Jean Lucien Bussa, nouveau ministre du Portefeuille de la République démocratique du Congo (RDC), a souligné les attentes du gouvernement envers la société pétrolière Cobil SA lors d’une rencontre mardi dans son cabinet. Cette réunion s’inscrit dans le cadre des consultations initiées par le ministre depuis une semaine, visant à intégrer la vision du Président Tshisekedi.

Cette déclaration met en lumière les priorités du gouvernement en matière de gestion des ressources pétrolières : une contribution significative au budget national et une gouvernance transparente et responsable. Bussa a insisté sur le rôle crucial que doit jouer Cobil dans le développement économique et social du pays, en alignant ses opérations avec les objectifs nationaux de bonne gouvernance et de satisfaction des besoins des citoyens.

La réunion avec Cobil SA marque le début d’une série de consultations entre le ministre du Portefeuille et diverses entreprises publiques et privées, visant à aligner leurs stratégies avec la vision du Président Tshisekedi pour une RDC plus prospère et mieux gouvernée.

Delphin Kankolongo

Le lundi 24 juin 2024, le ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde, a dirigé sa première réunion de la Troïka stratégique en présence du ministre du Budget, Aimé Boji, de son vice-ministre, O’neige Nselew, ainsi que de la gouverneure de la Banque Centrale du Congo, Kabedi Mulanga. Cette rencontre avait pour objectif d’examiner en profondeur les indicateurs macroéconomiques afin de mettre en place des stratégies efficaces pour endiguer l’inflation, malgré les chocs exogènes et endogènes.

La cellule de communication du ministère des Finances a précisé que les discussions ont porté sur la situation du cadre macroéconomique, incluant les taux d’inflation et les taux de change. Le ministre Fwamba Likunde a expliqué qu’un resserrement de la politique monétaire à l’international, ainsi que les politiques restrictives des différentes banques centrales, ont permis de maîtriser les tendances inflationnistes du marché. Il a ainsi été projeté un taux d’inflation moyen de 3,5% à l’international avec une croissance de 3% en 2024.

Sur le plan intérieur, le ministre a révélé que le taux d’inflation annuel de la RDC s’élève à environ 21%, avec une dépréciation de la monnaie d’environ 6%. Pour répondre à cette situation, des mesures ont été proposées, y compris les directives du président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, telles que la suppression des paiements au guichet de la Banque Centrale du Congo et la coordination des politiques monétaires et budgétaires entre le gouvernement et la Banque Centrale.

En outre, le ministre des Finances a annoncé la reprise des réunions du comité technique de PTR (Plan Trésorier de l’État) et l’alignement de ce plan sur les niveaux de liquidité du marché bancaire. Des mesures de supervision supplémentaires ont été recommandées à la Banque Centrale pour améliorer la qualité des dépenses publiques avec plus de rigueur et de rationalité.

Delphin Kankolongo

Depuis fin 2021, le Nord-Kivu, une province de l’est de la République démocratique du Congo (RDC), est le théâtre de violents affrontements entre les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et la rébellion du M23. Dans ce contexte de conflit, un groupe de jeunes congolais, âgés de 18 à 25 ans, s’est levé pour défendre leur pays. Se désignant comme les « Wazalendo », ces résistants patriotes ont pris les armes pour repousser les rebelles et protéger leur territoire.

Les Wazalendo, en collaboration avec l’armée congolaise, ont réussi à repousser les rebelles du M23, soutenus par l’armée rwandaise, loin de la cité de Sake, située à une vingtaine de kilomètres à l’ouest de Goma. Katembo Faustin, commandant des FAR-W Group (Forces Armées des Résistants Wazalendo), a exprimé la détermination et l’esprit de résistance qui animent ces jeunes : « Nous faisons tout pour protéger Sake. » Selon lui, l’union entre le gouvernement et les Wazalendo a été déterminante pour repousser l’ennemi.

