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Guerre dans l’Est de la RDC : La Diaspora Africaine en Europe Saisit la CPI pour Poursuivre Paul Kagame pour Crimes de Génocide et Crimes Contre l’Humanité

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La Diaspora pour la Paix et la Sécurité au Congo (DIPASEC) a officiellement saisi la Cour pénale internationale (CPI) pour l’ouverture d’une action judiciaire contre Paul Kagame, président du Rwanda, pour son rôle présumé dans les crimes commis dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC).

Dans un mémorandum adressé le 10 octobre 2024 à Tomoko Akane, président de la CPI, cette organisation composée de ressortissants africains vivant en Europe, appelle à une enquête internationale sur les crimes contre l’humanité, les crimes de guerre et les crimes de génocide perpétrés par l’armée rwandaise en RDC depuis près de 30 ans.

Les racines historiques du conflit et les accusations de la DIPASEC

La DIPASEC rappelle que le conflit remonte à la guerre civile rwandaise de 1994, déclenchée par l’assassinat du président Juvénal Habyarimana, un Hutu. Ce conflit s’était soldé par le génocide de près de 800 000 Tutsis. Le nouveau régime au Rwanda, dominé par les Tutsis, avait alors entrepris de pourchasser en RDC les génocidaires, essentiellement des Hutus. Selon la DIPASEC, cette traque a causé la mort de nombreux réfugiés, une situation que la communauté internationale aurait ignorée.

Aujourd’hui, sous couvert de la lutte contre les milices hutues réfugiées en RDC, Kigali maintiendrait un climat de guerre permanent dans l’Est congolais, via plusieurs groupes armés, dont l’un des plus redoutables est le M23. La DIPASEC avance que des rapports indépendants crédibles établissent que des soldats rwandais opèrent sous le couvert de cette milice. Derrière cette campagne militaire, se cacherait un véritable pillage des ressources minières stratégiques de la RDC, notamment le coltan.

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Un appel à la justice internationale

La DIPASEC dénonce un bilan humain désastreux, avec près de 12 millions de morts congolais et des déplacements massifs de populations. Elle s’appuie notamment sur des rapports accablants des Nations Unies, tels que le Rapport Mapping, pour étayer ses accusations. Ces rapports documentent les crimes de guerre, les violations des droits humains et les atteintes systématiques contre les civils congolais.

En vertu de la Convention de Rome de 1998, créant la CPI pour juger les crimes contre l’humanité, les crimes de guerre et les génocides, la DIPASEC estime que Paul Kagame et plusieurs hauts responsables militaires rwandais doivent être poursuivis. Elle appelle à l’émission d’un mandat d’arrêt international contre le président rwandais et à la création d’un tribunal spécial pour la guerre en RDC, à l’image du Tribunal pénal international pour le Rwanda.

Une initiative soutenue par le gouvernement congolais

Cette initiative fait écho à la campagne « CPI, justice pour la RDC », lancée le 29 août dernier à Kinshasa par Samuel Mbemba, vice-ministre de la Justice chargé du contentieux international. Celui-ci avait alors exhorté les Congolais à se mobiliser pour que la CPI ouvre enfin une enquête sur les crimes commis dans leur pays.

Delphin Kankolongo

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Coopération Sécuritaire RDC-Ouganda : Félix Tshisekedi et Yoweri Museveni Évaluent les Stratégies Conjointes pour Combattre les ADF dans l’Est du pays

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Le Président de la République Démocratique du Congo, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a atterri à 14 heures locales au palais présidentiel d’Entebbe, en Ouganda, pour une visite de travail de quelques heures. À son arrivée, il a été accueilli par son homologue ougandais, Yoweri Museveni, sur le perron du palais.

Accompagné de plusieurs personnalités, dont le ministre des Infrastructures, Alexis Gisaro, le Haut Représentant du Chef de l’État pour le processus de Luanda, ainsi que le Chef d’État-major général des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC), le Président Tshisekedi a immédiatement entamé un entretien en tête-à-tête avec Museveni dans le salon présidentiel.

Cette rencontre survient deux semaines après une réunion d’évaluation à Kinshasa, où des officiers supérieurs des FARDC et des Uganda People’s Defence Forces (UPDF) ont discuté des opérations conjointes contre les groupes armés dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu.

