la star congolaise Fally Ipupa lors du récent défilé de la marque Louis Gabriel Nouchi. Cet événement s’est inscrit dans le cadre prestigieux de la Paris Fashion Week, renforçant l’aura internationale de cette collaboration exceptionnelle.

L’occasion était double, car le défilé marquait la présentation tant attendue de la collection Automne 2024-2025 de Louis Gabriel Nouchi. Connu depuis 2017 pour son prêt-à-porter masculin, le créateur français de 35 ans, Louis Gabriel Nouchi, lauréat du grand prix de l’ANDAM 2023, a surpris le public en dévoilant ses premières silhouettes féminines. La collection, empreinte d’une esthétique noctambule et sensuelle, s’est inspirée de la haute société parisienne, démontrant l’évolution artistique du créateur.

Fally Ipupa, en tant qu’invité d’honneur, a ajouté une dimension unique au défilé, apportant son charisme et son flair artistique à l’événement. Sa présence a rehaussé la grandeur de la Paris Fashion Week, témoignant de l’intersection entre la musique et la mode. Cette collaboration entre la star congolaise et le créateur français a indéniablement marqué un moment mémorable dans l’histoire de la mode, laissant une empreinte élégante et audacieuse sur la scène parisienne.

Perfection243

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« Constant Mutamba n’a ni droit, ni qualité pour être retenu candidat au poste de rapporteur adjoint de l’assemblée nationale » – Christian Mwando

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Dans une déclaration publique à Kinshasa, Mwando Christian a vivement critiqué Christophe Mboso Nkodia pour ce qu’il qualifie de détournement de l’Assemblée nationale de la République démocratique du Congo (RDC). Mwando Christian, visiblement exaspéré, a souligné que le maintien de Mboso Nkodia au sein du bureau d’âge entrave le fonctionnement efficace de l’institution.

Une des principales préoccupations de Mwando Christian est la candidature de Constant Mutamba au poste de rapporteur adjoint de l’Assemblée nationale. Selon lui, Mutamba n’a ni le droit ni la légitimité pour occuper cette fonction. Il a également remis en question la légitimité de Mboso Nkodia à briguer la deuxième vice-présidence de l’Assemblée nationale, étant donné qu’il préside déjà le bureau sortant.

Mwando Christian a vivement critiqué Mboso Nkodia en le qualifiant de perpétuateur des antivaleurs depuis la deuxième République. Il estime que son maintien au bureau d’âge va non seulement bloquer le fonctionnement de l’Assemblée nationale, mais aussi générer des conflits internes et des rivalités entre clans politiques.

Face à cette situation, l’opposition à l’Assemblée nationale a exprimé son soutien à une pétition visant à exiger le départ de Mboso Nkodia de la présidence du bureau d’âge avant le prochain scrutin prévu pour samedi. Mwando Christian a déclaré que la présence de Mboso Nkodia constitue un obstacle majeur à la bonne marche de l’Assemblée nationale et que son départ est nécessaire pour restaurer l’ordre et la légitimité au sein de l’institution.

Delphin Kankolongo

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RDC – Affaire des Forages : Ministres Nicolas Kazadi et François Rubota Mis en Cause pour Détournement Présumé de Fonds Publics avec Entreprise Inexistante

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Une enquête menée par Congo Guardian révèle que « Stever Construct Cameroun SARL », l’entreprise à qui a été attribué un contrat de forages d’eau d’un montant de 300 millions de dollars, n’existe ni en République Démocratique du Congo (RDC) ni au Cameroun. Aucune structure officielle de l’État dans ces pays ne reconnaît ou n’a enregistré cette entreprise.

L’affaire des forages, qui a coûté environ 300 000 USD chacun au Trésor public, soulève des questions sur la légalité de l’attributaire du marché, un consortium dirigé par le citoyen congolais Mike Steve Kasenga. L’Inspection Générale des Finances (IGF) a signalé des coûts anormalement élevés, ce qui a entraîné une enquête judiciaire.

Des faits troublants

Selon les informations recueillies, « Stever Construct Cameroun SARL » n’existe dans aucun registre officiel ni au Cameroun ni en RDC. Même la simple dénomination « Stever Construct » ne justifie d’aucune existence légale. Une analyse approfondie a démontré l’incohérence dans la dénomination de l’entreprise, qui mélange des termes en anglais et en français, une pratique inexistante au Cameroun.

Des investigations menées au Cameroun par des journalistes locaux n’ont trouvé aucune trace de cette entreprise dans le répertoire général des entreprises ou dans celui des firmes de travaux publics.

