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RDC-Rwanda : Le Gouvernement Congolais Exige une Réaction Urgente de la CPI sur les Violations des Droits de l’Homme dans l’Est du Pays

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La République Démocratique du Congo (RDC) intensifie son offensive judiciaire internationale contre le Rwanda en dénonçant la lenteur de la Cour Pénale Internationale (CPI). Une délégation congolaise, conduite par le vice-ministre de la Justice et du Contentieux international, Samuel Mbemba, accompagnée de Taylor Lubanga, chargé de mission auprès de Félix Tshisekedi, a rencontré le procureur adjoint de la CPI, Mame Mandiaye Niang, afin de relancer la plainte contre le Rwanda pour les massacres et les violations des droits humains dans l’est du pays.

Lors de cette réunion, Mbemba a exprimé « l’incompréhension et la colère » du peuple congolais face au silence de la CPI. « Le peuple congolais ne comprend pas pourquoi la Cour, habilitée à agir même sans saisine, n’a toujours pas réagi malgré deux renvois officiels transmis par la RDC. C’est un message fort que nous avons relayé au bureau du procureur, qui a pris acte », a-t-il déclaré dans une vidéo publiée le 10 octobre 2024.

Cette action s’inscrit dans la continuité de la plainte déposée à la CPI le 23 mai 2023 par Rose Mutombo, alors ministre d’État à la Justice. La plainte cible la coalition M23/RDF, accusée de crimes contre l’humanité, de massacres et de pillage de ressources naturelles à l’Est de la RDC. Mbemba a rappelé que ces actes, attribués au Rwanda, principal soutien du M23, relèvent pleinement de la compétence de la CPI.

Le gouvernement congolais, par la voix de Judith Suminwa Tuluka, Première ministre, et du président Félix Tshisekedi, espère ainsi intensifier la pression sur les juridictions internationales. La RDC considère que le procès récemment ouvert contre le Rwanda devant la Cour de Justice des États d’Afrique de l’Est (CJ-EAC) pourrait inspirer la CPI et la Cour Internationale de Justice (CIJ), elles aussi saisies de cette crise régionale.

En juin 2023, la visite en RDC du procureur de la CPI, Karim AA Khan KC, avait abouti à la signature d’un mémorandum d’accord entre la CPI et le gouvernement congolais. Cet accord visait à renforcer la complémentarité et la coopération dans la lutte contre l’impunité, avec une série de mesures destinées à accélérer les poursuites pour crimes internationaux. Cependant, plus d’un an après, les progrès restent limités, ce qui suscite frustration et impatience au sein du gouvernement congolais.

Depuis plusieurs années, l’est de la RDC est le théâtre d’affrontements meurtriers opposant les forces armées congolaises et le groupe rebelle M23, soutenu par le Rwanda, selon Kinshasa. Le gouvernement congolais accuse Kigali de financer et d’armer le M23 pour déstabiliser la région et exploiter illégalement ses ressources naturelles. Face à ces accusations, la RDC a multiplié les démarches diplomatiques et judiciaires à l’échelle régionale et internationale.

Delphin Kankolongo

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Conseil des Ministres : Félix Tshisekedi Préside la 23e Réunion Focalisée sur la Sécurité, la Santé Publique et la Réforme de la Paie des Enseignants

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Kinshasa – Ce vendredi 22 novembre 2024, le Président de la République, Félix Tshisekedi, a présidé la 23ème réunion du Conseil des ministres à la Cité de l’Union africaine, dans la commune de Ngaliema. Cette séance stratégique, tenue en présence des membres du gouvernement dirigé par la Première ministre Judith Suminwa Tuluka, a abordé des thématiques majeures liées à la gouvernance nationale.

