Suivez-nous sur

Actualités

Insécurité dans l’Est : Quatre Civils Tués et Huit Blessés à Kalehe par des Hommes Armés en Tenue FARDC, Appel à une Réaction Urgente des Autorités

Publié le

sur

La situation sécuritaire dans l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC) continue de se dégrader, comme en témoigne la récente attaque survenue à Kalehe, dans la province du Sud-Kivu. Le vendredi 20 septembre 2024, des hommes armés portant des uniformes des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) ont ouvert le feu sur des civils au centre de Numbi, entraînant la mort de quatre personnes et faisant huit blessés.

Les faits se sont produits en fin d’après-midi, lorsque les assaillants ont tiré sur la population sans raison apparente, semant la panique et la confusion parmi les habitants. Les victimes ont été immédiatement prises en charge par le personnel médical du Centre Hospitalier de Numbi, où leur état de santé est surveillé de près.

Cette tragédie est survenue un jour après l’assassinat de Dieudonné Barhondeza, un défenseur des droits humains, qui a été tué par un membre d’un groupe armé local, mettant en lumière l’escalade de la violence dans la région. Les incidents de ce type sont devenus fréquents à Kalehe, exacerbant les inquiétudes des citoyens face à l’insécurité grandissante.

La société civile locale a exprimé son indignation face à cette situation, appelant le gouvernement à une action immédiate pour protéger la population. Delphin Birambi, représentant de la société civile, a souligné que la sécurité des citoyens est une obligation constitutionnelle des autorités congolaises. Il a également demandé à la justice militaire de procéder à des enquêtes et à des procès pour les responsables de ces actes.

Delphin Kankolongo

Actualités

Constant Mutamba Répond au Procureur Général sur la Traque des Récidivistes et Affirme que « Rien n’arrêtera notre engagement à humaniser les prisons »

Publié le

sur

Rédigé par

Kinshasa, le 13 octobre 2024 – Dans un contexte marqué par une recrudescence de la criminalité à Kinshasa, le ministre de la Justice, Constant Mutamba, a réagi aux préoccupations soulevées par le Procureur général, Firmin Mvonde, concernant la traque des récidivistes récemment libérés. Le Procureur général a instruit les procureurs généraux près les cours d’appel de Kinshasa-Gombe et Matete d’intensifier les recherches pour arrêter ces individus, accusés d’avoir repris des activités criminelles, notamment des extorsions et des vols qualifiés.

Dans un message publié sur son compte X, Mutamba a défendu les réformes pénitentiaires mises en place par son ministère, affirmant que les désengorgements des prisons sont conformes à la nouvelle loi pénitentiaire et s’inscrivent dans le cadre du Programme d’Actions du gouvernement Suminwa.

Il a précisé que les libérations conditionnelles sont décidées par des commissions composées de magistrats et d’agents pénitentiaires, qui examinent les dossiers des détenus. Mutamba a également souligné que ces mesures visent à humaniser les conditions de détention et à régulariser les emprisonnements.

“Rien n’arrêtera notre engagement à humaniser nos prisons et cachots. Le salut du peuple est la loi suprême”a-t-il déclaré.

Insistant sur l’importance de respecter les droits des détenus tout en répondant aux besoins de sécurité publique.

Publicité

Delphin Kankolongo

Continuer la lecture

Actualités

Grève des enseignants en RDC : Le Ministre des Finances Doudou Fwamba Likunde confirme le déblocage imminent des salaires et exhorte à la reprise des activités scolaires

Publié le

sur

Rédigé par

La situation de la grève des enseignants en République Démocratique du Congo (RDC) semble se décanter, avec des sources proches du dossier annonçant que le ministre de l’Éducation, Doudou Fwamba Likunde, a réussi à faire avancer les négociations. Les documents nécessaires à la mise en œuvre du barème salarial des enseignants seront transférés ce lundi à la Banque Congolaise de Développement et de Commerce (BCDC) pour paiement.