Les deux Chefs d’État se pencheront principalement sur la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC, en mettant l’accent sur les avancées des opérations menées conjointement par les FARDC et les UPDF contre les terroristes des Forces Démocratiques Alliées (ADF) dans ces régions.

Delphin Kankolongo

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Kinshasa : Crash d’un hélicoptère des FARDC à l’aéroport de Ndolo, deux militaires meurent et un rescapé

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Ce mercredi 30 octobre 2024, un hélicoptère des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) s’est écrasé à l’aéroport de Ndolo, situé dans la commune de Barumbu, au nord de Kinshasa. Selon les informations recueillies par l’Agence Congolaise de Presse (ACP), les circonstances précises de l’accident n’ont pas encore été éclaircies.

Le bilan humain est lourd : deux militaires ont perdu la vie, tandis qu’un troisième occupant a survécu, d’après le bourgmestre de Barumbu. L’identité des victimes n’a pas encore été communiquée, et l’état du survivant reste à préciser.

Dès les premières minutes après le crash, le service anti-incendie de la Régie des Voies Aériennes (RVA) a déployé des engins sur le site pour éteindre l’incendie causé par l’appareil. Grâce à leur intervention rapide, le feu a été maîtrisé, évitant ainsi une propagation qui aurait pu affecter d’autres infrastructures de l’aéroport.

Ndolo, deuxième aéroport de Kinshasa après celui de N’Djili, accueille principalement des vols intérieurs et des appareils légers. Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes de ce drame.

Delphin Kankolongo

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« Il est légitime de se demander si les priorités de l’État sont réellement celles du peuple, car il apparaît que les intérêts d’un petit groupe sont souvent favorisés » (Vital Kamerhe)

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Lors d’une plénière qui s’est tenue ce mardi, l’Assemblée nationale de la République Démocratique du Congo a pris connaissance de rapports accablants concernant la reddition des comptes 2023. La commission ECOFIN a mis en lumière des “dépassements budgétaires incroyables”, révélant des dépenses d’urgence excessives et des dettes non certifiées s’élevant à 450 milliards de dollars, alors que le Programme de Développement Local (PDL-145T) ne recevrait que 89 milliards de dollars, soit 6 % des besoins.

Vital Kamerhe, président de l’Assemblée nationale, a exprimé de vives inquiétudes face à ces chiffres.

“Lorsque l’on affirme que le PDL-145T ne reçoit que 89 milliards de dollars, alors que les dettes non certifiées atteignent 450 milliards de dollars, nous nous interrogeons sur les priorités de l’État congolais. Le gouvernement semble privilégier les intérêts d’un petit groupe au détriment du bien commun”a-t-il déclaré.

La situation a conduit l’Assemblée nationale à mettre en place une commission d’enquête pour établir les responsabilités individuelles concernant les irrégularités financières constatées. Cette commission visera à identifier les responsables des dysfonctionnements et à proposer des mesures pour éviter leur récurrence. Kamerhe a souligné l’importance de définir des responsabilités à différents niveaux.

D’autres députés ont soulevé des préoccupations concernant la situation de Kinshasa. Le député She Okitundu a dénoncé la saleté et le désordre dans la ville, qualifiée de l’une des plus sales du continent. Il a exprimé son indignation face à une certaine résignation face à ces problèmes. En réponse, Kamerhe a également souligné que le chaos observé dans la capitale n’était « pas normal ».

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Delphin Kankolongo

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Présentation des Lauréats Congolais au 19e Sommet de la Francophonie à Paris : Bestine Kazadi Félicite les Jeunes pour Leur Contribution à l’Innovation

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Les lauréats congolais ayant représenté la République démocratique du Congo (RDC) au 19e sommet de la Francophonie, tenu à Paris, ont été officiellement présentés au public ce mardi par Bestine Kazadi, ministre déléguée en charge de la coopération internationale et de la Francophonie.

Lors de cet événement, la ministre a salué l’excellence des jeunes entrepreneurs et innovateurs qui ont porté haut les couleurs de la RDC sur la scène internationale.

“Cette reconnaissance internationale témoigne non seulement de la créativité, mais aussi de la détermination du chef de l’État à promouvoir la jeunesse congolaise”a affirmé Bestine Kazadi.

