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Félix Tshisekedi Félicité par Emmanuel Macron pour sa Réélection en RDC

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Le président français Emmanuel Macron a récemment adressé une lettre de félicitations à son homologue congolais Félix Tshisekedi, saluant sa réélection à la présidence de la République démocratique du Congo lors des élections de 2023. La correspondance datée du 11 janvier, souligne l’importance de consolider la transition amorcée depuis 2019.

Dans cette lettre, Macron a encouragé Tshisekedi à approfondir la transition politique en cours, mettant l’accent sur des domaines clés tels que la cohésion nationale, la bonne gouvernance, les droits humains, la sécurité et la justice. Le président français a exprimé sa confiance en la capacité de son homologue à guider le pays vers un avenir prometteur, soulignant l’importance de poursuivre les réformes initiées au cours de son mandat précédent.

Les propos de Macron mettent en lumière l’importance de renforcer la cohésion nationale, un élément essentiel pour assurer la stabilité et le progrès au sein du pays. De plus, l’accent mis sur la bonne gouvernance, les droits humains, la sécurité et la justice souligne l’importance de ces piliers dans le développement d’une nation prospère.

La lettre reflète également l’intérêt de la communauté internationale pour le cheminement politique de la République démocratique du Congo. Les encouragements de Macron traduisent un soutien diplomatique envers Tshisekedi et son gouvernement, soulignant l’importance de ces valeurs fondamentales pour l’évolution positive du pays.

Félix Tshisekedi est ainsi appelé à prendre des mesures significatives pour consolider les avancées réalisées jusqu’à présent et à répondre aux attentes exprimées par la France en matière de réformes. Cette félicitation souligne l’importance de la coopération internationale dans la promotion des principes démocratiques et du respect des droits de l’homme, valeurs auxquelles la République démocratique du Congo est appelée à adhérer.

Perfection243

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Révision de la Constitution : Sama Lukonde Approuve l’Initiative du Président Tshisekedi en Vue d’une Réforme Adaptée aux Réalités Sociopolitiques

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Kinshasa, le 24 novembre 2024 – Le Présidium de la Force politique Dynamique Agissons et Bâtissons (DAB), dirigé par son Autorité Morale, l’Honorable Jean-Michel SAMA LUKONDE KYENGE, a tenu une réunion cruciale ce jour, portant sur un sujet majeur pour l’avenir de la République Démocratique du Congo (RDC).

Lors de cette rencontre, un des principaux points abordés fut l’initiative du Président de la République, Chef de l’État, visant à engager une réflexion approfondie sur la Constitution actuelle du pays. Le Président a proposé une évaluation en profondeur de cette loi fondamentale, dans le but de l’adapter aux réalités socio-politiques et culturelles en constante évolution du pays.

Dans ce contexte, la Dynamique Agissons et Bâtissons a exprimé son soutien total à cette initiative, affirmant qu’une révision de la Constitution est non seulement nécessaire, mais également indispensable pour garantir la stabilité, la cohésion nationale et le développement durable de la RDC.

La Force politique se félicite de la proposition d’une commission technique et multidisciplinaire, qui aura pour mission de formuler des propositions concrètes pour l’adaptation de la Constitution.

Delphin Kankolongo

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« Ce n’est pas en révisant la Constitution ou non que tous les problèmes de la population sont résolus », répond Steve Mbikayi à Fridolin Ambongo

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Dans un récent échange sur les réseaux sociaux, Steve Mbikayi, ministre et membre influent de la majorité présidentielle, a répondu aux déclarations du Cardinal Fridolin Ambongo et de l’opposition congolaise concernant la révision de la Constitution de la République Démocratique du Congo. Alors que le Cardinal Ambongo a exprimé ses préoccupations sur l’opportunité de discuter de la révision constitutionnelle plutôt que de s’attaquer directement aux problèmes socio-économiques, Mbikayi a pris la parole pour clarifier la position du gouvernement.

