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RDC-Bureau Définitif de l’Assemblée Nationale : Christophe Mboso Maintenu au Poste de 2e Vice-Président malgré les Contestations

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Le mardi 21 mai, Christophe Mboso a été confirmé comme 2e vice-président dans la dernière composition du bureau définitif de l’Assemblée nationale de la République démocratique du Congo (RDC), malgré les contestations de nombreux députés nationaux. Mboso, cadre de l’Union sacrée, a vu sa candidature unique validée après avoir disqualifié son principal rival, Antipas Mbusa Nyamwisi.

La confirmation de Christophe Mboso survient dans un contexte de tensions, où deux autres candidats, Serge Bahati (questeur) et Caroline Bemba (questeure-adjointe), ont été exclus de la course. Ces exclusions ont provoqué des discussions intenses, notamment lors d’une réunion le week-end dernier entre le président Félix Tshisekedi et plus de 400 députés de l’Union sacrée, à la Cité de l’Union africaine à Kinshasa. La réunion faisait suite au report de l’élection des membres du bureau, initialement prévue pour le 18 mai.

Le bureau définitif de l’Assemblée nationale se compose désormais de :

  • Président de l’Assemblée nationale : Vital Kamerhe, qui reste le candidat unique. Il sera secondé par Jean Claude Tshilumbai de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) en tant que 1er vice-président.
  • Rapporteur : Jacques Djoli de la dynamique Agissons et bâtissons (AB), regroupement politique de Sama Lukonde, également candidat unique.
  • Rapporteur adjoint : Poste disputé entre Dominique Munongo de Ensemble pour la République et Constant Mutamba de la DYPRO, le seul poste attribué à l’opposition.
  • Questeur : Chimène Poli Poli de l’Alliance des Forces Démocratiques du Congo et Alliés (AFDC-A), remplaçant Serge Bahati.
  • Questeur adjoint : Grace Neema de l’Alliance des Actions pour la Prospérité du Peuple (AAAP), représentant la Grande Orientale, succède à Caroline Bemba du Mouvement de Libération du Congo (MLC).

Delphin Kankolongo

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Ferdinand Kambere déclare : « La résolution de l’agression de la RDC par le Rwanda repose entre les mains du Président Tshisekedi »

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Dans une déclaration récente, Ferdinand Kambere, Secrétaire permanent adjoint du PPRD de Joseph Kabila, a mis en avant la responsabilité du Président Félix Tshisekedi dans la résolution de l’agression de la RDC par le Rwanda. Il a exhorté le Chef de l’État à prendre l’initiative d’organiser un dialogue national inclusif pour adresser la crise persistante à l’Est du pays.

Kambere a souligné que la cohésion nationale est essentielle pour unir le peuple congolais face à cette menace extérieure. Il a critiqué le manque de discussions internes approfondies sur cette question cruciale, soulignant que les dialogues entre les dirigeants régionaux et Félix Tshisekedi n’ont pas suffisamment abordé la nécessité d’une unité nationale renforcée.

“Dans une démocratie fonctionnelle, le dialogue doit être permanent et inclusif”a déclaré l’opposant du PPRD.

Selon lui, seule une approche unifiée et nationalement consensuelle peut garantir une réponse efficace à la crise actuelle, en mobilisant toutes les forces vives du pays contre l’agression rwandaise à l’Est de la RDC.

Delphin Kankolongo

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Christian Mukendi, président du CPGRDC, déclare : « Avant d’exiger des sanctions contre le Rwanda, commençons par sanctionner notre propre irresponsabilité »

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Dans une déclaration marquante lors de la conférence annuelle du Parti politique Congo Prospère et Grand, Christian Mukendi Christos a lancé un appel poignant à la responsabilité collective envers la République Démocratique du Congo (RDC). Lors de cet événement intitulé « Le Congo d’Aujourd’hui et de Demain », Mukendi a souligné l’urgence pour les Congolais de prendre en main leur destin économique et politique.

“Avant d’exiger des sanctions contre le Rwanda à ceux-là même qui le maintiennent chez nous, commençons par sanctionner notre irresponsabilité”a déclaré le président du CPGRDC.

Cette remarque incisive fait écho à une critique profonde de la politique intérieure, mettant en lumière la nécessité pour le peuple congolais de se détourner de la division et de la trahison en faveur d’une unité qui pourrait catalyser la prospérité nationale.

