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Qatar Airways élargit son réseau : Nouveaux vols entre Luanda, Kinshasa et Doha à partir du 1er juin

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Dans une annonce récente, Qatar Airways a dévoilé son intention de s’étendre vers de nouveaux horizons en République Démocratique du Congo (RDC). À partir du 1er juin prochain, les cieux congolais seront traversés par les avions de la compagnie aérienne emblématique, marquant ainsi le début d’une ère de connectivité accrue pour la région.

Le vol inaugural reliera Luanda à Kinshasa, avec une destination finale à Doha, au Qatar. Cette nouvelle route offrira aux passagers un plus grand choix de voyages dans une région stratégique de l’Afrique. En effet, elle servira de point d’entrée pour les voyages internationaux de l’Afrique vers des destinations telles que la Chine, l’Europe et le sous-continent indien, en utilisant Doha comme une passerelle centrale.

Thierry Antinori, Directeur commercial de Qatar Airways, a exprimé sa satisfaction quant à cette expansion du réseau. Il a souligné que l’ajout de cette nouvelle route offrira une expérience de voyage de classe mondiale aux passagers. Dès le 1er juin 2024, la fréquence des vols entre Luanda et Kinshasa passera d’un vol hebdomadaire à quatre vols hebdomadaires, offrant ainsi une connectivité renforcée entre ces deux destinations clés. De plus, le service sera assuré par un Boeing 787-8 Dreamliner, équipé de 22 sièges en classe affaires et de 232 sièges en classe économique, garantissant confort et commodité à bord.

Les passagers intéressés peuvent dès à présent réserver leurs billets pour ces nouveaux vols de Qatar Airways via le site officiel de la compagnie, qatarairways.com. Cette expansion témoigne de l’engagement continu de Qatar Airways à offrir des options de voyage de classe mondiale et à renforcer les liens entre les continents, tout en répondant aux besoins croissants des voyageurs internationaux.

Delphin Kankolongo

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Insécurité à l’Est de la RDC : Le gouvernement congolais entame des poursuites contre le Rwanda après le bombardement meurtrier de Mugunga

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Le gouvernement de la République Démocratique du Congo (RDC) a annoncé des poursuites contre le Rwanda après le bombardement d’un camp de déplacés à Mugunga, qui a causé la mort de 35 personnes. Le ministre des Droits humains a déclaré lors d’un briefing ce mercredi que « le Rwanda doit être poursuivi… Nous sommes en train de répertorier tous les éléments ».

Le Général Major Peter Chirimwami, gouverneur militaire du Nord-Kivu, a précisé lors d’un briefing spécial que les bombes qui ont frappé le camp de Mugunga dans la ville de Goma provenaient des collines de Karuba en territoire de Masisi. « Elles ont été tirées par une arme qui pèse 25 kg, les bombes sont de 122 mm », a-t-il détaillé.

Montée de la criminalité à Goma : des mesures drastiques prises

Face à la montée de la criminalité à Goma, le gouverneur du Nord-Kivu, Peter Chirimwami, a annoncé plusieurs mesures lors du briefing spécial. Il a révélé que « 500 motards rwandais opéraient à Goma. Ils étaient à l’origine de la criminalité urbaine dans la ville ». En réponse, la circulation des motos après 18h a été suspendue, une décision visant à réduire les actes criminels nocturnes.

Le gouverneur a également souligné les progrès en matière de sécurité dans la ville. « Depuis le mois de février jusqu’à aujourd’hui, aucun braquage des cambistes n’a été signalé. Nous avons une tendance à la baisse de la criminalité dans la ville de Goma », a-t-il affirmé.

Interdiction pour les Wazalendo de circuler avec des armes et de vendre des vêtements militaires

Dans le cadre des mesures pour renforcer la sécurité à Goma, il a été interdit aux Wazalendo, un groupe d’autodéfense, de circuler avec des armes en ville. De plus, la vente de vêtements ressemblant à des tenues militaires a été interdite pour éviter toute confusion. Ces décisions visent à diminuer les risques d’insécurité et de violence dans la ville.

