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RD Congo : Le Président Félix Tshisekedi Charge Marco Banguli d’une Mission de Médiation pour Résoudre le Conflit Téké-Yaka et l’Implication des Mobondo

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Ce vendredi, le Président Félix Tshisekedi a rencontré Marco Banguli, ancien ministre de la République et député national honoraire, à la Cité de l’Union africaine. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre des efforts visant à apaiser le conflit opposant les communautés Téké et Yaka, auquel sont également mêlés les miliciens Mobondo.

Marco Banguli, leader de la communauté Téké-Humbu, a été mandaté par le Chef de l’État pour explorer des pistes de solutions à ce conflit qui persiste depuis plusieurs mois.

“Monsieur le Président m’a confié la mission, en ma qualité de leader Téké-Humbu, d’explorer les pistes de solutions au conflit opposant les Téké et les Yaka et dans lequel se sont impliqués les Mobondo”a-t-il déclaré.

L’ancien ministre a réitéré son engagement à s’impliquer personnellement dans ce processus de paix.

“Je vais approcher les différents antagonistes afin de résoudre ce problème qui n’a que trop duré”a-t-il affirmé en conclusion de son discours.

Le conflit Téké-Yaka, marqué par des affrontements meurtriers et des déplacements de populations, a attiré l’attention des autorités qui cherchent à instaurer un dialogue pacifique entre les parties en conflit. La nomination de Marco Banguli à cette mission pourrait constituer une étape décisive dans la recherche d’une solution durable.

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Delphin Kankolongo

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Révision Constitutionnelle : « En 2018, avec Tshisekedi et Kamerhe, nous nous opposions à toute modification ; aujourd’hui, elle est envisagée par pur intérêt personnel » (Moïse Katumbi)

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La question de la révision constitutionnelle en République Démocratique du Congo (RDC) fait actuellement l’objet de débats intenses parmi les acteurs politiques et la société civile. Moïse Katumbi, ancien gouverneur du Katanga et leader de l’opposition, a exprimé son opposition à ces tentatives de modification, rappelant son engagement lors des élections de 2018. Il a déclaré :

“En 2018, nous étions ensemble avec Félix Tshisekedi et Vital Kamerhe pour contrer toute modification de la Constitution. Aujourd’hui, c’est la même Constitution que l’on veut changer, non pas par nécessité, mais par intérêt personnel.”

Un cadre juridique contesté

La Constitution de 2006, qui régit la RDC, a été adoptée dans un contexte de transition politique après des décennies de conflits. Elle a été conçue pour établir des principes démocratiques et garantir les droits fondamentaux des citoyens. Cependant, des voix s’élèvent régulièrement pour plaider en faveur de modifications, souvent invoquées comme nécessaires pour répondre aux évolutions politiques et sociales du pays.

Les préoccupations de l’opposition

Katumbi a souligné que toute révision constitutionnelle devrait être motivée par un besoin réel et collectif, plutôt que par des ambitions personnelles ou partisanes. Selon lui, cette initiative pourrait favoriser des manœuvres visant à prolonger les mandats au pouvoir, mettant ainsi en péril la démocratie et l’équilibre des institutions. L’opposant a insisté sur la nécessité de préserver l’intégrité de la Constitution et de garantir un processus électoral libre et transparent.

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Delphin Kankolongo

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Kinshasa : Félix Tshisekedi Reçoit Jean-Jacques Bouya, Ministre d’État Congolais Chargé de l’Aménagement du Territoire, Porteur d’un Message de Denis Sassou Nguesso

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Ce samedi, à la Cité de l’Union africaine à Kinshasa, le Président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, a reçu Jean-Jacques Bouya, ministre d’État chargé de l’Aménagement du Territoire de la République du Congo. Cette rencontre a eu lieu dans un contexte de renforcement des relations bilatérales entre les deux pays.