Mukendi a également critiqué fermement le manque de loyauté envers le pays, évoquant un passé, un présent et un avenir collectif qui sont en jeu. Il a appelé à une réflexion profonde sur le rôle de chacun dans l’écriture de l’histoire nationale, suggérant que le Congo se trouve à un carrefour critique :

“L’histoire du Congo s’écrit sous nos yeux. Nous avons donc le choix : une histoire de gloire, de grandeur et de prospérité, ou une histoire d’humiliation causée par la bêtise et la distraction.”

En abordant des questions brûlantes telles que la sécurité alimentaire dans une nation riche en ressources naturelles inexploitées, Mukendi a soulevé une vérité dérangeante : « L’histoire d’un peuple qui enterre les siens décimés par la faim dans la terre la plus riche du monde capable de nourrir 2 milliards d’individus au monde. » Cette image frappante met en lumière les défis persistants et le potentiel inexploité du Congo.

La conférence a également exploré des thèmes clés pour l’avenir économique du pays, attirant des figures influentes comme Patrick Muyaya et Julien Paluku. Elle a été un appel à l’action, exhortant les Congolais à embrasser le changement pour assurer une véritable indépendance économique et un avenir prospère pour les générations futures.

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Delphin Kankolongo

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Kinshasa : Le Gouverneur Daniel Bumba devant les juges pour avoir violé la constitution dans la formation de son gouvernement

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La nomination de Daniel Bumba Lubaki au poste de gouverneur de Kinshasa a été marquée par une controverse juridique majeure dès ses premiers jours en fonction. Le gouverneur est accusé d’avoir enfreint la constitution et la loi sur la libre administration des provinces en publiant un arrêté contesté par plusieurs figures politiques et administratives de la République démocratique du Congo (RDC).

Une équipe gouvernementale contestée

Dès sa prise de fonction, Daniel Bumba a signé un arrêté nommant une équipe gouvernementale composée de 10 ministres provinciaux et 10 commissaires généraux. Cette décision a été perçue par de nombreux analystes et figures politiques comme une violation flagrante des instructions données par le vice-Premier ministre de l’Intérieur, Jacquemain Shabani. Ces instructions stipulent clairement le nombre de membres autorisés dans un gouvernement provincial.

La réaction de l’opposition

Blanchard Mongomba, secrétaire général du parti d’opposition Nouvel Elan, a été parmi les premiers à réagir. Il a déposé une plainte à la Cour d’appel de Kinshasa/Gombe, le lundi 1er juillet 2024, pour obtenir l’annulation de l’arrêté du gouverneur. Mongomba accuse Bumba de violer la constitution et la loi, et insiste sur le retrait immédiat de l’arrêté contesté.

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L’intervention du ministère de l’Intérieur

En réponse à cette situation, le vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur, Jacquemain Shabani, a sommé le gouverneur de Kinshasa de se conformer aux dispositions constitutionnelles et légales concernant le nombre de membres de son gouvernement. Cette injonction souligne la nécessité de respecter les cadres légaux pour garantir une gouvernance transparente et légitime.

Opposition de la Police Nationale Congolaise

Parallèlement, la Police Nationale Congolaise (PNC) a exprimé son opposition à la nomination de la commissaire supérieure Mimie Bikela Mundele, incluse dans le gouvernement provincial. La PNC a invoqué une violation de la loi portant statut du personnel de carrière de la police nationale congolaise. Cette contestation ajoute une couche de complexité à la situation déjà tendue autour du gouverneur.

Delphin Kankolongo

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Guerre dans l’Est : L’ONU Reconduit l’Embargo sur les Armes en RDC jusqu’en 2025 en Réponse à l’Ingérence Militaire du Rwanda et de l’Ouganda

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Dans un contexte de conflit persistant à l’est de la République Démocratique du Congo (RDC), le Conseil de sécurité des Nations Unies a décidé de prolonger l’embargo sur les armes jusqu’au 1er juillet 2025. Cette décision survient alors que le pays est en proie à des agressions de pays voisins.

Le texte précise que les mesures sur les armes, les transports et les déplacements, ainsi que les mesures financières imposées par la résolution 1807 (2008) sont reconduites. Cependant, l’obligation de notification du transfert d’armes et de matériel connexe à la RDC, introduite par la résolution 2667 (2022), a été supprimée.

