Le lundi 16 septembre 2024, Adama Bictogo, Président de l’Assemblée Nationale de Côte d’Ivoire, sera l’invité d’honneur à la séance inaugurale de la session parlementaire de l’Assemblée Nationale de la République Démocratique du Congo. Cette visite marque un moment important dans les relations parlementaires entre les deux pays.

Lors de cette séance, dirigée par l’honorable Vital Kamerhe, Président de l’Assemblée Nationale de la RDC, les discussions se concentreront sur l’examen du budget et des réformes législatives prévues pour améliorer le contrôle et l’évaluation des politiques publiques en cours. Cette session s’inscrit dans le cadre de l’article 115 de la Constitution de la RDC, qui régit les procédures parlementaires pour assurer la transparence et l’efficacité des actions gouvernementales.

Le rapporteur de l’Assemblée Nationale de la RDC, le professeur Jacques Ndjoli, a confirmé que la présence de Bictogo souligne la volonté des deux nations de renforcer leur coopération et d’échanger sur les meilleures pratiques en matière de gouvernance et de production législative.

Delphin Kankolongo

Le tribunal militaire de Kinshasa-Gombe a rendu son verdict vendredi dans le cadre du procès pour la tentative de coup d’État du 19 mai 2024. Sur les 51 prévenus jugés pour terrorisme et détention illégale d’armes et de munitions de guerre, 37 ont été condamnés à la peine de mort, tandis que 14 autres ont été acquittés et libérés immédiatement.

Les condamnés incluent six ressortissants étrangers : trois Américains, un Canadien, un Britannique et un Belge. Le tribunal, siégeant à la prison militaire de Ndolo à Kinshasa, a prononcé ces peines après des mois de délibérations.

Les avocats de la défense ont exprimé leurs regrets face aux lourdes peines infligées et ont annoncé leur intention de faire appel. Ce procès est considéré comme un moment clé dans la gestion de la sécurité nationale en République Démocratique du Congo, illustrant la gravité avec laquelle les autorités traitent les tentatives de déstabilisation du pays.

Delphin Kankolongo

Kinshasa, RDC – Face aux défis environnementaux et économiques de la capitale congolaise, le gouverneur Daniel Bumba a récemment mis en avant deux initiatives majeures : la gestion des déchets via l’économie circulaire et l’ouverture aux investissements chinois. Dans un communiqué diffusé vendredi, le gouverneur a souligné l’importance de l’économie circulaire pour gérer les 10.000 tonnes de déchets produites quotidiennement à Kinshasa.

Cette approche vise non seulement à transformer les déchets en ressources, telles que textiles, énergie et carburant, mais aussi à créer des emplois. L’économie circulaire impliquera la participation active des petites et moyennes entreprises, des ONG et d’autres acteurs sociaux, contribuant ainsi à une gestion plus efficace des déchets tout en améliorant les conditions de vie des habitants de la ville.

Parallèlement, le gouverneur a également annoncé que le forum économique République Démocratique du Congo-Chine, auquel il a pris part, a été un vecteur d’opportunités pour Kinshasa. Ce forum a ouvert les portes de la ville aux investisseurs chinois, promettant des opportunités de création d’emplois et d’amélioration des conditions de vie pour les Kinois. Le communiqué a souligné que ces investissements sont essentiels pour le développement économique de la capitale et la stimulation de son marché local.

Delphin Kankolongo

Après douze jours de détention à l’Agence nationale de renseignements (ANR), l’opposant politique et ancien candidat à la présidence, Seth Kikuni, a été transféré ce jour, vers 18 heures, au Parquet général près la Cour d’appel de Kinshasa. Selon des sources proches, dont l’opposant André Claudel Lubaya, c’est sous la pression populaire que les autorités de Kinshasa ont finalement permis à la famille de Seth Kikuni de le voir, après des jours de silence inquiétant.

Auditionné en présence de ses avocats, Seth Kikuni a répondu à des accusations que ses soutiens qualifient d’infondées. Selon Lubaya, qui s’est exprimé via son compte officiel sur la plateforme X (anciennement Twitter), cette manœuvre serait une tentative du régime de Kinshasa de calmer les vives tensions provoquées par la disparition de l’opposant.

Après l’interrogatoire, Seth Kikuni a été ramené dans les locaux de l’ANR, tout en restant à la disposition du Parquet général. Ce dernier a rassuré que l’opposant pourra désormais recevoir la visite de sa famille et de ses avocats, un droit qui lui avait été refusé jusqu’à présent. En parallèle, ses conseils ont introduit une demande de liberté provisoire.

La situation a déclenché de vives réactions parmi les organisations de la société civile et les partis politiques d’opposition. Le Cadre de concertation des forces politiques et sociales a réitéré sa condamnation de la violation des droits fondamentaux de Seth Kikuni. Ils appellent à une « vigilance républicaine » et à une mobilisation citoyenne pour garantir que l’opposant recouvre sa pleine liberté.

