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Est de la RDC : Le Groupe Rebelle M23 Génère 300 000 Dollars par Mois grâce à l’Exploitation Illégale de la Zone Minière de Rubaya, selon un Rapport de l’ONU

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Un rapport présenté au Conseil de sécurité des Nations unies a révélé que le groupe rebelle M23, opérant dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), tire un revenu d’environ 300 000 dollars par mois du contrôle de la zone minière de Rubaya. Cette région, située dans la province du Nord-Kivu, est riche en tantale, un métal rare extrait du coltan, utilisé dans la fabrication de smartphones et d’ordinateurs.

Selon Bintou Keita, chef de la mission des Nations unies au Congo (MONUSCO), plus de 15 % de l’approvisionnement mondial en tantale provient de Rubaya. Elle a souligné devant le Conseil de sécurité que tant que des sanctions internationales ne seront pas imposées aux acteurs impliqués dans ce commerce illégal, la paix restera hors de portée dans l’est de la RDC. « Les civils continueront à souffrir tant que ces groupes armés profiteront de l’exploitation minière », a-t-elle ajouté.

Un conflit minier lié aux « minerais de sang »

Le tantale fait partie des « minerais de sang », une appellation désignant les ressources minérales dont le commerce finance des groupes armés dans les zones de conflit. En début d’année, le gouvernement congolais a interpellé Apple sur l’éventuelle présence de ces minerais dans sa chaîne d’approvisionnement, remettant en cause les pratiques de certaines entreprises multinationales en matière de transparence.

Le M23 et les accusations contre le Rwanda

Le M23, composé majoritairement de membres de l’ethnie tutsie, a pris le contrôle de la zone minière de Rubaya en avril 2024. Ce groupe armé est accusé d’avoir des liens étroits avec le Rwanda, qui, selon les autorités congolaises et plusieurs rapports d’experts de l’ONU et des États-Unis, apporterait un soutien militaire direct au M23. Ces accusations, que Kigali réfute catégoriquement, ont néanmoins été renforcées par l’admission en février dernier par le Rwanda de la présence de troupes et de systèmes de missiles dans l’est de la RDC, invoquant des raisons de sécurité nationale.

Des experts des Nations unies ont estimé qu’entre 3 000 et 4 000 soldats rwandais seraient déployés aux côtés du M23 dans cette région stratégique. En conséquence, la RDC a déposé une plainte auprès du tribunal régional de l’Afrique de l’Est, accusant le Rwanda de violer sa souveraineté en envoyant des forces militaires pour soutenir les rebelles.

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Une crise humanitaire sans fin

Le conflit dans l’est de la RDC est l’un des plus anciens et des plus complexes au monde, alimenté par les richesses minières de la région. Plus de 120 groupes armés y sont actifs, se disputant le contrôle des ressources et du territoire. Ces violences ont déjà déplacé plus de 6 millions de personnes, et les atrocités commises par certains de ces groupes armés, dont des massacres et des viols, continuent de provoquer des souffrances indicibles parmi les civils.

Delphin Kankolongo

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Sommet de la Francophonie : Emmanuel Macron exige le retrait immédiat du M23 et des forces rwandaises (RDF) en RDC, ainsi que la destruction des FDLR

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Le président français Emmanuel Macron a formulé des demandes claires concernant la situation sécuritaire en République Démocratique du Congo (RDC), lors de la 19e réunion des chefs d’État et de gouvernement de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), tenue à Paris. À l’issue de cette rencontre, Macron a appelé au retrait des rebelles du M23 et des forces rwandaises des zones qu’ils occupent et a également demandé la destruction du groupe rebelle FDLR.

Dans son allocution, le président a souligné que la Francophonie, avec plus de 320 millions de francophones à travers le monde, représente un « lieu de l’avenir », ajoutant que le français pourrait bientôt devenir la troisième langue la plus parlée mondialement. Selon le rapport 2022 de la Francophonie, le français se classe actuellement au cinquième rang des langues les plus parlées.

Concernant la crise à l’est de la RDC, Macron a encouragé un dialogue entre la RDC et le Rwanda, plaidant pour l’intégration de l’Angola et soulignant le rôle que l’OIF devrait jouer dans cet effort.

“Nous exigeons que le M23 et l’armée rwandaise quittent le territoire de la RDC. Nous exigeons également la destruction des FDLR et de tous les groupes armés opérant en RDC”a-t-il déclaré.