Réaffirmant que la révision constitutionnelle n’est pas, en soi, une panacée pour résoudre les maux sociaux du pays, Steve Mbikayi a déclaré :

“Ce n’est pas en révisant la Constitution ou non que tous les problèmes de la population sont résolus.”Selon lui

Les enjeux du développement socio-économique, tels que le chômage, les difficultés d’accès à l’électricité et l’eau, ou encore les embouteillages à Kinshasa, ne se résolvent pas uniquement par une révision des lois fondamentales, mais nécessitent des réformes structurelles profondes et des actions concrètes de la part du gouvernement.

Mbikayi a également souligné que la révision de la Constitution est un droit légitime de la majorité parlementaire, et que les réformes doivent respecter la procédure constitutionnelle en vigueur. Il a ajouté que la critique de la révision constitutionnelle devrait être basée sur des arguments juridiques et objectifs, et non sur des débats populistes ou des attaques personnelles. Pour lui, « Les débats sur la révision de la Constitution doivent être menés avec sérieux et non réduits à des discussions de rue. »

Il a mis en garde contre une tendance à « niveler par le bas » les débats politiques, appelant les élites à s’éloigner des discours simplistes et à adopter une approche plus rationnelle et réfléchie. Selon lui, la Constitution, bien qu’importante, n’est qu’un des outils parmi tant d’autres pour amorcer les réformes nécessaires à l’amélioration des conditions de vie des Congolais.

Un appel à la responsabilité et à l’action concrète

Le ministre a également critiqué l’attitude de l’opposition et des figures religieuses qui, selon lui, se concentrent trop sur les aspects théoriques du débat constitutionnel sans apporter de solutions pratiques aux défis quotidiens du pays. En effet, tout en respectant les libertés d’expression, il a insisté sur la nécessité de passer de la parole à l’action en matière de politiques publiques. Il a également évoqué des exemples internationaux, citant des pays comme la France et les États-Unis, où des révisions constitutionnelles ont été mises en œuvre pour permettre des réformes plus adaptées aux besoins des populations.

En réponse aux préoccupations du Cardinal Ambongo concernant la jeunesse congolaise, Mbikayi a affirmé que le gouvernement est pleinement engagé dans des réformes économiques et sociales destinées à améliorer la situation des jeunes, notamment en matière d’éducation, d’accès à l’emploi et d’infrastructures. Toutefois, il a précisé que ces réformes doivent être soutenues par un cadre juridique approprié, ce qui justifie, selon lui, la révision de certaines parties de la Constitution.

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Delphin Kankolongo

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« Depuis la première République, aucun texte constitutionnel n’a été rédigé par les Congolais, y compris la Constitution de 2006 » (Crispin Mbadu)

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Sur le réseau social X (anciennement Twitter), Crispin Mbadu, ministre de l’Urbanisme et de l’Habitat, ancien vice-ministre des Affaires étrangères et du Plan, et député national, a récemment partagé ses réflexions sur l’histoire constitutionnelle de la République Démocratique du Congo. Selon lui, depuis l’indépendance du pays, aucun texte constitutionnel n’a été véritablement rédigé par les Congolais eux-mêmes, y compris la Constitution de 2006 qui reste en vigueur.

Une Constitution Rédigée Sans Participation Congolaise

Dans son message, Mbadu a souligné un point crucial : la Constitution actuelle, adoptée en 2006, a été rédigée sans une participation directe, formelle et inclusive du peuple congolais. Il a évoqué un phénomène récurrent depuis la première République, où les Congolais n’ont jamais été associés à la rédaction de leur propre cadre constitutionnel, malgré le fait qu’ils soient le souverain primaire, c’est-à-dire la source ultime de toute légitimité politique dans le pays.

Des Limites à la Constitution Actuelle

Mbadu a également mis en lumière les limites de la Constitution de 2006, en particulier son inadéquation avec les réalités socio-politiques actuelles du pays. Il a cité l’instabilité des gouvernements provinciaux comme un exemple de la déconnexion entre la Constitution et les défis pratiques auxquels la RDC fait face aujourd’hui. Il a ainsi plaidé pour une révision du texte afin de mieux répondre aux enjeux contemporains.