Delphin Kankolongo

Lors de la réunion interinstitutionnelle présidée par le Chef de l’État, Félix Antoine Tshisekedi, ce jeudi 12 septembre à la cité de l’Union Africaine, plusieurs questions d’actualité en République Démocratique du Congo (RDC) ont été débattues. Ces discussions ont couvert des domaines clés, notamment l’économie, l’éducation, la justice, la sécurité, et la santé publique.

S’agissant des réformes judiciaires, le Président de la République a insisté sur l’importance de finaliser ces réformes dans le secteur de la justice, rappelant que « ces réformes doivent être parachevées afin que la RDC ait une justice équitable ». Ce plaidoyer s’inscrit dans la volonté du chef de l’État de garantir un système judiciaire transparent et accessible, en particulier pour les plus démunis.

L’amélioration de l’accès à la justice pour les populations vulnérables constitue l’un des quatre objectifs prioritaires de la Politique nationale de réforme de la justice adoptée par le gouvernement congolais en 2017. Toutefois, malgré ces engagements, des obstacles persistent, tels que le manque d’information sur les droits des citoyens, l’éloignement physique des tribunaux, et des dysfonctionnements structurels. Les frais d’avocat et de procédure représentent également un frein majeur pour les victimes souhaitant obtenir justice.

Depuis son arrivée au pouvoir, Félix Tshisekedi a exprimé à maintes reprises sa volonté de réformer un système judiciaire qu’il qualifie de « malade ». Dans ce cadre, le nouveau ministre de la Justice, Constant Mutamba, a réaffirmé son engagement à poursuivre les réformes pour améliorer ce secteur clé. Ces efforts visent à renforcer la confiance du public dans la justice congolaise et à garantir une égalité devant la loi pour tous les citoyens, quel que soit leur statut social.

Delphin Kankolongo

Depuis son interpellation le 2 septembre dernier, Seth Kikuni, opposant politique et ancien candidat à la présidence de la République, est détenu au secret sans que sa famille ou ses avocats ne puissent le rencontrer. Laureine Kabwiz, son épouse, déplore l’absence de contact avec lui depuis plus de huit jours. « Ils ont refusé qu’on puisse le voir. Je ne sais pas non plus pourquoi il a été arrêté », a-t-elle déclaré, exprimant son inquiétude quant à l’état de santé de son mari, récemment opéré de la vésicule biliaire et actuellement sous traitement médical.

Le porte-parole de son parti, Nathanaël Onakomba, confirme que les agents de l’Agence nationale de renseignements (ANR) seraient responsables de son arrestation.

Ajoutant que deux collaborateurs de Kikuni, également interpellés ce jour-là, ont depuis été relâchés, tandis que Seth Kikuni demeure détenu dans les locaux de la place 3Z.

La situation a provoqué des réactions parmi les organisations de défense des droits de l’homme. Dolly Ibefu, directrice exécutive adjointe de la Voix des Sans Voix (VSV), a lancé un appel aux autorités congolaises pour que la famille et les avocats de Seth Kikuni puissent lui rendre visite.

Delphin Kankolongo

La disparition de l’homme d’affaires et acteur politique Seth Kikuni continue de semer le doute et l’inquiétude en République Démocratique du Congo. Martin Fayulu, figure de l’opposition congolaise, a récemment dénoncé ce qu’il qualifie de manque de transparence de la part de l’Agence Nationale de Renseignements (ANR), qu’il accuse de dissimuler des informations sur le sort de Kikuni.

Dans un message publié sur X (anciennement Twitter), Fayulu a remis en question la version officielle de l’ANR, qui prétend ne pas détenir Seth Kikuni. Il s’est interrogé sur une série d’incohérences liées à cette affaire, en soulignant que les deux personnes arrêtées en même temps que Kikuni avaient été libérées par l’ANR, avant de revenir récupérer leurs téléphones dans les locaux de l’agence le lendemain. Ces faits ont poussé Fayulu à demander des explications claires et détaillées sur la situation de Seth Kikuni, qui demeure introuvable depuis son enlèvement.

Fayulu a également lancé un appel pressant aux organisations nationales et internationales de défense des droits de l’homme, leur demandant de s’impliquer de toute urgence dans cette affaire afin de prévenir « toute éventualité malheureuse ». L’opposant politique craint que l’absence de réponses claires n’aggrave les suspicions d’un sort tragique pour Seth Kikuni, notamment à la lumière de son état de santé délicat lié à une opération subie avant son enlèvement.

Par ailleurs, Nathanaël Onokomba, un acteur politique proche du dossier, a affirmé que l’épouse de Seth Kikuni avait été informée par l’ANR que son mari ne se trouvait plus dans leurs locaux. Cette déclaration a suscité davantage de préoccupations, notamment en raison des rumeurs persistantes selon lesquelles Kikuni pourrait avoir perdu la vie en détention. Selon Onokomba, cette situation ne fait qu’alimenter les spéculations sur une issue tragique, d’autant que Kikuni souffrait de problèmes de santé avant son enlèvement.