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Delphin Kankolongo

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RDC/Ass.Nat : Des Députés Demandent la Suspension de Christophe Mboso pour Conflit d’Intérêts et Constitution Illégale de la Commission Électorale

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Ce mercredi 15 mai, un groupe de députés a lancé une pétition pour réclamer la suspension immédiate de Christophe Mboso de ses fonctions de président du bureau provisoire de l’Assemblée nationale de la République Démocratique du Congo. Les députés signataires dénoncent des conflits d’intérêts et des irrégularités dans le processus électoral en cours.

La pétition fait suite à une série d’actions entreprises par Mboso, notamment la constitution d’une commission spéciale et temporaire chargée d’examiner les candidatures aux postes du bureau définitif. Cette commission aurait été mise en place sans passer par la plénière de la chambre, ce qui constitue, selon les pétitionnaires, une violation des règles démocratiques et des principes d’impartialité.

Les députés signataires soulignent également le fait que Mboso lui-même est candidat au poste de 2e vice-président du bureau définitif, ce qui crée un conflit d’intérêts évident. Ils estiment que cela compromet l’intégrité du processus électoral et remet en question la légitimité des résultats à venir.

En plus de demander la suspension de Mboso, les députés exigent la dissolution de la commission dirigée par Willy Makiashi et la mise en place d’une nouvelle commission composée de membres approuvés par la plénière. Ils insistent sur la nécessité d’avoir une supervision impartiale du processus électoral pour garantir la transparence et la légitimité des élections.

Pendant ce temps, la commission spéciale et temporaire mise en place par Mboso poursuit ses travaux, malgré les contestations des députés. Les résultats de cette commission sont prévus pour être affichés ce jour même, alors que l’élection et l’installation du bureau définitif sont prévues pour samedi 18 mai.

Delphin Kankolongo

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« Nous ne pouvons pas nous diviser pour des postes politiques au moment où notre peuple attend de nous son bien-être » – Ngoyi Kasanji

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Le député national Alphonse Ngoyi Kasanji a annoncé ce mercredi 15 mai 2024, sur son compte X, son retrait de la candidature au poste de premier vice-président du bureau définitif de l’Assemblée nationale. Cette décision a été prise en accord avec son regroupement politique, l’AFDC-A, qui a choisi de soutenir l’Union sacrée de la nation (USN).

Dans son message, Ngoyi Kasanji a expliqué que cette décision est motivée par le respect de la discipline de son regroupement politique.

“Au nom du respect à mon regroupement AFDC-A qui m’avait demandé de déposer ma candidature au poste de premier vice-président de notre chambre parlementaire et qui me demande de la retirer pour soutenir le ticket révisé de notre famille politique USN dont fait partie ma camarade Polipoli Chimene, j’annonce officiellement le retrait de ma candidature à ce poste et je souhaite bonne chance au ticket de notre famille politique USN”

a-t-il déclaré.

Il a souligné l’importance de l’unité au sein de sa famille politique et la nécessité de se concentrer sur le bien-être du peuple.

“Nous sommes une famille politique disciplinée, organisée et respectueuse de la volonté de notre peuple qu’incarne le président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo à qui je rends mes hommages les plus déférents. Nous ne pouvons pas nous diviser pour des postes politiques au moment où notre peuple attend de nous son bien-être”

a-t-il ajouté.

Ce retrait intervient alors que la commission chargée d’étudier les dossiers des candidatures doit publier la liste définitive des candidats retenus pour l’élection et l’installation du bureau définitif de l’Assemblée nationale.

Ngoyi Kasanji, élu de Mbuji-Mayi, avait été accusé de défier l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) en déposant initialement sa candidature. En se retirant, il suit les directives de son regroupement l’AFDC-A, qui a choisi de soutenir l’Union sacrée et l’UDPS.

