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« J’ai été payé en monnaie de singe. Nous avons été poignardés dans le dos par le Rwanda. Ce trafic illicite qu’il mène sur le sang du peuple congolais » – Félix Tshisekedi

La visite officielle du président de la République démocratique du Congo (RDC), Félix Tshisekedi, à Paris a été marquée par des déclarations fermes concernant la présence militaire rwandaise sur le sol congolais. Tshisekedi a insisté sur la nécessité du retrait des troupes rwandaises lors d’une conférence de presse conjointe avec le président français Emmanuel Macron.
La demande de retrait des troupes rwandaises intervient dans un contexte de tensions persistantes entre les deux pays, particulièrement dans l’est de la RDC. Tshisekedi a également condamné les actions du Rwanda dans la région, dénonçant un « trafic illicite » au détriment du peuple congolais.
En parallèle, Tshisekedi a rencontré des investisseurs français pour discuter des opportunités d’affaires en RDC. Il a assuré aux investisseurs que le climat des affaires s’améliore dans le pays, notamment dans les secteurs de l’infrastructure, de l’énergie, de l’agriculture et de la santé.
Malgré ces déclarations fermes, Tshisekedi reste ouvert au dialogue avec tous les voisins de la RDC pour apaiser les tensions du passé. Cependant, il a exprimé sa réticence à poursuivre la coopération tant que le président rwandais Paul Kagame sera au pouvoir à Kigali.
Delphin Kankolongo
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Accord-cadre d’Addis-Abeba : Tshisekedi et Ndayishimiye en Réévaluation avant le Sommet du MRS

Kinshasa, le 25 mai 2025 – Le Président de la République du Burundi, Évariste Ndayishimiye, également Président en exercice du Mécanisme régional de suivi de l’Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la RDC et la région (MRS), a effectué ce dimanche une visite de travail à Kinshasa, en République Démocratique du Congo.
Accueilli à l’aéroport international de N’djili par le vice-Premier ministre et ministre de la Défense, Guy Kabombo Mwadiamvita, le Chef de l’État burundais s’est immédiatement dirigé vers la Cité de l’Union africaine pour un déjeuner de travail avec son homologue congolais, le Président Félix Tshisekedi.
Cette visite s’inscrit dans le cadre des consultations de haut niveau en prélude au 12ᵉ Sommet du MRS, prévu le 28 mai 2025 à Kampala, en Ouganda. À cette occasion, le Président Ndayishimiye cédera la présidence tournante du Mécanisme, mis en place pour soutenir la stabilité et le développement dans la région des Grands Lacs, notamment par la mise en œuvre de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba signé en 2013 par onze États africains.
Lors de leur entretien, les deux Chefs d’État ont procédé à une réévaluation de cet accord historique, qui demeure un pilier de la diplomatie régionale pour la paix et la sécurité. Bien que les échanges se soient déroulés à huis clos, cette rencontre témoigne de la volonté commune de Kinshasa et de Bujumbura de renforcer leur coopération bilatérale et leur engagement pour la stabilité régionale.
Les Présidents Tshisekedi et Ndayishimiye entretiennent des relations cordiales et régulières, fondées sur une collaboration étroite, notamment dans les domaines de la défense et de la sécurité. La RDC et le Burundi partagent environ 230 kilomètres de frontière terrestre et lacustre, ce qui renforce leur interdépendance stratégique.
À l’issue de leur réunion, aucun des deux dirigeants n’a fait de déclaration à la presse. Le Président Tshisekedi a personnellement raccompagné son homologue burundais à l’aéroport de N’djili, clôturant cette visite express mais significative dans un contexte régional toujours marqué par des défis sécuritaires persistants.
Delphin Kankolongo
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« Joseph Kabila est un homme du passé qui n’a rien à proposer dans le contexte actuel » (Patrick Muyaya)

