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RD Congo : Le Prix Nobel Denis Mukwege Dénonce la Tragédie des Violences Sexuelles lors du 25e Anniversaire de l’Hôpital de Panzi et Lance un Appel à l’Action Collective pour la Paix

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Le 1er septembre 2024, lors du 25e anniversaire de l’hôpital de Panzi, le Dr Denis Mukwege a exprimé une profonde amertume plutôt qu’une célébration. Pour lui, cet anniversaire marque la persistance de la violence armée à l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC), où l’hôpital continue de traiter les survivantes de violences sexuelles, une tragédie qui perdure depuis 25 ans.

Mukwege a rappelé que l’hôpital de Panzi, initialement fondé pour soigner les femmes, est devenu un symbole de résilience et d’espoir pour plus de 83 000 survivantes de violences sexuelles. Au-delà des soins médicaux, l’hôpital offre un soutien psychologique, socio-économique et légal, un modèle qui s’est répandu à travers la RDC et au-delà. Cependant, il déplore que Panzi doive encore traiter des survivantes plutôt que de se consacrer à la santé globale des femmes.

Mukwege a également mis en avant la nécessité d’éradiquer les causes profondes des violences, notamment la masculinité toxique, l’exploitation illégale des ressources et l’impunité. Il a souligné l’importance de la justice, non seulement pour guérir les survivantes, mais aussi pour prévenir la violence future. Enfin, Mukwege a appelé à un engagement renouvelé pour la paix et la justice, espérant qu’un jour Panzi deviendra un centre dédié à la vie et non à la réparation des ravages de la guerre.

Delphin Kankolongo

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Conférence des « Femmes d’Exception du Congo » : Félix Tshisekedi Appelle à l’Inclusion des Femmes dans les Instances Décisionnelles et à l’Éradication des Violences Sexuelles

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Ce mardi, au Fleuve Congo Hôtel à Kinshasa, le Président de la République Démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, a pris part à la première conférence organisée par l’association « Femmes d’exception du Congo » (FDEC), sur le thème de la « Gouvernance inclusive ». Cet événement a rassemblé des personnalités de premier plan, soulignant l’importance croissante de l’implication des femmes dans les processus décisionnels.

La présidente de l’association, Mme Lydie Omanga, a ouvert la conférence en présentant brièvement l’historique de la FDEC et en mettant en lumière l’engagement du Chef de l’État pour la promotion de la femme. Elle a salué la cohérence du Président Tshisekedi, qui selon elle, incarne le leadership en disant ce qu’il fait et en faisant ce qu’il dit. Mme Omanga a également souligné que l’exclusivité était un frein à l’évolution, appelant à une plus grande inclusion des femmes dans les sphères décisionnelles.

Lors de son intervention, le Président Tshisekedi a réaffirmé son engagement en tant que Champion de la masculinité positive et a souligné que la lutte contre les violences faites aux femmes constitue l’une de ses priorités nationales. Il a ajouté que pour qu’une société atteigne son plein potentiel, il est impératif d’assurer une participation égale des hommes et des femmes, affirmant qu’aucune société ne peut prospérer si elle marginalise la moitié de sa population.

L’événement a également été marqué par la présence de la Première vice-présidente du Sénat de la Côte d’Ivoire, invitée d’honneur de la conférence, qui a partagé ses expériences sur l’intégration des femmes dans la gouvernance.

Delphin Kankolongo

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Nord-Kivu : La cité de Hutwe tombe sous le contrôle du M23 au Sud de Lubero, entraînant des déplacements massifs de la population

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Les affrontements entre les Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) et les rebelles du M23 se poursuivent avec une intensité croissante dans la région du Nord-Kivu. Ce mardi 3 décembre, plusieurs sources locales ont confirmé la prise de la cité de Hutwe, située au sud du territoire de Lubero, par les rebelles. Les combats se concentrent également sur d’autres lignes, notamment Mathembe et les environs de Kaseghe.

Selon la société civile locale, les rebelles du M23 multiplient les assauts dans le but de conquérir davantage de territoires dans le Grand Nord de la province.

