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Conflit dans l’Est : Les Wazalendo aux côtés de l’armée congolaise repoussent les rebelles du M23 soutenus par l’armée rwandaise, loin de la cité de Sake

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Depuis fin 2021, le Nord-Kivu, une province de l’est de la République démocratique du Congo (RDC), est le théâtre de violents affrontements entre les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et la rébellion du M23. Dans ce contexte de conflit, un groupe de jeunes congolais, âgés de 18 à 25 ans, s’est levé pour défendre leur pays. Se désignant comme les « Wazalendo », ces résistants patriotes ont pris les armes pour repousser les rebelles et protéger leur territoire.

Les Wazalendo, en collaboration avec l’armée congolaise, ont réussi à repousser les rebelles du M23, soutenus par l’armée rwandaise, loin de la cité de Sake, située à une vingtaine de kilomètres à l’ouest de Goma. Katembo Faustin, commandant des FAR-W Group (Forces Armées des Résistants Wazalendo), a exprimé la détermination et l’esprit de résistance qui animent ces jeunes : « Nous faisons tout pour protéger Sake. » Selon lui, l’union entre le gouvernement et les Wazalendo a été déterminante pour repousser l’ennemi.

Innocent Mihigo, un combattant des Forces Armées des Résistants Wazalendo, a souligné la motivation des jeunes résistants : « Si j’ai décidé de prendre les armes, c’est pour défendre mon pays, honorer le drapeau national et donner de l’espoir à mes compatriotes congolais. » Cet engagement témoigne de l’amour et de l’unité qui les poussent à lutter pour la protection de leur territoire.

Toutefois, cette résistance n’est pas sans controverse. Des organisations de défense des droits de l’homme ont reconnu l’esprit patriotique des Wazalendo mais ont également dénoncé des violations des droits humains par certains combattants. Moïse Hangi, un activiste, a appelé le gouvernement à encadrer ces jeunes pour prévenir de tels abus : « Il est nécessaire que le gouvernement surveille les jeunes et les encadre pour éviter des actes contraires à la loi. »

La cité de Sake, autrefois peuplée, est aujourd’hui comparée à une cité fantôme. Les habitants ont fui les combats, laissant derrière eux une ville déserte. Sake est considérée comme le dernier rempart sécuritaire avant Goma, ce qui rend sa protection cruciale. Les Wazalendo patrouillent quotidiennement pour prévenir toute infiltration rebelle.

Le Conseil de sécurité de l’ONU a condamné fermement les récentes attaques des rebelles du M23, qui ont causé des pertes civiles et blessé un Casque bleu de la MONUSCO. La communauté internationale suit de près la situation dans le Nord-Kivu, où les combats entre les FARDC et les rebelles du M23 se poursuivent.

Delphin Kankolongo

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Dialogue Diplomatique : Évaluation de la Coopération Franco-Congolaise entre la Première Ministre Judith Suminwa et l’Ambassadeur Remi Marechaux

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Le 27 septembre 2024, la Première ministre Judith Suminwa a eu un entretien constructif avec S.E.M. Remi Marechaux, nouvel ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République française en République démocratique du Congo (RDC). Cet échange a permis de faire le point sur les réalisations et les perspectives de la coopération bilatérale entre la France et la RDC.

La rencontre s’inscrit dans un contexte de renforcement des relations entre les deux pays, notamment après la remise des lettres de créance de l’ambassadeur Marechaux au président Félix Tshisekedi, effectuée le 19 septembre 2024 à la Cité de l’Union Africaine. Lors de cette cérémonie officielle, le président Tshisekedi a souligné l’importance d’une collaboration étroite et continue avec la France, mettant en avant les domaines prioritaires tels que la sécurité, le développement économique et la promotion des droits de l’homme.

La discussion entre Suminwa et Marechaux a abordé divers sujets, y compris les projets de développement en cours, les initiatives de coopération dans les secteurs de l’éducation et de la santé, ainsi que les enjeux géopolitiques régionaux. Les deux parties ont exprimé leur engagement à travailler ensemble pour renforcer les liens et répondre aux défis communs, tout en favorisant le bien-être des populations congolaises.