Jean-Jacques Bouya est arrivé avec un message particulier de Denis Sassou Nguesso, le Président de la République du Congo. Bien que les détails du message n’aient pas été divulgués, cette visite souligne l’importance de la coopération régionale et des échanges entre les dirigeants des deux Congo.

Cette rencontre s’inscrit dans une série d’initiatives visant à promouvoir la paix et le développement dans la région, tout en renforçant les liens économiques et politiques. Les discussions entre les deux dirigeants pourraient également porter sur des questions d’aménagement du territoire et de développement durable, des enjeux cruciaux pour les deux pays.

Delphin Kankolongo

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RDC-Rwanda : Le Gouvernement Congolais Exige une Réaction Urgente de la CPI sur les Violations des Droits de l’Homme dans l’Est du Pays

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La République Démocratique du Congo (RDC) intensifie son offensive judiciaire internationale contre le Rwanda en dénonçant la lenteur de la Cour Pénale Internationale (CPI). Une délégation congolaise, conduite par le vice-ministre de la Justice et du Contentieux international, Samuel Mbemba, accompagnée de Taylor Lubanga, chargé de mission auprès de Félix Tshisekedi, a rencontré le procureur adjoint de la CPI, Mame Mandiaye Niang, afin de relancer la plainte contre le Rwanda pour les massacres et les violations des droits humains dans l’est du pays.

Lors de cette réunion, Mbemba a exprimé « l’incompréhension et la colère » du peuple congolais face au silence de la CPI. « Le peuple congolais ne comprend pas pourquoi la Cour, habilitée à agir même sans saisine, n’a toujours pas réagi malgré deux renvois officiels transmis par la RDC. C’est un message fort que nous avons relayé au bureau du procureur, qui a pris acte », a-t-il déclaré dans une vidéo publiée le 10 octobre 2024.

Cette action s’inscrit dans la continuité de la plainte déposée à la CPI le 23 mai 2023 par Rose Mutombo, alors ministre d’État à la Justice. La plainte cible la coalition M23/RDF, accusée de crimes contre l’humanité, de massacres et de pillage de ressources naturelles à l’Est de la RDC. Mbemba a rappelé que ces actes, attribués au Rwanda, principal soutien du M23, relèvent pleinement de la compétence de la CPI.

Le gouvernement congolais, par la voix de Judith Suminwa Tuluka, Première ministre, et du président Félix Tshisekedi, espère ainsi intensifier la pression sur les juridictions internationales. La RDC considère que le procès récemment ouvert contre le Rwanda devant la Cour de Justice des États d’Afrique de l’Est (CJ-EAC) pourrait inspirer la CPI et la Cour Internationale de Justice (CIJ), elles aussi saisies de cette crise régionale.

En juin 2023, la visite en RDC du procureur de la CPI, Karim AA Khan KC, avait abouti à la signature d’un mémorandum d’accord entre la CPI et le gouvernement congolais. Cet accord visait à renforcer la complémentarité et la coopération dans la lutte contre l’impunité, avec une série de mesures destinées à accélérer les poursuites pour crimes internationaux. Cependant, plus d’un an après, les progrès restent limités, ce qui suscite frustration et impatience au sein du gouvernement congolais.

Depuis plusieurs années, l’est de la RDC est le théâtre d’affrontements meurtriers opposant les forces armées congolaises et le groupe rebelle M23, soutenu par le Rwanda, selon Kinshasa. Le gouvernement congolais accuse Kigali de financer et d’armer le M23 pour déstabiliser la région et exploiter illégalement ses ressources naturelles. Face à ces accusations, la RDC a multiplié les démarches diplomatiques et judiciaires à l’échelle régionale et internationale.