“Les tirs d’armes lourdes et légères dominent actuellement la zone de Mathembe, Hutwe et la partie est de Kaseghe. Nous craignons que les FARDC ne se retirent comme cela s’est déjà produit à Kanyabayonga, laissant la population dans l’insécurité”a déclaré Muhindo Tafuteni, président de la société civile de Lubero.

Malgré l’intensification des combats, les FARDC conservent le contrôle de la localité d’Alimbongo, bien que des informations contradictoires circulent sur les réseaux sociaux concernant la situation sur le terrain. En raison de la violence des affrontements, des centaines de familles civiles ont été contraintes de fuir les zones de combat, notamment Hutwe, Mathembe et Kaseghe, se réfugiant dans des zones supposées plus sûres telles que Kitsombiro, Alimbongo, Kasingiri, Kirumba et Lubango. Certains déplacés ont trouvé refuge auprès de familles d’accueil, tandis que d’autres se retrouvent sans abri.

Les dégâts matériels causés par les affrontements sont considérables. Le lieutenant Reagan Mbuyi, porte-parole des opérations militaires Front-Nord, a rapporté qu’au moins deux maisons ont été détruites à Alimbongo par des bombes larguées par le M23.

“Deux bombes RLM sont tombées à 2 kilomètres de l’hôpital de référence d’Alimbongo, causant des destructions massives”a-t-il indiqué.

La situation humanitaire dans la région est de plus en plus préoccupante, avec des craintes grandissantes pour la sécurité des civils et l’acheminement de l’aide humanitaire.

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Delphin Kankolongo

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Kinshasa : Match de Gala des Anciens Léopards et de la VCF au Stade des Martyrs pour Soutenir les Victimes des Conflits dans l’Est du Pays

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Un événement sportif d’exception aura lieu ce mardi à 17h00 (16h00 GMT) au Stade des Martyrs de Kinshasa, où les anciennes gloires des Léopards de la République Démocratique du Congo (RDC) affronteront le Variété Club de France (VCF) lors d’un match de gala. L’objectif principal de cette rencontre est de soutenir les victimes des conflits armés qui secouent l’est du pays.

Sous le patronage du Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi, ce match symbolise la solidarité nationale et internationale envers les populations affectées par les violences dans la région. La rencontre se tiendra en présence de nombreuses personnalités, témoignant de l’importance de l’événement, à la fois sportif et humanitaire.

Organisé par la Présidence de la République, cet événement offre une occasion unique de mobiliser des fonds et de sensibiliser l’opinion publique aux souffrances des victimes des conflits dans l’est de la RDC, tout en célébrant l’héritage footballistique de la nation à travers la participation des anciennes stars du football congolais.

Delphin Kankolongo

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Gestion des Finances Publiques : Doudou Fwamba Félicité pour la Mobilisation de 23.625,4 Milliards de CDF, Dépassant les Prévisions Budgétaires 2024

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Les régies financières congolaises ont mobilisé 23.625,4 milliards de CDF en cumul annuel au 27 novembre 2024, dépassant les prévisions initiales du budget 2024 de 22.863,1 milliards de CDF, soit un taux de réalisation de 103,3 %. Ce succès, attribué aux efforts des services mobilisateurs et à la hausse des cours des matières premières, représente un exploit pour le ministre des Finances, Doudou Fwamba, qui continue de pousser les régies à maximiser les recettes publiques. Toutefois, le défi reste de taille : atteindre les 27.195,6 milliards de CDF prévus dans le budget rectificatif adopté récemment par le Parlement.

Mobilisation des recettes et performance des régies financières

Selon la Banque Centrale du Congo, cette performance reflète la contribution déterminante des régies financières, notamment la DGI, la DGDA, et la DGRAD. Sur le montant cumulé, les recettes fiscales dominent avec 1.328,3 milliards de CDF. La DGI a contribué à hauteur de 881,9 milliards de CDF, tandis que la DGDA a mobilisé 446,4 milliards de CDF. Les recettes non fiscales, encadrées par la DGRAD, ont atteint 292,7 milliards de CDF.

Malgré ces performances, la mobilisation des recettes pour novembre reste en deçà des prévisions mensuelles de 2.525,7 milliards de CDF, avec un taux de réalisation de seulement 64,2 %.