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Delphin Kankolongo

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RDC : Augustin Kabuya Réaffirme l’Honneur de l’UDPS et Apporte des Précisions sur la Révision Constitutionnelle

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Kinshasa, RDC – Le Secrétaire général de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), Augustin Kabuya, a récemment exprimé des positions fermes concernant le respect dû à son parti et la question de la modification de la constitution.

Lors d’une déclaration publique, Augustin Kabuya a souligné l’importance de l’UDPS dans la sphère politique congolaise, insistant sur le fait qu’aucun politicien sérieux ne pourrait dénigrer ce parti historique.

« L’Union pour la Démocratie et le Progrès Social est une grande école laissée par le feu Docteur Étienne Tshisekedi. Regardez notre comportement vis-à-vis des autres politiciens, combien nous respectons tout le monde qui est devant nous ! Nous respectons tout le monde »a-t-il affirmé, rappelant ainsi les valeurs de respect et de dignité prônées par l’UDPS.

Par ailleurs, Kabuya a abordé le débat en cours sur la modification de la constitution. Il a réfuté toute implication directe du Président Félix Tshisekedi dans cette démarche, précisant que le Chef de l’État n’a jamais donné des orientations ou des directives spécifiques aux Congolais de la diaspora concernant cette question.

« Le Chef de l’État n’a jamais initié une quelconque démarche. Qui connaît les dispositions qui seront révisées à l’intérieur de la constitution ? »a-t-il questionné, appelant à la prudence et à l’ouverture au dialogue.


Cependant, Kabuya n’a pas fermé la porte à la discussion, reconnaissant que des révisions constitutionnelles pourraient être envisagées si elles sont jugées nécessaires par certains segments de la population.

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« Mais si d’autres Congolais constatent qu’il y a un problème dans la constitution, nous pouvons en parler! Ce n’est pas un crime! »

a-t-il conclu.

Delphin Kankolongo

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« Tout Politicien Sérieux ne Peut Jamais Parler en Mal contre l’UDPS. L’UDPS est une Grande École laissée par le Feu Docteur Étienne Tshisekedi » – Augustin Kabuya

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Augustin Kabuya, Secrétaire général de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS/Tshisekedi), a fermement défendu la réputation de son parti tout en appelant à la sagesse et au respect mutuel dans le paysage politique congolais. Lors d’une déclaration publique, Kabuya a souligné l’importance de l’héritage laissé par le feu Docteur Étienne Tshisekedi, fondateur de l’UDPS.

“Tout politicien sérieux ne peut jamais parler en mal contre l’UDPS. L’Union pour la Démocratie et le Progrès Social est une grande école laissée par le feu Docteur Étienne Tshisekedi. Regardez notre comportement vis-à-vis des autres politiciens, combien nous respectons tout le monde qui est devant nous ! Nous respectons tout le monde”

a-t-il affirmé.

Dans le contexte des élections pour les membres du bureau définitif de l’Assemblée nationale, l’UDPS a opté pour présenter un candidat au poste de premier vice-président, une décision stratégique que Kabuya a justifiée avec clarté.

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“Nous avons choisi le poste de premier vice-président du bureau de l’Assemblée nationale. Cela ne veut pas dire qu’à l’UDPS, il n’y avait personne qui pouvait occuper le poste de président de l’Assemblée nationale. Nous avons déposé une seule candidature”

a-t-il expliqué.

Kabuya a également lancé un appel à la prudence et au respect des responsabilités envers le peuple congolais.

“Je demande aux uns et aux autres d’utiliser la voie de la sagesse. Le peuple ne nous a pas donné les mandats pour étaler nos disputes sur la place publique. Faisons un grand effort pour respecter notre peuple”

a-t-il déclaré lors du dépôt de la candidature de l’UDPS pour le poste de premier vice-président.