Contrairement à des rumeurs insinuant que Doudou Fwamba Likunde serait responsable du blocage des salaires, des sources indiquent que le ministre n’est pas à l’origine de cette situation. Au contraire, il est signataire du barème et engagé dans un accord entre le gouvernement et les syndicats d’enseignants. Selon ces mêmes sources, le dossier relatif à la paie a été remis au Cabinet du ministre le samedi 12 octobre à 16 heures, et sa signature a été immédiate, témoignant ainsi de sa volonté de résoudre ce problème.

Dans le cadre de cette crise, la Première ministre, Judith Suminwa, a également appelé les enseignants grévistes à faire preuve de patriotisme et à reprendre le chemin des écoles. Lors d’une conférence de presse, Mme Suminwa a dressé le bilan des 100 jours de son gouvernement et a abordé des questions cruciales, notamment la sécurité dans l’Est du pays et la grève des enseignants des écoles publiques, qui a débuté juste après la rentrée scolaire.

Les enseignants revendiquent une augmentation de leurs salaires, souhaitant les voir porter à 500 dollars par mois. En réponse, Judith Suminwa a souligné l’existence d’une commission paritaire, où le gouvernement et les syndicats enseignants ont trouvé un consensus concernant des augmentations salariales progressives. Elle a expliqué :

“Ce que je dis, c’est qu’il y a eu une commission paritaire sur laquelle le banc syndical et le banc gouvernemental se sont mis d’accord. On a bien indiqué la problématique que nous avions. On s’est mis d’accord sur un certain nombre de pas qu’on va faire d’un point de vue financier.”

La Première ministre a affirmé que son gouvernement, bien que nouvellement en place, a démontré une bonne volonté en abordant cette question dans le cadre du budget hérité de l’ancien gouvernement. Elle a promis des efforts supplémentaires une fois le nouveau budget approuvé par le Parlement.

Elle a conclu en insistant sur l’importance du patriotisme, incitant les enseignants à reprendre leurs fonctions pour éviter de nuire aux enfants qui risquent de perdre une année scolaire.

“Je pense qu’une certaine dose de patriotisme est importante pour ne pas laisser nos enfants à l’abandon et leur permettre au moins d’aller à l’école”a-t-elle déclaré.

Delphin Kankolongo

Publicité
Continuer la lecture

Actualités

Matadi : Interdiction d’Accès des Poids Lourds Non Équipés de Garages Adaptés Avant 22 h00 pour Optimiser la Circulation et Garantir la Sécurité Routière

Publié le

sur

Rédigé par

Le gouvernement provincial du Kongo Central a pris une mesure significative pour réguler le trafic de poids lourds dans la ville de Matadi, chef-lieu de la province. Selon un communiqué émis par le ministère provincial des Transports, toute entrée de véhicules poids lourds dépourvus de garages appropriés et adaptés dans la ville est formellement interdite avant 22 h00 (21 h00 GMT).

Cette décision, annoncée dimanche, vise à améliorer la circulation et à réduire les désagréments causés par la présence de poids lourds dans les zones urbaines, notamment en termes de sécurité routière et de fluidité du trafic. Le ministre provincial des Transports et Voies de communication a spécifiquement appelé les conducteurs de poids lourds à se conformer à cette nouvelle réglementation afin de garantir un environnement urbain plus sûr et plus organisé.

Les autorités provinciales espèrent que cette interdiction contribuera à la réduction des accidents de la route et à la préservation des infrastructures urbaines, tout en soulignant l’importance de l’utilisation de garages adaptés pour les véhicules de grande taille. Les conducteurs sont ainsi encouragés à planifier leurs trajets en tenant compte de ces nouvelles dispositions pour éviter toute contravention ou désagrément.