En République Démocratique du Congo, la récente prise de parole de l’ancien Président Joseph Kabila Kabange continue de faire des vagues dans l’arène politique. Face à ses critiques virulentes contre la gouvernance actuelle, le gouvernement congolais n’a pas tardé à réagir par la voix de son porte-parole, Patrick Muyaya. « Le président Joseph Kabila est un homme du passé qui n’a absolument, dans le contexte actuel, rien à proposer pour l’avenir »a déclaré Patrick Muyaya
Intervenant lors d’une émission diffusée le dimanche 25 mai 2025, le ministre de la Communication et des Médias a tenu à souligner ce qu’il qualifie de contradictions dans les déclarations de Joseph Kabila.
Évoquant notamment l’appui que l’ancien chef de l’État aurait apporté à un mouvement armé qu’il combattait lui-même lorsqu’il était au pouvoir. « Nous nous affairons à régler des problèmes qu’il n’a pas pu régler à l’époque »a-t-il ajouté.
Le porte-parole du gouvernement a également rappelé que les priorités actuelles de l’exécutif sont tournées vers la résolution des problèmes quotidiens des Congolais. Il a cité comme exemple l’adoption d’un collectif budgétaire qui, selon lui, démontre la capacité du gouvernement à poursuivre ses réformes malgré les défis sécuritaires dans l’Est du pays.
Dans son discours, Joseph Kabila a dressé un constat sévère de la situation du pays, dénonçant ce qu’il appelle une « gouvernance non orthodoxe » marquée par la corruption, les détournements de fonds publics, et une concentration excessive du pouvoir entre les mains du président actuel. Il a également mis en avant les conséquences sociales et économiques de cette situation : chômage massif, insécurité, exode rural, famine et paupérisation croissante.
Pour faire face à ce qu’il qualifie de crise « profonde et multidimensionnelle », Kabila a proposé un « pacte citoyen » en douze points, censé poser les bases d’un nouveau départ pour la RDC.
Ces déclarations surviennent alors que le Sénat a récemment levé les immunités parlementaires de Joseph Kabila, suite à une requête de l’auditeur général des FARDC. Cette décision ouvre la voie à d’éventuelles poursuites judiciaires contre lui, notamment pour des soupçons de complicité avec la rébellion de l’AFC/M23, soutenue par le Rwanda.
Delphin Kankolongo
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Joseph Kabila à Goma : Un retour au-devant de la scène ou une manœuvre politique ?

En République Démocratique du Congo, le retour spectaculaire de l’ancien président Joseph Kabila Kabange sur la scène politique nationale, marqué par sa présence à Goma ce 25 mai 2025, soulève une vague de réactions et de controverses. Alors que l’Est du pays demeure sous la menace persistante de l’agression rwandaise à travers le mouvement rebelle M23/AFC, la visite de l’ex-chef de l’État dans cette zone sous occupation militaire relance les débats sur ses intentions réelles.
Confirmée tant par ses proches que par les porte-parole du M23, Lawrence Kanyuka et Willy Ngoma, cette arrivée à Goma intervient quelques jours seulement après la levée de ses immunités parlementaires par le Sénat. Une décision sans précédent, rendue possible à la suite du réquisitoire de l’auditeur général des FARDC, qui ouvre la voie à d’éventuelles poursuites judiciaires contre lui pour des liens supposés avec la rébellion soutenue par le Rwanda.
Un discours critique et une promesse tenue
Dans un discours offensif, Joseph Kabila a dénoncé ce qu’il considère comme une « gouvernance non orthodoxe » sous le régime actuel de Félix Tshisekedi. Il a fustigé la dérive autoritaire, la corruption généralisée et la déconnexion entre l’État et les préoccupations du peuple. Se présentant comme la voix d’un peuple abandonné, il a accusé le gouvernement d’avoir « puni » les populations de l’Est, en les privant d’accès aux institutions financières et en restreignant leur liberté de mouvement.
Dans ce contexte de crise multidimensionnelle, l’ancien président a proposé un « pacte citoyen » en 12 points pour restaurer la paix, la démocratie et la souveraineté nationale, appelant à un sursaut patriotique de toute la classe politique congolaise.
La réponse musclée du gouvernement
Réagissant à cette sortie, le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya, a vivement critiqué les prises de parole de Joseph Kabila. Il les juge incohérentes et contradictoires, rappelant que l’ancien président avait lui-même combattu le M23 durant son mandat, avant de sembler aujourd’hui cautionner ses actions.
« Le président Kabila est un homme du passé qui n’a plus rien à proposer dans le contexte actuel »a affirmé Patrick Muyaya dans une émission télévisée.
Il a également souligné que le gouvernement actuel s’attèle à résoudre des problèmes que Kabila, selon lui, n’a jamais su régler au pouvoir.
Une manœuvre politique en pleine tourmente judiciaire ?
La présence de Joseph Kabila à Goma soulève de nombreuses interrogations. Est-ce un acte de solidarité avec les populations abandonnées ou une tentative de repositionnement politique face à une possible mise en cause judiciaire ? Pour certains analystes, sa visite dans une zone contrôlée par des groupes armés qu’il est accusé de soutenir pourrait être perçue comme une forme de défi lancé à l’autorité de l’État.
Delphin Kankolongo
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« La RDC est une et indivisible. Face à l’agression, notre force réside dans notre cohésion » (Judith Suminwa à Kananga)