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Soutien à l’Initiative de Révision Constitutionnelle

Le ministre a exprimé son soutien total à l’initiative du Président Félix Tshisekedi, qui a proposé de revisiter la Constitution. Mbadu a salué la création d’une commission multidisciplinaire pour étudier les problèmes constitutionnels et proposer des solutions adaptées. Il a encouragé la population congolaise à soutenir cette initiative, considérant qu’il s’agit d’une occasion historique pour le pays de réexaminer son cadre juridique fondamental.

Appel à l’Unité et à la Mobilisation

Enfin, Crispin Mbadu a lancé un appel à l’unité et à la mobilisation nationale, appelant la population à se rassembler pour soutenir la révision de la Constitution et éviter toute tentative de manipulation par certains éléments de l’opposition. Il a insisté sur la légalité du processus de révision, en rappelant que l’article 218 de la Constitution actuelle permet et encadre cette révision.

Delphin Kankolongo

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8e Édition de « Bunda 21 » : Le Président Félix Tshisekedi et Roland Dalo Célébrent la Clôture du Programme de Prière au CMP de Kinshasa

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Kinshasa, 24 novembre 2024 – Le Président de la République Démocratique du Congo, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a marqué de sa présence la cérémonie de clôture de la 8e édition du programme de prière « Bunda 21 », ce dimanche, au Centre Missionnaire Philadelphie (CMP) de Kinshasa. Il était accompagné du pasteur Roland Dalo, fondateur de l’église Philadelphie, qui est à l’origine de cette initiative spirituelle.

Un programme de prière intense

Du 4 au 24 novembre 2024, des milliers de croyants se sont réunis dans le cadre du programme « Bunda 21 » pour une période de 21 jours de prière, de méditation et de jeûne. Cette édition, marquée par un grand esprit de dévotion, a vu les participants se concentrer sur le thème : « Une chose que je désire ardemment », tiré du Psaume 27. Ce programme a été l’occasion pour les fidèles de renouveler leur foi et de rechercher une communion plus profonde avec Dieu.

Célébration et solidarité spirituelle

La clôture de l’événement s’est tenue dans une atmosphère solennelle et pleine de ferveur spirituelle. Les participants, venus de divers horizons, ont exprimé leur gratitude envers l’Éternel, et ont renouvelé leurs engagements personnels pour une vie spirituelle plus épanouie.

Le Président Félix Tshisekedi, bien que n’ayant pas pris la parole lors de cette cérémonie, a montré, par sa présence, son soutien à cette initiative religieuse, qui encourage la recherche de la paix intérieure et la réconciliation spirituelle. Aux côtés du pasteur Roland Dalo, il a participé à ce moment de prière collective, symbole d’unité et de solidarité nationale, essentielle pour le renouveau spirituel et moral du pays.

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Une tradition qui perdure

Le programme « Bunda 21 », qui est désormais une tradition annuelle au sein de l’église Philadelphie, reste un événement majeur dans la vie spirituelle des Congolais. Il incite les participants à dépasser les préoccupations matérielles et à se concentrer sur l’essentiel : la relation avec Dieu, la paix intérieure et la guérison spirituelle.

Delphin Kankolongo

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Révision Constitutionnelle : « Si nous voulons que le pays fonctionne, il est urgent de corriger les impuretés de notre Constitution », insiste Noël Tshiani en réponse à Fridolin Ambongo

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Dans une réponse publiée sur la plateforme X, l’ancien candidat à la présidence, Noël Tshiani, a apporté sa perspective sur les propos tenus par le Cardinal Fridolin Ambongo lors d’une rencontre avec la jeunesse catholique à Kinshasa. Ce dernier avait dénoncé le débat autour de la révision constitutionnelle, jugeant cette démarche inopportune face aux défis socio-économiques auxquels la population congolaise est confrontée.

Le constat d’une mauvaise gouvernance historique

Noël Tshiani reconnaît les constats dressés par le Cardinal Ambongo, notamment l’absence de routes, d’eau potable, d’électricité et d’autres infrastructures de base en République démocratique du Congo (RDC). Il attribue ces problèmes à une mauvaise gouvernance qui perdure depuis l’indépendance en 1960. Selon lui, aucun régime politique n’a réussi à instaurer une vision claire et durable de développement.

