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RDC : Le Ministre de l’Urbanisme et Habitat, Jean Kabongo Madiya, Rappelle les Dispositions Réglementaires pour l’Obtention et l’Affichage des Permis de Construire et de Démolir

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Kinshasa, le 25 septembre 2024 – Dans un communiqué officiel, le Ministre de l’Urbanisme et Habitat, Jean Kabongo Madiya, a souligné l’importance de respecter les dispositions réglementaires relatives à l’obtention et à l’affichage des permis de construire et de démolir en République Démocratique du Congo (RDC). Ce rappel s’inscrit dans le cadre des efforts du gouvernement pour assurer un développement urbain ordonné et conforme aux normes en vigueur.

Contexte Légal

Le ministre a rappelé que, conformément à l’Arrêté Ministériel n°0058/CAB/MIN.ETAT/MIN-UH/2022 du 13 juin 2022, et au Décret n°22/21 du 24 mai 2022, toute personne ou entité désireuse de construire ou de démolir un ouvrage, qu’il soit en milieu urbain ou rural, doit suivre des procédures spécifiques. Ces réglementations ont été mises en place pour encadrer le secteur de la construction et garantir la sécurité des infrastructures.

Obligations à Respecter

1. Obtention d’un Permis de Construire

Avant d’entamer des travaux de construction ou de démolition, il est impératif d’obtenir un permis de construire. Ce permis doit être délivré par le Guichet Unique de Délivrance de Permis de Construire (GUPEC), une institution chargée de centraliser les demandes et de garantir leur conformité aux exigences légales.

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2. Affichage des Informations sur le Chantier

Une fois le permis obtenu, il est obligatoire d’afficher, de manière visible et lisible, une pancarte sur le chantier. Cette pancarte doit comporter les informations suivantes :

  • Le numéro d’ordre du permis de construire ;
  • La date de délivrance du permis ;
  • L’objet de la construction ou de la démolition ;
  • Le nom de la personne physique ou morale pour laquelle le permis a été délivré.

Cet affichage a pour but d’assurer la transparence des travaux et de permettre aux autorités de vérifier leur conformité avec les normes établies.

Sanctions en Cas de Non-Respect

Le Ministre Kabongo Madiya a également précisé que tout contrevenant aux obligations établies s’expose à des sanctions strictes. Ces sanctions peuvent inclure :

  • La suspension immédiate des travaux ;
  • La fermeture du chantier ;
  • Le retrait définitif du permis de construire ;
  • L’imposition d’amendes.

Ces mesures visent à prévenir les constructions illégales et à garantir la sécurité publique.

Engagement pour un Développement Durable

En réaffirmant ces obligations, le Ministre de l’Urbanisme et Habitat a souligné l’engagement du gouvernement à promouvoir un urbanisme durable et responsable. La réglementation en matière de construction est essentielle pour éviter l’émergence de constructions anarchiques et pour protéger l’environnement.

Jean Kabongo Madiya a invité tous les acteurs du secteur de la construction, y compris les promoteurs immobiliers et les particuliers, à se conformer rigoureusement aux réglementations en vigueur afin de contribuer à un développement urbain harmonieux et sécurisé.

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Delphin Kankolongo

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5ème Forum des Femmes Leaders à Bujumbura : Arrivée de Denise Nyakeru Tshisekedi et des Délégations de l’UNICEF et du FNUAP pour Promouvoir le Leadership Féminin

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Du 7 au 8 octobre 2024, Bujumbura, la capitale économique du Burundi, devient le centre d’un événement de grande envergure : la 5ème édition du Forum de Haut Niveau des Femmes Leaders. Ce forum réunit plusieurs Premières Dames et des chefs de délégations internationales pour discuter des enjeux liés à l’autonomisation des femmes et au leadership féminin à travers le monde.

Ce dimanche 6 octobre 2024, des délégations internationales de l’UNICEF et du Fonds des Nations Unies pour la Population (FNUAP) ont déjà rejoint la capitale burundaise en prélude à l’événement. Ces organisations, qui œuvrent pour les droits des enfants et des femmes, apporteront leur expertise et leurs contributions à cette rencontre de haut niveau.

Parmi les personnalités attendues figure la Première Dame de la République Démocratique du Congo, Denise Nyakeru Tshisekedi, qui a rejoint Bujumbura ce lundi 7 octobre. Elle a été accueillie chaleureusement par la Première Dame du Burundi, Son Excellence Angeline Ndayishimiye Ndayubaha. La présence de ces femmes influentes souligne l’importance de la coopération régionale pour renforcer le rôle des femmes dans les sociétés africaines et au-delà.