Kananga, 24 mai 2025 — Dans une déclaration forte et symbolique depuis la place de l’Indépendance à Kananga, la Première Ministre de la République démocratique du Congo, Judith Suminwa Tuluka, a lancé un appel vibrant à l’unité nationale et à la solidarité face aux défis sécuritaires que traverse le pays, en particulier dans l’Est. « La RDC est une et indivisible. Face à l’agression, notre force réside dans notre cohésion »,a-t-elle affirmé
Devant une foule nombreuse venue saluer sa première visite officielle dans la province du Kasaï Central.
Ce déplacement de terrain, marqué par une mobilisation populaire et institutionnelle, avait pour objectif de relancer les projets de développement structurel dans la région et de renforcer la coordination entre le Gouvernement central et les autorités provinciales. Accueillie par le Gouverneur Kambulu Nkonko, les élus locaux et les représentants de la société civile, Judith Suminwa a souligné la nécessité de répondre aux attentes légitimes des populations longtemps marginalisées.
Une réponse concrète aux attentes du Kasaï Central
La Première Ministre a rappelé les engagements pris par le Chef de l’État et a promis une mise en œuvre accélérée des projets prioritaires. Parmi ceux-ci figurent la réhabilitation de la route Kananga–Kalamba Mbuji, la lutte contre les érosions qui menacent plusieurs quartiers de la ville, ainsi que l’achèvement tant attendu du barrage hydroélectrique de Katende. « Votre patience a assez duré, place à l’action », a-t-elle lancé à la population, galvanisant l’espoir d’un changement tangible.
Hommage aux forces engagées sur le front
Judith Suminwa a également tenu à saluer l’engagement des Forces armées de la RDC (FARDC), de la Police nationale congolaise et des Wazalendo, qui défendent l’intégrité du territoire national dans l’Est du pays. Elle a rappelé que l’agression dont est victime la RDC appelle une réponse collective, au-delà des clivages provinciaux ou politiques.
Une gouvernance de proximité
Ce déplacement illustre la volonté du Gouvernement Suminwa d’« ancrer l’action publique au plus près des réalités locales », dans une approche de gouvernance participative. Il s’inscrit dans la dynamique du Programme d’Actions du Gouvernement, qui fait du développement équitable des provinces et de la restauration de la paix ses priorités absolues.
En concluant sa visite, la Cheffe du Gouvernement a invité les Congolais à rester unis autour des institutions de la République :
« C’est dans notre unité que réside notre avenir. Ensemble, nous serons plus forts que les divisions imposées de l’extérieur. »
Delphin Kankolongo





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Corridor de Lobito : Judith Suminwa Trace les Axes d’une Industrialisation Verte et Souveraine depuis Kolwezi