Delphin Kankolongo

Continuer la lecture

Actualités

73ème Anniversaire du Décès du Prophète Simon Kimbangu : Le Gouverneur Daniel Bumba Rend Hommage et Célèbre l’Héritier Spirituel, Simon Kimbangu Kiangani

Publié le

sur

Rédigé par

Le samedi 12 octobre 2024, le Gouverneur de la ville de Kinshasa, Daniel Bumba, a pris part à la commémoration du 73ᵉ anniversaire de la disparition du Prophète Simon Kimbangu, ainsi qu’à la célébration de la naissance de sa divinité, Simon Kimbangu Kiangani, dans la cité sacrée de Nkamba. Cet événement revêt une grande importance pour l’Église Kimbanguiste et ses millions de fidèles à travers le monde.

Dans son discours, le Gouverneur Bumba a souligné l’importance de cette journée pour honorer une figure emblématique de l’histoire congolaise, dont les enseignements continuent d’inspirer les croyants.

“En tant que Gouverneur, il est essentiel pour moi de soutenir ces moments de recueillement et de renouveler notre engagement collectif pour la paix, la solidarité et le développement”a-t-il déclaré.

Il a également salué l’œuvre de l’Église Kimbanguiste, qui contribue à l’épanouissement spirituel du peuple congolais et à la construction d’une société plus unie et prospère.

Le Prophète Simon Kimbangu, né le 12 septembre 1887 au village de Nkamba, a fondé le Kimbanguisme en 1921. Réputé pour ses miracles, il a guéri de nombreux malades et prédit l’indépendance du Congo. Malheureusement, ses activités ont été réprimées par le gouvernement colonial, qui l’a arrêté avec ses fidèles en 1921. Après sa mort le 12 octobre 1951 à Elisabethville (aujourd’hui Lubumbashi), son petit-fils, Simon Kimbangu Kiangani, est né le même jour, symbolisant la continuité de l’héritage spirituel.

Delphin Kankolongo

Publicité
Continuer la lecture

Actualités

Révision Constitutionnelle : « En 2018, avec Tshisekedi et Kamerhe, nous nous opposions à toute modification ; aujourd’hui, elle est envisagée par pur intérêt personnel » (Moïse Katumbi)

Publié le

sur

Rédigé par

La question de la révision constitutionnelle en République Démocratique du Congo (RDC) fait actuellement l’objet de débats intenses parmi les acteurs politiques et la société civile. Moïse Katumbi, ancien gouverneur du Katanga et leader de l’opposition, a exprimé son opposition à ces tentatives de modification, rappelant son engagement lors des élections de 2018. Il a déclaré :

“En 2018, nous étions ensemble avec Félix Tshisekedi et Vital Kamerhe pour contrer toute modification de la Constitution. Aujourd’hui, c’est la même Constitution que l’on veut changer, non pas par nécessité, mais par intérêt personnel.”

Un cadre juridique contesté

La Constitution de 2006, qui régit la RDC, a été adoptée dans un contexte de transition politique après des décennies de conflits. Elle a été conçue pour établir des principes démocratiques et garantir les droits fondamentaux des citoyens. Cependant, des voix s’élèvent régulièrement pour plaider en faveur de modifications, souvent invoquées comme nécessaires pour répondre aux évolutions politiques et sociales du pays.

Les préoccupations de l’opposition

Katumbi a souligné que toute révision constitutionnelle devrait être motivée par un besoin réel et collectif, plutôt que par des ambitions personnelles ou partisanes. Selon lui, cette initiative pourrait favoriser des manœuvres visant à prolonger les mandats au pouvoir, mettant ainsi en péril la démocratie et l’équilibre des institutions. L’opposant a insisté sur la nécessité de préserver l’intégrité de la Constitution et de garantir un processus électoral libre et transparent.

