Le jeudi 19 septembre 2024, le Ministre des Finances de la République Démocratique du Congo (RDC), Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi, a signé à Paris deux conventions dans le cadre de la réforme fiscale sous l’égide de l’Organisation de Coopération et de Développement Économiques (OCDE). Ces accords visent à renforcer la lutte contre l’érosion de la base d’imposition et le transfert des bénéfices (BEPS), ainsi qu’à introduire la Règle d’Assujettissement à l’Impôt (RAI), un dispositif conçu pour mieux contrôler les revenus échappant à la fiscalité nationale.

La première convention, relative au projet BEPS, vise à combattre les stratégies d’évasion fiscale utilisées par certaines entreprises multinationales pour transférer leurs bénéfices dans des juridictions à faible imposition, entraînant ainsi une érosion significative des ressources fiscales du pays. La seconde, centrée sur la RAI, prévoit l’introduction de mécanismes de contrôle plus stricts sur les revenus non déclarés à l’administration fiscale congolaise.

Ces signatures marquent une avancée importante pour la RDC, qui perd chaque année une part importante de ses ressources fiscales en raison de pratiques fiscales déloyales. Le ministre Doudou Fwamba a souligné l’importance de ces réformes pour moderniser la législation fiscale et renforcer la transparence et la coopération internationale. Il a également réaffirmé son engagement à accélérer la ratification de ces conventions afin de maximiser les recettes publiques et de renforcer la capacité de l’État à financer ses programmes de développement.

Delphin Kankolongo

Le Ministre d’État en charge de la Justice, Me Constant Mutamba, a informé l’opinion publique des résultats encourageants de l’opération de bancarisation des recettes judiciaires, lancée le 19 août 2024. Selon le communiqué, le guichet de proximité de la RAWBANK, situé dans l’enceinte du Palais de Justice, a encaissé un total de 444.035.880 CDF (quatre cent quarante-quatre millions trente-cinq mille huit cent quatre-vingts francs congolais) entre le 19 août et le 16 septembre 2024.

En comparaison, les recettes enregistrées avant cette réforme étaient nettement inférieures, atteignant 112.630.445 CDF en juin et 478.846.821 CDF pour le mois de juillet sur toute l’étendue du territoire national. Ces chiffres montrent une amélioration significative, démontrant l’efficacité de la lutte contre la corruption, la concussion et le détournement des fonds publics.

Cette réforme, guidée par la note circulaire n° 007/CAB/ME/MIN/J1G/2024 du 27 juin 2024, vise à bancariser tous les droits, taxes et redevances perçus par le Ministère de la Justice. Me Constant Mutamba considère cette performance comme un motif de fierté tout en soulignant les défis à relever pour maintenir et accroître ces résultats dans les mois à venir.

Delphin Kankolongo

Le Président de l’Assemblée nationale de la République Démocratique du Congo (RDC), le Professeur Vital Kamerhe, a prononcé un vibrant plaidoyer en faveur de la paix et de l’unité sur le continent africain lors de la 12ème Conférence des Présidents des Parlements Africains, qui s’est tenue le jeudi 19 septembre. À cette occasion, il a exhorté les dirigeants africains à renoncer aux conflits armés et à œuvrer pour la stabilité de leurs nations.

Dans son intervention, le Professeur Kamerhe a exprimé son inquiétude face à l’agression militaire dont est victime la RDC dans ses provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri, suite aux attaques perpétrées par des forces rwandaises et ougandaises.

Selon lui, les efforts de développement visant à faire émerger le continent africain risquent d’être réduits à néant si les conflits armés continuent de se multiplier. Il a déploré le fait que ces tensions ne proviennent pas d’acteurs externes, mais de pays africains eux-mêmes :

L’Afrique des rêves partagés

Vital Kamerhe a également mis en lumière l’importance de bâtir une Afrique tournée vers la paix et la prospérité.

Dans son discours, il a rappelé la position unique de la RDC, qui, avec ses ressources naturelles abondantes et son potentiel énergétique, occupe une place stratégique dans le développement de l’Afrique. Il a évoqué le projet Inga, destiné à industrialiser non seulement l’Afrique, mais aussi des régions d’Asie du Sud-Est et d’Europe.

Il a également souligné l’importance des réserves d’eau douce de la RDC, représentant 53% des eaux douces d’Afrique et 13% des ressources mondiales, tout en prévenant qu’à l’avenir, l’eau pourrait devenir une source de conflits si des solutions concertées ne sont pas trouvées, notamment pour la revitalisation du lac Tchad.