Les accusations d’intervention du Rwanda en soutien au M23, qui se bat contre le gouvernement de Kinshasa, continuent de faire surface. Bien que le M23 nie toute aide de la part du Rwanda, il n’a pas contesté les rapports des experts de l’ONU qui affirment que 4 000 de ses soldats combattent aux côtés des forces rwandaises. Parallèlement, le rapport fait état d’une collaboration supposée entre le gouvernement congolais et le FDLR, ce que Kinshasa dément.

Une question demeure en suspens : pourquoi le président congolais Félix Tshisekedi a-t-il quitté la réunion prématurément ? Des sources ont indiqué qu’il s’agissait d’une manifestation de mécontentement face à l’absence de discussion par Macron sur la sécurité en RDC lors de son discours d’ouverture. Un journaliste de Jeune Afrique a également interrogé Macron sur ses intentions de réunir Tshisekedi et le président rwandais Paul Kagame pour discuter de la crise, désormais compromise par le départ de Tshisekedi.

Delphin Kankolongo

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Guerre dans l’Est : « Si la MONUSCO avait véritablement pris part à cette guerre, il n’y aurait même pas eu de conflit armé » (Jean-Claude Tshilumbayi)

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Lors d’une conférence de presse tenue le vendredi 4 octobre, le Professeur Jean-Claude Isaac Tshilumbayi, Premier vice-président de l’Assemblée nationale et haut cadre de l’UDPS/Tshisekedi, a réagi fermement aux critiques portant sur la gestion du pays et la situation sécuritaire dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC).

Défense de l’Armée Congolaise face à l’Agression du Rwanda

Jean-Claude Isaac Tshilumbayi a tenu à souligner la résistance des forces armées congolaises (FARDC) face aux incursions des troupes rwandaises sur le territoire congolais.

“Cela fait trois ans que notre armée se bat, et pour la première fois, les forces rwandaises n’ont ni pris Goma, ni Bukavu. Il ne faut pas voler à notre armée ses victoires”a-t-il affirmé.

Il a également critiqué l’inaction de la Mission des Nations Unies en RDC (MONUSCO), précisant que

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“Si la MONUSCO avait véritablement pris part à cette guerre, il n’y aurait même pas eu de conflit”

Réalisations Économiques du Président Tshisekedi

Le professeur Tshilumbayi a également défendu les avancées économiques réalisées sous le mandat de Félix Tshisekedi. Il a rappelé que le président avait hérité d’un budget « apparent » de 4 milliards de dollars, qu’il a réussi à faire passer à 16 milliards de dollars en deux ans.

“Grâce à ce budget réel, nous avons mécanisé 600.000 enseignants, 52.000 fonctionnaires, construit des universités, des routes, des écoles, et des centres de santé, y compris la reconstruction de l’hôpital Mama Yemo”a-t-il énuméré.

Réponse aux Accusations de Faillite de l’État

Réagissant aux propos du Cardinal Fridolin Ambongo qui avait qualifié la RDC d’un « État en faillite », Jean-Claude Tshilumbayi a vivement défendu le bilan de Félix Tshisekedi, comparant ses cinq années au pouvoir aux 18 années du régime de Joseph Kabila. Il a cité la construction de 300 ponts sous Tshisekedi comme un exemple concret des progrès accomplis : « Ce que les Belges n’ont pas fait en 80 ans, Tshisekedi l’a réalisé en cinq ans ».

Révision de la Constitution et Soutien à Augustin Kabuya

Interrogé sur les débats autour de la révision constitutionnelle, Tshilumbayi a défendu le secrétaire général de l’UDPS, Augustin Kabuya, contre les attaques. Il a insisté sur le fait que la décision finale appartient au peuple congolais, soulignant que ce dernier est souverain en matière de changements constitutionnels.

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Delphin Kankolongo

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« L’Usage Illimité du Dollar en RDC Facilite le Blanchiment, Nourrit les Rébellions et Fragilise la Souveraineté du Pays » (Noël Tshani Muadiamvita)

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Noël Tshani Muadiamvita, économiste et ancien candidat à la présidentielle de 2018 et 2023 en RDC, a récemment publié sur X (anciennement Twitter) une analyse cinglante de la situation économique et financière du pays. Selon lui, l’usage généralisé du dollar américain depuis l’ère Mobutu constitue une erreur majeure des gouvernements successifs, avec des conséquences profondes sur la souveraineté nationale et le développement économique.

Un frein au développement et à la souveraineté nationale

Dans son message, Tshani explique que l’omniprésence du dollar en RDC facilite non seulement le blanchiment d’argent, mais nourrit également les rébellions et fragilise le pays sur plusieurs fronts.