L’épouse de Seth Kikuni devrait prochainement s’adresser à la presse nationale et internationale, ainsi qu’aux représentations diplomatiques, pour faire le point sur cette affaire qui continue de captiver l’attention du public et d’inquiéter la classe politique. Les appels à la vérité et à la justice se multiplient, avec une pression croissante sur les autorités congolaises pour fournir des informations précises sur l’endroit où se trouve Seth Kikuni et les circonstances de sa disparition.

Delphin Kankolongo

Ce jeudi, à la Cité de l’Union africaine à Kinshasa, le Président Félix Tshisekedi a présidé une réunion inter-institutionnelle réunissant les principaux animateurs des institutions de la République. La réunion avait pour but de faire un état des lieux de la situation générale du pays et d’orienter les actions futures des institutions clés telles que l’Assemblée nationale, le Sénat, le Gouvernement, et le Conseil supérieur de la magistrature.

Santé : Mettre l’accent sur la prévention

Dans son intervention, le Président Tshisekedi a souligné l’importance de la prévention en tant que pilier du système de santé national. Cette approche, selon lui, permettra de renforcer la résilience du secteur face aux crises sanitaires et de garantir un accès plus équitable aux soins pour les Congolais.

Réforme judiciaire : Priorité à l’équité

Parmi les points saillants de la réunion figurait la réforme du système judiciaire. Le Chef de l’État a réitéré la nécessité de parachever les réformes entamées dans ce secteur pour assurer une justice équitable pour tous.

Sécurité : Situation à l’Est et à l’Ouest du pays

La situation sécuritaire de la RDC, en particulier dans les provinces de l’Est et de l’Ouest, a également été longuement débattue. Le Président a évoqué la montée en puissance des Forces armées congolaises (FARDC) pour mettre fin aux conflits persistants dans ces régions. Le compte-rendu de la réunion, présenté par le Président de l’Assemblée nationale Vital Kamerhe, a mis en lumière les efforts déployés pour restaurer la paix et la sécurité.

Parachèvement du processus électoral

Un autre sujet abordé au cours de cette réunion a été le parachèvement du processus électoral dans certaines zones du pays, où des retards et des difficultés logistiques persistent.

Économie : Encourager la croissance et stabiliser les finances

Sur le plan économique, le Chef de l’État a exprimé sa détermination à relancer l’économie congolaise, en particulier en encourageant la Banque centrale du Congo à poursuivre la baisse du taux directeur afin de stimuler l’investissement et la croissance.

Éducation : Parachèvement de la gratuité de l’enseignement de base

Concernant le secteur de l’éducation, le Président Tshisekedi a insisté sur l’importance de parachever la gratuité de l’enseignement de base, un engagement phare de son mandat, afin d’assurer un accès universel à l’éducation pour tous les enfants congolais.

Au terme de cette réunion, il ressort que les grandes priorités du gouvernement congolais sont axées sur la sécurité, les réformes institutionnelles, et l’amélioration des conditions de vie des citoyens à travers des politiques économiques et sociales fortes.

Delphin Kankolongo

Lors de la réunion du Comité de Conjoncture Économique tenue ce 12 septembre 2024, la Première Ministre Judith Suminwa a abordé deux points majeurs concernant la situation économique du pays. Le cadre macroéconomique a montré des signes encourageants, avec une baisse continue de l’inflation pour la quatrième semaine consécutive, renforçant ainsi la stabilité du franc congolais. Cette tendance est perçue comme un indicateur positif pour la reprise économique du pays.

Le Gouvernement a également renouvelé son engagement à intensifier la lutte contre la fraude aux frontières, dans le cadre de sa stratégie de mobilisation des ressources. Cette mesure vise à optimiser les recettes publiques et à soutenir la croissance économique nationale. En outre, une nouvelle feuille de route est en cours de finalisation pour améliorer le climat des affaires.

Cette initiative s’inscrit dans la volonté de l’exécutif de créer un environnement plus favorable aux investissements, permettant ainsi de diversifier l’économie congolaise et d’encourager une croissance soutenue à long terme. La réunion a également permis de réaffirmer la détermination du Gouvernement à mettre en place des réformes structurelles pour consolider les acquis macroéconomiques tout en veillant à la stabilité sociale.

Delphin Kankolongo

Ce jeudi, à la Cité de l’Union africaine, le Président Félix Tshisekedi a reçu Dr Bejani Chauke, un émissaire spécial du Président sud-africain Cyril Ramaphosa. Dr Chauke est venu transmettre un message concernant le renforcement des relations bilatérales entre la République Démocratique du Congo (RDC) et l’Afrique du Sud.

En juillet 2023, lors d’une séance de travail à Kinshasa, les Présidents Tshisekedi et Ramaphosa avaient réaffirmé leur engagement à renforcer les relations d’amitié et de partenariat entre leurs deux pays, avec une attention particulière portée à la coopération sécuritaire.

Delphin Kankolongo