Actions judiciaires

L’enquête a mené à des actions judiciaires significatives. Le Procureur Général près la Cour de Cassation a émis un réquisitoire détaillé adressé à l’Assemblée Nationale, demandant l’autorisation d’instruire contre les ministres François Rubota Masumbuko, Ministre d’État au Développement Rural, et Nicolas Kazadi, Ministre des Finances. Cette demande fait suite à des accusations de détournement de deniers publics.

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Procédure judiciaire

Le réquisitoire du Procureur Général repose sur les articles 153 alinéa 3 point 2 de la constitution de la RDC et 84 de la Loi organique relative à la procédure devant la Cour de cassation. Ce document met en lumière des faits graves, notamment la conclusion en avril 2021 d’un contrat entre le Ministère du Développement Rural et le consortium Stever Construct Cameroun SARL et Sotrad Water pour l’installation de forages d’eau solaires.

Surfacturation et paiements

Le contrat initial prévoyait l’installation de 1 000 unités solaires de pompage et de traitement d’eau pour un montant de près de 400 millions de dollars. Les négociations entre le consortium et le Ministre du Développement Rural ont abouti à une augmentation du nombre de stations d’eau à 1 340 sans réduction du coût total. Malgré la reconnaissance d’une surfacturation, le Ministre des Finances a approuvé un paiement de 71 millions de dollars pour seulement 241 stations, un coût moyen de près de 300 000 USD par forage.

Déclarations contradictoires

Les syndicalistes du Ministère du Développement Rural ont signalé que seulement 32 stations d’eau ont été construites et inaugurées, contrairement aux 302 affirmées par Mike Kasenga Mulenga. Ce dernier a également confirmé avoir reçu 71 millions de dollars du gouvernement congolais.

Le Procureur Général conclut que les faits sont potentiellement constitutifs de détournement de deniers publics, une infraction punie par l’article 145 du code pénal congolais. Il appelle à une instruction formelle contre les ministres impliqués pour qu’ils puissent fournir des explications et se défendre.

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Delphin Kankolongo

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Steve Mbikayi Dénonce la Procédure de Nomination du Bureau Définitif de l’Assemblée Nationale : « Un Risque pour la Démocratie Congolaise »

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Dans un message virulent publié sur son compte X, Steve Mbikayi a critiqué la récente nomination des membres du bureau définitif de l’Assemblée nationale, annoncée par l’honorable Mboso N’Kodia Pwanga, président du bureau provisoire. Mbikayi a exprimé ses profondes préoccupations concernant les implications de cette décision pour la démocratie congolaise.

Mbikayi affirme que si les députés entérinent ces nominations, ils cèderont leur pouvoir et leur légitimité au président de l’Assemblée nationale. Selon lui, cette situation permettrait au bureau de l’Assemblée de voter ou de modifier des lois sans l’aval de la plénière, ainsi que de nommer les membres de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) et les juges de la Cour Constitutionnelle sans consultation préalable, compromettant gravement le processus démocratique.

Il souligne également le risque de corruption, mettant en garde contre des députés qui pourraient être tentés de « vendre leur pouvoir » contre des sommes d’argent issues du budget de l’Assemblée nationale. Mbikayi va jusqu’à comparer cette situation à l’ère stalinienne de l’URSS, où même sous Staline, les membres du bureau de la Douma d’État n’étaient pas nommés par un seul individu. Il dénonce cette mesure comme un « recul démocratique très honteux. »

Appel à la Vigilance

Mbikayi exhorte les députés nationaux à réfléchir sérieusement avant d’approuver ces nominations. Il rappelle que la crédibilité de l’Assemblée nationale sera mise à l’épreuve lors de la session du samedi 18 mai 2024, au Palais du Peuple. « Le peuple nous regarde, » déclare-t-il, insistant sur l’importance de protéger les principes démocratiques et de maintenir l’intégrité de l’institution.

Delphin Kankolongo

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Insécurité à l’Est de la RDC : Le gouvernement congolais entame des poursuites contre le Rwanda après le bombardement meurtrier de Mugunga

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Le gouvernement de la République Démocratique du Congo (RDC) a annoncé des poursuites contre le Rwanda après le bombardement d’un camp de déplacés à Mugunga, qui a causé la mort de 35 personnes. Le ministre des Droits humains a déclaré lors d’un briefing ce mercredi que « le Rwanda doit être poursuivi… Nous sommes en train de répertorier tous les éléments ».