“L’usage illimité du dollar sur le sol RDC facilite le blanchiment d’argent, nourrit les rébellions, fragilise le pays et sa souveraineté, freine le développement et met RDC à la merci des USA”a-t-il affirmé.

Cette dépendance envers la monnaie américaine serait, selon lui, un obstacle majeur à l’indépendance économique et au développement du pays.

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Un secteur financier en retard

Tshani critique également l’état du secteur financier congolais, qu’il juge en retard par rapport à d’autres pays africains. Il pointe du doigt le statu quo et l’inaction des autorités, qu’il attribue à un manque de vision claire pour le développement économique.

“Le secteur financier de la RDC est en retard en comparaison aux autres pays Africains. Le status quo, l’inaction et la frilosité reflètent un manque criant de vision de développement dans ce secteur qui ne profite pas au pays et paralyse l’économie et le développement”a-t-il ajouté.

Des coûts de transfert exorbitants

Enfin, Tshani s’attaque à l’absence de banques modernes en RDC, ce qui pousse la population à se tourner vers des solutions de messageries financières telles qu’Airtel Money, Orange Money, ou encore Western Union. Il dénonce les coûts élevés des transferts financiers internes et externes et l’insuffisance de la régulation dans ce domaine. Selon lui, cette situation laisse les citoyens « à la merci » de ces opérateurs, avec des conséquences néfastes pour l’économie.

Delphin Kankolongo

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Francophonie : Après sa Participation aux Travaux, le Président Tshisekedi Visite l’Ambassade de la RDC à Paris pour Consolider les Liens avec la Diaspora

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Le Président de la République démocratique du Congo (RDC), Félix Tshisekedi, a participé ce matin à la séance de travail au Grand Palais à Paris dans le cadre du sommet de la Francophonie. Cependant, il a décidé de ne pas prendre part aux sessions à huis clos programmées pour l’après-midi, un choix motivé par le silence du Président français Emmanuel Macron sur le conflit en cours dans l’Est de la RDC, une question cruciale pour le pays.

Des sources proches de la délégation congolaise rapportent que cette décision de Tshisekedi est une forme de protestation contre l’absence de référence à la crise congolaise dans le discours d’ouverture de Macron. Cette situation met en lumière les préoccupations croissantes du gouvernement congolais quant à la reconnaissance internationale des défis sécuritaires auxquels il est confronté.

Avant de quitter le territoire français, le Président Tshisekedi a visité l’ambassade de la RDC à Paris, accompagné de l’Ambassadeur Émile Ngoy Kasongo. Lors de cette visite, il a eu l’occasion de rencontrer de nombreux Congolais présents à la représentation diplomatique, partageant des moments chaleureux avec la diaspora congolaise.

Delphin Kankolongo

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« C’est injuste. Dans les discours internationaux, on évoque l’Ukraine, Gaza, mais jamais la RDC. C’est scandaleux. » (Vital Kamerhe)

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Lors de la plénière du samedi 5 octobre à l’Assemblée nationale, l’attention s’est concentrée sur la validation des groupes parlementaires et la présentation des bureaux des différentes commissions permanentes. Toutefois, un sujet de portée internationale a été soulevé avec force par le président de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe. Prenant la parole devant les députés, Kamerhe a exprimé son indignation face au silence des grandes puissances sur le conflit qui ravage l’Est de la République démocratique du Congo (RDC).

“C’est injuste. Quand nous suivons des discours au niveau des grandes rencontres internationales, on parle de l’Ukraine, de Gaza, de tout le monde, sauf de la RDC. C’est scandaleux”a déclaré Vital Kamerhe.

Son intervention met en lumière une frustration croissante concernant la faible couverture médiatique et diplomatique des atrocités commises à l’Est de la RDC, malgré l’ampleur de la crise humanitaire et sécuritaire. Kamerhe a exhorté les parlementaires congolais à devenir des « ambassadeurs » du pays pour porter la voix de la RDC sur la scène internationale, notamment dans les enceintes où ces discussions sont cruciales pour la paix et la sécurité mondiale.

Boycott de Tshisekedi au Sommet de la Francophonie

En parallèle, des sources proches de la délégation congolaise ont révélé que le président Félix Tshisekedi a choisi de ne pas participer aux sessions à huis clos prévues dans l’après-midi lors du sommet de la Francophonie. Ce boycott survient en réponse à l’omission, par le président français Emmanuel Macron, de toute mention du conflit dans l’Est de la RDC lors de son discours d’ouverture.