Delphin Kankolongo

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Gouvernement Suminwa : Adoption de Quatre Décrets Clés pour Moderniser la Gestion de la Trésorerie et Renforcer la Transparence Comptable (Conseil des Ministres)

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Le vendredi 4 octobre, lors d’une session du Conseil des Ministres présidée par la Première Ministre SEM Judith Suminwa, sept textes ont été adoptés, dont quatre projets de décrets importants présentés par le Ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi. Ces réformes visent à moderniser la gestion de la trésorerie et de la comptabilité publique en République Démocratique du Congo (RDC).

Les réformes incluent :

  • Renforcement du Règlement Général sur la Comptabilité Publique (RGCP) : Ce renforcement est essentiel pour établir un cadre légal et normatif rigoureux, favorisant une meilleure transparence et une responsabilité accrue dans la gestion des finances publiques.
  • Création et fonctionnement du Compte Unique du Trésor (CUT) : La mise en place de ce compte permettra de centraliser et de rationaliser les opérations de trésorerie, facilitant ainsi le suivi et la gestion des flux financiers de l’État.
  • Redynamisation de la Direction Générale du Trésor et de la Comptabilité Publique (DGTCP) : Cette initiative vise à revitaliser cette institution clé, afin d’améliorer son efficacité et son rôle dans la gestion des ressources publiques.
  • Mise en place de procédures standardisées d’encaissement et de comptabilisation des recettes publiques : L’établissement de ces procédures garantira une uniformité dans la collecte et la gestion des recettes, contribuant ainsi à une plus grande transparence.

Ces réformes s’inscrivent dans la volonté du gouvernement de renforcer la transparence, de prévenir les pratiques financières illicites et de garantir une gestion efficace des ressources publiques. Elles s’alignent également avec la vision de SEM Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République, qui prône une gouvernance responsable et durable.

Delphin Kankolongo

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Dialogue Stratégique pour la Sécurisation du Haut-Uelé : Le VPM de la Défense Guy Kabombo Mwadiamvita Consulte les Élus Locaux sur les Menaces des Rebelles et Éleveurs Armés

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Isiro, 06 octobre 2024 – En réponse à l’infiltration croissante des rebelles NAFSA, SELAKA, LRA, et des éleveurs armés MBORORO, le Vice-Premier Ministre de la Défense nationale, Me Guy Kabombo Muadiamvita, a entamé des discussions avec les députés provinciaux, une initiative largement saluée par les élus locaux. Cette démarche marque un engagement fort en faveur d’une collaboration accrue pour garantir la sécurité de la population du Haut-Uelé.

Lors de sa visite à Isiro, chef-lieu de la province, le Vice-Premier Ministre a poursuivi ses échanges avec divers acteurs communautaires dans une approche inclusive. Cette méthode vise à développer des solutions adaptées aux défis sécuritaires pressants de la région. S.E Me Guy Kabombo a également rencontré les sénateurs et députés nationaux du Haut-Uelé pour discuter en profondeur de la situation sécuritaire de la province.

Le dialogue participatif instauré par le ministre permet de rassembler des perspectives variées, favorisant ainsi l’élaboration de réponses concertées face aux menaces sécuritaires. Au cœur de cette visite, le Conseil Provincial de Sécurité a été convoqué pour évaluer la situation sécuritaire et discuter des défis auxquels la province est confrontée.

Accueilli par le Gouverneur de la province, Jean Bakomito Gambu, Me Guy Kabombo était accompagné d’une délégation impressionnante comprenant des sénateurs, des députés nationaux, des officiers supérieurs des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) et d’autres figures politiques.

Après les honneurs militaires, le ministre a eu un tête-à-tête avec le Gouverneur, suivi d’une séance de travail avec les hauts officiers militaires. Une visite au Camp Militaire MAMBAYA, qui est le commandement du bataillon garnison d’Isiro, a également été incluse dans son programme.

En outre, le ministre prévoit de dialoguer avec différentes parties prenantes, y compris des représentants de la société civile, des leaders communautaires, et les forces de sécurité locales. Cette approche inclusive vise à renforcer la compréhension des enjeux locaux et à favoriser une collaboration efficace pour le renforcement des capacités des FARDC, conformément à la vision de son Excellence Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.

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Delphin Kankolongo

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Naufrage sur le Lac Kivu : Le VPM Shabani Lukoo Dépêché à Goma pour Enquêter sur les Causes et Superviser les Opérations de Récupération des Corps des Victimes

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Le Vice-Premier Ministre et Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières, Me Shabani Lukoo Jacquemain, est arrivé cet après-midi à Goma pour superviser les opérations relatives au naufrage tragique du 3 octobre sur le lac Kivu. Cet accident, impliquant le bateau MV Merdi, a coûté la vie à une trentaine de personnes, tandis que 58 rescapés ont été retrouvés.