Delphin Kankolongo

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Africa Live 2024 à Harvard : Patrick Muyaya, Julien Paluku Kahongya et Thérèse Sombo Représentent la RDC pour Promouvoir l’Entrepreneuriat Féminin

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La République Démocratique du Congo (RDC) a été mise à l’honneur lors de l’ouverture du Forum « Africa Live 2024 » à l’Université Harvard, à Boston, le 11 octobre 2024. Une délégation composée de trois membres du gouvernement congolais, à savoir le ministre de la Communication et des Médias, Patrick Muyaya, le ministre du Commerce Extérieur, Julien Paluku Kahongya, et la ministre de l’Enseignement Supérieur et Universitaire, Thérèse Sombo, représente le pays lors de cet événement prestigieux.

Au cours de cette rencontre, les ministres ont eu l’opportunité d’échanger avec dix jeunes femmes entrepreneures congolaises, issues de divers secteurs tels que l’agro-business, le recyclage des déchets, la santé et la culture. Ces entrepreneures bénéficieront d’un programme de formation de deux ans aux États-Unis, conçu pour améliorer la gouvernance de leurs entreprises. Le gouvernement congolais a assuré son soutien à ces initiatives, témoignant de son engagement envers le développement entrepreneurial des jeunes.

La première journée du forum s’est conclue par une conférence-débat animée par l’ancienne Présidente de l’Éthiopie, Sahle Work Zewde, portant sur l’avenir de l’Afrique. La participation des ministres congolais à cet événement illustre non seulement l’importance des relations internationales, mais aussi la volonté de la RDC d’être un acteur clé dans les discussions sur le développement du continent.

Pour le samedi 12 octobre, Julien Paluku est attendu pour présenter les opportunités qu’offre la RDC, tout en dressant un état des lieux des préparatifs pour le Forum AGOA-2025 prévu à Kinshasa en juillet prochain.

Une des jeunes entrepreneures présentes a exprimé sa gratitude envers le gouvernement congolais :

“Leur présence ici, à nos côtés, témoigne de l’attachement de notre gouvernement à ses citoyens. J’ai été ravie de voir trois ministres nationaux venir nous écouter et nous encourager dans nos projets. Merci à notre Président Félix Tshisekedi et à la Première ministre pour cette action. Nous avons besoin de leur soutien pour contribuer à l’intérêt général de la RDC”a-t-elle déclaré.

Delphin Kankolongo

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Révision constitutionnelle : « Ce n’est pas le moment d’engager le pays sur cette voie tumultueuse. Aidons le président Tshisekedi à marquer l’histoire par des actions de grande envergure, plutôt que de distraire ! » (Ngoyi Kasanji)

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Kinshasa, 12 octobre 2024 – Dans une déclaration publiée sur X (anciennement Twitter), Ngoyi Kasanji, figure politique influente et ancien gouverneur du Kasaï-Oriental, a vivement réagi aux récents appels à la révision de la Constitution congolaise. Il met en garde contre toute distraction en début de mandat et exhorte à concentrer les efforts sur des projets de développement d’envergure pour répondre aux attentes de la population.

Un Appel à l’Action et à la Responsabilité

Kasanji critique le manque de volonté politique dans le pays, comparant la situation congolaise à celle des États-Unis, où des mandats de quatre ans suffisent pour réaliser des progrès significatifs. Il cite également la Tanzanie et le Sénégal, pays qui disposent de trains à grande vitesse, tandis qu’en RDC, l’inauguration d’une simple locomotive devient un événement majeur.

Il déplore l’absence d’autoroutes en RDC malgré la congestion croissante à Kinshasa, soulignant que même le « Congo d’en face » (République du Congo), avec une population bien inférieure, dispose d’infrastructures routières modernes.

“Soyons sérieux et aidons le président Tshisekedi à marquer notre population en posant des actes de grande envergure”a-t-il déclaré.

Rappelant que des actions ambitieuses honoreraient la mémoire de feu Étienne Tshisekedi, père du président.

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Une Révision Constitutionnelle Contestée

Cette déclaration intervient alors que l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), le parti au pouvoir, a lancé une campagne pour la révision de la Constitution de 2006. Le secrétaire général du parti, Augustin Kabuya, a récemment appelé la base militante à soutenir cette initiative, affirmant que la Constitution actuelle « a montré ses limites dans l’exercice du pouvoir public ».

