Kinshasa, 17 septembre 2024 – La Première Ministre Judith Suminwa a réagi promptement à la menace de grève des chauffeurs poids lourds opérant sur la Route Nationale 1 (RN1), un axe vital pour l’approvisionnement de la capitale, Kinshasa. Cette grève, initiée par les transporteurs routiers, menaçait de paralyser l’économie de la région en perturbant l’acheminement des marchandises et autres produits essentiels.

Afin d’éviter une crise économique majeure, la Cheffe du Gouvernement a convoqué une réunion urgente avec les principaux acteurs concernés. Cette rencontre a regroupé l’Intersyndicale des transporteurs routiers, la Fédération des Entreprises du Congo (FEC), et le Vice-Premier Ministre, Ministre des Transports. L’objectif de cette rencontre était de trouver des solutions immédiates et durables aux revendications des chauffeurs et de leurs syndicats, notamment en ce qui concerne l’application des résolutions issues de la tripartite de novembre 2023.

Les chauffeurs poids lourds réclament depuis plusieurs mois la mise en œuvre effective des mesures convenues lors de la tripartite. Parmi leurs principales revendications figurent l’amélioration des infrastructures routières, la régulation des coûts de transport, ainsi que des mesures visant à protéger leurs revenus face à l’inflation croissante. Ils dénoncent également le manque de soutien du gouvernement dans la gestion des frais d’exploitation, exacerbés par les difficultés liées à la hausse des prix des carburants.

En réponse aux préoccupations soulevées, la Première Ministre a annoncé la création d’une commission mixte de suivi composée de représentants du gouvernement, des transporteurs et du secteur privé. Cette commission aura pour mission de suivre l’évolution des discussions et de veiller à la mise en œuvre des solutions identifiées lors de la réunion. Son rôle sera également d’anticiper d’éventuels blocages à l’avenir pour éviter que de telles crises ne se reproduisent.

Le gouvernement, sous la direction de Judith Suminwa, a réaffirmé son engagement à garantir l’approvisionnement continu de Kinshasa, une ville fortement dépendante des produits acheminés par la RN1. Des mesures à court terme seront mises en place pour soutenir les transporteurs, tout en prenant en compte la nécessité de protéger le pouvoir d’achat des ménages. Par ailleurs, le gouvernement envisage de nouvelles initiatives pour renforcer les infrastructures routières et soutenir les transporteurs face aux défis économiques actuels.

Delphin Kankolongo

Le Ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi, a présidé la réunion de la Troïka politique du 17 septembre 2024, où des résultats économiques encourageants ont été présentés. Le taux de croissance, initialement estimé à 4,7%, a atteint 6% à la fin du mois de juin, grâce à une meilleure gestion des finances publiques et à la stabilisation du taux de change.

Lors de cette rencontre, le ministre a également mis en avant les négociations en cours avec le Fonds Monétaire International (FMI) pour mobiliser 2,5 milliards de dollars, dont 1,5 milliard destiné à la Facilité élargie de crédit. En parallèle, un appui budgétaire de 1 milliard de dollars de la Banque mondiale est prévu pour la période 2024-2026, visant à soutenir les réformes économiques en cours.

Le gouvernement congolais entend poursuivre ses efforts en orientant les dépenses publiques vers des projets d’investissement productif, dans le but de consolider la stabilité macroéconomique et d’assurer une croissance durable à long terme. Ces initiatives stratégiques visent à renforcer les bases de l’économie du pays et à garantir une meilleure résilience face aux chocs économiques extérieurs.

Delphin Kankolongo

En séjour à Kinshasa, Christophe Mputu, médaillé d’or au Grand Prix de Thaïlande en juin 2024, a été reçu ce mardi 27 septembre 2024 par le ministre des Sports et Loisirs, Maître Didier Budimbu. L’athlète, reconnu pour ses performances impressionnantes, a présenté sa ceinture de champion lors de cette rencontre.

Fort de ses 70 médailles obtenues au cours de sa carrière internationale, Christophe Mputu a suscité l’admiration du ministre Budimbu, qui a salué ses exploits et son engagement à promouvoir les arts martiaux. En reconnaissance de ses succès sportifs et pour honorer l’international congolais, le ministre des Sports l’a ensuite accompagné à la Primature.

Là, Christophe Mputu a été présenté à son excellence madame la première ministre, Judith Suminwa Tuluka. Cet échange symbolise la reconnaissance du gouvernement congolais envers ses athlètes qui brillent sur la scène internationale et réaffirme son engagement à soutenir le sport national dans toutes ses disciplines.

Le ministre Budimbu a profité de l’occasion pour encourager les jeunes talents à suivre l’exemple de Christophe Mputu et à persévérer dans leurs disciplines respectives pour hisser haut le drapeau de la République Démocratique du Congo.

Delphin Kankolongo

Le 17 septembre 2024, la Première Ministre de la RDC, Judith Suminwa Tuluka, a reçu Jean-Pierre Lacroix, Secrétaire général adjoint de l’ONU, pour discuter de l’appui des Nations Unies au rétablissement de la paix dans l’Est du Congo, une région toujours en proie aux conflits armés.

