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RDC : Le Gouvernement Annonce la Tenue des États Généraux de la Justice pour Diagnostiquer et Réformer en Profondeur le Système Judiciaire

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Le gouvernement de la République Démocratique du Congo se prépare à organiser les états généraux de la justice, une initiative portée par le ministre d’État, ministre de la Justice et Garde des Sceaux, Constant Mutamba. Cette annonce a été faite lors de la neuvième réunion du conseil des ministres, présidée par la Première ministre Judith Suminwa Tuluka, le vendredi 16 août 2024, à la Cité de l’Union Africaine.

Ces assises, dont la date reste à préciser, auront pour thème central : « Pourquoi la justice congolaise est-elle qualifiée de malade ? Quelle thérapie face à cette maladie ? ». Selon le ministre Constant Mutamba, l’objectif principal de cette démarche est de réaliser « un diagnostic sans complaisance des maux qui rongent notre justice afin de lui administrer une thérapie de choc à travers des réformes profondes ».

Le processus des états généraux se déroulera en deux phases distinctes. La première consistera en des consultations populaires à travers les provinces, regroupées en pools, permettant ainsi d’impliquer tous les acteurs locaux dans le processus de réforme. Cette phase sera suivie de travaux en session plénière et en commissions spécialisées, où les différentes propositions seront analysées et discutées en profondeur.

Ces nouveaux états généraux interviennent neuf ans après ceux de 2015, organisés par l’ancien ministre de la Justice Alexis Thambwe Mwamba, qui avaient principalement mis l’accent sur la lutte contre l’impunité et le renforcement de l’indépendance du pouvoir judiciaire. Aujourd’hui, le gouvernement cherche à aller encore plus loin en mettant en place une réforme profonde qui répondra aux défis actuels du système judiciaire congolais.

La réunion du conseil des ministres a également abordé d’autres sujets, notamment la situation sécuritaire sur l’ensemble du territoire national, en particulier dans l’Est du pays, ainsi que des questions sanitaires et socio-économiques d’importance.

Delphin Kankolongo

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Gouvernement Suminwa : Le Budget 2025 Augmente de 21%, Incluant une Hausse de 14% des Investissements, 13% pour l’Agriculture, et un Renforcement des Réformes Éducatives

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Le 16 septembre 2024, la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka a présenté à l’Assemblée nationale le budget de la République démocratique du Congo pour l’exercice 2025. Ce budget, qui s’élève à 49 847 milliards de francs congolais (environ 18 milliards USD), marque une augmentation significative de 21 % par rapport au budget de 2024. Cette hausse témoigne de l’engagement du gouvernement à répondre aux besoins croissants du pays tout en soutenant ses priorités stratégiques.

Le budget 2025 met l’accent sur plusieurs domaines clés, dont la sécurité, le pouvoir d’achat, l’éducation et le développement agricole. En réponse aux défis sécuritaires persistants, notamment dans l’Est du pays, le gouvernement a prévu des investissements importants pour renforcer les capacités des forces de sécurité et améliorer les conditions de vie des populations affectées. La lutte contre la corruption et la réhabilitation des infrastructures rurales sont également des priorités majeures.

L’éducation, un secteur crucial pour le développement à long terme du pays, bénéficie d’une augmentation de 13 % des ressources allouées. Ce soutien financier vise à poursuivre les réformes sur la gratuité de l’enseignement de base, à améliorer la qualité de l’enseignement et à augmenter les rémunérations des enseignants. Le gouvernement mettra également l’accent sur la mise en œuvre du programme de développement local des 145 territoires (PDL-145T), visant à renforcer le développement régional et à créer des opportunités économiques locales.

Le budget prévoit aussi des investissements accrus dans les infrastructures, notamment les routes et les voies fluviales, pour améliorer la connectivité nationale et soutenir le développement économique. Parmi les projets notables figure le balisage du fleuve Congo et des rivières à Kinshasa, un projet de 89 millions USD destiné à faciliter le transport fluvial et à désengorger les routes de la capitale.