Dès son arrivée à l’aéroport, Me Shabani Lukoo a été accueilli par une délégation conduite par la Ministre des Affaires Sociales, Actions Humanitaires et Solidarité Nationale. Sans délai, la délégation gouvernementale s’est rendue sur le lieu du drame, au port de Kituku dans le quartier Kyeshero, pour faire un état des lieux et recevoir des explications sur les causes de cet énième naufrage sur le lac Kivu.

Il a été rapporté que le bateau est actuellement immergé à environ 200 mètres de profondeur, avec des corps toujours coincés à l’intérieur. Au nom de la Première Ministre Judith Suminwa et du Président de la République Félix Tshisekedi, le gouvernement a exprimé ses condoléances aux familles des victimes et a réitéré son engagement à récupérer les corps restants, afin de leur rendre des hommages appropriés, selon les coutumes de la République Démocratique du Congo.

Delphin Kankolongo

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Affaires Étrangères : Félix Tshisekedi Inaugure l’Ambassade Rénovée de la RDC à Paris et Annonce un Plan de Réhabilitation pour Toutes les Ambassades Congolaises à l’Étranger

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Lors de son passage à Paris ce samedi, le Président de la République Démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, a effectué une visite dans les locaux fraîchement rénovés de l’ambassade de la RDC en France. Cette initiative s’inscrit dans le cadre de sa politique visant à moderniser et redynamiser les représentations diplomatiques congolaises à l’étranger.

Le chef de l’État a parcouru les différentes sections de la chancellerie, saluant la qualité des travaux effectués grâce au financement du gouvernement. Il a déclaré à cette occasion : « Toutes nos ambassades doivent être réhabilitées de la même manière. » Cette rénovation marque un pas important dans l’amélioration des conditions de travail des diplomates congolais et renforce l’image de la RDC sur la scène internationale.

Accompagné de l’Ambassadeur Émile Ngoy Kasongo, Félix Tshisekedi a également échangé avec les nombreux Congolais venus à sa rencontre. Un sentiment de fierté et de dignité régnait parmi les membres de la diaspora présents, dont l’un a exprimé : « Nous avons retrouvé notre dignité. »

Ce passage à l’ambassade faisait suite à la participation du Président Tshisekedi à une séance de travail dans le cadre des activités de la Francophonie à Paris. Avant de quitter le sol français, il a pris le temps de communier avec ses compatriotes, manifestant ainsi son attachement à la diaspora congolaise en France.

Delphin Kankolongo

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Sommet de la Francophonie : Emmanuel Macron exige le retrait immédiat du M23 et des forces rwandaises (RDF) en RDC, ainsi que la destruction des FDLR

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Le président français Emmanuel Macron a formulé des demandes claires concernant la situation sécuritaire en République Démocratique du Congo (RDC), lors de la 19e réunion des chefs d’État et de gouvernement de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), tenue à Paris. À l’issue de cette rencontre, Macron a appelé au retrait des rebelles du M23 et des forces rwandaises des zones qu’ils occupent et a également demandé la destruction du groupe rebelle FDLR.

Dans son allocution, le président a souligné que la Francophonie, avec plus de 320 millions de francophones à travers le monde, représente un « lieu de l’avenir », ajoutant que le français pourrait bientôt devenir la troisième langue la plus parlée mondialement. Selon le rapport 2022 de la Francophonie, le français se classe actuellement au cinquième rang des langues les plus parlées.

Concernant la crise à l’est de la RDC, Macron a encouragé un dialogue entre la RDC et le Rwanda, plaidant pour l’intégration de l’Angola et soulignant le rôle que l’OIF devrait jouer dans cet effort.

“Nous exigeons que le M23 et l’armée rwandaise quittent le territoire de la RDC. Nous exigeons également la destruction des FDLR et de tous les groupes armés opérant en RDC”a-t-il déclaré.

Les accusations d’intervention du Rwanda en soutien au M23, qui se bat contre le gouvernement de Kinshasa, continuent de faire surface. Bien que le M23 nie toute aide de la part du Rwanda, il n’a pas contesté les rapports des experts de l’ONU qui affirment que 4 000 de ses soldats combattent aux côtés des forces rwandaises. Parallèlement, le rapport fait état d’une collaboration supposée entre le gouvernement congolais et le FDLR, ce que Kinshasa dément.