Thèmes abordés au Conseil

Dans son intervention préliminaire, le Chef de l’État a communiqué sur des orientations essentielles pour l’action gouvernementale. Plusieurs dossiers cruciaux figuraient à l’ordre du jour, notamment :

  1. L’état et l’administration du territoire : Un exposé détaillé a été présenté pour faire le point sur les enjeux et défis dans la gestion territoriale, notamment dans les zones rurales et urbaines.
  2. La situation sécuritaire : Le Conseil a examiné la situation sécuritaire sur l’ensemble du territoire national, marquée par des tensions persistantes dans l’Est du pays et les efforts entrepris pour stabiliser les zones affectées par les conflits.
  3. La santé publique et la lutte contre le virus Mpox : Les ministres ont évalué les progrès de la campagne de lutte contre le virus Mpox, un enjeu sanitaire majeur qui mobilise des ressources nationales et internationales.
  4. La paie des enseignants : Une attention particulière a été portée aux irrégularités constatées dans le système de rémunération des enseignants. Des actions prioritaires ont été définies pour résoudre ces anomalies, reflétant l’engagement du gouvernement envers le secteur éducatif.

Perspectives et priorités

Cette réunion s’inscrit dans le cadre des efforts continus du gouvernement pour répondre aux défis multidimensionnels de la nation, en veillant à l’amélioration des conditions de vie des citoyens et au renforcement des institutions. La gestion territoriale, la sécurité, la santé publique et l’éducation demeurent des axes prioritaires dans l’agenda de la coalition au pouvoir.

Le Président Tshisekedi a appelé à une mobilisation collective et à une exécution rigoureuse des décisions prises afin de garantir des résultats concrets pour la population.

Delphin Kankolongo

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Révision de la Constitution : « Hier, elle a été changée, aujourd’hui, elle peut l’être » (Fifi Masuka)

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La gouverneure de la province du Lualaba, Fifi Masuka Saini, a récemment exprimé son opinion sur une éventuelle révision ou un changement de la Constitution de la République démocratique du Congo (RDC). Lors d’une intervention publique, elle a souligné son soutien à la vision du chef de l’État tout en appelant à une réflexion collective et pragmatique sur cette question sensible.

Une ouverture à l’adaptation constitutionnelle

Pour Fifi Masuka, la Constitution n’est pas immuable. « Hier, elle a été changée, aujourd’hui, elle peut l’être », a-t-elle affirmé, insistant sur la nécessité de considérer les avantages potentiels qu’une modification pourrait apporter à la société congolaise.

“Si le changement peut nous procurer la paix et le bien-être social, je suis pour”a-t-elle ajouté, tout en précisant qu’elle s’engage à contribuer activement au débat national.

Dans cette optique, une équipe dédiée a été mise en place pour analyser les éventuels impacts et opportunités qu’une révision constitutionnelle pourrait offrir.

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“Nous donnerons notre avis, que ce soit pour le changement ou la révision. Nous sommes prêts”a déclaré la gouverneure avec assurance.

Un soutien à la vision présidentielle

Fifi Masuka a également réaffirmé sa loyauté envers la vision du président Félix Tshisekedi, qui prône un Congo en paix et résolument tourné vers le développement. Selon elle, toute modification de la Constitution doit s’inscrire dans une dynamique d’amélioration du bien-être collectif et de renforcement des institutions démocratiques.

Un débat au cœur des enjeux nationaux

La question d’une révision constitutionnelle suscite un vif débat en RDC, opposant partisans et détracteurs. Si certains y voient une opportunité d’adapter le texte fondamental aux réalités actuelles, d’autres redoutent une remise en cause des principes démocratiques établis.

Fifi Masuka, pour sa part, appelle à une approche constructive et apaisée :

“Il est essentiel que ce débat soit mené dans l’intérêt supérieur de la nation, avec une participation large et inclusive des différentes parties prenantes.”

Delphin Kankolongo

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Nord-Kivu : Judith Suminwa à Goma pour Enquêter sur l’Évolution de l’État de Siège et les Perspectives de Transition Vers une Administration Civile

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Goma, 22 novembre 2024 – La Première Ministre Judith Suminwa Tuluka a atterri ce vendredi à Goma, dans le Nord-Kivu, pour une mission stratégique visant à évaluer l’état de siège imposé dans les provinces de l’Est de la République Démocratique du Congo.