Delphin Kankolongo

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Insécurité dans l’Est de la RDC : Vital Kamerhe Alerte sur Plus de 10 Millions de Morts, des Violences Sexuelles et des Villages Incendiés lors de l’Ouverture de la Session Parlementaire

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Lors de l’ouverture de la session parlementaire de septembre 2024, le président de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe, a vivement dénoncé la situation dramatique qui persiste dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC). Devant les députés réunis à Kinshasa, il a dressé un bilan alarmant de plus de 10 millions de morts causés par des décennies de conflits armés dans les provinces du Nord-Kivu, du Sud-Kivu, de l’Ituri et de la Tshopo.

Kamerhe a déploré les violences sexuelles massives subies par des femmes et des jeunes filles, ainsi que la destruction de nombreux villages, incendiés par des groupes armés.

“Chaque jour qui passe, nous rappelle qu’une portion de notre territoire est occupée par des agresseurs. Plus de dix millions de morts, des femmes et des filles violées, des biens détruits, des richesses pillées, et des millions de déplacés vivent dans des conditions indignes”a-t-il déclaré.

Il a également dénoncé l’indifférence de la communauté internationale face à ce drame humanitaire, soulignant que des millions de Congolais, déplacés par les violences, survivent dans des camps où ils sont encore exposés à des attaques et à une situation humanitaire désastreuse.

Un Appel à l’Action Urgente

Vital Kamerhe a lancé un appel pressant à la communauté nationale et internationale pour qu’elles intensifient leurs efforts afin de mettre fin à cette tragédie. Il a exhorté les autorités congolaises à intensifier leurs actions pour sécuriser les provinces de l’Est, tout en renforçant l’assistance aux populations touchées par ces violences.

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Delphin Kankolongo

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Sénat : « La réussite de notre mandat dépend de notre capacité à transcender les divisions partisanes » – Sama Lukonde à l’ouverture de la session parlementaire

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Kinshasa, 16 septembre 2024 – La session parlementaire ordinaire de septembre 2024 a été ouverte ce lundi lors d’une cérémonie solennelle tenue dans la salle des Conférences Internationales du Palais du Peuple, sous la présidence de Jean-Michel Sama Lukonde, président du Sénat de la République Démocratique du Congo. Ce rendez-vous, d’une importance capitale dans le calendrier législatif national, intervient dans un contexte marqué par d’importants défis politiques, économiques et sécuritaires pour le pays.

Dans son allocution, le président du Sénat a lancé un appel pressant aux sénateurs pour qu’ils fassent preuve d’unité et de vigilance afin de répondre aux attentes du peuple congolais.

“Élu en tant que sénateur de la 4ème législature de la 3ème République, à une époque où notre nation est confrontée à des défis majeurs, nous devons plus que jamais rester unis et vigilants. La réussite de notre mandat dépend de notre capacité à transcender les divisions partisanes pour œuvrer ensemble au service du bien commun”a-t-il déclaré devant une assemblée attentive.

Jean-Michel Sama Lukonde a insisté sur la nécessité d’œuvrer pour la paix, la sécurité et le développement du pays, en appelant les élus à faire preuve d’intégrité et de détermination dans l’accomplissement de leur mission parlementaire.

“Notre peuple attend que nous soyons à la hauteur des responsabilités qui nous ont été confiées, et il est de notre devoir de répondre à cette attente avec honneur”a-t-il ajouté.

Delphin Kankolongo

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RDC : Le Président Félix Tshisekedi Visite les Écoles Kamina et du Camp Tshatshi pour Vérifier la Gratuité de l’Enseignement de Base et la Rentrée Scolaire 2024-2025

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Ce lundi, le Président de la République Démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, a effectué une visite dans deux établissements scolaires emblématiques pour évaluer la mise en œuvre de la gratuité de l’enseignement de base et l’effectivité de la rentrée scolaire 2024-2025. Le Chef de l’État s’est rendu à l’école Kamina, située dans la commune de Kalamu, ainsi qu’à l’école du camp Tshatshi, dans la commune de Ngaliema.