Delphin Kankolongo

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Forum sur la Démocratie : Honoré Mvula déclare que “Malgré les défis, la RDC a le potentiel de devenir un modèle de démocratie en Afrique grâce à une participation citoyenne active.”

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Kinshasa, 28 Septembre 2024 – Lors du forum sur la démocratie en République Démocratique du Congo, Me Honoré Mvula Kabala a prononcé une allocution marquante, abordant la perception des jeunes face aux enjeux démocratiques du pays. Cet événement, qui a rassemblé de nombreuses personnalités et jeunes leaders, a mis l’accent sur l’importance de la participation citoyenne et les défis qui entravent la démocratie en RDC.

Dans son discours inaugural, Me Mvula a reconnu que, malgré son inscription dans la Constitution, la démocratie peine à s’incarner dans la vie quotidienne des Congolais. Il a souligné que les principes fondamentaux de la démocratie – justice, égalité, liberté d’expression et participation de tous à la vie publique – demeurent largement insuffisamment appliqués.

“Nous avons connu des périodes sombres, mais également des moments d’espoir”, a-t-il déclaré, citant les avancées notables comme les élections multipartites, la liberté de la presse, et les initiatives de paix. Cependant, il a mis en garde contre toute forme de complaisance, appelant à une vigilance et un engagement constants.

Me Mvula a ensuite abordé les défis majeurs auxquels la démocratie fait face en RDC, tels que la gouvernance défaillante et la corruption, qui sapent la confiance des citoyens dans les institutions. “Nous devons agir ensemble pour instaurer une culture de transparence et de responsabilité”, a-t-il insisté, en plaidant pour le respect des droits humains et l’écoute des voix marginalisées.

Il a également souligné le rôle crucial que la jeunesse, les femmes et les groupes marginalisés doivent jouer dans la construction d’une démocratie véritablement inclusive. “Encourager leur participation est essentiel pour une société véritablement démocratique”, a-t-il affirmé, tout en rappelant que la paix est une condition sine qua non pour garantir un environnement démocratique stable.

Malgré les défis soulevés, Me Mvula a terminé son allocution sur une note d’optimisme, exprimant sa conviction que la RDC peut devenir un modèle de démocratie en Afrique. “Cela nécessite un engagement sincère de notre part : une société dynamique, une presse libre mais mature, et des partis politiques responsables”, a-t-il déclaré, exhortant les citoyens à s’engager activement en votant, en exigeant des comptes et en participant à la vie publique.

Delphin Kankolongo

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Sénat : La Rapporteure Néfertiti Ngudianza S’associe à l’ONU Femmes pour Lancer un Réseau de Concertation et de Soutien aux Femmes dans les Institutions

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La rapporteure du Sénat, Néfertiti Ngudianza, a récemment échangé avec Catherine Ondimba, représentante adjointe au programme management de l’ONU Femmes en République démocratique du Congo (RDC), pour discuter des préparatifs de la mise en place d’un réseau dédié aux femmes évoluant au sein des institutions de la RDC.

À l’issue de cet entretien, Catherine Ondimba a salué l’ouverture d’esprit de la rapporteure du Sénat, qui s’est montrée pleinement engagée à faciliter la création de ce cadre de concertation et de réseautage visant à renforcer la participation des femmes dans les institutions nationales. Néfertiti Ngudianza a rassuré ses partenaires de son implication totale dans cette initiative.

Connue pour son engagement dans la promotion de la femme en RDC, Néfertiti Ngudianza a été désignée pour porter la voix de ce projet et sensibiliser les femmes parlementaires au sein de la chambre haute du Parlement. Son rôle sera crucial pour encourager l’implication de ses pairs dans la mise en œuvre de ce programme.

Delphin Kankolongo

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Ituri : L’Armée Ougandaise (UPDF) et les Miliciens CODECO Accusés d’Occuper Illégalement la Localité de Uriwo, la Société Civile Tire la Sonnette d’Alarme

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Depuis plusieurs semaines, l’armée ougandaise occupe illégalement la localité de Uriwo, dans le territoire de Mahagi, province de l’Ituri, a révélé le président de la société civile de Mahagi, Démocratias Udaga, le mardi 24 septembre, après une rencontre avec le Vice-ministre de la Défense. Selon Démocratias Udaga, des éléments de l’UPDF (Uganda People’s Defence Forces) ont envahi Uriwo, une entité située à War-Palara.