Les avancées du gouvernement congolais

Le Professeur Kamerhe a profité de cette tribune pour saluer les efforts entrepris par le Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo dans plusieurs domaines clés, dont l’éducation avec la gratuité de l’enseignement primaire, qui a drastiquement réduit le taux d’analphabétisme en RDC. Il a également mis en avant le programme de couverture santé universelle, notamment la gratuité des soins de maternité, ainsi que le projet ambitieux de développement des 145 territoires.

Delphin Kankolongo

Le 19 septembre 2024, les préparatifs pour l’AGOA (African Growth and Opportunity Act) 2025 avancent à grands pas. À cette occasion, un inspecteur de la Culture, des Arts et du Patrimoine, en collaboration avec des autorités locales, a visité le nouveau Centre Culturel et Artistique de l’Afrique Centrale, récemment construit à Kinshasa. Cet établissement, prêt pour sa mise en service, est prévu pour accueillir plus de 1000 participants lors de cet événement majeur.

Le Centre Culturel et Artistique se distingue par ses installations de haute technologie et ses divers espaces adaptés aux grandes manifestations. Il comprend des salles de 2000, 800, 200, 100, 50 et 20 places, offrant ainsi une flexibilité optimale pour les diverses activités prévues. Ce nouveau complexe est destiné à devenir une vitrine importante pour la République Démocratique du Congo, soulignant son engagement envers le développement culturel et artistique en Afrique.

Delphin Kankolongo

Ce jeudi à la Cité de l’Union Africaine à Kinshasa, le Président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, a officiellement reçu les lettres de créance de quatre nouveaux ambassadeurs extraordinaires et plénipotentiaires accrédités en RDC. Cette cérémonie marque une étape importante dans la consolidation des relations diplomatiques entre la RDC et plusieurs pays partenaires.

Parmi les diplomates nouvellement accrédités figurent Zabavy François-Xavier, ambassadeur de la Côte d’Ivoire, Joséphine Patricia Ntyam Ehya, ambassadrice du Gabon, Joakim Vaverka, ambassadeur de la Suède, et Rémi Marechaux, ambassadeur de France. Chacun de ces représentants diplomatiques résidera en RDC et aura pour mission de renforcer les liens bilatéraux entre Kinshasa et leurs nations respectives.

Au cours de la cérémonie, le Président Tshisekedi a exprimé ses vœux de réussite aux nouveaux ambassadeurs. Il les a également encouragés à travailler pour la promotion des relations d’amitié et de coopération dans des secteurs clés tels que l’économie, la sécurité, l’éducation et la culture.

La réception de ces lettres de créance s’inscrit dans une dynamique de renforcement des partenariats internationaux de la RDC, alors que le pays poursuit ses efforts pour améliorer ses relations diplomatiques avec des nations influentes sur le plan régional et mondial. L’accréditation de ces ambassadeurs intervient dans un contexte où la RDC cherche à diversifier ses alliances internationales et à attirer davantage d’investissements étrangers.

Delphin Kankolongo

Le jeudi 19 septembre 2024, Julien Paluku, ministre congolais de l’Industrie, a tenu une réunion stratégique avec une délégation du Secrétariat général de la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine (ZLECAF), conduite par Emmanuel Mbarga, expert principal pour les questions d’accès au marché. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre des efforts de la République démocratique du Congo (RDC) pour dynamiser son commerce extérieur, après avoir déjà consolidé des partenariats avec les États-Unis, la Chine et récemment la ville portuaire de Matadi.

Trois dossiers majeurs ont été examinés lors de cette réunion :

• La domestication de l’offre tarifaire pour le commerce des marchandises
• La création d’un comité interministériel ZLECAF
• La stratégie nationale ZLECAF

Cette initiative s’inscrit dans la volonté du gouvernement de diversifier l’économie nationale et de renforcer l’intégration du pays dans les échanges commerciaux régionaux. Une réunion technique avec les représentants de la Présidence, de la Primature, des ministères de l’Agriculture, de l’Industrie, ainsi que des services des douanes et de l’Office Congolais de Contrôle (OCC) est prévue pour le 20 septembre 2024 afin d’harmoniser les efforts pour la mise en œuvre des mesures adoptées.

Julien Paluku a exhorté le secteur privé à saisir cette opportunité pour accroître leur implication dans le commerce international, soulignant que le gouvernement, sous la direction de la Première ministre Judith Suminwa et les orientations du président Félix Tshisekedi, travaille à améliorer le cadre réglementaire et stratégique des échanges commerciaux.