Implication des forces étrangères

Divers rapports des Nations Unies ont souligné l’implication de l’armée rwandaise sur le sol congolais, soutenant les rebelles du M23. Le plus récent rapport confirme également la présence de l’armée ougandaise, engagée contre les forces armées de la RDC. Cette situation complique davantage la sécurisation et la stabilisation de la région, rendant la reconduction de l’embargo sur les armes une décision cruciale mais controversée.

Delphin Kankolongo

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RDC: La Première Dame Denise Nyakeru Sollicite le Soutien du Gouvernement auprès de la Première Ministre pour le Programme « Excellentia »

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La Première Dame de la République Démocratique du Congo (RDC), Denise Nyakeru, a demandé le soutien du gouvernement pour le programme « Excellentia », lors d’une audience avec la Première Ministre Judith Suminwa, mardi. Ce programme, lancé il y a cinq ans, est devenu une référence en matière d’éducation en RDC.

Selon le compte X de la Première Dame, « Excellentia » compte plus de 350 boursiers et valorise l’excellence en offrant aux élèves les plus méritants la possibilité de poursuivre leurs études dans des conditions optimales. Denise Nyakeru a souligné l’importance de ce programme pour le développement éducatif du pays.

Dans son message, Denise Nyakeru a exprimé sa gratitude à Judith Suminwa pour l’opportunité de cette rencontre et a renouvelé ses félicitations à la Première Ministre pour sa nomination. Elle a également mis en avant les efforts de sa fondation dans les secteurs de l’éducation et de la santé, en particulier dans la lutte contre la drépanocytose, une maladie génétique qui constitue une des principales causes de mortalité maternelle et infantile en RDC.

La Première Dame a insisté sur la nécessité d’une implication accrue du gouvernement dans l’organisation des états généraux sur la drépanocytose et le soutien à la campagne de sensibilisation et de dépistage de masse, afin d’obtenir des résultats significatifs dans la lutte contre cette maladie.

Delphin Kankolongo

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Guerre dans l’Est : Les FARDC déjouent une attaque majeure du M23 à Kasehe-Busorobya et renforcent leur présence au Nord-Kivu (Général Chiko)

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Kasehe-Busorobya, RDC – Les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) ont annoncé avoir déjoué une attaque des rebelles du Mouvement du 23 Mars (M23) dans la région de Kasehe-Busorobya. Le Général Chicko Tshitambwe, commandant des opérations dans la zone, a rassuré la population locale, l’appelant à ne pas céder à la panique ni aux discours propagandistes des rebelles.

Les combats entre les FARDC et le M23 se sont intensifiés dans le Nord-Kivu, particulièrement à Kaseghe, située à 20 km au nord de Kirumba. Après une accalmie depuis lundi, les affrontements ont repris. Les FARDC, appuyées par les milices locales wazalendo, ont lancé une offensive pour empêcher les rebelles de contourner les positions gouvernementales via Alimbongo et d’atteindre Lubero-centre par Kasugho.

Le M23, formé par d’anciens membres de l’armée congolaise, s’est révolté en 2012, accusant le gouvernement de ne pas respecter les accords de paix de 2009. Les récents combats montrent la persistance de l’instabilité dans la région. Les efforts de médiation internationale restent cruciaux pour résoudre ce conflit et protéger les civils.

Delphin Kankolongo

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RDC : La délivrance du certificat de nationalité est soumise désormais à l’ANR et à la DGM (Ministre de la justice Constant Mutamba)

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Augustin Kabuya critique Fayulu : « Il manque de compréhension de la réalité terrain et parle de développement en temps de guerre, démontrant ainsi sa méconnaissance »

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Le climat politique en République Démocratique du Congo reste tendu alors que les accusations fusent entre le parti au pouvoir et l’opposition. Augustin Kabuya, Secrétaire général de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), a récemment critiqué les déclarations de l’opposant Martin Fayulu, l’accusant de ne pas avoir une connaissance précise de la situation sur le terrain.

Kabuya a réagi aux commentaires de Fayulu, affirmant :

“Si monsieur Fayulu n’avait pas d’information qu’il vérifie. Il va comprendre qu’il avait tapé à côté à cause de la haine qu’il a pour ne pas dire la réalité qui se passe sur le terrain. Comment nous pouvons parler développement et stabilité économique dans une période de guerre ? Si vous trouvez quelqu’un qui développe sa théorie sous cet angle, il y a quelque chose qui ne va pas dans sa tête. Martin Fayulu parle d’une situation qu’il ne maîtrise pas quand il parle de la convocation d’un dialogue avec les parties prenantes. C’est qui ces parties prenantes ?”