Cette visite, marquée par l’accueil du Gouverneur militaire et des forces vives locales, intervient dans un contexte de longue insécurité qui frappe cette région depuis des décennies.

Mandatée par le Président de la République, la Cheffe du Gouvernement a pour mission de réaliser un état des lieux des mesures transitoires mises en place, d’engager des discussions avec les acteurs locaux et de définir les actions nécessaires pour une transition vers une administration civile.

Ce déplacement s’inscrit dans une dynamique plus large de rétablissement de la paix et de la sécurité, avec un accent particulier sur la consolidation des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) et la protection des populations civiles.

La Première Ministre devra notamment évaluer l’efficacité des actions en cours pour contrer les groupes armés et restaurer l’autorité de l’État dans cette zone en proie à des violences récurrentes.

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Delphin Kankolongo

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Conflit à l’Est : Berlanga Martinez, Ambassadeur de l’UE, et Thérèse Kayikwamba Échangent sur le Retrait des Forces Rwandaises et le Soutien au M23

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Lors d’une rencontre à Kinshasa ce vendredi, l’ambassadeur de l’Union européenne en République Démocratique du Congo, Berlanga Martinez, a réaffirmé la position de son organisation concernant la crise actuelle liée à l’agression rwandaise.

Dans des échanges avec la ministre d’État en charge des Affaires étrangères de la RDC, Thérèse Wagner Kayikwamba, M. Martinez a souligné la nécessité immédiate du retrait des forces rwandaises du territoire congolais et de la cessation du soutien à la rébellion du M23.

“J’ai pu réitérer notre position sur ce que nous avons déjà exprimé à plusieurs reprises publiquement, en demandant le retrait des forces rwandaises et l’arrêt du soutien au mouvement M23”a déclaré l’ambassadeur européen.

Cette déclaration intervient dans un contexte de tensions croissantes entre les deux pays voisins, où la République Démocratique du Congo accuse le Rwanda de soutenir activement le M23, un groupe armé responsable de multiples attaques dans l’est du pays.

L’ambassadeur a également insisté sur l’importance de parvenir à un accord de paix durable, qui non seulement répondrait à la crise actuelle, mais garantirait aussi la prévention de futures escalades de violence.

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Delphin Kankolongo

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Amélioration des Conditions des Enseignants : Raisa Malu et les Députés du Groupe 3 Alliances Mobilisés pour la Création d’un Environnement Scolaire Sûr et Inclusif

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Kinshasa, l’amélioration des conditions socio-professionnelles des enseignants et la qualité de l’enseignement en République Démocratique du Congo ont été au cœur des échanges entre la ministre d’État en charge de l’Éducation nationale, Raisa Malu, et les députés nationaux du groupe parlementaire 3 Alliances. Cette rencontre s’inscrit dans un cadre de dialogue visant à renforcer l’engagement des parties prenantes pour la réussite du système éducatif congolais.

Lors de ces discussions, les deux parties se sont accordées sur l’importance de mutualiser les efforts afin de garantir un environnement scolaire sûr, inclusif et propice à l’épanouissement des élèves et à la reconnaissance du rôle central des enseignants. La ministre Raisa Malu a souligné l’engagement du gouvernement à répondre aux défis structurants du secteur éducatif, notamment à travers des réformes visant à améliorer les conditions de travail des enseignants et à promouvoir une éducation de qualité pour tous.

Les députés nationaux ont également exprimé leur volonté de soutenir les initiatives législatives et budgétaires nécessaires pour renforcer les infrastructures scolaires, améliorer les salaires des enseignants et assurer une meilleure gestion du secteur. Ce consensus témoigne d’une volonté collective de répondre aux attentes des communautés éducatives et de bâtir un système éducatif plus performant en République Démocratique du Congo.

