Suivez-nous sur

Politique

RD Congo : Le Président Félix Tshisekedi Charge Marco Banguli d’une Mission de Médiation pour Résoudre le Conflit Téké-Yaka et l’Implication des Mobondo

Publié le

sur

Ce vendredi, le Président Félix Tshisekedi a rencontré Marco Banguli, ancien ministre de la République et député national honoraire, à la Cité de l’Union africaine. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre des efforts visant à apaiser le conflit opposant les communautés Téké et Yaka, auquel sont également mêlés les miliciens Mobondo.

Marco Banguli, leader de la communauté Téké-Humbu, a été mandaté par le Chef de l’État pour explorer des pistes de solutions à ce conflit qui persiste depuis plusieurs mois.

“Monsieur le Président m’a confié la mission, en ma qualité de leader Téké-Humbu, d’explorer les pistes de solutions au conflit opposant les Téké et les Yaka et dans lequel se sont impliqués les Mobondo”a-t-il déclaré.

L’ancien ministre a réitéré son engagement à s’impliquer personnellement dans ce processus de paix.

“Je vais approcher les différents antagonistes afin de résoudre ce problème qui n’a que trop duré”a-t-il affirmé en conclusion de son discours.

Le conflit Téké-Yaka, marqué par des affrontements meurtriers et des déplacements de populations, a attiré l’attention des autorités qui cherchent à instaurer un dialogue pacifique entre les parties en conflit. La nomination de Marco Banguli à cette mission pourrait constituer une étape décisive dans la recherche d’une solution durable.

Publicité

Delphin Kankolongo

Actualités

Conseil des Ministres : Félix Tshisekedi Préside la 23e Réunion Focalisée sur la Sécurité, la Santé Publique et la Réforme de la Paie des Enseignants

Publié le

sur

Rédigé par

Kinshasa – Ce vendredi 22 novembre 2024, le Président de la République, Félix Tshisekedi, a présidé la 23ème réunion du Conseil des ministres à la Cité de l’Union africaine, dans la commune de Ngaliema. Cette séance stratégique, tenue en présence des membres du gouvernement dirigé par la Première ministre Judith Suminwa Tuluka, a abordé des thématiques majeures liées à la gouvernance nationale.

Thèmes abordés au Conseil

Dans son intervention préliminaire, le Chef de l’État a communiqué sur des orientations essentielles pour l’action gouvernementale. Plusieurs dossiers cruciaux figuraient à l’ordre du jour, notamment :

  1. L’état et l’administration du territoire : Un exposé détaillé a été présenté pour faire le point sur les enjeux et défis dans la gestion territoriale, notamment dans les zones rurales et urbaines.
  2. La situation sécuritaire : Le Conseil a examiné la situation sécuritaire sur l’ensemble du territoire national, marquée par des tensions persistantes dans l’Est du pays et les efforts entrepris pour stabiliser les zones affectées par les conflits.
  3. La santé publique et la lutte contre le virus Mpox : Les ministres ont évalué les progrès de la campagne de lutte contre le virus Mpox, un enjeu sanitaire majeur qui mobilise des ressources nationales et internationales.
  4. La paie des enseignants : Une attention particulière a été portée aux irrégularités constatées dans le système de rémunération des enseignants. Des actions prioritaires ont été définies pour résoudre ces anomalies, reflétant l’engagement du gouvernement envers le secteur éducatif.

Perspectives et priorités

Cette réunion s’inscrit dans le cadre des efforts continus du gouvernement pour répondre aux défis multidimensionnels de la nation, en veillant à l’amélioration des conditions de vie des citoyens et au renforcement des institutions. La gestion territoriale, la sécurité, la santé publique et l’éducation demeurent des axes prioritaires dans l’agenda de la coalition au pouvoir.

Le Président Tshisekedi a appelé à une mobilisation collective et à une exécution rigoureuse des décisions prises afin de garantir des résultats concrets pour la population.

Delphin Kankolongo

Publicité
Continuer la lecture

Actualités

Révision de la Constitution : « Hier, elle a été changée, aujourd’hui, elle peut l’être » (Fifi Masuka)

Publié le

sur

Rédigé par

La gouverneure de la province du Lualaba, Fifi Masuka Saini, a récemment exprimé son opinion sur une éventuelle révision ou un changement de la Constitution de la République démocratique du Congo (RDC). Lors d’une intervention publique, elle a souligné son soutien à la vision du chef de l’État tout en appelant à une réflexion collective et pragmatique sur cette question sensible.