Ces propos font suite au discours de Martin Fayulu à l’occasion du 64ème anniversaire de l’indépendance de la RDC. Fayulu a critiqué sévèrement le président Félix Tshisekedi, l’accusant d’indifférence et de corruption.

“Contrairement à ses déclarations démagogiques, promettant d’attaquer le Rwanda à la moindre escarmouche, Monsieur Félix Tshisekedi fait preuve d’une indifférence coupable, abandonnant la population à son triste sort. Cette irresponsabilité donne des ailes à M. Kagame au point de déclarer avec arrogance : ‘’Nous sommes prêts à nous battre si nécessaire avec la RD Congo, nous n’avons peur de rien”a déclaré Fayulu.

Fayulu a également dénoncé les scandales de corruption, le manque de ressources pour l’armée en guerre, et les conditions de vie déplorables des Congolais sous le régime de Tshisekedi. Il a mis en lumière la précarité sociale, la dépréciation du franc congolais, et les insuffisances dans les infrastructures et les services publics.

Fayulu a également accusé Tshisekedi de diviser le pays par un tribalisme rampant et de chercher à modifier la Constitution pour rester au pouvoir indéfiniment. Il a appelé à l’unité nationale et à un dialogue inclusif pour surmonter les crises politiques et défendre la souveraineté du pays.

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Delphin Kankolongo

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Kabuya critique Katumbi : « On ne peut pas parler de développement en période de guerre. Si j’étais à sa place, je me tairais. L’intelligence ne s’achète pas avec de l’argent. »

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À la fin des célébrations marquant le 64ème anniversaire de l’indépendance de la République Démocratique du Congo, Augustin Kabuya, Secrétaire général de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), a vivement réagi aux déclarations de Moïse Katumbi, figure de l’opposition.

Kabuya a critiqué Katumbi pour ses remarques concernant le développement du pays.

“Nous ne pouvons pas parler de développement dans un pays en guerre ! Est-ce que Moïse Katumbi comprend même ce qu’il dit ? Si j’étais à sa place, je pouvais me taire. Vous pouvez tout acheter avec l’argent mais pas l’intelligence”a-t-il déclaré.

Répondant aux accusations de Katumbi qualifiant le Président Félix Tshisekedi de dictateur, Kabuya a rétorqué :

“Est-ce que Katumbi connaît bien la définition du mot dictature ? Je ne pense pas. S’il ne connaît pas ça, qu’il convoque ses juristes. Félix Tshisekedi n’est pas un dictateur. C’est un démocrate que la RDC n’a jamais connu. Celui qui présente son Excellence Félix Tshisekedi comme un tribaliste, il n’a qu’à se faire soigner au niveau du CNPP.”

Delphin Kankolongo

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Kinshasa : L’Assemblée Provinciale Prépare une Session Extraordinaire pour l’Investiture du Gouvernement de Daniel Bumba

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Dans les prochains jours, l’Assemblée provinciale de Kinshasa tiendra une session extraordinaire afin d’officialiser l’investiture du gouvernement provincial de la capitale de la République Démocratique du Congo. Cette décision a été prise à l’issue d’une séance plénière le lundi 1er juillet 2024, marquant la clôture de la session ordinaire de mars.

Le président de l’Assemblée, Levi Mbuta, a souligné l’importance cruciale de cette investiture pour les députés provinciaux de Kinshasa. Il a indiqué que selon l’article 176 du règlement intérieur de l’Assemblée, des consultations sont en cours avec les autorités urbaines pour organiser cette session extraordinaire.

L’événement intervient après le report de l’examen et de l’approbation du programme d’actions du gouverneur de Kinshasa, Daniel Bumba, suite à sa convocation par le vice-Premier ministre de l’Intérieur et de la Sécurité.

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Le gouvernement provincial, composé de 20 membres comprenant 10 ministres provinciaux et 10 commissaires généraux, aurait dû être investi le 28 juin dernier. Cependant, la nécessité de coordonner avec l’autorité urbaine a retardé ce processus crucial pour la gestion de Kinshasa.

Delphin Kankolongo

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