Publicité

Delphin Kankolongo

Continuer la lecture

Actualités

FARDC-UPDF : Félix Tshisekedi Renforce la Coopération Militaire avec l’Ouganda pour Intensifier les Opérations Contre les ADF en Ituri et au Nord-Kivu

Publié le

sur

Rédigé par

Kinshasa, 13 octobre 2024 – Le président de la République démocratique du Congo (RDC), Félix Tshisekedi, a reçu ce samedi à la Cité de l’Union africaine une délégation du Commandement de la Force terrestre ougandaise, conduite par le Chef d’État-major des Forces armées de la RDC (FARDC), le Général Christian Tshiwewe. Cette rencontre stratégique avait pour objectif d’évaluer les opérations militaires conjointes en cours dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu contre les rebelles des Forces démocratiques alliées (ADF).

Au cours de cette rencontre, le rapport détaillé sur l’évolution des opérations menées par les FARDC et les forces armées ougandaises (UPDF) a été présenté au chef de l’État. Conformément aux résultats de cette évaluation, Félix Tshisekedi a donné des instructions fermes pour consolider la coopération militaire entre les deux nations. Le président a insisté sur la nécessité de maintenir et intensifier les efforts afin d’éliminer durablement l’insécurité et d’éradiquer la menace terroriste que représentent les ADF dans la région.

Les autorités des deux pays ont convenu de prolonger les opérations conjointes dans le Nord-Kivu et l’Ituri jusqu’à la neutralisation complète des ADF.

“Les opérations conjointes menées par les FARDC et l’UPDF contre les terroristes ADF doivent se poursuivre jusqu’à l’éradication totale de cette menace”a-t-il été décidé à l’issue de cette évaluation militaire.

Depuis le lancement de cette collaboration militaire, la coopération entre la RDC et l’Ouganda a permis des avancées significatives sur le terrain, notamment le démantèlement de plusieurs bases des ADF et la réduction de leur capacité de nuisance. Toutefois, les autorités reconnaissent que la menace persiste et qu’une vigilance accrue reste nécessaire pour sécuriser durablement les zones touchées.

Delphin Kankolongo

Publicité
Continuer la lecture

Actualités

RDC-Rwanda : Le Gouvernement Congolais Exige une Réaction Urgente de la CPI sur les Violations des Droits de l’Homme dans l’Est du Pays

Publié le

sur

Rédigé par

La République Démocratique du Congo (RDC) intensifie son offensive judiciaire internationale contre le Rwanda en dénonçant la lenteur de la Cour Pénale Internationale (CPI). Une délégation congolaise, conduite par le vice-ministre de la Justice et du Contentieux international, Samuel Mbemba, accompagnée de Taylor Lubanga, chargé de mission auprès de Félix Tshisekedi, a rencontré le procureur adjoint de la CPI, Mame Mandiaye Niang, afin de relancer la plainte contre le Rwanda pour les massacres et les violations des droits humains dans l’est du pays.

Lors de cette réunion, Mbemba a exprimé « l’incompréhension et la colère » du peuple congolais face au silence de la CPI. « Le peuple congolais ne comprend pas pourquoi la Cour, habilitée à agir même sans saisine, n’a toujours pas réagi malgré deux renvois officiels transmis par la RDC. C’est un message fort que nous avons relayé au bureau du procureur, qui a pris acte », a-t-il déclaré dans une vidéo publiée le 10 octobre 2024.

Cette action s’inscrit dans la continuité de la plainte déposée à la CPI le 23 mai 2023 par Rose Mutombo, alors ministre d’État à la Justice. La plainte cible la coalition M23/RDF, accusée de crimes contre l’humanité, de massacres et de pillage de ressources naturelles à l’Est de la RDC. Mbemba a rappelé que ces actes, attribués au Rwanda, principal soutien du M23, relèvent pleinement de la compétence de la CPI.

Le gouvernement congolais, par la voix de Judith Suminwa Tuluka, Première ministre, et du président Félix Tshisekedi, espère ainsi intensifier la pression sur les juridictions internationales. La RDC considère que le procès récemment ouvert contre le Rwanda devant la Cour de Justice des États d’Afrique de l’Est (CJ-EAC) pourrait inspirer la CPI et la Cour Internationale de Justice (CIJ), elles aussi saisies de cette crise régionale.