Delphin Kankolongo

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RDC : « Le Rwanda tue au Congo. C’est connu. Nous prenons des dispositions, notamment avec nos Forces Armées… Mais aussi les sortir de notre territoire » – Patrick Muyaya

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GOMA, RDC – Le ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya, est arrivé mardi soir à Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu, pour participer aux cérémonies d’hommage et d’inhumation des victimes des récents bombardements du camp de déplacés de Mugunga. Cet événement, prévu pour mercredi 15 mai 2024, a été organisé conformément au programme annoncé par le gouverneur militaire du Nord-Kivu, le général-major Peter Cirimwami.

À son arrivée à l’aéroport de Goma, Patrick Muyaya a exprimé la solidarité et la compassion du gouvernement aux familles des victimes.

« Je viens moi-même en appui parce que demain est une journée de deuil, en mémoire de nos compatriotes touchés. C’est un événement national pour lequel je me devais de faire le déplacement comme membre du gouvernement et témoigner de l’appui et de la compassion du gouvernement aux familles éplorées »,

a-t-il déclaré.

Le ministre a appelé les Congolais à se vêtir de noir en signe de deuil et de soutien.

« Demain, nous serons au stade de l’Unité pour les funérailles. Nous espérons que tous seront habillés de noir en signe de soutien et de compassion en mémoire de nos compatriotes qui ont été fauchés »,

a ajouté Muyaya.

Cette commémoration survient après que des bombes, provenant de la ligne de front entre les rebelles du M23 et les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), ont frappé le camp de déplacés de Mugunga le 3 mai dernier. L’attaque a causé la mort de 36 personnes et en a blessé 37 autres, majoritairement des déplacés de guerre originaires du territoire de Masisi.

Le ministre a également souligné la nécessité de l’unité nationale face à l’agression rwandaise, rappelant que le gouvernement continue de prendre des mesures pour défendre l’intégrité territoriale du pays.

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« Le Rwanda tue au Congo. C’est connu. Nous prenons des dispositions notamment avec nos Forces Armées pour non seulement contenir leurs aventures mais aussi les sortir de notre territoire »,

a-t-il affirmé.

En hommage aux victimes, un mémorial est en cours de construction à Kibati. Celui-ci sera dédié à toutes les victimes de la guerre menée par le M23, soutenu par le régime de Paul Kagame, selon les autorités congolaises.

Delphin Kankolongo

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RDC : Les Députés de Masisi Dénoncent l’Exploitation des Ressources et le Recrutement Forcé des Jeunes par le Rwanda et le M23

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Les Députés Nationaux élus de Masisi ont exprimé leur vive inquiétude face à la situation sécuritaire et humanitaire dans leur région, dénonçant fermement le recrutement forcé des jeunes par les forces rwandaises et leurs alliés de l’AFC/M23.

Une agression orchestrée par le Rwanda

Les députés soulignent que l’agression perpétrée par le Rwanda et ses supplétifs du M23 ne vise pas à libérer le peuple congolais ni à stabiliser le Masisi, mais plutôt à assujettir et exterminer la population locale pour accéder aux précieuses ressources minières. Ils dénoncent également les récentes attaques aveugles, notamment le bombardement du camp de déplacés de Mugunga, qui a causé des dizaines de morts, et les déclarations malveillantes du Président rwandais, qui, selon eux, cherchent à semer la confusion et à provoquer des conflits interethniques.

Des crimes de guerre et crimes contre l’humanité

Les images circulant sur les réseaux sociaux montrent clairement le recrutement forcé de jeunes, y compris des mineurs, dans les cités minières de Rubaya et de Ngungu. Les députés qualifient ces actions de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité, réprimés par les législations nationales et internationales. Ils accusent le Rwanda de vouloir déposséder les habitants de Masisi de leurs terres pour y installer des populations rwandaises, incluant potentiellement des expulsés venus du Royaume-Uni, avec la complicité d’une certaine communauté internationale.