Une ouverture à l’adaptation constitutionnelle

Pour Fifi Masuka, la Constitution n’est pas immuable. « Hier, elle a été changée, aujourd’hui, elle peut l’être », a-t-elle affirmé, insistant sur la nécessité de considérer les avantages potentiels qu’une modification pourrait apporter à la société congolaise.

“Si le changement peut nous procurer la paix et le bien-être social, je suis pour”a-t-elle ajouté, tout en précisant qu’elle s’engage à contribuer activement au débat national.

Dans cette optique, une équipe dédiée a été mise en place pour analyser les éventuels impacts et opportunités qu’une révision constitutionnelle pourrait offrir.

Publicité

“Nous donnerons notre avis, que ce soit pour le changement ou la révision. Nous sommes prêts”a déclaré la gouverneure avec assurance.

Un soutien à la vision présidentielle

Fifi Masuka a également réaffirmé sa loyauté envers la vision du président Félix Tshisekedi, qui prône un Congo en paix et résolument tourné vers le développement. Selon elle, toute modification de la Constitution doit s’inscrire dans une dynamique d’amélioration du bien-être collectif et de renforcement des institutions démocratiques.

Un débat au cœur des enjeux nationaux

La question d’une révision constitutionnelle suscite un vif débat en RDC, opposant partisans et détracteurs. Si certains y voient une opportunité d’adapter le texte fondamental aux réalités actuelles, d’autres redoutent une remise en cause des principes démocratiques établis.

Fifi Masuka, pour sa part, appelle à une approche constructive et apaisée :

“Il est essentiel que ce débat soit mené dans l’intérêt supérieur de la nation, avec une participation large et inclusive des différentes parties prenantes.”

Delphin Kankolongo

Publicité
Continuer la lecture

Actualités

Nord-Kivu : Judith Suminwa à Goma pour Enquêter sur l’Évolution de l’État de Siège et les Perspectives de Transition Vers une Administration Civile

Publié le

sur

Rédigé par

Goma, 22 novembre 2024 – La Première Ministre Judith Suminwa Tuluka a atterri ce vendredi à Goma, dans le Nord-Kivu, pour une mission stratégique visant à évaluer l’état de siège imposé dans les provinces de l’Est de la République Démocratique du Congo.

Cette visite, marquée par l’accueil du Gouverneur militaire et des forces vives locales, intervient dans un contexte de longue insécurité qui frappe cette région depuis des décennies.

Mandatée par le Président de la République, la Cheffe du Gouvernement a pour mission de réaliser un état des lieux des mesures transitoires mises en place, d’engager des discussions avec les acteurs locaux et de définir les actions nécessaires pour une transition vers une administration civile.

Ce déplacement s’inscrit dans une dynamique plus large de rétablissement de la paix et de la sécurité, avec un accent particulier sur la consolidation des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) et la protection des populations civiles.

La Première Ministre devra notamment évaluer l’efficacité des actions en cours pour contrer les groupes armés et restaurer l’autorité de l’État dans cette zone en proie à des violences récurrentes.

Publicité

Delphin Kankolongo

Continuer la lecture

Actualités

Conflit à l’Est : Berlanga Martinez, Ambassadeur de l’UE, et Thérèse Kayikwamba Échangent sur le Retrait des Forces Rwandaises et le Soutien au M23

Publié le

sur

Rédigé par

Lors d’une rencontre à Kinshasa ce vendredi, l’ambassadeur de l’Union européenne en République Démocratique du Congo, Berlanga Martinez, a réaffirmé la position de son organisation concernant la crise actuelle liée à l’agression rwandaise.

Dans des échanges avec la ministre d’État en charge des Affaires étrangères de la RDC, Thérèse Wagner Kayikwamba, M. Martinez a souligné la nécessité immédiate du retrait des forces rwandaises du territoire congolais et de la cessation du soutien à la rébellion du M23.

“J’ai pu réitérer notre position sur ce que nous avons déjà exprimé à plusieurs reprises publiquement, en demandant le retrait des forces rwandaises et l’arrêt du soutien au mouvement M23”a déclaré l’ambassadeur européen.

Cette déclaration intervient dans un contexte de tensions croissantes entre les deux pays voisins, où la République Démocratique du Congo accuse le Rwanda de soutenir activement le M23, un groupe armé responsable de multiples attaques dans l’est du pays.