Innocent Mihigo, un combattant des Forces Armées des Résistants Wazalendo, a souligné la motivation des jeunes résistants : « Si j’ai décidé de prendre les armes, c’est pour défendre mon pays, honorer le drapeau national et donner de l’espoir à mes compatriotes congolais. » Cet engagement témoigne de l’amour et de l’unité qui les poussent à lutter pour la protection de leur territoire.

Toutefois, cette résistance n’est pas sans controverse. Des organisations de défense des droits de l’homme ont reconnu l’esprit patriotique des Wazalendo mais ont également dénoncé des violations des droits humains par certains combattants. Moïse Hangi, un activiste, a appelé le gouvernement à encadrer ces jeunes pour prévenir de tels abus : « Il est nécessaire que le gouvernement surveille les jeunes et les encadre pour éviter des actes contraires à la loi. »

La cité de Sake, autrefois peuplée, est aujourd’hui comparée à une cité fantôme. Les habitants ont fui les combats, laissant derrière eux une ville déserte. Sake est considérée comme le dernier rempart sécuritaire avant Goma, ce qui rend sa protection cruciale. Les Wazalendo patrouillent quotidiennement pour prévenir toute infiltration rebelle.

Le Conseil de sécurité de l’ONU a condamné fermement les récentes attaques des rebelles du M23, qui ont causé des pertes civiles et blessé un Casque bleu de la MONUSCO. La communauté internationale suit de près la situation dans le Nord-Kivu, où les combats entre les FARDC et les rebelles du M23 se poursuivent.

Delphin Kankolongo

Ce lundi 24 juin 2024, au Centre Caritas Congo à Kinshasa, une réunion historique a eu lieu entre la Première Ministre Judith Suminwa et les évêques membres de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO). L’objectif principal de cette rencontre était de discuter des défis urgents auxquels est confrontée la population congolaise et de trouver des moyens efficaces pour y faire face.

Depuis son investiture, Judith Suminwa Tuluka a clairement exprimé sa volonté de collaborer étroitement avec toutes les couches sociales pour le développement du pays. En tant que fervente catholique, elle a souligné l’importance d’avoir le soutien des pères de l’Église pour renforcer l’action gouvernementale en faveur de l’intérêt public.

Cette réunion revêt une importance particulière à la lumière des récents événements, notamment la commémoration des 35 ans du décès du cardinal Joseph-Albert Malula à la cathédrale Notre-Dame du Congo. Là, la Première Ministre avait déjà sollicité le soutien des catholiques face aux défis persistants tels que la guerre dans l’Est de la RDC et les tensions ethniques, ainsi que les catastrophes naturelles qui continuent de dévaster certaines régions.

Elle a également souligné que les prières des fidèles et particulièrement des mamans catholiques sont essentielles pour le gouvernement et le Chef de l’État dans ces moments critiques.

Delphin Kankolongo

Ce lundi 24 juin 2024, le Ministre des Finances de la République Démocratique du Congo, Doudou Fwamba Likunde, a dirigé la première réunion de la Troïka politique, en présence de hauts responsables économiques tels qu’Aimé Boji Sangara, O’Neige N’Sele, Élysée Bokumwana, Léon Kankolongo et Marie-France Malangu Kabedi.

La réunion, axée sur l’analyse des indicateurs macroéconomiques, s’est déroulée dans un contexte de volonté renforcée pour contenir l’inflation malgré les défis économiques internes et externes.

Selon les informations fournies par la Banque Centrale lors de la réunion, les indicateurs macroéconomiques ont montré une amélioration notable par rapport à l’année précédente. Cette tendance positive a été perçue comme prometteuse pour l’avenir économique de la RDC.

Cependant, les participants ont souligné la nécessité d’une approche stratégique renforcée en matière de politique monétaire et budgétaire afin de maintenir cette dynamique favorable et de faire face efficacement aux chocs économiques à venir.