Valorisation du « génie congolais »

Dans son allocution, la ministre a souligné l’importance de la jeunesse dans le développement du pays :

“En évoquant la RDC comme pays solution, je pense à vous, nos jeunes entrepreneurs et lauréats, qui illustrez le génie congolais sur la scène internationale.”

Elle a également mis en avant l’impact de cette participation sur l’entrepreneuriat local :

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“Aujourd’hui, avec les prouesses dont a fait montre notre jeunesse à Paris, nous écrivons ensemble une nouvelle page de l’entrepreneuriat congolais innovant et compétitif, nous mettant chacun face à nos responsabilités.”

Delphin Kankolongo

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Lutte Contre le Cancer du Sein : Roger Kamba Mobilise les Avocates et Promet l’Intégration de la Maladie dans la Couverture Santé Universelle

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Kinshasa, 29 octobre 2024 – Le Ministre de la Santé Publique, de l’Hygiène et de la Prévoyance Sociale, Dr. Samuel Roger Kamba, a participé ce mardi à une conférence de sensibilisation sur le cancer du sein, organisée à l’intention des avocates à Kinshasa. L’objectif de cet événement était de promouvoir la prise de conscience et de renforcer l’engagement collectif pour lutter contre cette maladie qui touche de nombreuses femmes à travers le pays.

Sensibilisation et prévention au cœur du message

Dans son intervention, le Dr. Kamba a insisté sur trois axes stratégiques pour une lutte efficace contre le cancer du sein :

  1. L’autopalpation : Il a rappelé l’importance de cette méthode simple mais essentielle pour un dépistage précoce. « Le dépistage sauve des vies. Il n’y a pas de fatalité au cancer. Il ne faut pas hésiter à chercher une solution dès le moindre soupçon », a-t-il affirmé, en partageant des témoignages de patientes ayant guéri grâce à une détection précoce.
  2. Prise en charge post-opératoire : Le Ministre a souligné la nécessité d’un suivi médical complet et adapté pour les patientes après une intervention chirurgicale, afin d’améliorer leur qualité de vie.
  3. Accès universel aux soins : Réitérant que le droit à la santé est fondamental, le Dr. Kamba a déclaré : « Le droit à la santé ne doit pas dépendre des moyens dont on dispose, sinon c’est un privilège. »

Une réponse aux défis liés aux maladies non transmissibles

Le Ministre a attiré l’attention sur l’évolution de l’épidémiologie en RDC, marquée par une augmentation des maladies non transmissibles telles que le cancer.

“Nous assistons à un changement de paradigme avec une montée en puissance de ces pathologies, et nous devons y répondre efficacement”a-t-il souligné.

Il a également évoqué le rôle crucial du fonds de solidarité mis en place par le gouvernement pour améliorer l’accessibilité aux soins et développer l’offre de santé, en accord avec la vision du Président Félix Antoine Tshisekedi.

Vers l’intégration du cancer dans la couverture santé universelle

Le Dr. Kamba a réaffirmé l’engagement de son ministère à inclure le cancer dans la politique de couverture santé universelle, en assurant que toutes les femmes, sans distinction, puissent accéder aux soins nécessaires.

“Notre lutte contre le cancer s’inscrit dans le cadre des réformes en matière de santé voulues par le Chef de l’État”a-t-il précisé.

Delphin Kankolongo

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Piste de Mulonde : Trois ONG de Défense dénoncent l’arrestation du chauffeur de Moïse Katumbi, accusé par l’ANR de complot d’atteinte à la sûreté de l’État

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L’arrestation de M. Kafutshi (Tshetshe) le 2 octobre 2024 au village Mulonde, par les services de renseignement militaire (RensMil), suscite des préoccupations majeures concernant le respect des droits humains en République Démocratique du Congo. Sa détention à l’Agence nationale de renseignement (ANR) de Lubumbashi, sans accès à sa famille ou à ses avocats, pose des questions fondamentales sur la légalité de cette action et sur la protection des droits constitutionnels.

Contexte de l’Affaire

M. Kafutshi, chauffeur de M. Katumbi, Président du parti d’opposition Ensemble pour la République, est accusé de participer à un complot contre la sûreté de l’État. Les autorités affirment qu’il dirigeait la construction d’un aérodrome clandestin sur la concession de M. Katumbi à Mulonde, à proximité de la frontière zambienne. Cependant, ces accusations sont contestées par sa famille et des ONG de défense des droits humains, qui soulèvent des doutes sur la véracité des faits et la légalité de l’arrestation.