Lors de cette rencontre, les deux parties ont abordé des questions cruciales, notamment le programme de désarmement, démobilisation et réintégration (DDR) des combattants. L’ONU a réaffirmé son engagement à soutenir ce processus, tout en accompagnant le retrait progressif de la Mission de l’ONU pour la stabilisation en RDC (MONUSCO), particulièrement dans la province du Sud-Kivu.

Jean-Pierre Lacroix a également insisté sur le soutien opérationnel de la MONUSCO pour garantir un cessez-le-feu durable et protéger les civils, rappelant que la collaboration étroite entre les Nations Unies et le Gouvernement congolais est essentielle pour assurer la sécurité dans la région et encadrer le départ responsable de la mission onusienne.

Delphin Kankolongo

Kinshasa, le 17 septembre 2024 – Moins de 24 heures après les visites du Président Félix Antoine Tshisekedi dans plusieurs établissements scolaires de Kinshasa, des résultats concrets sont visibles. Les visites du Chef de l’État à l’École Primaire 1 Yolo Nord et dans les écoles primaire, secondaire et technique du Camp Tshatshi visaient à évaluer l’effectivité de la gratuité de l’enseignement de base et la qualité de la rentrée scolaire.

Ces inspections ont permis aux responsables des établissements scolaires concernés de présenter directement leurs préoccupations au Président, en particulier les problèmes logistiques et matériels rencontrés en ce début d’année scolaire. À l’École primaire de Tshatshi, le déficit de bancs a été particulièrement souligné.

Suite aux instructions immédiates du Président Tshisekedi, l’école a reçu ce mardi 17 septembre un lot de 1200 pupitres, en présence de la ministre d’État à l’Éducation, lors d’une cérémonie présidée par le général-major Jean-Pierre Kasongo Kabwik, coordonnateur du Service National. Cette initiative vient résoudre un besoin pressant et s’inscrit dans le cadre de l’amélioration des conditions d’apprentissage pour les élèves.

Delphin Kankolongo

Dans le cadre de la modernisation des infrastructures de la Police Nationale Congolaise (PNC), le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières, SHABANI LUKOO B.J., a inauguré trois nouveaux sous-commissariats ce mardi 17 septembre dans le district de la Funa à Kinshasa. Cette initiative vise à renforcer l’efficacité des forces de l’ordre en améliorant les conditions de travail des policiers de proximité.

Les nouveaux bureaux, situés aux croisements des avenues Ngiri-Ngiri et Elengesa, Ngiri-Ngiri et Gambela, ainsi que dans la commune de Kalamu, quartier Yolo-Sud, font partie des six sites inspectés par le ministre le 17 août dernier. Les clés de ces sous-commissariats, notamment ceux d’Elengesa, Ngunza et Lembo, ont été remises au Commissaire Divisionnaire Principal, le Général Alongaboni, par le Vice-Premier Ministre lui-même, soulignant l’importance de ces infrastructures dans l’instauration de l’autorité de l’État dans la région.

Le VPM SHABANI LUKOO a réitéré son engagement à poursuivre la réhabilitation et la construction des bureaux de proximité de la PNC pour pallier les difficultés rencontrées par les policiers dans l’exercice de leur mission. Ce projet, qui vise à moderniser les sous-commissariats (Sous-Ciat), se poursuivra jusqu’à l’atteinte des objectifs fixés.

Delphin Kankolongo

Le régime de Paul Kagame, souvent salué pour la stabilité et la croissance économique qu’il a apportées au Rwanda après le génocide, est aujourd’hui critiqué pour son caractère autoritaire et oppressif. Derrière les façades de prospérité, l’État rwandais s’est transformé, selon ses détracteurs, en une prison où règne la peur, où la loyauté n’est qu’une servitude imposée par la terreur. La dissidence, qu’elle soit réelle ou imaginaire, est lourdement réprimée, créant un environnement où la défiance peut se solder par des disparitions ou des assassinats mystérieux.

Un climat de peur et de suspicion

Le cercle rapproché de Kagame, loin d’être des partisans enthousiastes, vit dans un climat de peur constant. La loyauté dont ils font preuve n’est pas fondée sur l’admiration ou la confiance en leur dirigeant, mais plutôt sur la crainte de représailles violentes. Plusieurs hauts responsables ayant défié le président ou été perçus comme une menace ont payé de leur vie. L’assassinat de Patrick Karegeya, ancien chef des services de renseignement, retrouvé mort étranglé à Johannesburg, ainsi que les nombreuses tentatives d’élimination du général Kayumba Nyamwasa, ne sont que quelques exemples des pratiques brutales du régime pour étouffer toute forme de contestation.

La fausse loyauté : une stratégie de survie 

Les démonstrations publiques d’allégeance à Kagame, qu’elles viennent de ministres ou de simples citoyens, sont perçues comme des manœuvres de survie. La moindre critique ou le plus léger soupçon de dissidence peut être fatal. Dans ce contexte, chaque geste de loyauté est davantage une obligation dictée par la peur de représailles qu’une véritable adhésion à la vision de Kagame. Le régime a ainsi façonné une atmosphère où les éloges et le soutien affiché ne sont que des façades, destinées à protéger les individus et leurs familles.