“Quiconque ose dire qu’ils sont au Congo sera marqué. Le développement socio-économique est par terre”a-t-il déclaré.

Déplorant le climat de terreur qui règne désormais dans la région. Cette situation entrave la libre circulation des habitants et affecte leurs activités quotidiennes.

Outre la présence des forces ougandaises, les miliciens CODECO ont également investi trois groupements à Mukambo, aggravant l’insécurité. Démocratias Udaga a dénoncé les exactions commises par ces miliciens, évoquant des actes de pillage, de viols, de saccages, et d’incendies de maisons dans les zones sous leur contrôle. « À tout moment, on s’attend au pire », a-t-il ajouté, soulignant la détresse des populations locales.

Face à cette situation, la société civile de Mahagi plaide pour un renforcement des effectifs des FARDC (Forces Armées de la République Démocratique du Congo) afin de rétablir la paix et la sécurité dans cette zone. La société civile exhorte le gouvernement congolais à mettre un terme à l’occupation illégale de ces territoires.

Ironiquement, alors que l’armée ougandaise est accusée d’occuper illégalement certaines localités congolaises, elle collabore en même temps avec les FARDC dans la lutte contre les groupes terroristes islamistes des Allied Democratic Forces (ADF) dans les régions de Beni et Lubero au Nord-Kivu, ainsi qu’à Irumu et Mambasa en Ituri.

Delphin Kankolongo

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New York : La Ministre d’État Wagner Kayikwamba signe un Accord de Siège avec l’OIM et Renforce la Coopération Bilatérale avec l’Uruguay et la Mauritanie

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Le vendredi 27 septembre, en marge de l’Assemblée Générale des Nations Unies (AGNU) à New York, la Ministre d’État de la République Démocratique du Congo (RDC), Wagner Kayikwamba, a marqué un pas important dans la coopération internationale en signant un accord de siège entre le Gouvernement congolais et l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM). Cet accord, signé en présence de la Directrice Générale de l’OIM, Amy E. Pope, établit le statut de l’OIM et de son Bureau en RDC, définissant ainsi les privilèges et immunités nécessaires pour l’exécution de leurs missions sur le territoire congolais.

Outre cette signature, la Ministre d’État Wagner Kayikwamba a eu des échanges bilatéraux significatifs. D’une part, elle a rencontré son homologue uruguayen, S.E.M. Omar Paganini, pour discuter de la contribution de l’Uruguay aux efforts de paix en RDC, notamment à travers l’envoi de troupes au sein de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la Stabilisation en République Démocratique du Congo (MONUSCO).

La coopération bilatérale a également été abordée, avec un accent particulier sur le renforcement de la diplomatie commerciale et culturelle entre les deux pays. D’autre part, la Ministre d’État a échangé avec le Ministre des Affaires Étrangères de la Mauritanie, S.E. Dr. Mohamed Salem Ould Merzoug. Les discussions ont porté sur la future présidence de la RDC au Conseil de Paix et de Sécurité de l’Union Africaine en novembre, ainsi que sur les questions de paix et de sécurité, y compris dans la région des Grands Lacs.

Delphin Kankolongo

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Journée Mondiale du Tourisme : Le Ministre Didier M’pambia Expose le Rôle Stratégique du Tourisme dans la Consolidation de la Paix en RDC face à l’Agression du M23

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Kinshasa, le 27 septembre 2024 – À l’occasion de la Journée Mondiale du Tourisme, célébrée ce vendredi, le ministre du Tourisme de la République démocratique du Congo, Didier M’pambia, a pris la parole pour souligner le rôle crucial que le tourisme peut jouer dans la consolidation de la paix en RDC, un pays actuellement confronté à des défis sécuritaires majeurs.