L’ambassadeur a également insisté sur l’importance de parvenir à un accord de paix durable, qui non seulement répondrait à la crise actuelle, mais garantirait aussi la prévention de futures escalades de violence.

Publicité

Delphin Kankolongo

Continuer la lecture

Actualités

Révision de la Constitution : « Comment parler d’État de droit sans toucher à cette Constitution ? Le peuple doit décider s’il veut révision ou changement total » (Augustin Kabuya)

Publié le

sur

Rédigé par

Le débat politique en République démocratique du Congo (RDC) s’intensifie autour de la question du changement ou de la révision de la Constitution. Le sujet, initialement évoqué par le président Félix Tshisekedi en octobre dernier à Kisangani, a été réaffirmé avec force par le secrétaire général de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), Augustin Kabuya, lors d’un meeting avec les militants du parti ce jeudi.

Une campagne pour le changement de la Constitution

“Notre campagne, à partir de demain, c’est pour le changement de la Constitution. Que la population nous départage. Pour nous, c’est une question de vie ou de mort”a déclaré Augustin Kabuya.

En expliquant que cette démarche vise à sortir les Congolais de ce qu’il qualifie « d’esclavage constitutionnel ». Selon lui, la refonte de la Constitution est un impératif pour consolider l’État de droit instauré sous l’ère Tshisekedi.

Kabuya rejette les critiques de l’opposition qui voient dans cette initiative une tentative du président Félix Tshisekedi de s’accrocher au pouvoir en briguant un troisième mandat. « Ces discours manipulent le peuple. Nous n’en sommes pas là », a-t-il affirmé.

Un enjeu politique controversé

Pourtant, cette démarche suscite des inquiétudes parmi certains experts et membres de l’opposition. Le professeur Bob Kabamba, spécialiste des sciences politiques et l’un des rédacteurs de l’actuelle Constitution, estime que changer la Constitution équivaut à un « coup d’État juridique ».

Publicité

Lors d’une intervention sur TOP CONGO FM, il a expliqué que « lorsqu’on change une Constitution, les institutions en place tombent, rendant leurs animateurs démissionnaires ». Ce processus pourrait ouvrir la voie à une prolongation du mandat présidentiel de Félix Tshisekedi.

Les positions de Félix Tshisekedi

Le président Tshisekedi n’a pas caché son ambition de réformer la Constitution qu’il juge inadaptée aux réalités congolaises. Lors d’un meeting à Kisangani en octobre 2024, il avait dénoncé une Constitution « rédigée à l’étranger » et proposé la création d’une commission nationale composée d’intellectuels congolais pour élaborer un nouveau texte.

Samedi dernier, à Lubumbashi, il a confirmé cette intention devant une foule rassemblée à la place de la poste.

“Nous consultons le peuple congolais pour qu’il décide, de lui-même, s’il va s’arrêter à la révision ou carrément aller jusqu’au changement de la Constitution”a-t-il déclaré, ajoutant : « Personne ne changera mon avis sur cette question ».

Delphin Kankolongo

Publicité
Continuer la lecture

Actualités

Absence Notable de Joseph Kabila : « Il n’a pas fui le pays, il n’est pas en exil politique, il élargit sa réflexion scientifique » (Olive Lembe)

Publié le

sur

Rédigé par

Dans un contexte marqué par des spéculations sur l’absence prolongée de Joseph Kabila, ancien président de la République démocratique du Congo, son épouse Olive Lembe Kabila a tenu à éclaircir la situation.

“Joseph Kabila n’a pas fui le pays, et il n’est pas en exil”a affirmé Olive Lembe Kabila lors d’une déclaration publique.

Elle a précisé que son mari, l’autorité morale du Front Commun pour le Congo (FCC), s’est temporairement retiré du pays pour approfondir ses connaissances.

Selon ses propos, cet éloignement a pour objectif principal d’élargir la réflexion scientifique de Joseph Kabila et de revenir avec des idées novatrices pour contribuer au développement de la RDC.

“Il ne s’agit pas d’un exil politique comme certains le prétendent sur les réseaux sociaux, mais d’une démarche réfléchie pour l’avenir de notre nation”a-t-elle ajouté.