Delphin Kankolongo

Ce mercredi à la Cité de l’Union Africaine à Kinshasa, le Président de la République, Félix Tshisekedi, a reçu deux hauts responsables de la gestion financière et de la régulation économique. Il s’agit de l’Inspecteur-Chef de service de l’Inspection Générale des Finances (IGF), Jules Alingete, et du Directeur Général de l’Autorité de Régulation de la Sous-traitance dans le secteur privé (ARSP), Miguel Kashal Katemb.

Jules Alingete a présenté au Chef de l’État un rapport détaillant les activités menées par l’IGF dans le cadre de la surveillance des opérations financières de l’État.

De son côté, Miguel Kashal Katemb a rassuré le Président sur la traçabilité des ressources générées par la sous-traitance, affirmant que celles-ci contribuent désormais de manière significative au budget national. Il a également mis en avant l’ambition de l’ARSP de faire de la sous-traitance un moteur de développement pour la République Démocratique du Congo, renforçant ainsi l’économie nationale.

Delphin Kankolongo

Goma, 18 septembre 2024 – Malgré les appels au cessez-le-feu et les tensions déjà existantes entre la République Démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda, la Force de Défense Rwandaises (RDF) poursuit ses provocations près de la frontière congolaise. Dans la nuit du mardi au mercredi 18 septembre, un soldat des Forces Armées de la RDC (FARDC) a été tué par des militaires rwandais au village de Buswaga, dans le groupement de Buvira, en chefferie des Bukumu, territoire de Nyiragongo, au nord de la ville de Goma.

Cet incident, confirmé par le porte-parole de l’armée congolaise au Nord-Kivu, le lieutenant-colonel Ndjike Kaiko Guillaume, a suscité de vives inquiétudes des deux côtés de la frontière. Selon des sources de la société civile, l’atmosphère était tendue après cet affrontement meurtrier. Pour l’instant, les FARDC n’ont pas encore communiqué de détails supplémentaires sur l’incident, bien que des renforts aient été déployés dans la zone.

La société civile de Nyiragongo a dénoncé cet acte comme une nouvelle provocation de l’armée rwandaise, qui multiplie les incursions sur le territoire congolais, violant ainsi les frontières entre les deux pays. Thierry Gasisiro, responsable de cette organisation citoyenne, a appelé à une enquête approfondie pour faire la lumière sur cet énième incident. Il a également exhorté le gouvernement congolais à renforcer les dispositifs de sécurité tout au long de la frontière pour prévenir de nouvelles violations.

Ce drame survient seulement quelques semaines après un autre incident similaire, où un soldat congolais avait été abattu par un militaire rwandais lors d’une fusillade à la petite barrière de Goma. Ces événements récents montrent que la situation sécuritaire dans l’est de la RDC reste extrêmement volatile, avec des tensions persistantes entre les forces armées des deux pays, malgré les efforts de médiation régionale.

Delphin Kankolongo

Le 18 septembre 2024, la Première Ministre Judith Suminwa a officiellement lancé la 2e session de la 8e édition de l’Expo Béton à Matadi, un événement phare pour l’innovation dans le domaine des infrastructures. Accompagnée du Ministre des Infrastructures, elle a ouvert les portes de cette édition sous le thème « Des solutions durables du corridor ouest pour Kinshasa ».

Cette session de l’Expo Béton met en lumière l’importance stratégique du corridor ouest, un axe crucial pour le développement économique de la République Démocratique du Congo. Le corridor ouest, qui relie Kinshasa au port de Matadi, est envisagé comme un levier pour transformer les infrastructures du pays, améliorer la connectivité régionale et soutenir la croissance économique.

L’événement réunit des acteurs nationaux et internationaux pour explorer des innovations et des solutions durables adaptées aux besoins du corridor. L’accent est mis sur le développement de projets qui répondent aux exigences de durabilité, un aspect central du Programme d’Actions 2024-2028 du Gouvernement. Ce programme vise à moderniser les infrastructures, renforcer la connectivité et promouvoir un développement économique harmonieux.

Delphin Kankolongo

Ce mercredi, à la Cité de l’Union Africaine à Kinshasa, le Président Félix Tshisekedi a accueilli l’ancien basketteur français et star de la NBA, Tony Parker. Ce dernier est porteur d’un ambitieux projet visant à accompagner et promouvoir le développement des sports en République Démocratique du Congo.

Tony Parker, qui se consacre désormais à la transmission des valeurs et expériences acquises durant sa carrière, a exprimé son espoir quant à la mise en œuvre de ce projet en collaboration avec les autorités congolaises.

Par la même occasion, le ministre des Sports, Didier Budimbu, a profité de cette rencontre pour présenter au Chef de l’État un projet d’organisation d’un marathon à Kinshasa, prévu pour le 30 juin prochain, date symbolique marquant l’indépendance du pays.

Delphin Kankolongo