En juin 2023, la visite en RDC du procureur de la CPI, Karim AA Khan KC, avait abouti à la signature d’un mémorandum d’accord entre la CPI et le gouvernement congolais. Cet accord visait à renforcer la complémentarité et la coopération dans la lutte contre l’impunité, avec une série de mesures destinées à accélérer les poursuites pour crimes internationaux. Cependant, plus d’un an après, les progrès restent limités, ce qui suscite frustration et impatience au sein du gouvernement congolais.

Depuis plusieurs années, l’est de la RDC est le théâtre d’affrontements meurtriers opposant les forces armées congolaises et le groupe rebelle M23, soutenu par le Rwanda, selon Kinshasa. Le gouvernement congolais accuse Kigali de financer et d’armer le M23 pour déstabiliser la région et exploiter illégalement ses ressources naturelles. Face à ces accusations, la RDC a multiplié les démarches diplomatiques et judiciaires à l’échelle régionale et internationale.

Delphin Kankolongo

Continuer la lecture

Actualités

Évasion au CPRK : Le Procureur Général Mvonde Ordonne aux Procureurs d’Activer la Recherche des Évadés pour Répondre à l’Augmentation des Crimes Violents à Kinshasa

Publié le

sur

Rédigé par

Kinshasa, le Procureur Général près la Cour de cassation de la République démocratique du Congo, Firmin Mvonde, a donné des instructions fermes aux procureurs généraux près les cours d’appel de Kinshasa-Gombe et Matete pour intensifier les efforts de recherche des évadés de la prison centrale de Makala. Cette démarche fait suite à une inquiétante recrudescence des cas d’extorsion, de vol qualifié et d’attentats à la vie humaine observés dans la ville de Kinshasa depuis près de trois semaines.

Dans une correspondance adressée aux procureurs concernés, Mvonde souligne la nécessité d’agir rapidement et avec détermination.

“Messieurs les procureurs généraux, depuis près de trois semaines, il s’observe dans la ville de Kinshasa la recrudescence des cas d’extorsion, de vol qualifié (par effraction ou à l’aide de violences, voire à mains armées) et d’attentat à la vie humaine”a-t-il déclaré.

Il a instruit les procureurs de « faire rechercher activement ces malfrats, les arrêter et les traduire devant les juridictions compétentes afin qu’ils répondent de leurs forfaitures ». Cette initiative vise non seulement à rétablir la sécurité dans la capitale, mais aussi à faire face à l’impunité qui semble croître en raison de ces actes criminels.

La situation à Kinshasa soulève des préoccupations croissantes parmi la population, qui appelle à des mesures concrètes pour garantir la sécurité et la protection des citoyens. Les autorités judiciaires, en mobilisant toutes les ressources nécessaires, cherchent à répondre à cette crise de manière efficace et rapide.

Delphin Kankolongo

Publicité
Continuer la lecture

Actualités

Africa Live 2024 à Harvard : Patrick Muyaya, Julien Paluku Kahongya et Thérèse Sombo Représentent la RDC pour Promouvoir l’Entrepreneuriat Féminin

Publié le

sur

Rédigé par

La République Démocratique du Congo (RDC) a été mise à l’honneur lors de l’ouverture du Forum « Africa Live 2024 » à l’Université Harvard, à Boston, le 11 octobre 2024. Une délégation composée de trois membres du gouvernement congolais, à savoir le ministre de la Communication et des Médias, Patrick Muyaya, le ministre du Commerce Extérieur, Julien Paluku Kahongya, et la ministre de l’Enseignement Supérieur et Universitaire, Thérèse Sombo, représente le pays lors de cet événement prestigieux.