Macron, qui a évoqué les crises en Ukraine, Arménie, au Proche-Orient et dans d’autres régions du monde, a été critiqué pour son silence sur l’agression dont est victime la RDC, notamment par le Rwanda. Cette absence de mention a été perçue comme un affront par Kinshasa, qui voit dans cette omission une forme de minimisation des souffrances du peuple congolais.

En effet, alors que Macron a appelé à la défense de la souveraineté et de l’intégrité territoriale des pays à travers le monde, les responsables congolais estiment que ce principe devrait s’appliquer également à la RDC, dont l’Est est ravagé par des conflits impliquant des groupes armés soutenus par des puissances étrangères.

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Delphin Kankolongo

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Sommet de la Francophonie : Le Président Tshisekedi et les Chefs d’État Francophones Adoptent des Résolutions sur la Sécurité en RDC et les Enjeux de l’Innovation Numérique

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Le président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, a pris part, ce samedi, au Grand Palais à Paris, à la deuxième et dernière journée du Sommet de la Francophonie. Consacrée aux travaux des chefs d’État et de gouvernement, cette session a abordé des questions cruciales liées aux défis politiques, diplomatiques et économiques auxquels est confrontée la communauté francophone dans un contexte mondial de plus en plus instable.

La déclaration finale du sommet, qui sera publiée dans l’après-midi, présentera les résolutions adoptées par les participants. Celles-ci incluent notamment des engagements concernant la situation sécuritaire et humanitaire dans l’Est de la RDC, une région en proie à des conflits armés et à une crise humanitaire persistante.

Le sommet, organisé du 4 au 5 octobre sous le thème « Créer, innover, entreprendre en français », avait pour objectif de mobiliser les pays francophones face à la révolution numérique et à l’essor de l’intelligence artificielle. Les discussions ont permis d’échanger sur les moyens de renforcer la coopération entre les États membres de la Francophonie pour répondre aux défis de la transformation numérique et encourager l’innovation en français.

Delphin Kankolongo

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1er Sommet du Tourisme Afrique-Amériques : Didier M’Pambia Propose la Création d’un Site Mémoriel à Nsiamfumu et un Festival de la Rumba pour Renforcer les Liens Culturels

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Le 1er Sommet du Tourisme Afrique-Amériques s’est ouvert le jeudi 3 octobre à Punta Cana, en République Dominicaine, en présence de plusieurs délégations africaines et américaines. Le Ministre du Tourisme de la République Démocratique du Congo (RDC), S.E.M Didier M’Pambia Musanga, a profité de cette occasion pour souligner l’importance de renforcer les liens culturels et historiques entre les deux continents, évoquant les traces laissées par la tragédie de l’esclavage.

Dans son discours inaugural, le ministre a mis en lumière les liens profonds qui unissent la RDC et les pays des Amériques. En particulier, il a rappelé que l’Océan Atlantique, qui sépare ces deux régions, est aussi une passerelle culturelle et historique, notamment en ce qui concerne les vestiges de la traite négrière, présents dans des lieux symboliques comme la cité côtière de Nsiamfumu à Muanda, en RDC.

Il a ainsi annoncé un projet ambitieux de création d’un site mémoriel, la « Cité du non-retour« , dédié à la mémoire des victimes de l’esclavage, tout en insistant sur la nécessité de construire des relations socio-économiques basées sur le tourisme entre l’Afrique et les Amériques. Le ministre a également souligné le rôle central de la RDC en tant que carrefour culturel, notamment à travers la rumba congolaise, classée patrimoine culturel immatériel de l’Unesco, qui partage des racines avec la rumba cubaine, la salsa et le cha-cha-cha.

Il a émis le souhait d’organiser un festival de la rumba en RDC, visant à renforcer ces liens culturels et à symboliser la jonction entre l’Afrique et les Amériques par la musique.Durant ce sommet, qui se tient du 2 au 5 octobre sous l’égide des Nations Unies, le ministre M’Pambia Musanga a également souligné l’importance écologique de la RDC. Avec 10% des ressources en eau douce de la planète et une biodiversité exceptionnelle, le pays joue un rôle clé dans la préservation de l’environnement.

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Il a ainsi plaidé pour le développement du tourisme comme vecteur de paix et de développement durable, contribuant non seulement à la préservation de l’environnement mais aussi à la prospérité commune des nations africaines et américaines.