L’inflation a été particulièrement au centre des discussions, les membres de la Troïka politique exprimant leur engagement à élaborer des stratégies efficaces pour endiguer cette pression inflationniste.

Les défis à surmonter incluent non seulement les facteurs internes tels que la gestion des finances publiques, mais aussi les impacts externes tels que les fluctuations des prix des matières premières et d’autres chocs économiques mondiaux.

Delphin Kankolongo

Le Ministre Jean-Lucien Bussa, responsable du portefeuille, a récemment tenu des consultations cruciales avec des figures clés du secteur économique congolais. Lors de ces réunions, il a accueilli une délégation de la Générale des Carrières et des Mines (GECAMINES), dirigée par Monsieur Guy Robert Lukama, Président du Conseil d’Administration.

La réunion a mis en lumière les défis opérationnels auxquels fait face la GECAMINES au quotidien. En réponse, le Ministre Bussa a présenté la vision stratégique clé du gouvernement pour ce secteur vital, mettant en avant les initiatives actuelles et futures destinées à promouvoir le développement durable du pays.

Dans un autre volet de ses consultations intensives, le Ministre a également échangé avec Monsieur Constant Omari, Coordonnateur du projet Metrokin. Ce projet ambitieux prévoit la création d’une ligne de train urbain pour desservir la métropole de Kinshasa.

Après une présentation détaillée du projet, le Ministre Bussa a formulé plusieurs recommandations stratégiques afin de garantir que l’initiative Metrokin apporte des bénéfices substantiels tant aux citoyens qu’au pays dans son ensemble.

Delphin Kankolongo

Lundi soir à Ndjamena, lors d’un dîner d’État en son honneur, le Président Félix Tshisekedi de la République Démocratique du Congo a été élevé à la Dignité de Grand Croix dans l’Ordre National du Tchad par son homologue Mahamat Idriss Deby Itno. Cette prestigieuse distinction témoigne de l’approfondissement des relations entre les deux nations.

Le geste fait suite à l’engagement de Tshisekedi en tant que facilitateur clé dans le processus de transition au Tchad, culminant avec des élections présidentielles apaisées le 6 mai dernier. Le Président Deby a exprimé sa gratitude envers Tshisekedi, soulignant que cette reconnaissance souligne l’importance des solutions africaines aux défis du continent.

Dans son discours, Tshisekedi a appelé la jeunesse tchadienne à préserver la paix comme garant de prospérité pour tous. Sa visite de 24 heures inclura un tête-à-tête avec Deby, suivi de la signature d’accords bilatéraux visant à renforcer la coopération entre la RDC et le Tchad.

Delphin Kankolongo

Ce lundi, à la Cité de l’UA à Kinshasa, le président Félix Tshisekedi a rencontré une délégation des gouverneurs et vice-gouverneurs récemment élus de plusieurs provinces clés de la République Démocratique du Congo. L’objectif de cette rencontre était double : recevoir les salutations protocolaires des nouveaux responsables régionaux et leur prodiguer des orientations stratégiques pour la gestion de leurs territoires respectifs.

La délégation comprenait des représentants des provinces de Kinshasa, Kwango, Haut-Katanga, Kasaï-Oriental, Kongo-Central, Kasai, Mongala, Lualaba (vice), Haut-Lomami, Lomami et Tshuapa. Chacun des gouverneurs et vice-gouverneurs présents avait été préalablement notifié de leur élection et avait répondu à l’appel du président pour cette importante séance de travail.

Jacques Kyabula, gouverneur du Haut-Katanga et porte-parole du groupe, a souligné l’importance de cette réunion en ces termes :

“Le Président de la République souhaite voir des gouverneurs alignés sur sa vision ; des gouverneurs qui œuvrent sur le terrain plutôt que de rester confinés dans leurs bureaux”

Cette directive claire illustre la volonté de l’administration Tshisekedi d’instaurer une gouvernance proactive et engagée, centrée sur les besoins concrets de la population.