Une question demeure en suspens : pourquoi le président congolais Félix Tshisekedi a-t-il quitté la réunion prématurément ? Des sources ont indiqué qu’il s’agissait d’une manifestation de mécontentement face à l’absence de discussion par Macron sur la sécurité en RDC lors de son discours d’ouverture. Un journaliste de Jeune Afrique a également interrogé Macron sur ses intentions de réunir Tshisekedi et le président rwandais Paul Kagame pour discuter de la crise, désormais compromise par le départ de Tshisekedi.

Delphin Kankolongo

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Guerre dans l’Est : « Si la MONUSCO avait véritablement pris part à cette guerre, il n’y aurait même pas eu de conflit armé » (Jean-Claude Tshilumbayi)

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Lors d’une conférence de presse tenue le vendredi 4 octobre, le Professeur Jean-Claude Isaac Tshilumbayi, Premier vice-président de l’Assemblée nationale et haut cadre de l’UDPS/Tshisekedi, a réagi fermement aux critiques portant sur la gestion du pays et la situation sécuritaire dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC).

Défense de l’Armée Congolaise face à l’Agression du Rwanda

Jean-Claude Isaac Tshilumbayi a tenu à souligner la résistance des forces armées congolaises (FARDC) face aux incursions des troupes rwandaises sur le territoire congolais.

“Cela fait trois ans que notre armée se bat, et pour la première fois, les forces rwandaises n’ont ni pris Goma, ni Bukavu. Il ne faut pas voler à notre armée ses victoires”a-t-il affirmé.

Il a également critiqué l’inaction de la Mission des Nations Unies en RDC (MONUSCO), précisant que

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“Si la MONUSCO avait véritablement pris part à cette guerre, il n’y aurait même pas eu de conflit”

Réalisations Économiques du Président Tshisekedi

Le professeur Tshilumbayi a également défendu les avancées économiques réalisées sous le mandat de Félix Tshisekedi. Il a rappelé que le président avait hérité d’un budget « apparent » de 4 milliards de dollars, qu’il a réussi à faire passer à 16 milliards de dollars en deux ans.

“Grâce à ce budget réel, nous avons mécanisé 600.000 enseignants, 52.000 fonctionnaires, construit des universités, des routes, des écoles, et des centres de santé, y compris la reconstruction de l’hôpital Mama Yemo”a-t-il énuméré.

Réponse aux Accusations de Faillite de l’État

Réagissant aux propos du Cardinal Fridolin Ambongo qui avait qualifié la RDC d’un « État en faillite », Jean-Claude Tshilumbayi a vivement défendu le bilan de Félix Tshisekedi, comparant ses cinq années au pouvoir aux 18 années du régime de Joseph Kabila. Il a cité la construction de 300 ponts sous Tshisekedi comme un exemple concret des progrès accomplis : « Ce que les Belges n’ont pas fait en 80 ans, Tshisekedi l’a réalisé en cinq ans ».

Révision de la Constitution et Soutien à Augustin Kabuya

Interrogé sur les débats autour de la révision constitutionnelle, Tshilumbayi a défendu le secrétaire général de l’UDPS, Augustin Kabuya, contre les attaques. Il a insisté sur le fait que la décision finale appartient au peuple congolais, soulignant que ce dernier est souverain en matière de changements constitutionnels.

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Delphin Kankolongo

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« L’Usage Illimité du Dollar en RDC Facilite le Blanchiment, Nourrit les Rébellions et Fragilise la Souveraineté du Pays » (Noël Tshani Muadiamvita)

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Noël Tshani Muadiamvita, économiste et ancien candidat à la présidentielle de 2018 et 2023 en RDC, a récemment publié sur X (anciennement Twitter) une analyse cinglante de la situation économique et financière du pays. Selon lui, l’usage généralisé du dollar américain depuis l’ère Mobutu constitue une erreur majeure des gouvernements successifs, avec des conséquences profondes sur la souveraineté nationale et le développement économique.

Un frein au développement et à la souveraineté nationale

Dans son message, Tshani explique que l’omniprésence du dollar en RDC facilite non seulement le blanchiment d’argent, mais nourrit également les rébellions et fragilise le pays sur plusieurs fronts.

“L’usage illimité du dollar sur le sol RDC facilite le blanchiment d’argent, nourrit les rébellions, fragilise le pays et sa souveraineté, freine le développement et met RDC à la merci des USA”a-t-il affirmé.

Cette dépendance envers la monnaie américaine serait, selon lui, un obstacle majeur à l’indépendance économique et au développement du pays.

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Un secteur financier en retard

Tshani critique également l’état du secteur financier congolais, qu’il juge en retard par rapport à d’autres pays africains. Il pointe du doigt le statu quo et l’inaction des autorités, qu’il attribue à un manque de vision claire pour le développement économique.