L’élimination systématique de l’opposition

Sous Kagame, l’opposition politique a été éradiquée, laissant peu ou pas d’espace pour un débat démocratique. Les médias, étroitement contrôlés, ne tolèrent aucune critique du régime, et les journalistes, lorsqu’ils s’y aventurent, sont confrontés à l’intimidation, l’emprisonnement ou des menaces plus graves. L’Église, autrefois espace de refuge pour les contestataires, a également été visée, avec de nombreuses fermetures d’églises perçues comme une manière de prévenir toute organisation de résistance potentielle.

Complicité de la communauté internationale

Sur la scène internationale, Kagame continue de recevoir des éloges pour le développement du Rwanda. Cependant, ses détracteurs soulignent le prix humain que coûte cette réussite. Le silence des grandes puissances sur l’autoritarisme de son régime est interprété comme une forme de complicité, une crainte de déstabiliser la région qui pousse à ignorer les violations des droits humains commises par son gouvernement.

Une société rongée par la paranoïa

Les critiques estiment que le Rwanda est une société minée par la paranoïa, où même les plus proches du pouvoir vivent dans la crainte d’être éliminés à la moindre accusation de trahison. Dans ce climat, la véritable politique a été remplacée par une culture de la survie, où la loyauté devient une question de vie ou de mort. La répression de la dissidence a créé un système où les individus doivent faire preuve d’une obéissance aveugle pour échapper à la purge.

Delphin Kankolongo

Les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) ont enregistré une victoire significative en récupérant plusieurs villages et villes stratégiques situés dans le territoire de Rutshuru et ses environs, précédemment sous le contrôle de la coalition rebelle M23-RDF. Cette opération militaire témoigne de la détermination des forces armées congolaises à restaurer la paix, la sécurité et l’intégrité territoriale dans l’Est du pays.

Sous la direction du Commandant Suprême, Son Excellence Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, les FARDC poursuivent leur résistance contre toutes les menaces pesant sur le territoire national. L’objectif demeure clair : libérer chaque centimètre du territoire de l’occupation rebelle et garantir la sécurité des populations affectées par ces conflits.

Le gouvernement appelle la population congolaise à faire preuve de solidarité et de résilience, tout en apportant leur soutien indéfectible aux efforts des forces armées dans cette lutte pour une paix durable en République Démocratique du Congo. Cette avancée stratégique dans le Rutshuru est un signal fort de l’engagement des FARDC à rétablir la stabilité dans les zones encore touchées par l’insécurité.

Delphin Kankolongo

Lors de la rentrée parlementaire du 16 septembre 2024, le Président du Sénat de la République Démocratique du Congo (RDC) a souligné la nécessité de doter le Parlement d’un siège propre, le Palais du Peuple étant utilisé provisoirement depuis 30 ans. Il a appelé à ce projet durant cette législature, en collaboration avec la Chambre des Députés.

En réponse à cet appel, Noël Tshani a exprimé son point de vue sur Twitter (X), indiquant que, bien que le Palais du Peuple soit temporaire, il reste adéquat pour les fonctions parlementaires actuelles. Selon Tshani, la priorité devrait être donnée aux domaines essentiels comme l’éducation, la santé, et la lutte contre la pauvreté, plutôt qu’à la construction d’un nouveau siège. Il a souligné que les fonds disponibles devraient être utilisés pour des projets ayant un impact direct sur la vie des Congolais.

Tshani a proposé que lorsque les ressources financières de l’État seront plus conséquentes, un projet global pourrait être envisagé pour réorganiser toutes les institutions publiques, y compris la construction d’un nouveau siège pour le Parlement et les ministères. En attendant, il recommande que les parlementaires utilisent le Palais du Peuple de manière efficace et se concentrent sur l’élaboration de lois de qualité tout en réduisant les dépenses publiques.

Il a également suggéré une réflexion sur la pertinence d’un parlement bicaméral, posant la question de savoir si la RDC ne devrait pas envisager la suppression du Sénat pour réduire les coûts et réinvestir les économies dans des projets de développement et de réduction de la pauvreté. Cette proposition invite à une évaluation critique de l’efficacité des institutions et de leur impact financier sur le pays.

Delphin Kankolongo

Ce lundi, à la Cité de l’Union africaine à Kinshasa, le Président de la République démocratique du Congo, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a accueilli M. Adama Bictogo, Président de l’Assemblée nationale de la Côte d’Ivoire, en visite officielle en RDC. Ce dernier était accompagné de son homologue congolais, Vital Kamerhe.

Invité pour assister à la cérémonie de la rentrée parlementaire de la chambre basse congolaise, Adama Bictogo a profité de cette occasion pour présenter ses civilités au Président Tshisekedi.

Pour sa part, Vital Kamerhe, Président de l’Assemblée nationale de la RDC, a rappelé l’engagement de Félix Tshisekedi à renforcer les relations entre les pays africains.

Delphin Kankolongo