Exprimant ainsi la volonté collective des gouverneurs de se concentrer sur une gouvernance participative et efficace.

Delphin Kankolongo

Les travaux de construction des rocades de Kinshasa, lancés récemment par le Président Félix Tshisekedi, représentent une réponse majeure aux défis de mobilité urbaine croissants dans la capitale de la République Démocratique du Congo. Ces infrastructures sont conçues pour désengorger Kinshasa en créant une ceinture de contournement stratégique de 360 degrés, composée de quatre rocades principales.

La première phase du projet comprend deux rocades principales : la rocade sud-ouest, longue de 21,38 kilomètres, et la rocade sud-est, étendue sur 41,54 kilomètres. Ces routes seront essentielles pour faciliter la circulation entre les zones densément peuplées du sud-ouest et du sud-est de la ville, où une forte croissance démographique est attendue. En effet, selon les projections démographiques, la population de Kinshasa pourrait dépasser les 25 millions d’habitants d’ici 2030, rendant impératif l’amélioration des infrastructures de transport.

Le projet, géré par l’Agence congolaise des grands travaux (ACGT) sous la supervision du ministère des Travaux Publics, est planifié sur une durée de 2 ans et demi. Il nécessite un investissement substantiel de 273 millions USD, financé en partie par une révision du contrat sino-congolais. Ce partenariat a été ajusté pour augmenter l’investissement global dans les infrastructures, passant de 3,2 à 7 milliards USD, avec des implications spécifiques pour les projets comme les rocades de Kinshasa.

En termes de spécificités techniques, le projet comprend la construction de 63 kilomètres de routes revêtues en béton bitumineux, ainsi que la mise en place d’échangeurs, de ponts et de mesures de lutte antiérosives pour minimiser l’impact environnemental. Ces infrastructures visent non seulement à améliorer la fluidité du trafic mais aussi à soutenir le développement économique et social de Kinshasa en facilitant l’accès aux régions périphériques.

Delphin Kankolongo

À l’âge vénérable de 93 ans, Jonas Mukamba, sénateur respecté de l’Équateur, a récemment captivé l’attention sur les ondes de TOP CONGO FM en prenant une décision empreinte de sagesse et de noblesse. Il a décliné un poste prestigieux au sein du Parlement, refusant de rivaliser avec Pascal Kinduelo qu’il considère comme son petit frère. « Pourquoi se quereller avec lui ? », s’interroge-t-il, soulignant les liens profonds qu’ils partagent en tant que membres de la paroisse Saint Luc à Kinshasa ma campagne.

Jonas Mukamba, connu pour son engagement envers la paix et l’unité nationale, exprime avec fermeté son refus d’entrer en conflit à ce stade avancé de sa vie. « Je milite pour la cohésion et l’unité nationale », déclare-t-il, mettant en avant son désir de voir tous les sénateurs de son âge adopter une attitude similaire.

En plus de ses convictions profondes, Jonas Mukamba partage ses réflexions sur son parcours politique qui s’étend sur près de 70 ans, depuis les premières années tumultueuses de l’indépendance jusqu’à aujourd’hui. Il envisage avec sérénité la fin prochaine de sa carrière politique active, affirmant : « Si je vis encore deux ans, je prendrai ma retraite de la vie politique active. » Cependant, il exprime également son désir de rester impliqué en tant que conseiller, pour continuer à servir son pays avec dévouement.

L’impact de Jonas Mukamba sur la politique congolaise ne se limite pas à ses actions, mais s’étend à ses paroles empreintes de sagesse et de références bibliques. En citant l’histoire de Salomon et des deux femmes disputant un enfant, il illustre son engagement envers la paix et la justice, rappelant aux auditeurs les valeurs intemporelles sur lesquelles il fonde ses actions.

Delphin Kankolongo