Lors de son allocution, le ministre a mis en exergue l’importance du thème de cette année, « Tourisme et Paix« , qui s’avère particulièrement pertinent dans le contexte congolais marqué par l’agression du mouvement M23, soutenu par le Rwanda, ainsi que par d’autres groupes armés actifs dans l’Est du pays. Ces acteurs perturbent la stabilité de la région et entravent le développement de secteurs clés, dont le tourisme.

« Le thème « Tourisme et Paix » tombe à point nommé pour notre pays car il sera question de concilier tourisme et paix, en ce moment où la nation subit une agression injuste du Rwanda à travers ses supplétifs du M23 et autres groupes armés avides de nos richesses. Il permettra par ailleurs d’aborder le rôle du tourisme dans la consolidation de la paix », a déclaré Didier M’pambia.

Le ministre a rappelé que le tourisme peut être un vecteur puissant de paix en encourageant les échanges culturels, en favorisant la compréhension mutuelle et en générant des opportunités économiques pour les communautés locales. Dans un pays doté d’un patrimoine naturel et culturel aussi riche que la RDC, la valorisation et la promotion de ce secteur constituent un moyen de renforcer la cohésion sociale et d’offrir des alternatives de développement, même dans les régions affectées par les conflits.

Malgré les défis sécuritaires persistants, le gouvernement congolais reste déterminé à redynamiser le secteur du tourisme en assurant une meilleure sécurité des sites touristiques et en développant des infrastructures adaptées.

“Nous croyons fermement que le tourisme peut devenir un pilier de notre économie et un levier pour la consolidation de la paix à travers le rapprochement des communautés”

a insisté le ministre.

Delphin Kankolongo

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Augmentation des Prix du Ciment : Le Ministre de l’Économie Daniel Mukoko Samba Met en Garde Contre la Spéculation à Kinshasa et Annonce des Sanctions

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Le ministre de l’Économie nationale, Daniel Mukoko Samba, a récemment pris position contre la spéculation des prix du ciment à Kinshasa, alors que la ville fait face à une augmentation préoccupante de son coût. Dans un communiqué publié ce vendredi, le ministre a averti les distributeurs qui exploitent la rareté du ciment gris pour gonfler leurs prix de manière injustifiée.

“Les distributeurs qui profitent de la situation de rareté relative sur le marché du ciment s’exposent à des sanctions conformément aux lois en vigueur sur les prix et la concurrence”a déclaré le ministre Mukoko Samba.

Cette mise en garde vise à rappeler aux acteurs du marché leurs responsabilités et à promouvoir une concurrence saine, dans l’intérêt des consommateurs.

L’augmentation des prix du ciment a suscité l’inquiétude parmi les professionnels du bâtiment et la population, qui dépendent de ce matériau essentiel pour leurs projets de construction. Les autorités gouvernementales sont conscientes des répercussions de la spéculation sur l’économie locale et sur les ménages.

Le ministre a souligné que le gouvernement reste déterminé à garantir la stabilité des prix et à protéger les consommateurs contre les abus. En ce sens, il a promis l’application rigoureuse des sanctions prévues par les lois en matière de tarification et de concurrence, afin de dissuader les comportements spéculatifs sur le marché.

Delphin Kankolongo

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Tanganyika : Le Gouverneur Chris Kitungwa Renforce le Plaidoyer pour la Sécurité et les Effectifs des Forces de l’Ordre auprès du Vice-Premier Ministre de l’Intérieur

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Kinshasa, le 27 Septembre 2024 – Le Gouverneur de la province du Tanganyika, l’honorable Chris Kitungwa, poursuit activement ses démarches de plaidoyer à Kinshasa. Il a été reçu par le Vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur, Jacquemin Shabani Lukoo, pour discuter des enjeux sécuritaires qui pèsent sur sa province.

Lors de cette rencontre, les deux autorités ont abordé la situation sécuritaire globale de Tanganyika, ainsi que les effectifs des policiers et des militaires déployés dans cette région. Face aux défis sécuritaires persistants, le gouverneur Kitungwa a exprimé son souhait de voir un renforcement des forces de l’ordre et des mesures de sécurité afin d’assurer la protection de la population.