Le Général Major Peter Chirimwami, gouverneur militaire du Nord-Kivu, a précisé lors d’un briefing spécial que les bombes qui ont frappé le camp de Mugunga dans la ville de Goma provenaient des collines de Karuba en territoire de Masisi. « Elles ont été tirées par une arme qui pèse 25 kg, les bombes sont de 122 mm », a-t-il détaillé.

Montée de la criminalité à Goma : des mesures drastiques prises

Face à la montée de la criminalité à Goma, le gouverneur du Nord-Kivu, Peter Chirimwami, a annoncé plusieurs mesures lors du briefing spécial. Il a révélé que « 500 motards rwandais opéraient à Goma. Ils étaient à l’origine de la criminalité urbaine dans la ville ». En réponse, la circulation des motos après 18h a été suspendue, une décision visant à réduire les actes criminels nocturnes.

Le gouverneur a également souligné les progrès en matière de sécurité dans la ville. « Depuis le mois de février jusqu’à aujourd’hui, aucun braquage des cambistes n’a été signalé. Nous avons une tendance à la baisse de la criminalité dans la ville de Goma », a-t-il affirmé.

Interdiction pour les Wazalendo de circuler avec des armes et de vendre des vêtements militaires

Dans le cadre des mesures pour renforcer la sécurité à Goma, il a été interdit aux Wazalendo, un groupe d’autodéfense, de circuler avec des armes en ville. De plus, la vente de vêtements ressemblant à des tenues militaires a été interdite pour éviter toute confusion. Ces décisions visent à diminuer les risques d’insécurité et de violence dans la ville.

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Delphin Kankolongo

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RDC/Ass.Nat : Des Députés Demandent la Suspension de Christophe Mboso pour Conflit d’Intérêts et Constitution Illégale de la Commission Électorale

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Ce mercredi 15 mai, un groupe de députés a lancé une pétition pour réclamer la suspension immédiate de Christophe Mboso de ses fonctions de président du bureau provisoire de l’Assemblée nationale de la République Démocratique du Congo. Les députés signataires dénoncent des conflits d’intérêts et des irrégularités dans le processus électoral en cours.

La pétition fait suite à une série d’actions entreprises par Mboso, notamment la constitution d’une commission spéciale et temporaire chargée d’examiner les candidatures aux postes du bureau définitif. Cette commission aurait été mise en place sans passer par la plénière de la chambre, ce qui constitue, selon les pétitionnaires, une violation des règles démocratiques et des principes d’impartialité.

Les députés signataires soulignent également le fait que Mboso lui-même est candidat au poste de 2e vice-président du bureau définitif, ce qui crée un conflit d’intérêts évident. Ils estiment que cela compromet l’intégrité du processus électoral et remet en question la légitimité des résultats à venir.

En plus de demander la suspension de Mboso, les députés exigent la dissolution de la commission dirigée par Willy Makiashi et la mise en place d’une nouvelle commission composée de membres approuvés par la plénière. Ils insistent sur la nécessité d’avoir une supervision impartiale du processus électoral pour garantir la transparence et la légitimité des élections.

Pendant ce temps, la commission spéciale et temporaire mise en place par Mboso poursuit ses travaux, malgré les contestations des députés. Les résultats de cette commission sont prévus pour être affichés ce jour même, alors que l’élection et l’installation du bureau définitif sont prévues pour samedi 18 mai.

Delphin Kankolongo

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« Nous ne pouvons pas nous diviser pour des postes politiques au moment où notre peuple attend de nous son bien-être » – Ngoyi Kasanji

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Le député national Alphonse Ngoyi Kasanji a annoncé ce mercredi 15 mai 2024, sur son compte X, son retrait de la candidature au poste de premier vice-président du bureau définitif de l’Assemblée nationale. Cette décision a été prise en accord avec son regroupement politique, l’AFDC-A, qui a choisi de soutenir l’Union sacrée de la nation (USN).

Dans son message, Ngoyi Kasanji a expliqué que cette décision est motivée par le respect de la discipline de son regroupement politique.

“Au nom du respect à mon regroupement AFDC-A qui m’avait demandé de déposer ma candidature au poste de premier vice-président de notre chambre parlementaire et qui me demande de la retirer pour soutenir le ticket révisé de notre famille politique USN dont fait partie ma camarade Polipoli Chimene, j’annonce officiellement le retrait de ma candidature à ce poste et je souhaite bonne chance au ticket de notre famille politique USN”

a-t-il déclaré.

Il a souligné l’importance de l’unité au sein de sa famille politique et la nécessité de se concentrer sur le bien-être du peuple.