Exécution du plan de trésorerie : un déficit compensé

L’exécution du plan de trésorerie de l’État s’est soldée par un déficit de 1.201,9 milliards de CDF au 27 novembre 2024. Ce déficit, financé par l’émission de titres publics (500,9 milliards de CDF) et la ponction d’une marge de trésorerie antérieure (700,9 milliards), devrait s’atténuer grâce au paiement du quatrième acompte provisionnel de l’impôt sur les bénéfices et profits prévu en fin d’année.

En cumul annuel, la situation financière de l’État affiche un déficit de 1.272,2 milliards de CDF, résultant de recettes totales de 23.625,4 milliards et de dépenses publiques de 24.897,6 milliards.

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Dépenses publiques : une gestion sous pression

Les dépenses publiques mensuelles de l’État se sont élevées à 2.822,9 milliards de CDF, soit 99,7 % de la programmation prévue. Les dépenses courantes, comprenant notamment les salaires des fonctionnaires (1.075 milliards de CDF), les frais de fonctionnement (797,9 milliards) et les subventions (338,1 milliards), ont représenté l’essentiel des décaissements, dépassant les prévisions de 15,3 %.

En revanche, les dépenses en capital restent faibles, s’établissant à 99,5 milliards de CDF, soit 23,7 % des prévisions mensuelles fixées à 420,2 milliards.

Perspectives et défis pour le ministre des Finances

Avec un taux de réalisation déjà supérieur aux prévisions initiales, le ministre Doudou Fwamba se concentre désormais sur l’atteinte des objectifs de la loi de finances rectificative. Les recettes internes attendues pour 2024 s’élèvent à 25.189,3 milliards de CDF, selon le cadrage du FMI, et à 27.195,6 milliards de CDF, selon la loi rectificative.

Delphin Kankolongo

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RDC-Tunisie : Roger Kamba et Mahrez Al-Farsh Échangent sur le Renforcement des Infrastructures Sanitaires et la Coopération Médicale

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Kinshasa, le 3 décembre 2024 – Le Ministre de la Santé publique, Roger Kamba, a accueilli S.E.M. Mahrez Al-Farsh, Ambassadeur de Tunisie en République Démocratique du Congo, lors d’une réunion marquée par un esprit de collaboration et d’ouverture.

Cette rencontre a permis d’aborder des sujets stratégiques visant à renforcer les relations bilatérales dans le domaine de la santé. Les discussions se sont concentrées sur deux axes principaux : l’amélioration des infrastructures sanitaires et l’élaboration de solutions innovantes pour faire face aux défis communs auxquels les deux pays sont confrontés dans leurs systèmes de santé respectifs.

Roger Kamba a souligné l’importance de cette coopération dans le cadre des efforts du gouvernement pour moderniser le système de santé congolais et offrir des services de qualité à la population.

“Ce partenariat avec la Tunisie pourrait jouer un rôle crucial dans l’échange d’expertise et le transfert de technologies médicales adaptées aux réalités locales”a-t-il déclaré.

De son côté, l’Ambassadeur Mahrez Al-Farsh a exprimé la volonté de son pays de partager son expérience en matière de santé publique, notamment dans des domaines tels que la gestion hospitalière, la télémédecine et la formation des professionnels de la santé.

Cette initiative s’inscrit dans une vision plus large de renforcement des liens entre la RDC et la Tunisie, mettant en avant la santé comme un pilier clé du développement durable. Les deux parties ont convenu de poursuivre ces échanges en vue de formaliser des accords concrets dans un avenir proche.

Delphin Kankolongo

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« L’Église doit être véritablement au milieu du village pour renforcer l’unité des Congolais » (Félix Tshisekedi)

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Lors de sa visite à Isiro ce lundi, à l’occasion du soixantième anniversaire du martyre de la Bienheureuse Anoalite, le Président de la République, Félix Tshisekedi, a livré un discours puissant, appelant l’Église catholique à un engagement plus profond dans la mission de cohésion et d’unité nationale.

Le Chef de l’État, en l’absence de l’archevêque de Kinshasa, le cardinal Fridolin Ambongo, actuellement en mission à Rome pour le Conseil des Cardinaux (C9), a insisté sur la nécessité pour l’Église de « rester véritablement au milieu du village » et d’accomplir sa mission prophétique de manière plus active.