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Appel à la résistance

Face à cette situation critique, les députés exhortent la population de Masisi, en particulier les jeunes, à ne pas céder aux tentatives de recrutement par les ennemis de la République. Ils les invitent plutôt à rejoindre les rangs de la réserve armée de la Défense, les Wazalendo, et les FARDC pour défendre leurs terres. Ils concluent avec une métaphore puissante : « Un peuple sans terre est comparable à un arbre sans racines. »

Un appel à l’action

Cette déclaration est un appel urgent à la communauté nationale et internationale pour qu’elle prenne conscience de la gravité de la situation dans le Masisi et agisse pour mettre fin à l’agression et aux recrutements forcés. Les députés insistent sur la nécessité de protéger les droits et la dignité des populations locales contre ces violations flagrantes.

Delphin Kankolongo

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RDC : Joseph Bangakia demande le remplacement urgent de Christophe Mboso à la présidence provisoire de l’Assemblée nationale

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Dans un climat politique tendu en République Démocratique du Congo (RDC), le député national Joseph Bangakia a vivement critiqué la présence de Christophe Mboso à la tête du bureau provisoire de l’Assemblée nationale.

Bangakia a déclaré que Mboso devrait immédiatement céder sa fonction et être remplacé par le député le plus âgé suivant dans l’ordre protocolaire. Cette déclaration intervient alors que le pays se prépare à l’installation du bureau définitif de la chambre basse du Parlement le 18 mai 2024.

Bangakia a souligné que la candidature de Mboso au poste de deuxième vice-président compromet son impartialité dans la constitution de la commission chargée de traiter les candidatures pour le bureau définitif de l’Assemblée nationale. Il appelle Mboso à faire preuve de grandeur d’âme en renonçant à cette responsabilité.

Par ailleurs, une autre candidature a été déposée pour le poste de Président de l’Assemblée Nationale. L’Honorable Vital Kamerhe, accompagné des Honorables Jean Bussa et Michel Moto Muhima, a officialisé sa candidature.

Delphin Kankolongo

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Nord-Kivu : Reprise des Affrontements entre les FARDC et la Coalition RDF-M23 Engendre un Exode Massif et une Exploitation Minière Sous Contrôle Rebelle

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Les hostilités entre les rebelles du M23/RDF et les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), soutenues par les Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP), connus localement sous le nom de « Wazalendo », ont repris avec une intensité accrue ce lundi 13 mai dans le territoire de Masisi, situé au Nord-Kivu. Les affrontements se sont intensifiés notamment à Katale et Biteete, à environ 13 kilomètres de Masisi-centre, chef-lieu du territoire.

Tensions et Exode Massif de la Population

D’après Voltaire Batundi, président de la société civile de Masisi, les combats se sont rapprochés dangereusement de Masisi-centre, déclenchant un exode massif des résidents vers le territoire voisin de Walikale. « Masisi-centre est en débandade. Dès la mi-journée, des tirs d’armes lourdes et légères se faisaient entendre à 13 kilomètres de Masisi-centre, notamment à Katale et Biteete. Une psychose règne dans la cité, poussant de nombreux habitants à fuir pour éviter d’être pris en étau, » a-t-il déclaré.

Appel à l’Intensification des Défenses et Renforts Urgents

Face à cette situation critique, Voltaire Batundi a lancé un appel pressant aux FARDC et aux Wazalendo pour qu’ils renforcent leurs efforts afin de protéger Masisi-centre. « Nous demandons aux forces de sécurité de barrer la route à l’ennemi, surtout pour protéger Masisi-centre où sont conservés de nombreux documents administratifs. Nous appelons également le gouvernement à envoyer des renforts rapidement, » a-t-il ajouté.

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Conséquences des Affrontements Récents

Le week-end dernier, des combats ont également éclaté sur l’axe Bweremana et sur plusieurs collines surplombant la cité de Sake. Des obus tirés par le M23/RDF sur la cité de Minova, dans le territoire de Kalehe (Sud-Kivu), ont causé des dégâts considérables. Selon des sources locales de la société civile, un bilan provisoire fait état d’au moins deux morts, une mère et un enfant, ainsi que de nombreuses infrastructures détruites.