Kolwezi, 15 mai 2025 – À l’occasion du panel de haut niveau du Kongo Business Meeting 2025 (KBM 2025), la Première Ministre de la République Démocratique du Congo, Judith Suminwa Tuluka, a réitéré la volonté ferme du Gouvernement de positionner la RDC comme une plateforme industrielle verte à l’échelle continentale, en exploitant stratégiquement les opportunités offertes par le Corridor de Lobito.
Sous le thème “Corridor de Lobito et transition industrielle”, les échanges ont porté sur la nécessité d’accélérer la transformation locale des ressources naturelles congolaises tout en intégrant des normes environnementales et sociales durables. La cheffe du gouvernement a souligné l’ambition nationale de bâtir une industrie respectueuse de l’environnement, inclusive et souveraine, s’appuyant sur l’innovation technologique et la coopération régionale.
« Nous avons le devoir de bâtir un avenir inclusif, vert et souverain, fondé sur notre potentiel et la coopération régionale », a déclaré Judith Suminwa, insistant sur l’importance d’une gouvernance concertée avec les pays voisins, notamment la Zambie et l’Angola, pour optimiser l’impact du corridor ferroviaire et portuaire du Lobito sur les chaînes de valeur régionales.
Parmi les mesures concrètes annoncées figurent :
- L’objectif d’électrification du pays à hauteur de 62 % d’ici 2030, condition essentielle pour soutenir une industrialisation verte ;
- La confirmation de l’implantation d’une usine de fabrication de batteries électriques dans la future Zone Économique Spéciale du Lualaba, destinée à maximiser la valeur ajoutée locale du cobalt et du lithium congolais ;
- La préparation d’un projet de loi visant à dynamiser les marchés financiers, afin de mobiliser des capitaux pour les grands projets structurants.
Le Gouvernement congolais entend ainsi transformer le potentiel minier du pays en levier de croissance durable, tout en favorisant les investissements stratégiques et le développement de partenariats industriels à haute valeur ajoutée. Le Corridor de Lobito est au cœur de cette stratégie, en tant qu’axe logistique vital pour l’intégration économique et la transition énergétique de la région.
Delphin Kankolongo
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Judith Suminwa reçoit les Gouverneurs du Grand Kasaï : Infrastructures au Centre des Échanges

Kinshasa, 6 mai 2025 – La Cheffe du Gouvernement congolais, Judith Suminwa Tuluka, a reçu ce mardi 6 mai 2025 les gouverneurs du Kasaï, Crispin Mukendi, et du Kasaï Central, Joseph-Moïse Kambulu, dans le cadre d’une réunion de travail axée sur l’état d’avancement des projets d’infrastructures dans leurs provinces respectives.
Parmi les dossiers prioritaires abordés figurent la réhabilitation de la route stratégique Kananga–Kalamba Mbuji, les travaux sur les barrages hydroélectriques de Katende et de Mbombo, ainsi que la modernisation de l’aéroport de Kananga et de plusieurs bâtiments administratifs.
Judith Suminwa a exprimé son soutien total à l’exécution rapide de ces projets, soulignant que le développement de l’espace Kasaï constitue une priorité pour son gouvernement. « Il s’agit de doter cette région des infrastructures nécessaires à son essor économique et social », a-t-elle déclaré, réitérant la volonté de l’exécutif de réduire les disparités régionales en matière d’aménagement du territoire.
Delphin Kankolongo


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« La pluralité de l’information est le socle de la démocratie » (Président Félix Tshisekedi)

Kinshasa, 5 mai 2025 – À l’occasion de la 32ᵉ Journée mondiale de la liberté de la presse, le Président de la République, Félix Tshisekedi, a présidé une cérémonie à l’amphithéâtre du Fleuve Congo Hôtel. Placée sous le thème national
« Le journaliste congolais face au défi de l’Intelligence artificielle (IA) : information et désinformation en ce temps de guerre d’agression rwandaise »
Cette commémoration a mis en exergue le rôle central des médias dans la défense de la démocratie et de l’unité nationale.
Un appel solennel à la responsabilité et au pluralisme