Dans son allocution, Tshisekedi a demandé aux évêques catholiques de la RDC de maintenir un rôle de proximité avec les communautés, soulignant l’importance de leur voix dans le contexte actuel de tensions politiques et sociales.

“Si l’Église, famille de Dieu, pouvait organiser des prières partout en RDC pour obtenir un miracle, comme la fin de la guerre à l’Est, cela démontrerait que l’Église ne soutient pas la rébellion”a déclaré le président.

Insistant sur le rôle pacifique et unificateur de l’institution. Il a exhorté les jeunes à ne pas se laisser influencer par les « chants des sirènes » qui pourraient les conduire vers l’asservissement et la division.

En parallèle, Félix Tshisekedi a annoncé un soutien important du gouvernement à l’Église catholique, notamment pour la construction d’une basilique à Isiro, une initiative comparable à celle en cours à Bokote, dans la province de l’Équateur, en l’honneur de la figure emblématique Isidore Bakandja. Ce geste, selon le président, témoigne de l’engagement de l’État envers l’Église et son rôle central dans la société congolaise.

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Delphin Kankolongo

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« Le président Tshisekedi n’a aucun rôle dans la désignation du porte-parole de l’opposition » (Christian Mwando)

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Dans une interview accordée à TOP CONGO FM, Christian Mwando Nsimba, élu du territoire de Moba et ancien ministre du Plan, a réagi fermement aux accusations qui le lient à des manœuvres visant à déstabiliser l’opposition en vue de sa nomination en tant que porte-parole de celle-ci. Selon lui, la désignation du porte-parole de l’opposition doit être un processus interne à celle-ci et ne doit en aucun cas être influencé par le président Félix Tshisekedi ou la majorité gouvernementale.

« La désignation du porte-parole de l’opposition incombe uniquement à l’opposition, pas au président Tshisekedi », a insisté Christian Mwando, soulignant que l’ensemble des parlementaires de l’opposition doit être impliqué dans ce processus.

Il a précisé qu’en sa qualité de président du groupe parlementaire Ensemble pour la République, il avait entrepris des démarches auprès des présidents de l’Assemblée nationale et du Sénat pour réunir les députés et sénateurs de l’opposition. L’objectif, selon Mwando, est de valider un règlement intérieur et d’élire un porte-parole légitimement choisi par ses pairs.

Réagissant aux rumeurs selon lesquelles il négocierait avec le pouvoir en place pour obtenir cette fonction et en profiterait pour déstabiliser l’opposition, Mwando a fermement démenti ces allégations.

“Contrairement à ce qui se dit, comme quoi Mwando négocie avec la majorité, cette affaire ne concerne nullement la majorité, nullement le président de la République”a-t-il affirmé.

Il a ajouté que son initiative était purement interne à l’opposition et visait à organiser celle-ci de manière efficace face aux enjeux politiques du pays.

Mwando a également pris soin de rappeler son engagement en tant qu’homme d’État, précisant que sa démission du gouvernement Sama Lukonde n’avait été dictée par aucune pression extérieure.

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“J’ai démissionné par conviction, après concertation avec la direction de mon parti politique”a-t-il déclaré, se positionnant ainsi comme un acteur indépendant et déterminé à œuvrer pour une opposition unie et responsable.

Delphin Kankolongo

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« La Constitution actuelle a été promulguée par un président non légitime (Joseph Kabila) et sans mandat populaire », affirme Blanchard Mongomba, SG de Nouvel Élan

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Blanchard Mongomba, secrétaire général du parti politique Nouvel Élan, dirigé par l’opposant Adolphe Muzito, a remis en question la légitimité de la Constitution de 2006, lors de son passage au magazine « TOP 7 » sur TopCongo FM, animé par Miriam Boketshu.

“L’actuelle constitution est une constitution élaborée et votée par des personnes qui n’avaient pas mandat du peuple congolais. Même le président de l’époque, Joseph Kabila, n’était pas légitime pour promulguer cette constitution”a déclaré l’opposant, critiquant l’origine et les conditions d’adoption de la loi fondamentale actuellement en vigueur en République Démocratique du Congo.