Exploitation Minière sous Contrôle Rebelle

En parallèle aux combats, les rebelles du M23/RDF ont pris le contrôle de plusieurs sites miniers à Rubaya, dans le territoire de Masisi. Voltaire Batundi a signalé que les rebelles ont distribué des outils aux habitants pour stimuler l’extraction de minerais. « Le prix d’un kilogramme de coltan a grimpé de 30$ à 70$, et les travailleurs, auparavant payés 10 000 FC par jour, reçoivent maintenant 30 000 FC. Cette exploitation est encouragée par le M23 pour accroître leurs profits, » a-t-il précisé.

Recrutement Forcé et Militarisation

Depuis la capture de Rubaya par le M23/RDF à la fin du mois d’avril, des vidéos montrant des jeunes se faisant enrôler de force par les rebelles ont circulé sur les réseaux sociaux. « Les jeunes montent dans des camions pour suivre une formation militaire imposée par le M23. Ce recrutement est une manière d’échapper aux exécutions sommaires, car plus de 120 jeunes ont été tués lors de la prise de Rubaya, » a confié une source locale.

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Crise Humanitaire et Appel à l’Intervention Internationale

Les combats incessants entre les rebelles du M23/RDF et les FARDC, appuyées par les Wazalendo, continuent de mettre en péril la stabilité de la région, aggravant une crise humanitaire déjà sévère. La situation sur le terrain est alarmante et nécessite une intervention rapide et coordonnée des autorités nationales et de la communauté internationale pour éviter une catastrophe humanitaire de grande envergure.

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RDC : Accusations contre le Rwanda pour son rôle dans l’Exploitation Minière Illicite et les Appels à une Réponse Internationale

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Les récentes accusations de la République Démocratique du Congo (RDC) contre le Rwanda ont jeté une lumière crue sur les activités d’exploitation minière illicite dans la région des Grands Lacs. Les autorités congolaises ont officiellement dénoncé le rôle présumé du Rwanda dans la facilitation et le soutien de ces opérations, alimentant ainsi les conflits armés qui déstabilisent la région depuis des décennies.

Selon les informations divulguées par le Ministère des Mines de la RDC, le Rwanda serait impliqué dans une stratégie de diversion visant à faciliter l’exportation illicite des minéraux de la filière 3T (étain, tantale et tungstène). Ces activités sont principalement concentrées dans des zones telles que Rubaya et ses environs, où les minéraux sont extraites illégalement avant d’être acheminés vers des entrepôts au Rwanda et en Ouganda pour être vendus sur le marché international, donnant l’illusion qu’ils proviennent de sources légales.

Face à cette situation, le gouvernement congolais a pris des mesures fermes en retirant le permis d’exploitation 4731 dans le but de reprendre le contrôle des zones riches en minéraux et de mettre un terme à leur exploitation illégale. Ces activités minières illicites ont été identifiées comme une source de financement direct des groupes armés opérant dans la région, qui commettent des violations flagrantes des droits de l’homme, y compris l’exploitation des travailleurs et le recrutement forcé.

Dans leur communiqué, les autorités congolaises ont appelé les Nations Unies et le Conseil International sur les Ressources de la Région des Grands Lacs (CIRGL) à reconnaître ces activités comme une menace sérieuse pour la paix et la sécurité régionales et internationales. La RDC demande également une action concertée de la part de tous les acteurs concernés, y compris les consommateurs finaux des minéraux, en faveur d’un approvisionnement responsable en substances minérales.

En parallèle, des efforts sont déployés pour canaliser toute la production minière dans le circuit officiel de commercialisation par des entités telles que la coopérative minière SAEMAPE, afin d’assurer la traçabilité des minéraux et leur conformité avec les réglementations internationales contre les minerais de conflit. Ces initiatives visent à restaurer la confiance dans les parties prenantes économiques légitimes de la région tout en atténuant les risques liés à l’exploitation minière illégale.

Delphin Kankolongo

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