Dans un communiqué daté du 11 octobre, Kabuya a justifié cette révision comme un engagement électoral du parti, soulignant que l’UDPS avait boycotté le référendum constitutionnel en 2006 pour protester contre certaines dispositions jugées contraires aux intérêts du peuple congolais.

“Aujourd’hui que notre Parti est au pouvoir, nous sommes tenus de respecter et d’exécuter ce testament”a-t-il insisté.

Delphin Kankolongo

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Éducation Nationale : La Première Ministre Judith Suminwa Appelle les Enseignants Grévistes à Reprendre les Cours et Évite une Année Blanche

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Kinshasa, 11 octobre 2024 – La Première ministre Judith Suminwa a exhorté les enseignants des écoles publiques, en grève depuis la rentrée scolaire, à faire preuve de patriotisme et à reprendre les cours afin de préserver l’année scolaire. Cette déclaration a été faite lors d’un entretien avec la presse kinoise dans le cadre du bilan des 100 jours de son gouvernement.

Un Dialogue Social en Cours

Les enseignants grévistes réclament une augmentation salariale jusqu’à 500 dollars par mois, une revendication qui est au cœur des tensions actuelles. En réponse, Mme Suminwa a rappelé que le gouvernement avait mis en place une commission paritaire avec les syndicats enseignants, laquelle avait permis d’aboutir à un consensus sur des paliers de revalorisation progressive des salaires.

“Il y a eu une commission paritaire sur laquelle le banc syndical et le banc gouvernemental se sont mis d’accord. On a bien identifié les contraintes financières et convenu de plusieurs étapes à franchir”a précisé la cheffe du gouvernement.

Une Bonne Volonté Démontrée Malgré les Contraintes Budgétaires

Judith Suminwa a souligné que son gouvernement, bien que récemment installé, avait déjà pris à bras-le-corps la question des salaires des enseignants dans le cadre du budget hérité du précédent exécutif. Elle a assuré que de nouveaux efforts seraient engagés une fois le budget 2025 voté par le Parlement.

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Un Appel au Patriotisme pour Préserver l’Avenir des Enfants

Dans son message, la Première ministre a mis en avant l’importance de l’éducation pour le développement du pays. Elle a appelé les enseignants à privilégier l’intérêt des élèves pour éviter une année blanche :

“Je pense qu’une certaine dose de patriotisme est importante pour ne pas laisser nos enfants à l’abandon et leur permettre au moins d’aller à l’école”a-t-elle déclaré.

Delphin Kankolongo

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Processus de Luanda : Reprise des Négociations entre Kinshasa et Kigali pour une Solution Durable au Conflit dans l’Est de la RDC

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Luanda, 12 octobre 2024 – Une nouvelle rencontre diplomatique s’ouvre aujourd’hui dans la capitale angolaise entre les délégations de la République démocratique du Congo (RDC) et du Rwanda, sous la médiation de l’Angola. L’objectif est de trouver une issue durable aux violences persistantes dans l’Est de la RDC, où l’armée congolaise et ses alliés affrontent les rebelles du M23, soutenus par Kigali selon Kinshasa.

Cette rencontre est la cinquième du genre depuis le début de l’année, bien que les discussions antérieures n’aient pas permis de dépasser les blocages persistants entre les deux pays.

Une Rencontre sous Haute Tension

La réunion entre les ministres des Affaires étrangères congolais et rwandais intervient dans un climat tendu, les pourparlers précédents s’étant soldés par un échec. Lors de leur dernière rencontre à la mi-septembre, les délégations s’étaient séparées sans publier de communiqué final ni fixer une nouvelle date pour des discussions futures. Un observateur averti qualifie la rencontre de ce samedi de « quasi inespérée », témoignant de la profondeur des divergences entre Kinshasa et Kigali.