Une Constitution contestée

Adoptée par référendum en 2005 et promulguée en 2006, la Constitution congolaise est souvent décrite comme ayant permis une transition politique cruciale après une décennie de conflits armés. Cependant, Blanchard Mongomba estime que ce texte, qui organise encore aujourd’hui la vie institutionnelle du pays, n’a pas été conçu par des représentants légitimes du peuple congolais.

En remettant en cause la légitimité de Joseph Kabila, président en fonction à l’époque de la promulgation, Mongomba soulève une question sensible dans le débat politique national : l’origine des institutions et leur acceptabilité populaire.

Une position alignée avec celle de Nouvel Élan

Cette sortie médiatique s’inscrit dans la ligne idéologique de Nouvel Élan, parti politique fondé par Adolphe Muzito, ancien Premier ministre et figure de l’opposition. Ce parti milite notamment pour des réformes institutionnelles profondes, estimant que les cadres actuels ne répondent pas aux aspirations du peuple congolais.

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Un débat toujours d’actualité

La critique de la Constitution de 2006 intervient dans un contexte où plusieurs acteurs politiques, y compris au sein de la majorité au pouvoir, appellent à une révision ou à une réforme constitutionnelle. Ces propositions suscitent toutefois des controverses, notamment en raison des risques d’instabilité qu’elles pourraient entraîner à l’approche des prochaines élections générales.

Delphin Kankolongo

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Lubero : Des bombardements du M23 sur le village d’Alimbongo causent quatre blessés civils, dont deux enfants, selon des sources locales

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Les affrontements se poursuivent ce matin à Lubero, dans le Nord-Kivu, où les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) déclarent avoir « fixé » l’ennemi, le groupe rebelle M23, qui tente de déborder certaines lignes de front. Selon le lieutenant Reagan Mbuyi, porte-parole de l’armée sur le front nord,

“les lignes de front n’ont pas bougé, elles restent intactes et toutes les lignes sont sous le contrôle des FARDC”Citant spécifiquement les zones de Matembe, la colline Kasinga, les deux antennes et Hutwe.

Cependant, cette stabilité apparente est mise à mal par les attaques aériennes du M23. Ce groupe rebelle a largué deux bombes qui sont tombées à 7 kilomètres de l’hôpital de référence d’Alimbongo, sans causer de dégâts. Néanmoins, la situation reste préoccupante à Alimbongo, où des bombardements du M23 ont déjà blessé quatre civils, dont deux enfants. Ces frappes ont provoqué une forte inquiétude parmi la population locale.

Les FARDC, soutenues par des résistants wazalendo, continuent de repousser les assauts du M23, mais la région de Lubero demeure sous une forte pression, avec des combats de plus en plus violents. La situation reste volatile, et la population vit dans l’angoisse face à l’intensification des attaques.

Delphin Kankolongo

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Sénat : Le Ministre du Budget, Aimé Boji Sangara, Soumet Ce Mardi le Projet de Loi de Finances 2025, d’un Montant de 49.847 Milliards FC

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Kinshasa, 2 décembre 2024 – Le ministre d’État en charge du Budget, Aimé Boji Sangara, est attendu ce mardi au Sénat de la République Démocratique du Congo pour participer au débat général sur le projet de loi de finances de l’exercice 2025. L’information a été rapportée lundi dans un communiqué de la chambre haute du Parlement, signé par la Rapporteure Néfertiti Ngudianza.

Le projet de loi de finances pour l’année 2025, soumis à l’examen des sénateurs, prévoit un budget équilibré en recettes et en dépenses, estimé à 49.847 milliards de Francs Congolais (FC). Ce montant marque une augmentation notable de 21,6 % par rapport au budget de l’exercice 2024, illustrant ainsi un taux d’accroissement significatif des prévisions budgétaires.

Ce débat, qui se déroule dans un contexte économique complexe, est d’une grande importance pour la gestion des finances publiques du pays et la mise en œuvre des priorités gouvernementales pour l’année à venir. Le ministre Boji Sangara devrait détailler les grandes orientations de ce budget, qui reflètent les priorités économiques et sociales du gouvernement.

Delphin Kankolongo

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