Cette entrevue s’inscrit dans le cadre d’un vaste programme de plaidoyer et de lobbying engagé par le gouverneur Chris Kitungwa à Kinshasa, dans le but d’améliorer divers secteurs clés pour le bien-être de ses administrés. Depuis son arrivée dans la capitale, le gouverneur a multiplié les rencontres avec plusieurs ministres et directeurs généraux d’entreprises, soulignant l’importance de la collaboration entre les autorités nationales et provinciales pour le développement du Tanganyika.

Delphin Kankolongo

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Désengorgement à la Prison de Makala : « Il y a risque que ces libérés fassent l’objet de justice populaire », Avertit le Député Mandefu Après la Libération de 1 685 Prisonniers

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Le député national Meschack Mandefu Muela a interpellé le ministre de la Justice, Constant Mutamba, suite à la libération de plus de 1 600 détenus de la prison centrale de Makala, principalement pour des raisons de santé. Lors de son intervention sur TOP CONGO FM, l’élu de Kazumba, dans le Kasaï Central, a déposé une question d’actualité demandant des explications sur le fondement juridique de cette mesure.

Bien que cette décision soit saluée par plusieurs organisations des droits de l’homme, notamment en raison de la situation préoccupante de la prison centrale de Makala, où plus de 85% des prisonniers sont des détenus préventifs selon le ministre de la Justice, des préoccupations sécuritaires émergent au sein de la population.

Meschack Mandefu Muela reconnaît que « la mesure prise par le ministre de la Justice fait partie de ses prérogatives, mais la loi prévoit un encadrement pour de telles décisions ». Il souligne que les populations vivant dans les environs de la prison centrale de Makala font face à un climat d’insécurité depuis la libération de ces détenus, certains étant perturbés par le retour des anciens prisonniers.

Le député craint également que ces libérations sans mesures d’accompagnement n’entraînent des risques de justice populaire.

“Les victimes des faits commis par ces prisonniers craignent des représailles. Le ministre aurait dû prendre des mesures d’encadrement pour faciliter la réinsertion de ces prisonniers, conformément aux dispositions de la loi sur le régime pénitentiaire”a-t-il déclaré.

Depuis sa prise de fonction, le ministre de la Justice Constant Mutamba a initié plusieurs vagues de libérations pour désengorger la prison centrale de Makala, conçue pour accueillir 1 500 détenus, mais abritant actuellement près de 15 000 personnes. Cette dernière vague de libération concerne 1 685 prisonniers malades, libérés dans le but de leur permettre d’accéder à des soins de santé adaptés, selon le cabinet du ministre de la Justice.

Delphin Kankolongo

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Est de la RDC : Human Rights Watch Accuse le M23, Appuyé par le Rwanda, de Bombardements Indiscriminés sur les Camps de Déplacés près de Goma

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Un nouveau rapport de l’organisation Human Rights Watch (HRW) dénonce les actions de la rébellion du M23 et de l’armée rwandaise, accusées d’avoir « bombardé sans discernement » des camps de déplacés et d’autres zones densément peuplées près de Goma, dans l’est de la République Démocratique du Congo, depuis le début de l’année 2024.

Selon le communiqué publié par le bureau de HRW au Kenya, cinq attaques qualifiées de « manifestement illégales » ont été documentées, au cours desquelles des tirs d’artillerie ou de roquettes ont frappé des civils. Parmi ces incidents, l’attaque la plus meurtrière s’est produite le 3 mai dans le camp de Mugunga, faisant officiellement 35 morts. Les États-Unis avaient précédemment pointé du doigt les forces armées rwandaises et le M23 comme responsables de ces tirs, une accusation que le gouvernement de Kigali a rapidement qualifiée de « ridicule » et « absurde. »

Parallèlement, HRW met également en cause les Forces armées de la RDC (FARDC) et leurs alliés, accusés d’exactions et d’abus à l’encontre des déplacés. Une enquête menée par Médecins Sans Frontières (MSF) en août a révélé que plus d’une femme sur dix aurait été victime de viol dans les camps de déplacés de Goma, témoignant de la situation dramatique à laquelle font face les populations civiles déplacées dans cette région en proie à l’insécurité.

Delphin Kankolongo

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