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Le Nœud du Désaccord : Désengagement et Chronologie des Opérations

L’un des principaux points de blocage demeure la chronologie du plan de désengagement des forces militaires en présence dans l’Est de la RDC. Kinshasa et Kigali ont chacun des exigences distinctes quant à l’ordre des opérations à mener.

Le gouvernement congolais insiste pour que le désengagement des troupes rwandaises et la neutralisation des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) – un groupe armé hutu comprenant d’anciens génocidaires rwandais – se fassent simultanément. En revanche, Kigali soutient que la neutralisation des FDLR doit être une priorité absolue avant tout retrait militaire rwandais du territoire congolais.

La Médiation Angolaise : Vers une Sortie de Crise ?

Le médiateur angolais a la lourde tâche de rapprocher les deux parties et de proposer une solution pragmatique. Selon une source proche du dossier, l’Angola devra non seulement persuader les deux pays de progresser indépendamment dans leurs engagements respectifs, mais aussi encourager une désescalade verbale. Les échanges par médias interposés entre les gouvernements congolais et rwandais ont en effet contribué à envenimer la situation.

Delphin Kankolongo

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Sénat : Jean-Michel Sama Lukonde Renforce la Logistique Administrative par la Remise de Nouveaux Véhicules pour Optimiser la Mobilité du Personnel

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En visite dans plusieurs services administratifs ce vendredi 11 octobre 2024, le Président du Sénat de la République Démocratique du Congo, Jean-Michel Sama Lukonde, accompagné des membres de son bureau, a procédé à la remise des clés d’un nouveau charroi automobile destiné à l’administration sénatoriale. Cette dotation, composée de nouveaux bus, vise à améliorer les conditions de travail des agents administratifs en facilitant leur mobilité quotidienne.

Au cours de cette journée, fructueuse en échanges, Sama Lukonde et les membres de son équipe ont rencontré le Comité de Direction de l’administration du Sénat, dirigé par le Secrétaire général Jean Mukwala. Les discussions ont porté sur les défis à relever pour garantir un fonctionnement optimal de l’administration sénatoriale.

La remise des nouveaux bus marque une avancée significative dans la gestion des problèmes logistiques auxquels fait face le personnel administratif. Le président du Sénat a exhorté les bénéficiaires à faire un usage responsable de ces véhicules, soulignant que cette initiative vise à mettre un terme aux difficultés de transport, favorisant ainsi une meilleure efficacité dans le travail.

Jean Mukwala, Secrétaire général du Sénat, a exprimé sa reconnaissance envers le Bureau du Sénat pour cette dotation. Selon lui, ces bus permettront aux agents et fonctionnaires de se déplacer plus aisément vers leurs lieux de travail, contribuant ainsi à une meilleure organisation interne et à une réduction des retards.

Delphin Kankolongo

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Renforcement de la Politique Urbaine en RDC : Rencontre Stratégique entre le Ministre Didier TENGE te Litho et des Responsables Politiques après la 8ème Édition d’ExpoBeton

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Kinshasa, 11 octobre 2024 – Au lendemain de la 8ème édition d’ExpoBeton, qui s’est tenue du 9 au 12 septembre 2024 au Centre Financier de Kinshasa, une réunion stratégique a eu lieu entre le Ministre en charge de la Politique de la Ville, Didier TENGE te Litho, l’honorable Jean Bamanisa, Président d’ExpobetonRDC, et le Sénateur Jean Paul Boketsu.

Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de l’entame de la session budgétaire du Parlement, et visait à définir les grandes lignes d’action du Ministère pour une politique urbaine renforcée en République Démocratique du Congo (RDC).

La 8ème édition d’ExpoBeton a mis en exergue les défis et les opportunités liés au développement des infrastructures urbaines en RDC, soulignant ainsi la nécessité d’une coordination accrue entre les différentes institutions. Dans ce contexte, le Ministre TENGE te Litho a rappelé l’ampleur des responsabilités de son Ministère, qui englobe des domaines essentiels tels que la planification urbaine, l’urbanisation, et la mobilité, tout en insistant sur le renforcement des capacités politico-administratives.