Dans son allocution, le Chef de l’État a rappelé que, même en période de conflit, la liberté de la presse demeure un pilier non négociable :
« Il n’y a pas de paix durable sans liberté de la presse. Il n’y a pas de démocratie réelle sans pluralisme de l’information. »
« La pluralité de l’information est le socle de la démocratie »a-t-il insisté, soulignant que chaque journaliste doit faire le choix d’une information rigoureuse et loyale, au service de l’intérêt supérieur de la Nation.
L’IA et la désinformation : un double défi
Le thème retenu cette année met en lumière deux menaces convergentes :
- L’intelligence artificielle : opportunité pour enrichir la collecte et le traitement de l’information, mais aussi vecteur potentiel de deep‑fake et d’automatisation de la désinformation.
- La guerre d’agression dans l’Est : contexte où l’information devient arme de propagande et où le musèlement des médias se traduit par intimidations, arrestations arbitraires et fermetures de rédactions dans les zones occupées.
« En ces temps de guerre, la liberté de la presse ne peut être dissociée d’un devoir de responsabilité patriotique »a rappelé le Président Tshisekedi.
Bilan et engagements des autorités
CSAC : Christian Bosembe, président du Conseil supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication, a salué l’absence, depuis 2021, de toute atteinte létale ou judiciaire à l’encontre de journalistes pour leurs opinions, et l’essor du pluralisme médiatique sous ce mandat.
Ministère de la Communication : Patrick Muyaya a déploré les violations de la liberté de la presse dans l’Est, appelant à la protection des journalistes et à la réouverture des médias fermés illégalement.
Vers une presse congolaise forte et éthique
Au‑delà de la célébration, cette journée a servi de lancement à un cycle de formations et de tables rondes destinées à :
- Outiller les rédactions sur les enjeux de l’IA et de la vérification des sources.
- Renforcer les mécanismes d’autorégulation et de déontologie journalistique.
- Favoriser le pluralisme et la sécurité des professionnels des médias, notamment dans les provinces de l’Est.
En clôture, le Président a réaffirmé son serment de défendre les richesses et l’unité de la RDC :
« Jamais je ne braderai les richesses de la République démocratique du Congo. »
Il a enfin lancé un dernier appel :
« Journalistes, sentinelles de la vérité, par votre professionnalisme et votre éthique, vous êtes les garants d’une République forte. »

Delphin Kankolongo
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Défense : Judith Suminwa accueille un contingent de retour de Goma après mission sous couverture onusienne

Kinshasa, le 2 mai 2025 – La Première Ministre Judith Suminwa Tuluka a personnellement accueilli, ce jeudi à l’aéroport international de Ndjili, un contingent de militaires et de policiers de retour de Goma, dans l’Est de la République démocratique du Congo, après plus de trois mois passés sous protection de la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation en RDC (MONUSCO).
Ce moment fort, chargé d’émotion, a été marqué par une profonde fierté nationale. Les forces de défense et de sécurité ainsi rapatriées incarnent, selon les propos tenus sur place, « la résistance d’un Congo qui ne cède pas face aux multiples menaces pesant sur son intégrité territoriale ».
Dans son allocution, la cheffe du Gouvernement a réaffirmé l’engagement total de l’État congolais en faveur de la prise en charge de ces hommes et femmes en uniforme : « Le gouvernement sera à vos côtés. Vous avez rempli votre mission avec honneur et bravoure. La Nation vous en est reconnaissante. »
Un message du Président de la République Félix Tshisekedi a également été transmis par Judith Suminwa. Il y a salué le courage des troupes, tout en rappelant que « la lutte continue » pour restaurer durablement la paix dans l’Est du pays, en proie à une instabilité persistante.
La cérémonie d’accueil s’est déroulée en présence de plusieurs membres du Gouvernement, de hauts gradés des FARDC et de la Police nationale, ainsi que des représentants des familles des militaires et policiers.
Delphin Kankolongo
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RDC–Guinée-Bissau : Tshisekedi et Embaló Relancent la Coopération Bilatérale par l’Ouverture de Postes Consulaires