Dynamique du Conflit Coutumier

Le village de Mulonde, administré à partir de Lukonzolwa, est le théâtre de tensions coutumières et géopolitiques. La concession de M. Katumbi a une histoire complexe, ayant appartenu à plusieurs locataires dans le passé, mais a été récemment réhabilitée par M. Katumbi, qui entreprend des projets de développement. Les tensions locales se sont exacerbées, et certains observateurs évoquent des motivations politiques derrière l’arrestation de M. Kafutshi.

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Enquête des ONG

Trois organisations non gouvernementales, l’Institut de recherche en droits humains (IRDH), JUSTICIA Asbl et le Centre pour la Justice et la Réconciliation (CJR), se sont mobilisées pour examiner cette affaire. Elles ont rencontré des responsables de l’ANR et des RensMil, qui ont justifié l’arrestation par des soupçons de complot. Toutefois, les ONG ont mis en lumière des incohérences dans ces accusations, en confrontant les déclarations officielles aux témoignages recueillis sur le terrain.

Confrontation des Faits à la Loi

  • Arrestation Arbitraire : Selon l’article 12 de la Constitution, chaque Congolais a droit à une protection égale devant la loi. L’arrestation de M. Kafutshi ne répond pas aux critères juridiques requis, puisque les raisons de son arrestation ne lui ont pas été communiquées, et il n’a pas été présenté à un juge.
  • Détention Illégale : La détention de M. Kafutshi enfreint plusieurs articles de la Constitution, notamment son droit à contacter sa famille et à être assisté par un avocat. En outre, il n’a pas eu accès à un traitement approprié pour préserver sa santé mentale.
  • Usage Abusif du Véhicule de M. Katumbi : Il a été rapporté que le véhicule de M. Katumbi, utilisé par M. Kafutshi au moment de son arrestation, est actuellement entre les mains des RensMil. Cela soulève des questions sur l’absence de procédure légale pour la confiscation du véhicule.

Delphin Kankolongo

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Finances : « La Banque Mondiale s’engage à accorder un appui budgétaire à la RDC après la clôture du programme avec le FMI » (Victoria Kwakwa)

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Victoria Kwakwa, vice-présidente pour l’Afrique de l’Est et Australe de la Banque Mondiale, a annoncé la volonté de renforcer la coopération avec le gouvernement congolais autour d’un programme ambitieux visant à améliorer les infrastructures de transport et à réduire la pauvreté. Ces déclarations ont été faites en marge des Assemblées annuelles du FMI et de la Banque Mondiale en 2024, à l’issue de discussions avec la délégation congolaise.

Investir dans les infrastructures pour connecter le pays

“Le ministre des Finances nous a demandé de travailler ensemble sur un programme à moyen terme pour accroître les infrastructures de transport. La connectivité est cruciale pour un pays aussi vaste”a déclaré Kwakwa.

Elle a précisé que ces investissements sont essentiels pour améliorer les conditions de vie des populations et stimuler l’économie nationale.

« Le ministre voit ces projets comme une voie pour réduire la pauvreté », a-t-elle ajouté, soulignant que la Banque Mondiale est prête à mobiliser des partenaires afin de soutenir le gouvernement congolais dans cette démarche.

Appui budgétaire en préparation

Victoria Kwakwa a confirmé qu’un accord a été trouvé sur un programme d’appui budgétaire, qui sera effectif une fois le programme en cours avec le FMI achevé.

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“Nous sommes en phase avec le gouvernement. Une fois que le programme de réformes avec le FMI sera clôturé, nous soumettrons la demande d’appui budgétaire à notre conseil d’administration”a-t-elle indiqué.

Toutefois, elle n’a pas avancé de chiffre précis sur le montant de cet appui, précisant que les discussions sont toujours en cours. « Nous sommes ensemble dans ce processus. Le gouvernement a présenté les réformes déjà engagées, et nous estimons qu’elles vont dans le bon sens », a-t-elle ajouté.

Les réformes pilotées par le gouvernement

La vice-présidente de la Banque Mondiale a tenu à souligner que les réformes en cours sont initiées par le gouvernement congolais, sans ingérence de son institution.