Les sénateurs présents lors de la réunion ont également réaffirmé l’importance d’une politique urbaine robuste, soutenue par une mobilisation efficace des ressources financières pour répondre aux besoins croissants des citadins. Ils ont insisté sur la nécessité d’intégrer les priorités mises en avant lors d’ExpoBeton dans cette politique, tout en élaborant une stratégie d’action cohérente face aux défis de l’urbanisation.

Cette démarche s’étendra également à l’Assemblée Nationale, dans le but de consolider le programme du gouvernement dirigé par la Première Ministre Judith Suminwa. Une telle synergie entre les actions du Ministère et les priorités nationales est cruciale pour optimiser les ressources allouées et promouvoir un développement urbain durable et inclusif.

Delphin Kankolongo

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Révision constitutionnelle : « Ce n’est pas le moment de changer la Constitution ; le prétendu héritage de feu Étienne Tshisekedi n’est qu’un prétexte, une apocalypse d’hypocrisie ! » (Olivier Kamitatu)

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Dans une publication sur son compte officiel X (anciennement Twitter), Olivier Kamitatu, opposant et cadre influent de l’ensemble de Moïse Katumbi, a vivement critiqué l’initiative de révision constitutionnelle récemment lancée par le parti au pouvoir, l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS). Selon lui, cette démarche est un simple « prétexte » pour dissimuler une gestion qu’il qualifie de « chaotique » et une incapacité à produire des résultats concrets pour la population.

Kamitatu accuse l’UDPS de détourner l’attention de ses échecs accumulés au cours des six dernières années, notamment en matière de souveraineté territoriale et de gestion des ressources de l’État.

“Pendant qu’ils siphonnent 75 % des ressources de l’État pour leur train de vie, la Constitution ne les empêche pas de garantir des services de base, un salaire décent aux fonctionnaires et agents de l’État, des routes et des infrastructures adéquates, de l’eau et de l’électricité pour tous !”a-t-il déclaré dans son message.

Pour Kamitatu, la véritable limite ne réside pas dans la Constitution, mais dans l’incapacité du gouvernement actuel à assurer une bonne gestion publique. Il dénonce une « apocalypse d’hypocrisie » derrière la volonté affichée de réviser la Constitution, en particulier sous le prétexte de l’« héritage » d’Étienne Tshisekedi, père fondateur de l’UDPS.

Une campagne de l’UDPS pour réviser la Constitution

Cette sortie de Kamitatu intervient alors que le secrétaire général et président intérimaire de l’UDPS, Augustin Kabuya, a officiellement lancé une campagne pour sensibiliser les militants du parti sur la nécessité de réviser la Constitution de 2006. Dans un communiqué daté du 11 octobre, Kabuya a rappelé que l’UDPS avait contesté certains aspects de cette Constitution dès sa rédaction, et qu’il y avait désormais « urgence » de procéder à cette révision, conformément aux promesses électorales du parti.

Augustin Kabuya a également invoqué la mémoire de feu Étienne Tshisekedi, affirmant que ce dernier avait toujours exprimé la volonté d’adapter la Constitution aux réalités congolaises une fois l’UDPS au pouvoir. Selon lui, cette révision est nécessaire pour corriger les limites observées dans l’exercice du pouvoir public et pour assurer un progrès réel de la société congolaise.

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Une opposition divisée sur la révision constitutionnelle

Si une grande partie de l’opposition s’oppose fermement à cette initiative, certains leaders politiques, comme Adolphe Muzito, président du Nouvel Élan et ancien Premier ministre, ont exprimé leur soutien à l’idée d’une révision constitutionnelle. L’ancien porte-parole de la majorité sous Joseph Kabila, André Alain Atundu, a également épousé cette vision, ce qui montre une certaine division au sein de la classe politique congolaise sur la question.

Delphin Kankolongo

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