Ces précisions interviennent alors que des rumeurs persistantes alimentaient des débats sur les motivations de l’absence de l’ancien chef de l’État. Cette mise au point vise à rassurer les partisans du FCC et à rétablir la vérité face aux nombreuses spéculations.

Joseph Kabila, qui a dirigé la RDC de 2001 à 2019, reste une figure influente de la politique congolaise. Sa quête de nouvelles idées témoigne, selon son épouse, de son engagement continu pour la nation.

Publicité

Delphin Kankolongo

Continuer la lecture

Actualités

Coopération RDC-Égypte : Thérèse Kayikwamba et Badr Abdel Ati Signent un Accord sur l’Exemption de Visas et un Accord-Cadre pour un Partenariat Bilatéral

Publié le

sur

Rédigé par

Kinshasa, 21 novembre 2024 – Dans le cadre des consultations politiques entre la République Démocratique du Congo (RDC) et la République Arabe d’Égypte, SE Dr. Badr Abdel Ati, ministre égyptien des Affaires étrangères, a été reçu par SE Mme Thérèse Kayikwamba Wagner, ministre congolaise des Affaires étrangères.

Cette rencontre s’inscrivait dans le prolongement d’un message officiel de SE M. Abdel Fattah al-Sissi, Président de la République Arabe d’Égypte, adressé à SE M. Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la RDC.

Vers un Partenariat Stratégique

Les discussions ont permis aux deux parties de réitérer leur volonté commune d’élever la coopération bilatérale à un niveau stratégique. Ce rapprochement traduit la volonté des deux nations d’approfondir leur collaboration dans divers domaines clés.

Signature de Deux Accords Historiques

À l’issue des échanges, deux accords majeurs ont été signés :

  1. Exemption de visas pour les détenteurs de passeports diplomatiques et de service, facilitant les déplacements officiels entre les deux pays.
  2. Accord-cadre de coopération RDC-Égypte, posant les bases d’un partenariat renforcé et durable.

Delphin Kankolongo

Continuer la lecture

Actualités

RDC-Égypte : Le Chef de la Diplomatie Égyptienne, Badr Abdel Atty, en Mission à Kinshasa pour Consolider les Relations Diplomatiques et Économiques

Publié le

sur

Rédigé par

Le ministre égyptien des Affaires étrangères et de l’Immigration, S.E. Dr. Badr Abdel Atty, est arrivé à Kinshasa ce jeudi 21 novembre pour une visite officielle de 48 heures. Cette visite s’inscrit dans le cadre du renforcement des relations historiques et stratégiques entre l’Égypte et la République démocratique du Congo (RDC).

Un programme chargé pour une coopération renforcée

La visite du Dr. Abdel Atty comprend plusieurs activités clés :

  • Consultations politiques : Des échanges approfondis avec les autorités congolaises visent à définir de nouvelles pistes de collaboration bilatérale.
  • Signature de deux accords bilatéraux :
  • Un accord d’exemption réciproque des visas pour les titulaires de passeports diplomatiques et de service.
  • Un accord-cadre de coopération visant à renforcer les relations économiques, commerciales et d’investissement entre les deux pays.
  • Rencontre avec la Fédération des entreprises du Congo (FEC) : Une réunion d’affaires entre des membres de la délégation égyptienne, composée de hauts responsables et d’hommes d’affaires, et les opérateurs économiques congolais.
  • Visite au contingent égyptien de la MONUSCO : Un moment pour évaluer la contribution de l’Égypte dans les opérations de maintien de la paix en RDC.

Un message fort du Président Abdel Fatah al-Sissi

Portant un message officiel du Président égyptien, Abdel Fatah al-Sissi, à son homologue congolais, Félix Tshisekedi, le ministre égyptien a réaffirmé l’importance de cette coopération bilatérale.

“Il y a des relations historiques qui lient nos deux pays. Le message très clair est que nous voulons travailler, améliorer et développer les relations dans tous les secteurs : économique, d’investissement, de commerce. La preuve est que je suis accompagné d’une délégation très haute d’hommes d’affaires égyptiens”a déclaré le Dr. Abdel Atty lors d’une conférence de presse.

Delphin Kankolongo

Publicité
Continuer la lecture

Actualités

« Si vous me condamnez, c’est la liberté d’expression, la démocratie et l’opposition que vous condamnez » (Seth Kikuni)

Publié le

sur

Rédigé par

Lors de l’audience foraine tenue le mercredi 20 novembre 2024 à la prison centrale de Makala, le ministère public a requis une peine de trois ans de prison ferme et le paiement d’une amende de 950 000 FC à l’opposant politique et leader du parti PISTE pour l’Émergence, Seth Kikuni. L’affaire, toujours en délibéré, attend la sentence finale du tribunal.