À l’école primaire Kamina, le premier établissement officiel de la RDC, construit en 1945, le Président Tshisekedi a eu l’occasion de partager une courte leçon de citoyenneté avec les élèves. Cette visite a également permis au Chef de l’État de prendre connaissance des défis auxquels fait face l’établissement et d’évaluer les progrès réalisés depuis la mise en place de la gratuité de l’enseignement de base.

Delphin Kankolongo

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Assemblée Nationale : La Première Ministre Judith Suminwa Dépose le Projet de Loi de Finances 2025 de 18 Milliards USD et Déclare les Priorités de la Nouvelle Session Parlementaire

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La Première Ministre de la République démocratique du Congo (RDC), Judith Suminwa Tuluka, a officiellement déposé le projet de loi de finances pour l’exercice 2025 au Parlement, avec un budget estimé à 49 847 milliards de francs congolais (FC), soit environ 18 milliards de dollars. Ce dépôt a eu lieu avant l’ouverture solennelle de la session budgétaire de septembre 2024 à Kinshasa, en présence des deux chambres du Parlement, l’Assemblée nationale et le Sénat.

Ce budget sera au centre des discussions parlementaires jusqu’à la clôture de la session prévue en décembre 2024, conformément à la constitution du pays. En plus du projet de loi de finances 2025, la Première Ministre a également soumis deux autres projets importants : le projet de loi portant reddition des comptes, qui vise à faire le bilan des dépenses de l’année précédente, et le projet de loi rectificative 2024, destiné à ajuster le budget en cours selon les réalités économiques actuelles.

Lors de cette session, le président de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe, a mis en lumière une autre priorité urgente pour le gouvernement : la réhabilitation du fleuve Congo et des rivières à Kinshasa. Il a exhorté l’exécutif à lancer des travaux de balisage pour améliorer la navigation fluviale. Ce projet, estimé à 89 millions de dollars, permettrait de faciliter la mobilité des populations par voie d’eau et de décongestionner les routes surchargées de la capitale.

Delphin Kankolongo

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Gestion des Catastrophes : La Banque Mondiale Alloue 200 Millions USD pour Renforcer la Prévention, la Gestion et la Réparation des Risques Climatiques avec le Ministère de l’Intérieur

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Le gouvernement de la République Démocratique du Congo (RDC) vient de recevoir un appui important de la Banque mondiale pour renforcer la gestion des risques liés aux catastrophes climatiques. Près de 200 millions de dollars américains ont été alloués pour accompagner les efforts du pays dans la prévention et la gestion de ces risques, sous la coordination du ministère de l’Intérieur, de la Sécurité, de la Décentralisation et des Affaires coutumières.

L’annonce a été faite ce lundi 16 septembre à la suite des discussions entre le Vice-Premier Ministre en charge de l’Intérieur, Shabani Lukoo B., et les représentants de la Banque mondiale. Cette enveloppe financière sera gérée par l’institution financière internationale et permettra la mise en place d’un projet conjoint de développement visant à atténuer les dégâts causés par les catastrophes climatiques et à prévenir de futurs incidents.

Parmi les actions envisagées, l’élaboration d’un système d’alerte précoce figure en tête des priorités, afin de mieux anticiper les risques et protéger les populations vulnérables. Ce projet s’inscrit dans le cadre de la stratégie nationale de lutte contre le changement climatique, qui met l’accent sur la résilience des communautés face aux impacts environnementaux.

Delphin Kankolongo

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Tentative d’Évasion Sanglante à la Prison de Makala : Franck Diongo Dénonce un Bilan de Plus de 2 000 Morts, des Violences Sexuelles et Exige une Enquête Indépendante

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Le leader de l’opposition et président du Mouvement Lumumbiste Progressiste (MLP), Franck Diongo, a publié une lettre ouverte sur son compte officiel X (anciennement Twitter) adressée au Haut-Commissaire des Nations Unies pour les Droits de l’Homme à Genève. Dans ce mémorandum, il tire la sonnette d’alarme sur ce qu’il qualifie de « grave situation des droits de l’homme » en République Démocratique du Congo (RDC) sous le régime du président Félix Tshisekedi.