Cependant, Tshiani conteste l’idée que le régime actuel porte seul la responsabilité de cette situation. Il pointe du doigt des dysfonctionnements systémiques liés à la Constitution et aux institutions du pays, qu’il qualifie de « cadre mauvais », rendant toute tentative de progrès inefficace.

Une défense de la révision constitutionnelle

Pour Noël Tshiani, la révision constitutionnelle constitue une solution pour corriger ce qu’il appelle des « impuretés » qui entravent la bonne gouvernance. Il se dit prêt à démontrer ces imperfections et plaide pour une réforme participative, sans « agenda caché ni conflit d’intérêts ». Cette démarche, selon lui, est essentielle pour créer un environnement propice à la paix et à la stabilité, prérequis pour des avancées socio-économiques.

En réponse aux critiques du Cardinal Ambongo, Tshiani soutient que la révision constitutionnelle n’est pas un obstacle, mais une étape nécessaire pour améliorer la gouvernance et résoudre les problèmes structurels. Il insiste également sur l’importance d’un État de droit pour sanctionner les auteurs de détournements de fonds publics.

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Les préoccupations du Cardinal Ambongo

Lors de son discours devant la jeunesse kinoise, le Cardinal Fridolin Ambongo avait exprimé son désaccord avec le débat sur la révision constitutionnelle, estimant que cela ne répond pas aux besoins pressants de la population. Il avait lancé :

“Est-ce que c’est le changement constitutionnel qui va nous donner du travail à la fin de nos études ou nous permettre de circuler sans embouteillages ?”

Delphin Kankolongo

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État de Siège en Ituri : « Sans moyens, il sera difficile de faire décoller l’Ituri, qu’il soit dirigé par un gouverneur militaire ou civil » (Lt-Général Johnny Luboya)

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Dans le cadre de l’évaluation de l’état de siège en Ituri, le Gouverneur Militaire de la province, le Lieutenant-général Johnny Luboya, a souligné que les efforts pour stabiliser cette région en proie à des tensions intercommunautaires ne peuvent porter leurs fruits sans une augmentation significative des moyens alloués. Dans une interview accordée à l’Agence Congolaise de Presse (ACP), il a précisé que les défis actuels nécessitent plus que de simples décisions administratives ou sécuritaires.

Une situation complexe nécessitant des ressources accrues

Le Gouverneur Luboya a insisté sur la complexité de la situation en Ituri, qui, selon lui, diffère de celle du Nord-Kivu. La province est marquée par une rivalité historique entre deux communautés, ce qui engendre une instabilité durable.

“Sans ressources suffisantes, que ce soit sous un gouverneur militaire ou civil, il sera extrêmement difficile de redresser la situation et de permettre à l’Ituri de se développer”a affirmé le Lieutenant-général.

Les autorités militaires et civiles, malgré leurs efforts conjoints, se heurtent à des limites en termes de financement et de moyens logistiques pour assurer la sécurité et le développement durable de la province.

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Des progrès visibles mais fragiles

Malgré la situation tendue, certains progrès ont été réalisés dans la ville de Bunia, où la situation sécuritaire s’est améliorée ces derniers mois. Selon Johnny Luboya, ces avancées ne sont toutefois pas suffisantes pour garantir une paix durable sans un investissement accru dans les infrastructures et la stabilité sociale.

“Bunia et ses environs sont désormais plus calmes, mais cela reste fragile. Il reste encore beaucoup à faire, notamment dans les zones rurales”a-t-il ajouté.

L’appel à une approche plus globale

Le Gouverneur a également souligné que l’Ituri, comme d’autres provinces en crise, nécessite une approche plus globale qui dépasse le cadre militaire.

“Il ne suffit pas d’imposer un état de siège. Il faut aussi des solutions à long terme qui impliquent des réformes structurelles et un renforcement des capacités des autorités locales”a précisé Johnny Luboya.

Delphin Kankolongo

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Évaluation de l’État de Siège : Judith Suminwa Clôture sa Mission à Goma et Bunia et Annonce un Soutien Humanitaire de 70 Milliards CDF pour les Victimes de Violences et les Déplacés

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23 novembre 2024 – La Première Ministre de la République Démocratique du Congo, Judith Suminwa Tuluka, a achevé une mission stratégique à Goma (Nord-Kivu) et Bunia (Ituri) consacrée à l’évaluation de l’état de siège en vigueur dans ces provinces. Cette mission visait à renforcer la sécurité, apporter un soutien humanitaire, relancer l’économie et promouvoir un dialogue inclusif avec les populations locales.