“Nous sommes une famille politique disciplinée, organisée et respectueuse de la volonté de notre peuple qu’incarne le président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo à qui je rends mes hommages les plus déférents. Nous ne pouvons pas nous diviser pour des postes politiques au moment où notre peuple attend de nous son bien-être”

a-t-il ajouté.

Ce retrait intervient alors que la commission chargée d’étudier les dossiers des candidatures doit publier la liste définitive des candidats retenus pour l’élection et l’installation du bureau définitif de l’Assemblée nationale.

Ngoyi Kasanji, élu de Mbuji-Mayi, avait été accusé de défier l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) en déposant initialement sa candidature. En se retirant, il suit les directives de son regroupement l’AFDC-A, qui a choisi de soutenir l’Union sacrée et l’UDPS.

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Delphin Kankolongo

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RDC : Augustin Kabuya Réaffirme l’Honneur de l’UDPS et Apporte des Précisions sur la Révision Constitutionnelle

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Kinshasa, RDC – Le Secrétaire général de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), Augustin Kabuya, a récemment exprimé des positions fermes concernant le respect dû à son parti et la question de la modification de la constitution.

Lors d’une déclaration publique, Augustin Kabuya a souligné l’importance de l’UDPS dans la sphère politique congolaise, insistant sur le fait qu’aucun politicien sérieux ne pourrait dénigrer ce parti historique.

« L’Union pour la Démocratie et le Progrès Social est une grande école laissée par le feu Docteur Étienne Tshisekedi. Regardez notre comportement vis-à-vis des autres politiciens, combien nous respectons tout le monde qui est devant nous ! Nous respectons tout le monde »a-t-il affirmé, rappelant ainsi les valeurs de respect et de dignité prônées par l’UDPS.

Par ailleurs, Kabuya a abordé le débat en cours sur la modification de la constitution. Il a réfuté toute implication directe du Président Félix Tshisekedi dans cette démarche, précisant que le Chef de l’État n’a jamais donné des orientations ou des directives spécifiques aux Congolais de la diaspora concernant cette question.

« Le Chef de l’État n’a jamais initié une quelconque démarche. Qui connaît les dispositions qui seront révisées à l’intérieur de la constitution ? »a-t-il questionné, appelant à la prudence et à l’ouverture au dialogue.


Cependant, Kabuya n’a pas fermé la porte à la discussion, reconnaissant que des révisions constitutionnelles pourraient être envisagées si elles sont jugées nécessaires par certains segments de la population.

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« Mais si d’autres Congolais constatent qu’il y a un problème dans la constitution, nous pouvons en parler! Ce n’est pas un crime! »

a-t-il conclu.

Delphin Kankolongo

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« Tout Politicien Sérieux ne Peut Jamais Parler en Mal contre l’UDPS. L’UDPS est une Grande École laissée par le Feu Docteur Étienne Tshisekedi » – Augustin Kabuya

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Augustin Kabuya, Secrétaire général de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS/Tshisekedi), a fermement défendu la réputation de son parti tout en appelant à la sagesse et au respect mutuel dans le paysage politique congolais. Lors d’une déclaration publique, Kabuya a souligné l’importance de l’héritage laissé par le feu Docteur Étienne Tshisekedi, fondateur de l’UDPS.

“Tout politicien sérieux ne peut jamais parler en mal contre l’UDPS. L’Union pour la Démocratie et le Progrès Social est une grande école laissée par le feu Docteur Étienne Tshisekedi. Regardez notre comportement vis-à-vis des autres politiciens, combien nous respectons tout le monde qui est devant nous ! Nous respectons tout le monde”

a-t-il affirmé.

Dans le contexte des élections pour les membres du bureau définitif de l’Assemblée nationale, l’UDPS a opté pour présenter un candidat au poste de premier vice-président, une décision stratégique que Kabuya a justifiée avec clarté.

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“Nous avons choisi le poste de premier vice-président du bureau de l’Assemblée nationale. Cela ne veut pas dire qu’à l’UDPS, il n’y avait personne qui pouvait occuper le poste de président de l’Assemblée nationale. Nous avons déposé une seule candidature”

a-t-il expliqué.

Kabuya a également lancé un appel à la prudence et au respect des responsabilités envers le peuple congolais.

“Je demande aux uns et aux autres d’utiliser la voie de la sagesse. Le peuple ne nous a pas donné les mandats pour étaler nos disputes sur la place publique. Faisons un grand effort pour respecter notre peuple”

a-t-il déclaré lors du dépôt de la candidature de l’UDPS pour le poste de premier vice-président.