Un Bilan Sombre de la Situation des Droits de l’Homme

Diongo décrit un tableau sombre de la RDC, citant de multiples violations des droits fondamentaux entre 2019 et 2024. Il accuse le gouvernement d’avoir orchestré des exécutions extrajudiciaires, des tortures, des violences sexuelles, et des arrestations arbitraires. L’opposant mentionne également une répression systématique des voix dissidentes, prenant pour exemple sa propre expérience, ainsi que celles de Seth Kikuni, Mike Mukebayi, Jean-Marc Kabund, et Daniel Safu, qu’il affirme être victimes de persécutions politiques, de tentatives d’assassinat, et de manipulations judiciaires.

La Tragédie de la Prison de Makala

Un événement récent qui a marqué les esprits est la tentative d’évasion de la prison centrale de Makala, à Kinshasa, le 3 septembre 2024. Selon Diongo, cet incident a causé la mort de nombreux prisonniers, mais les chiffres sont controversés. L’opposition évoque un bilan de 2 000 morts, le gouvernement parle de 129 décès, tandis que Human Rights Watch estime que le nombre de victimes se situe entre 800 et 1 000. Diongo affirme que des violences sexuelles ont également été commises lors de cette tragédie et appelle à une enquête indépendante et impartiale pour traduire en justice les responsables.

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La Justice comme Instrument de Répression

Dans son mémorandum, Diongo dénonce ce qu’il considère comme une instrumentalisation de la justice par le régime de Félix Tshisekedi pour consolider son pouvoir et réduire au silence l’opposition, la société civile et les journalistes. Il souligne également les violences persistantes dans l’Est du pays, où les groupes armés et les forces de sécurité continuent de terroriser les populations locales avec, selon lui, la complicité de l’État.

Appel à l’Intervention des Nations Unies

Dans cette lettre, Franck Diongo appelle le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme à dénoncer ces abus et à ne pas soutenir la candidature de la RDC au Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies tant que ces violations se poursuivent. Il exhorte les Nations Unies à agir de manière urgente pour défendre la justice, la démocratie et les droits humains en RDC.

Delphin Kankolongo

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Condamnation à Mort de Jean-Jacques Wondo : Hadja Lahbib Exprime l’Inquiétude de la Belgique et Appelle la RDC à Respecter les Normes Internationales sur la Peine de Mort

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La ministre belge des Affaires étrangères, Hadja Lahbib, a exprimé sa profonde préoccupation suite à la condamnation à mort de Jean-Jacques Wondo, un expert militaire belgo-congolais, pour son rôle présumé dans la tentative de coup d’État du 19 mai dernier en République démocratique du Congo (RDC). Lors d’un échange avec son homologue congolaise, Thérèse Kayikwamba Wagner, Lahbib a réaffirmé l’opposition catégorique de la Belgique à la peine capitale.

Dans un communiqué officiel, Hadja Lahbib a déclaré :

“J’ai insisté sur l’opposition absolue de la Belgique à la peine de mort et sur la nécessité de respecter pleinement le droit à la défense dans tous les procès”

Cette prise de position s’inscrit dans l’engagement historique de la Belgique en faveur des droits humains.

Le Tribunal militaire de garnison de Kinshasa/Gombe a condamné Jean-Jacques Wondo, considéré comme « concepteur » et « auteur intellectuel » du coup d’État manqué visant la résidence de Vital Kamerhe, président de l’Assemblée nationale. En plus de Wondo, 37 autres accusés ont également écopé de la peine de mort pour des faits d’association de malfaiteurs, d’attentat et de terrorisme.

Les avocats de Jean-Jacques Wondo ont dénoncé un jugement « inique », arguant que leur client a été condamné sans preuves tangibles.

“Nous allons contester ce jugement, qui a été rendu sans la moindre preuve”a affirmé Me Carlos Ngwapitshi Ngwamashi, avocat de la défense, tout en annonçant leur intention de faire appel.