Sécurité renforcée et progrès militaires

Un des points saillants de cette mission est le renforcement des capacités de l’armée congolaise, qui a récemment neutralisé le groupe armé CODECO en Ituri. Ces efforts illustrent une montée en puissance des forces de défense nationale dans leur lutte contre les groupes armés opérant dans la région.

Soutien humanitaire : une réponse proactive

Le gouvernement a annoncé une enveloppe de 70 milliards de francs congolais pour l’année 2025, destinée à soutenir les victimes de violences sexuelles et répondre à la crise humanitaire engendrée par les déplacements massifs. Cette initiative marque un engagement significatif pour atténuer les souffrances des populations affectées par les conflits.

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Relance économique : un souffle pour les habitants

Lors de rencontres avec les opérateurs économiques, des solutions concrètes ont été identifiées pour stimuler les activités commerciales et soutenir les habitants. L’objectif est de dynamiser l’économie locale malgré les défis sécuritaires persistants.

Dialogue inclusif : une gouvernance participative

La Première Ministre a également tenu des consultations approfondies avec les chefs coutumiers, les jeunes, les femmes et les élus locaux. Ces échanges ont permis de recueillir des préoccupations et suggestions qui seront intégrées dans les décisions gouvernementales à venir.

Perspectives sur l’état de siège

En marge de cette mission, Judith Suminwa a indiqué que des consultations avec les forces vives du Nord-Kivu et de l’Ituri sont en cours pour évaluer l’impact de l’état de siège. Les recommandations, actuellement en préparation, pourraient conduire à son maintien, à sa levée ou à sa requalification, selon les résultats des analyses.

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Delphin Kankolongo

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Goma : Constant Mutamba Annonce une Récompense pour l’Arrestation de Paul Kagame, Accusé de Complicité avec le M23 et de Crimes de Guerre en RDC

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Le ministre de la Justice de la République Démocratique du Congo (RDC), Constant Mutamba, a annoncé ce dimanche à Goma qu’une récompense serait offerte à toute personne parvenant à arrêter le président rwandais Paul Kagame. Cette annonce survient dans un contexte de tensions croissantes entre les deux pays voisins, marquées par des accusations de soutien du Rwanda aux groupes rebelles actifs dans l’est de la RDC.

Mutamba a qualifié Kagame de « criminel de guerre » et a précisé que cette décision faisait suite aux accusations selon lesquelles le Rwanda soutiendrait le M23 (Mouvement du 23 mars), un groupe rebelle qui sévit depuis plusieurs années dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri. Selon les autorités congolaises, le M23 est responsable de nombreuses violations des droits humains, notamment des massacres de civils, des recrutements forcés, ainsi que des destructions de villages.

Les relations entre la RDC et le Rwanda se sont considérablement détériorées en raison de ces allégations, bien que le gouvernement rwandais ait toujours nié toute implication directe.

Dans son discours, le ministre de la Justice a annoncé que le montant de la récompense pour l’arrestation de Paul Kagame serait déterminé en fonction des circonstances et de la coopération obtenue dans cette démarche. Il a ajouté qu’il se rendait à Goma dans le cadre d’une mission visant à mettre en lumière les responsabilités liées aux crimes de guerre présumés dans l’est de la RDC.

Cette annonce intervient alors que la Première ministre congolaises, Judith Suminwa, a récemment terminé une mission d’évaluation de la situation sécuritaire dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri, où l’état de siège est en vigueur depuis plusieurs années.

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La mission avait pour objectif de déterminer si les mesures prises jusque-là étaient suffisantes pour contrer la violence des groupes armés, dont le M23. Suminwa a réaffirmé l’engagement du gouvernement congolais à restaurer la paix et la sécurité dans ces régions instables, mais a souligné que la situation exigeait des réponses adaptées à chaque contexte local.