“Ce n’est pas la Banque Mondiale qui dicte les réformes. Nous pouvons faire des suggestions techniques, mais ce sont avant tout des réformes nationales que nous soutenons pleinement”a-t-elle affirmé.

Elle a salué les progrès réalisés par le gouvernement, notamment la réussite de la sixième revue avec le FMI, témoignant selon elle d’une volonté politique forte de transformer le pays.

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Le Projet Grand Inga et l’accès à l’énergie

Interrogée sur l’avancement du projet Grand Inga, Kwakwa a reconnu la complexité de ce chantier stratégique.

“Il est difficile d’estimer quand le projet sera achevé, car il nécessite l’implication de nombreux partenaires, y compris des investisseurs privés”a-t-elle expliqué.

Toutefois, elle a assuré que les efforts se poursuivent pour avancer le plus rapidement possible.

Dans le cadre de la coopération régionale, elle a également mentionné une initiative conjointe de la Banque Mondiale et de la Banque Africaine de Développement (BAD) visant à fournir un accès à l’énergie à 300 millions d’Africains d’ici 2030.

“Il est peu probable de combler entièrement le déficit énergétique en RDC d’ici cette date, mais nous espérons réaliser des progrès significatifs grâce aux réformes en cours”a-t-elle précisé.

Un partenariat solide pour l’avenir

Victoria Kwakwa a exprimé sa satisfaction quant à l’évolution des discussions avec le gouvernement congolais, affirmant que « tout s’est bien passé ». Elle a insisté sur l’importance d’un partenariat fort entre la Banque Mondiale et le gouvernement pour mener à bien ces projets.

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“Nous partageons la même vision : faire du projet Inga un levier de développement qui bénéficiera à l’ensemble des citoyens congolais. Nous continuons à chercher d’autres partenaires pour mener à terme ce projet crucial”a-t-elle conclu.

Delphin Kankolongo

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Lutte Contre la Concurrence Déloyale : Albert Kasongo Supervise l’Évaluation des Pratiques des Grossistes Expatriés dans la Distribution des Produits Alimentaires Surgelés

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Kinshasa, le 29 octobre 2024 – Le Ministère de l’Économie Nationale, sous la conduite de son Directeur de Cabinet, Albert Kasongo, a entrepris une descente sur le terrain pour vérifier les allégations de concurrence déloyale dans la distribution des produits alimentaires surgelés. Cette initiative fait suite aux plaintes des commerçants détaillants congolais, qui se sentent étouffés par les pratiques de certains grossistes expatriés, désormais engagés dans la vente au détail.

Dans un communiqué de presse, le ministère a souligné que plusieurs importateurs établissent leurs chambres froides à proximité des petits opérateurs locaux, perturbant ainsi le marché par des prix de vente au détail très compétitifs. Ces pratiques, selon le ministère, portent atteinte à l’initiative privée des commerçants congolais et constituent une violation de la Loi n°18/020 sur la liberté des prix et la concurrence.

Pour remédier à cette situation, des mesures conservatoires ont été ordonnées par les services compétents après constatation des faits sur le terrain. Le ministère a réaffirmé son engagement à protéger les entrepreneurs locaux, conformément à la vision du Président de la République, Félix Tshisekedi, qui prône le développement d’une classe moyenne congolaise forte et prospère.

Le Ministère de l’Économie Nationale a également appelé les acteurs de la chaîne de distribution, y compris l’Association des Distributeurs et Exploitants de Chambres Froides du Congo et les entreprises importatrices, à établir un cadre de concertation. Cet espace de dialogue devrait permettre de définir des mécanismes équitables garantissant à tous les opérateurs économiques la possibilité de poursuivre leurs activités tout en respectant les droits des entrepreneurs locaux.

“Nous voulons promouvoir un marché équitable où tous les acteurs économiques, qu’ils soient grands ou petits, peuvent prospérer dans des conditions de concurrence loyale”a déclaré le ministère.

Cet engagement s’inscrit dans une démarche de transparence et de justice économique, jugée essentielle pour bâtir une économie solide et inclusive. Le Ministère de l’Économie Nationale promet de continuer à prendre toutes les mesures nécessaires pour garantir le respect des règles du marché et protéger les droits de chaque entrepreneur congolais.