Kinshasa, le 29 avril 2025 — En visite de travail de 48 heures en République Démocratique du Congo, le Président de la République de Guinée-Bissau, Umaro Sissoco Embaló, a été accueilli ce mardi 29 avril à l’aéroport international de N’djili par la Première ministre Judith Suminwa. Il s’est ensuite rendu au Palais de la Nation, où il a été reçu par son homologue congolais, le Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.
Les deux Chefs d’État ont tenu un entretien en tête-à-tête élargi à leurs délégations respectives, au cours duquel plusieurs dossiers d’intérêt commun ont été abordés, notamment dans les domaines diplomatique, sécuritaire et économique.
Renforcement de la coopération bilatérale
À l’issue de leurs échanges, les Présidents Tshisekedi et Embaló ont annoncé leur décision conjointe d’ouvrir prochainement des postes consulaires dans leurs capitales respectives, Kinshasa et Bissau. Cette initiative vise à raffermir les relations diplomatiques et à faciliter les échanges entre les deux pays. « Nous avons convenu de donner des instructions à nos ministres des Affaires étrangères pour réunir nos commissions mixtes en vue de la réouverture de nos représentations diplomatiques »a déclaré le Président Embaló devant la presse.
Une distinction honorifique et des liens fraternels renforcés
Dans un geste de haute reconnaissance, le Président Félix Tshisekedi a élevé son homologue bissaoguinéen au rang de Grand Cordon dans l’ordre national Héros Nationaux Kabila-Lumumba, la plus haute distinction honorifique de la RDC. Ce geste symbolise, selon le Président congolais, « l’estime profonde et l’amitié durable entre nos deux peuples ».
Visiblement ému, le Président Umaro Sissoco Embaló a salué cette marque d’honneur :
« Cette distinction traduit l’excellence de nos relations et les idéaux que nous partageons pour l’avenir de l’Afrique ».
Une relation politique et personnelle étroite
Le Président Tshisekedi a souligné la proximité personnelle et politique qui le lie à son homologue bissaoguinéen, rappelant que tous deux ont fait face à des défis similaires lors de leur accession à la magistrature suprême. Il a également salué la solidarité manifestée par le Président Embaló, notamment face à l’agression dont la RDC est victime dans sa partie orientale. « Le Président Umaro Sissoco est venu aux nouvelles à plusieurs reprises, surtout ces derniers temps lorsque la situation s’est empirée avec les chutes de Goma et Bukavu »a affirmé le Chef de l’État congolais.
Cette visite s’inscrit dans une dynamique de renforcement des relations Sud-Sud et illustre la volonté des deux dirigeants de promouvoir une coopération africaine fondée sur la solidarité, le respect mutuel et l’unité du continent.
Delphin Kankolongo
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Kinshasa : Judith Suminwa Accueille le Président Bissau-Guinéen à N’djili

Kinshasa, 29 avril 2025 – La Première Ministre de la République Démocratique du Congo, Judith Suminwa Tuluka, a réservé un accueil solennel ce mardi à l’Aéroport International de N’djili au Président de la République de Guinée-Bissau, Son Excellence Umaro Sissoco Embaló, en visite officielle à Kinshasa.
À son arrivée, le chef de l’État bissau-guinéen a eu des échanges cordiaux avec la cheffe du gouvernement congolais dans le salon diplomatique, marquant ainsi le début d’un séjour placé sous le signe du raffermissement des relations bilatérales et de la coopération africaine.
La Première Ministre a ensuite accompagné son hôte au Palais de la Nation, où une cérémonie protocolaire a été organisée pour lui rendre hommage. À cette occasion, S.E. Umaro Sissoco Embaló a été élevé au grade de Grand Cordon de l’Ordre national Héros-Nationaux Kabila-Lumumba, l’une des plus hautes distinctions honorifiques de la RDC. Cette reconnaissance lui a été décernée en hommage à son engagement constant pour la paix, la sécurité et la stabilité sur le continent africain.
Delphin Kankolongo
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