“Le secteur financier de la RDC est en retard en comparaison aux autres pays Africains. Le status quo, l’inaction et la frilosité reflètent un manque criant de vision de développement dans ce secteur qui ne profite pas au pays et paralyse l’économie et le développement”a-t-il ajouté.

Des coûts de transfert exorbitants

Enfin, Tshani s’attaque à l’absence de banques modernes en RDC, ce qui pousse la population à se tourner vers des solutions de messageries financières telles qu’Airtel Money, Orange Money, ou encore Western Union. Il dénonce les coûts élevés des transferts financiers internes et externes et l’insuffisance de la régulation dans ce domaine. Selon lui, cette situation laisse les citoyens « à la merci » de ces opérateurs, avec des conséquences néfastes pour l’économie.

Delphin Kankolongo

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Francophonie : Après sa Participation aux Travaux, le Président Tshisekedi Visite l’Ambassade de la RDC à Paris pour Consolider les Liens avec la Diaspora

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Le Président de la République démocratique du Congo (RDC), Félix Tshisekedi, a participé ce matin à la séance de travail au Grand Palais à Paris dans le cadre du sommet de la Francophonie. Cependant, il a décidé de ne pas prendre part aux sessions à huis clos programmées pour l’après-midi, un choix motivé par le silence du Président français Emmanuel Macron sur le conflit en cours dans l’Est de la RDC, une question cruciale pour le pays.

Des sources proches de la délégation congolaise rapportent que cette décision de Tshisekedi est une forme de protestation contre l’absence de référence à la crise congolaise dans le discours d’ouverture de Macron. Cette situation met en lumière les préoccupations croissantes du gouvernement congolais quant à la reconnaissance internationale des défis sécuritaires auxquels il est confronté.

Avant de quitter le territoire français, le Président Tshisekedi a visité l’ambassade de la RDC à Paris, accompagné de l’Ambassadeur Émile Ngoy Kasongo. Lors de cette visite, il a eu l’occasion de rencontrer de nombreux Congolais présents à la représentation diplomatique, partageant des moments chaleureux avec la diaspora congolaise.

Delphin Kankolongo

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« C’est injuste. Dans les discours internationaux, on évoque l’Ukraine, Gaza, mais jamais la RDC. C’est scandaleux. » (Vital Kamerhe)

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Lors de la plénière du samedi 5 octobre à l’Assemblée nationale, l’attention s’est concentrée sur la validation des groupes parlementaires et la présentation des bureaux des différentes commissions permanentes. Toutefois, un sujet de portée internationale a été soulevé avec force par le président de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe. Prenant la parole devant les députés, Kamerhe a exprimé son indignation face au silence des grandes puissances sur le conflit qui ravage l’Est de la République démocratique du Congo (RDC).

“C’est injuste. Quand nous suivons des discours au niveau des grandes rencontres internationales, on parle de l’Ukraine, de Gaza, de tout le monde, sauf de la RDC. C’est scandaleux”a déclaré Vital Kamerhe.

Son intervention met en lumière une frustration croissante concernant la faible couverture médiatique et diplomatique des atrocités commises à l’Est de la RDC, malgré l’ampleur de la crise humanitaire et sécuritaire. Kamerhe a exhorté les parlementaires congolais à devenir des « ambassadeurs » du pays pour porter la voix de la RDC sur la scène internationale, notamment dans les enceintes où ces discussions sont cruciales pour la paix et la sécurité mondiale.

Boycott de Tshisekedi au Sommet de la Francophonie

En parallèle, des sources proches de la délégation congolaise ont révélé que le président Félix Tshisekedi a choisi de ne pas participer aux sessions à huis clos prévues dans l’après-midi lors du sommet de la Francophonie. Ce boycott survient en réponse à l’omission, par le président français Emmanuel Macron, de toute mention du conflit dans l’Est de la RDC lors de son discours d’ouverture.

Macron, qui a évoqué les crises en Ukraine, Arménie, au Proche-Orient et dans d’autres régions du monde, a été critiqué pour son silence sur l’agression dont est victime la RDC, notamment par le Rwanda. Cette absence de mention a été perçue comme un affront par Kinshasa, qui voit dans cette omission une forme de minimisation des souffrances du peuple congolais.

En effet, alors que Macron a appelé à la défense de la souveraineté et de l’intégrité territoriale des pays à travers le monde, les responsables congolais estiment que ce principe devrait s’appliquer également à la RDC, dont l’Est est ravagé par des conflits impliquant des groupes armés soutenus par des puissances étrangères.

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Delphin Kankolongo

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