Delphin Kankolongo

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Fonction Publique : Jean-Pierre Lihau Annonce l’Accès à la Retraite de 10.000 Fonctionnaires d’État d’ici la Fin de 2024

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Lors d’un briefing spécial tenu lundi soir à Kinshasa, le vice-Premier ministre en charge de la Fonction publique, Jean-Pierre Lihau, a annoncé que près de 10.000 Congolais devraient bénéficier d’un accès à la retraite d’ici la fin de l’année 2024. Ce développement s’inscrit dans une dynamique plus large de réformes visant à améliorer les conditions de vie des agents de l’État.

Au cours des trois dernières années, le gouvernement congolais a procédé à la mécanisation de 171.000 nouveaux agents, marquant un tournant significatif dans la gestion des ressources humaines publiques. Lihau a souligné que cette initiative vise à mettre fin à des décennies de précarité pour les fonctionnaires, dont beaucoup attendent leur rémunération depuis plus de vingt ans.

Dialogue Social : Un Levier Essentiel

La promotion d’un dialogue social constructif a été identifiée comme un élément clé dans l’action publique. Selon Patrick Muyaya, ministre de la Communication et Médias, ce dialogue constitue une plateforme d’échanges réguliers avec les syndicats, touchant les secteurs de la santé, de l’éducation et de l’enseignement supérieur. Il a été précisé que le régime général sera prochainement intégré à ces discussions.

Jean-Pierre Lihau a précisé que cette stratégie vise à ne pas se contenter de solutions ponctuelles aux problèmes structurels qui affectent le service public.

“Lorsque nous parlons des agents et fonctionnaires de l’État, il est crucial de se rappeler que beaucoup sont en service depuis 10, 15, voire 30 ans sans une rémunération adéquate”a-t-il déclaré.

Il a ajouté qu’à son arrivée aux responsabilités, seulement 182.000 agents étaient rémunérés, alors qu’aujourd’hui, ce chiffre a considérablement augmenté grâce à la mécanisation.

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Amélioration de la Rémunération des Enseignants

Lihau a également mentionné des efforts en cours pour améliorer la rémunération des enseignants, qui seront bientôt dotés d’un statut général de fonctionnaire. Cela vise à leur fournir davantage de sécurité et d’avantages en reconnaissance de leur contribution à l’éducation nationale.

“Nous considérons le dialogue social comme l’arme idéale pour garantir la paix sociale dans le pays”A souligné Lihau, tout en insistant sur la nécessité de reconnaître et de respecter les partenaires sociaux dans leurs droits et leurs revendications.

Delphin Kankolongo

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Révision Constitutionnelle : « La Constitution actuelle crée l’obésité de l’État, et cette obésité fait obstacle au développement du pays » (Jean-Pierre Lihau)

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Kinshasa, 29 octobre 2024 – Lors d’un briefing conjoint avec Patrick Muyaya, ministre de la Communication et des Médias, le vice-Premier ministre en charge de la Fonction publique, Jean-Pierre Lihau, a exprimé la nécessité d’une réflexion sur une éventuelle révision de la Constitution de la République démocratique du Congo.

“ On ne peut pas interdire la réflexion dans un pays. La Constitution est la loi fondamentale. Mais une loi a vocation à être changée, si telle est la volonté de la communauté nationale”A affirmé Lihau, appelant à une évaluation approfondie des faiblesses du texte actuel.

Selon lui, la Constitution en vigueur présente des lacunes qui entravent le développement national.

“Est-ce que notre Constitution comporte des faiblesses ? La réponse est indubitablement oui. Quelles sont ces faiblesses ? Les experts nous les diront. Chacun peut donner ses réponses”a-t-il ajouté, tout en partageant son avis personnel en tant que gestionnaire des ressources humaines de l’État.

Jean-Pierre Lihau a critiqué ce qu’il décrit comme une « hyper institutionnalisation de l’État », estimant que cette structure engendre une « obésité de l’État » nuisible au progrès.

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“ Qu’on le veuille ou non, cette obésité fait obstacle au développement du pays”a-t-il expliqué, suggérant que des réformes structurelles pourraient alléger l’administration publique et améliorer la gestion des ressources de l’État.

Delphin Kankolongo

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