Delphin Kankolongo

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RDC : « Le Rwanda tue au Congo. C’est connu. Nous prenons des dispositions, notamment avec nos Forces Armées… Mais aussi les sortir de notre territoire » – Patrick Muyaya

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GOMA, RDC – Le ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya, est arrivé mardi soir à Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu, pour participer aux cérémonies d’hommage et d’inhumation des victimes des récents bombardements du camp de déplacés de Mugunga. Cet événement, prévu pour mercredi 15 mai 2024, a été organisé conformément au programme annoncé par le gouverneur militaire du Nord-Kivu, le général-major Peter Cirimwami.

À son arrivée à l’aéroport de Goma, Patrick Muyaya a exprimé la solidarité et la compassion du gouvernement aux familles des victimes.

« Je viens moi-même en appui parce que demain est une journée de deuil, en mémoire de nos compatriotes touchés. C’est un événement national pour lequel je me devais de faire le déplacement comme membre du gouvernement et témoigner de l’appui et de la compassion du gouvernement aux familles éplorées »,

a-t-il déclaré.

Le ministre a appelé les Congolais à se vêtir de noir en signe de deuil et de soutien.

« Demain, nous serons au stade de l’Unité pour les funérailles. Nous espérons que tous seront habillés de noir en signe de soutien et de compassion en mémoire de nos compatriotes qui ont été fauchés »,

a ajouté Muyaya.

Cette commémoration survient après que des bombes, provenant de la ligne de front entre les rebelles du M23 et les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), ont frappé le camp de déplacés de Mugunga le 3 mai dernier. L’attaque a causé la mort de 36 personnes et en a blessé 37 autres, majoritairement des déplacés de guerre originaires du territoire de Masisi.

Le ministre a également souligné la nécessité de l’unité nationale face à l’agression rwandaise, rappelant que le gouvernement continue de prendre des mesures pour défendre l’intégrité territoriale du pays.

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« Le Rwanda tue au Congo. C’est connu. Nous prenons des dispositions notamment avec nos Forces Armées pour non seulement contenir leurs aventures mais aussi les sortir de notre territoire »,

a-t-il affirmé.

En hommage aux victimes, un mémorial est en cours de construction à Kibati. Celui-ci sera dédié à toutes les victimes de la guerre menée par le M23, soutenu par le régime de Paul Kagame, selon les autorités congolaises.

Delphin Kankolongo

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RDC : Les Députés de Masisi Dénoncent l’Exploitation des Ressources et le Recrutement Forcé des Jeunes par le Rwanda et le M23

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Les Députés Nationaux élus de Masisi ont exprimé leur vive inquiétude face à la situation sécuritaire et humanitaire dans leur région, dénonçant fermement le recrutement forcé des jeunes par les forces rwandaises et leurs alliés de l’AFC/M23.

Une agression orchestrée par le Rwanda

Les députés soulignent que l’agression perpétrée par le Rwanda et ses supplétifs du M23 ne vise pas à libérer le peuple congolais ni à stabiliser le Masisi, mais plutôt à assujettir et exterminer la population locale pour accéder aux précieuses ressources minières. Ils dénoncent également les récentes attaques aveugles, notamment le bombardement du camp de déplacés de Mugunga, qui a causé des dizaines de morts, et les déclarations malveillantes du Président rwandais, qui, selon eux, cherchent à semer la confusion et à provoquer des conflits interethniques.

Des crimes de guerre et crimes contre l’humanité

Les images circulant sur les réseaux sociaux montrent clairement le recrutement forcé de jeunes, y compris des mineurs, dans les cités minières de Rubaya et de Ngungu. Les députés qualifient ces actions de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité, réprimés par les législations nationales et internationales. Ils accusent le Rwanda de vouloir déposséder les habitants de Masisi de leurs terres pour y installer des populations rwandaises, incluant potentiellement des expulsés venus du Royaume-Uni, avec la complicité d’une certaine communauté internationale.

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Appel à la résistance

Face à cette situation critique, les députés exhortent la population de Masisi, en particulier les jeunes, à ne pas céder aux tentatives de recrutement par les ennemis de la République. Ils les invitent plutôt à rejoindre les rangs de la réserve armée de la Défense, les Wazalendo, et les FARDC pour défendre leurs terres. Ils concluent avec une métaphore puissante : « Un peuple sans terre est comparable à un arbre sans racines. »

Un appel à l’action

Cette déclaration est un appel urgent à la communauté nationale et internationale pour qu’elle prenne conscience de la gravité de la situation dans le Masisi et agisse pour mettre fin à l’agression et aux recrutements forcés. Les députés insistent sur la nécessité de protéger les droits et la dignité des populations locales contre ces violations flagrantes.

Delphin Kankolongo

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