La condamnation de Wondo a suscité une onde de choc en Belgique, où plusieurs voix, tant politiques que dans la société civile, ont exprimé leur désapprobation face à cette décision judiciaire en RDC.

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Delphin Kankolongo

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RDC-Rwanda : La Ministre Thérèse Wagner Rejette le Plan de Neutralisation des FDLR et Refuse tout Dialogue Direct avec le M23 lors de la Réunion de Luanda

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Le 14 septembre 2024, la Ministre d’État et Ministre des Affaires étrangères, de la Coopération internationale et de la Francophonie, S.E. Thérèse Wagner, a conduit la délégation de la République Démocratique du Congo (RDC) à la quatrième réunion ministérielle avec le Rwanda, sous médiation angolaise, à Luanda. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre du processus de Luanda, visant à trouver une solution pacifique aux tensions récurrentes entre Kinshasa et Kigali.

Lors de cette réunion, la Ministre Wagner a catégoriquement rejeté le plan harmonisé de neutralisation des Forces Démocratiques de Libération du Rwanda (FDLR), proposé par les experts militaires et en renseignements des trois pays, à savoir la RDC, le Rwanda et l’Angola, lors d’une rencontre tenue à Rubavu, au Rwanda, les 29 et 30 août 2024. Ce plan comprenait également la levée des mesures de défense prises par le Rwanda.

En plus de son refus du plan, Thérèse Wagner a fermement opposé toute idée de dialogue direct avec le M23, un groupe rebelle soutenu par le Rwanda, selon plusieurs rapports. Elle a exprimé son désaccord quant à la poursuite des réunions techniques d’experts pour élaborer un concept d’opérations (CONOPS) visant à définir des stratégies conjointes de résolution de la crise.

Cette position congolaise illustre la tension persistante entre les deux nations, malgré les efforts diplomatiques de l’Angola pour les rapprocher. Les discussions de Luanda devaient initialement permettre de finaliser les points restés en suspens lors des précédentes négociations tenues en août, mais le rejet de la RDC du plan harmonisé pourrait compliquer davantage la recherche d’une solution pacifique à cette crise régionale.

Delphin Kankolongo

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Congo Airways Retirée de l’Aviation Commerciale après la Perte de son Certificat de Transporteur Aérien (CTA), menaçant ses Opérations Commerciales

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La compagnie aérienne nationale Congo Airways a officiellement perdu son Certificat de Transporteur Aérien (CTA) le dimanche 15 avril 2024, suite à l’absence d’avions au sein de sa flotte. Ce certificat, indispensable pour garantir le respect des normes de sécurité aérienne et pour opérer des vols commerciaux, est délivré par l’Autorité de l’Aviation Civile. Sans CTA, la compagnie n’est plus autorisée à assurer ses vols domestiques et internationaux.

La perte de ce certificat s’explique par le fait que Congo Airways ne possède plus d’avions en état de fonctionnement. Selon Jean-Pierre Bemba Gombo, la compagnie aérienne ne dispose actuellement que d’un aéronef obtenu par un contrat de leasing. Cet accord de location stipule que Congo Airways doit verser des frais d’utilisation au propriétaire de l’avion, un arrangement qui a permis de maintenir certaines opérations.

Une crise de flotte persistante

Créée le 15 août 2014 par l’ancien Premier ministre Matata Mponyo, sous le mandat de l’ex-président Joseph Kabila Kabange, Congo Airways a effectué son premier vol le 20 octobre 2015. Cependant, depuis le 11 septembre 2023, la compagnie a suspendu ses activités, ses quatre avions ayant besoin de réparations. Dans un effort pour redémarrer ses opérations, elle avait loué deux Boeing 737-800 en novembre 2015, deux mois après une première suspension.

Malgré ces tentatives de relance, la compagnie se trouve aujourd’hui dans une situation critique. Pour restaurer son CTA et relancer ses activités, Congo Airways doit impérativement acquérir ou louer de nouveaux avions, condition essentielle pour répondre aux exigences réglementaires en matière de sécurité et d’exploitation.

Franck Ntumba
Progres243.net / MCP, via perfection243.net

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