Delphin Kankolongo

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Kinshasa : Le Gouverneur Daniel Bumba Lance la Deuxième Phase des Travaux de Réhabilitation des Routes à Bandalungwa, Ngiri-Ngiri, Barumbu et Lingwala

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Le gouverneur de la ville de Kinshasa, Daniel Bumba, a procédé, ce samedi 23 novembre, au lancement officiel de la deuxième phase des travaux de réhabilitation des routes dans plusieurs communes de la capitale. Accompagné de son vice-gouverneur Eddy Iyeli et du ministre des Infrastructures et Travaux publics, Alain Tshilungu, Daniel Bumba a inspecté les chantiers situés à Bandalungwa, Ngiri-Ngiri, Barumbu et Lingwala.

Cette nouvelle phase vise à améliorer la voirie urbaine dans ces zones stratégiques, particulièrement touchées par des problèmes de circulation et de vétusté des infrastructures. Le coup d’envoi a été donné à l’avenue Sundi, dans la commune de Bandalungwa, où les travaux de réhabilitation devraient contribuer à fluidifier le trafic et améliorer le quotidien des habitants.

Le gouverneur s’est ensuite rendu sur l’avenue Assossa à Ngiri-Ngiri, l’avenue Kalembelembe à Lingwala et l’avenue Kabambare à Barumbu, pour évaluer l’avancement des travaux en cours et échanger avec les riverains. Ces visites ont permis à Daniel Bumba de rappeler l’importance de ces projets pour la transformation de Kinshasa en une ville moderne et dynamique, conforme à la vision du gouvernement provincial.

Delphin Kankolongo

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Sud-Kivu : Le Gouverneur Jean Jacques Purusi Présente un Projet de Budget 2025 de 756 Milliards CDF, avec une Augmentation de 38% par Rapport à 2024

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Le vendredi 22 novembre 2024, le Gouverneur de la province du Sud-Kivu, Jean Jacques Purusi Sadiki, accompagné du Vice-Gouverneur Me Jean Jacques Elakano et des membres de son gouvernement, a déposé à l’Assemblée Provinciale le projet d’édit budgétaire pour l’exercice 2025. Ce projet, d’un montant équilibré de 756.326.400.000 CDF, marque une augmentation de 38,8 % par rapport au budget de l’année précédente.

Le budget 2025 met l’accent sur plusieurs priorités stratégiques pour le développement de la province. Parmi celles-ci, figurent le développement durable, la santé, l’éducation et les infrastructures, afin de répondre aux défis cruciaux du Sud-Kivu. Le Gouverneur a également profité de l’occasion pour présenter le rapport d’exécution du budget du 1er semestre de 2024 ainsi que le budget rectificatif de 2024.

Dans son discours, le Gouverneur Purusi a salué le travail accompli par les acteurs impliqués dans l’élaboration de ce document, notamment le ministère du Budget, l’Assemblée Provinciale et l’Exécutif provincial. Il a souligné que ce projet budgétaire, à la fois ambitieux et réaliste, constitue un levier important pour l’atteinte des objectifs provinciaux. Il inclut des actions prioritaires dans les domaines des infrastructures, de l’assainissement, de la protection de l’environnement, des droits humains et du renforcement de la place des femmes dans la prise de décisions.

Le projet de budget prévoit également des réformes importantes, telles que des investissements dans la numérisation, la bancarisation et la facilitation fiscale. La mise en place d’un guichet unique figure parmi les mesures envisagées pour optimiser les recettes de la province et lutter contre la fraude et la corruption fiscales.

Le Gouverneur a invité toutes les parties prenantes à œuvrer ensemble pour une mise en œuvre efficace des projets inscrits dans ce budget, tout en sollicitant l’Assemblée provinciale, en sa qualité d’autorité budgétaire, pour l’adoption de ce projet.

De son côté, le Président de l’Assemblée provinciale, Feston Kabeza, entouré des membres du bureau définitif, a accueilli favorablement ce projet. Il a félicité le Gouverneur et son gouvernement pour la rapidité et la rigueur dans le travail, et a assuré que toutes les démarches nécessaires seraient prises pour garantir l’examen du projet dans les délais réglementaires.

Delphin Kankolongo

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