Delphin Kankolongo

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PDL-145T : Guy Nyembo Évalue l’Avancement des Projets et Mobilise 112 Millions de Dollars pour Finaliser les Infrastructures Éducatives et Sanitaires

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Une réunion cruciale s’est tenue ce vendredi 4 octobre 2024 à Kinshasa, présidée par le Vice-Premier Ministre et Ministre du Budget, Guylain Nyembo, en présence des agences d’exécution du Programme de Développement Local des 145 Territoires (PDL-145T), dont le Bureau Central de Coordination (BCeCo), la Cellule d’Exécution des Financements en Faveur des États Fragiles (CFEF), et le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD). Le Comité Technique de Suivi du PDL-145T était également représenté.

L’objectif principal de cette rencontre était de faire le point sur l’état d’avancement du programme lancé par le Président Félix Tshisekedi, qui vise à promouvoir le développement socio-économique à la base dans les 145 territoires du pays. Les discussions ont notamment porté sur les projections de réalisation des infrastructures restantes dans le cadre du volet 1 du programme, qui inclut la construction d’écoles, de centres de santé, et de bâtiments administratifs. Il a été question du déblocage imminent de 112 millions de dollars pour achever ces ouvrages.

Par ailleurs, les participants ont réaffirmé leur engagement à organiser une grande revue du programme PDL-145T dans les meilleurs délais, afin d’en évaluer l’efficacité et d’ajuster les priorités. Un autre point crucial abordé a concerné la communication autour du programme. Les parties prenantes ont convenu de mettre en place des espaces d’échange avec les acteurs politiques et la société civile pour mieux informer la population sur l’évolution du PDL-145T. Cette stratégie vise à favoriser une appropriation collective du programme et à le protéger contre toute récupération politique.

Delphin Kankolongo

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RDC : Jean-Claude Tshilumbayi Déclare que « Félix Tshisekedi a Accompli en 5 Ans ce que les Belges n’ont Pas Réalisé en 80 Ans » en Réponse aux Propos du Cardinal Ambongo

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Le Cardinal Fridolin Ambongo, figure influente de l’Église catholique congolaise, a récemment qualifié la République Démocratique du Congo d’un État en « faillite », provoquant de vives réactions au sein de la classe politique. Parmi les plus marquantes, celle de Jean-Claude Isaac Tshilumbayi, Premier vice-président de l’Assemblée nationale et cadre de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), a défendu le bilan du président Félix Tshisekedi.

Dans une intervention tranchante, Tshilumbayi a comparé les deux décennies de présidence de Joseph Kabila aux cinq années de gouvernance de Tshisekedi, soulignant les réalisations de ce dernier.

“Durant les 18 ans du président Joseph Kabila, si je t’amène dans le Kasaï-Central, je te demande de me montrer une couche de peinture appliquée sur un bâtiment pendant 18 ans, tu ne me montrera pas !”a-t-il déclaré.

Il a ensuite souligné la construction de 300 ponts sous Tshisekedi, un accomplissement qu’il a qualifié d’historique, affirmant que « ce que les Belges n’ont pas fait en 80 ans, Félix Tshisekedi l’a réalisé en 5 ans ». Selon lui, aucun autre régime n’a fait autant en si peu de temps pour mériter des accusations d’effondrement de l’État.

Concernant la question d’une éventuelle révision constitutionnelle, Tshilumbayi a condamné les attaques contre Augustin Kabuya, Secrétaire Général de l’UDPS, tout en insistant que toute modification de la Constitution doit être décidée par le peuple congolais.

Delphin Kankolongo

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Gouvernement Suminwa : Sur Instruction du Chef de l’État, la Première ministre Dirige la 16ème Réunion du Conseil des Ministres Axée sur les Enjeux Sécuritaires, Sanitaires et Sociaux

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Ce vendredi, la Première ministre Judith Suminwa a présidé à la Cité de l’Union africaine la 16ème réunion du Conseil des ministres, conformément aux instructions du Chef de l’État. Cette réunion hebdomadaire s’est concentrée sur plusieurs enjeux cruciaux, notamment la situation sécuritaire et humanitaire dans l’Est de la République Démocratique du Congo, les questions socio-économiques nationales, ainsi que l’évolution de la situation sanitaire dans le pays.

Les ministres ont examiné les défis sécuritaires persistants qui affectent les populations dans l’Est, où des conflits armés et des violences continuent de déstabiliser la région. Les discussions ont également porté sur les stratégies à mettre en œuvre pour améliorer la situation humanitaire des victimes de ces crises.

Par ailleurs, le gouvernement a abordé les questions socio-économiques, incluant les mesures nécessaires pour relancer l’économie nationale et améliorer les conditions de vie des Congolais. La situation sanitaire, notamment face aux épidémies et aux défis de santé publique, a également été un point focal de cette réunion.

Delphin Kankolongo

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