Au cours de cette rencontre, les ministres ont eu l’opportunité d’échanger avec dix jeunes femmes entrepreneures congolaises, issues de divers secteurs tels que l’agro-business, le recyclage des déchets, la santé et la culture. Ces entrepreneures bénéficieront d’un programme de formation de deux ans aux États-Unis, conçu pour améliorer la gouvernance de leurs entreprises. Le gouvernement congolais a assuré son soutien à ces initiatives, témoignant de son engagement envers le développement entrepreneurial des jeunes.

La première journée du forum s’est conclue par une conférence-débat animée par l’ancienne Présidente de l’Éthiopie, Sahle Work Zewde, portant sur l’avenir de l’Afrique. La participation des ministres congolais à cet événement illustre non seulement l’importance des relations internationales, mais aussi la volonté de la RDC d’être un acteur clé dans les discussions sur le développement du continent.

Pour le samedi 12 octobre, Julien Paluku est attendu pour présenter les opportunités qu’offre la RDC, tout en dressant un état des lieux des préparatifs pour le Forum AGOA-2025 prévu à Kinshasa en juillet prochain.

Une des jeunes entrepreneures présentes a exprimé sa gratitude envers le gouvernement congolais :

“Leur présence ici, à nos côtés, témoigne de l’attachement de notre gouvernement à ses citoyens. J’ai été ravie de voir trois ministres nationaux venir nous écouter et nous encourager dans nos projets. Merci à notre Président Félix Tshisekedi et à la Première ministre pour cette action. Nous avons besoin de leur soutien pour contribuer à l’intérêt général de la RDC”a-t-elle déclaré.

Delphin Kankolongo

Continuer la lecture

Actualités

RDC : Clôture de la 6e Session de Formation en Micro-informatique avec 72 Agents Formés pour Optimiser le Traitement des Données Administratives

Publié le

sur

Rédigé par

Kinshasa, 12 octobre 2024 – La cérémonie de clôture de la 6e session de formation en micro-informatique, édition 2024, s’est tenue le vendredi 11 octobre à Kinshasa. L’événement a été présidé par Daniel Epembe, Secrétaire Général du Ministère du Plan et CAD, représentant le Vice-Premier Ministre Guylain Nyembo. Cette formation, soutenue par la Fondation Hanns Seidel, a permis à 72 agents de l’administration publique de renforcer leurs compétences en traitement et analyse de données, contribuant ainsi à l’ambition de réformer l’administration publique en République Démocratique du Congo (RDC).

Lors de son allocution, Daniel Epembe a souligné la nécessité de développer des compétences informatiques au sein de l’administration publique pour améliorer son efficacité.

“Pour une administration moderne et performante, il est essentiel que ses agents maîtrisent des compétences clés, notamment en informatique, afin de centraliser, traiter et analyser les données de manière optimale”a-t-il déclaré.

Il a également salué la collaboration fructueuse avec la Fondation Hanns Seidel, qui s’inscrit dans une démarche continue d’amélioration des performances administratives.

Depuis le lancement de cette initiative, près de 11 000 fonctionnaires ont bénéficié de formations similaires, illustrant l’engagement du gouvernement à moderniser l’administration publique. Cette dynamique s’aligne avec les objectifs du Plan National Stratégique de Développement (PNSD), qui vise l’émergence de la RDC à l’horizon 2030. La maîtrise des technologies de l’information et la gestion optimale des données deviennent ainsi des leviers essentiels pour rendre l’administration plus performante et orientée vers les résultats.

Le succès de cette formation témoigne du partenariat solide entre le gouvernement congolais et la Fondation Hanns Seidel. Cette collaboration stratégique permet de doter les agents publics d’outils modernes et de promouvoir une culture de performance et d’innovation au sein des institutions étatiques. Par cette initiative, le Ministère du Plan et CAD réaffirme son engagement à transformer l’administration publique afin qu’elle réponde efficacement aux défis du développement et contribue à la réalisation des objectifs fixés par le PNSD.

Delphin Kankolongo

Publicité
Continuer la lecture

Les plus lus