Seth Kikuni est accusé d’incitation à la désobéissance civile et de propagation de fausses informations. Ces accusations font suite à ses propos tenus le 27 août dernier à Lubumbashi, lesquels ont été jugés comme portant atteinte à l’ordre public par le ministère public.

Les avocats de l’accusé, toutefois, restent confiants et estiment que leur client devrait être acquitté. Ils soutiennent que le ministère public n’a pas pu prouver que les déclarations de Seth Kikuni constituaient une infraction pénale. L’opposant, pour sa part, a dénoncé ce procès qu’il considère comme politiquement motivé. Devant le tribunal, il a affirmé :

“Je n’ai aucun doute sur le fait que vous allez acquitter Seth Kikuni, car je pense que si vous choisissez de me condamner, ce n’est pas Seth Kikuni que vous allez condamner, mais la liberté d’expression, la démocratie, et l’opposition”

La position de Seth Kikuni est soutenue par son porte-parole, Nathanaël Onokomba, qui évoque une arrestation à caractère politique, affirmant que l’affaire vise à étouffer la voix de l’opposition. En attendant la décision finale du tribunal, les regards restent tournés vers la justice, avec une attention particulière sur l’issue de ce dossier qui touche aux principes fondamentaux de la liberté d’expression et à la démocratie en République Démocratique du Congo.

Delphin Kankolongo

Publicité
Continuer la lecture

Actualités

« 1,7 milliard de dollars pour modifier la constitution ? Cette somme devrait servir à améliorer les routes et financer les bourses universitaires » (Prince Epenge)

Publié le

sur

Rédigé par

L’opposant politique congolais Prince Epenge, Président de l’Addcongo et porte-parole du mouvement LAMUKA, a exprimé son désaccord avec les projets de révision constitutionnelle en République Démocratique du Congo. Selon lui, le coût estimé pour cette révision, s’élevant à 1,7 milliard de dollars, est disproportionné et pourrait être mieux utilisé pour répondre aux besoins urgents du pays.

Dans une déclaration récente, Epenge a souligné que cette somme colossale pourrait avoir un impact beaucoup plus significatif si elle était investie dans les infrastructures essentielles du pays, telles que l’amélioration des routes de Kinshasa, la capitale, qui compte plus de 3 600 kilomètres de voies.

“Avec 1,7 milliard de dollars, nous pourrions reconstruire et asphalter l’ensemble des routes de Kinshasa”a-t-il affirmé.

En outre, Prince Epenge a suggéré que le reste de cette somme pourrait être utilisé pour financer des bourses universitaires pour les étudiants des grandes institutions d’enseignement supérieur du pays, telles que l’UNIKIN (Université de Kinshasa), l’UNILU (Université de Lubumbashi) et l’UNIKIS (Université de Kisangani). Selon lui, l’accès à une éducation de qualité est un levier essentiel pour le développement à long terme de la RDC.

Pour l’opposant, la révision de la constitution ne représente pas une priorité dans le contexte socio-économique actuel, où de nombreux défis, notamment en matière d’infrastructures et d’éducation, demeurent non résolus. Il a ainsi lancé un appel à une gestion plus rationnelle des ressources publiques, en mettant l’accent sur les besoins immédiats des Congolais.

Prince Epenge, dans le cadre de sa campagne politique, a récemment lancé une initiative de sensibilisation populaire sous le slogan « Changeons Félix Tshisekedi, pas la Constitution ». Il critique fermement l’approche du gouvernement concernant cette révision constitutionnelle, qu’il considère comme un luxe inapproprié face aux priorités de développement du pays.

Actuellement en tournée en Europe, Prince Epenge est arrivé en Belgique pour entamer des réunions avec la diaspora congolaise, suivies de visites diplomatiques à Paris, Genève et Rome. Il prévoit d’utiliser ces rencontres pour mobiliser la communauté congolaise à l’étranger et renforcer la pression internationale contre toute tentative de changement de la constitution, qu’il juge contraire aux intérêts du peuple congolais.

Delphin Kankolongo

Publicité
Continuer la lecture

Les plus lus