Delphin Kankolongo

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Révision de la Constitution : « Comment parler d’État de droit sans toucher à cette Constitution ? Le peuple doit décider s’il veut révision ou changement total » (Augustin Kabuya)

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Le débat politique en République démocratique du Congo (RDC) s’intensifie autour de la question du changement ou de la révision de la Constitution. Le sujet, initialement évoqué par le président Félix Tshisekedi en octobre dernier à Kisangani, a été réaffirmé avec force par le secrétaire général de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), Augustin Kabuya, lors d’un meeting avec les militants du parti ce jeudi.

Une campagne pour le changement de la Constitution

“Notre campagne, à partir de demain, c’est pour le changement de la Constitution. Que la population nous départage. Pour nous, c’est une question de vie ou de mort”a déclaré Augustin Kabuya.

En expliquant que cette démarche vise à sortir les Congolais de ce qu’il qualifie « d’esclavage constitutionnel ». Selon lui, la refonte de la Constitution est un impératif pour consolider l’État de droit instauré sous l’ère Tshisekedi.

Kabuya rejette les critiques de l’opposition qui voient dans cette initiative une tentative du président Félix Tshisekedi de s’accrocher au pouvoir en briguant un troisième mandat. « Ces discours manipulent le peuple. Nous n’en sommes pas là », a-t-il affirmé.

Un enjeu politique controversé

Pourtant, cette démarche suscite des inquiétudes parmi certains experts et membres de l’opposition. Le professeur Bob Kabamba, spécialiste des sciences politiques et l’un des rédacteurs de l’actuelle Constitution, estime que changer la Constitution équivaut à un « coup d’État juridique ».

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Lors d’une intervention sur TOP CONGO FM, il a expliqué que « lorsqu’on change une Constitution, les institutions en place tombent, rendant leurs animateurs démissionnaires ». Ce processus pourrait ouvrir la voie à une prolongation du mandat présidentiel de Félix Tshisekedi.

Les positions de Félix Tshisekedi

Le président Tshisekedi n’a pas caché son ambition de réformer la Constitution qu’il juge inadaptée aux réalités congolaises. Lors d’un meeting à Kisangani en octobre 2024, il avait dénoncé une Constitution « rédigée à l’étranger » et proposé la création d’une commission nationale composée d’intellectuels congolais pour élaborer un nouveau texte.

Samedi dernier, à Lubumbashi, il a confirmé cette intention devant une foule rassemblée à la place de la poste.

“Nous consultons le peuple congolais pour qu’il décide, de lui-même, s’il va s’arrêter à la révision ou carrément aller jusqu’au changement de la Constitution”a-t-il déclaré, ajoutant : « Personne ne changera mon avis sur cette question ».

Delphin Kankolongo

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Absence Notable de Joseph Kabila : « Il n’a pas fui le pays, il n’est pas en exil politique, il élargit sa réflexion scientifique » (Olive Lembe)

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Dans un contexte marqué par des spéculations sur l’absence prolongée de Joseph Kabila, ancien président de la République démocratique du Congo, son épouse Olive Lembe Kabila a tenu à éclaircir la situation.

“Joseph Kabila n’a pas fui le pays, et il n’est pas en exil”a affirmé Olive Lembe Kabila lors d’une déclaration publique.

Elle a précisé que son mari, l’autorité morale du Front Commun pour le Congo (FCC), s’est temporairement retiré du pays pour approfondir ses connaissances.

Selon ses propos, cet éloignement a pour objectif principal d’élargir la réflexion scientifique de Joseph Kabila et de revenir avec des idées novatrices pour contribuer au développement de la RDC.

“Il ne s’agit pas d’un exil politique comme certains le prétendent sur les réseaux sociaux, mais d’une démarche réfléchie pour l’avenir de notre nation”a-t-elle ajouté.

Ces précisions interviennent alors que des rumeurs persistantes alimentaient des débats sur les motivations de l’absence de l’ancien chef de l’État. Cette mise au point vise à rassurer les partisans du FCC et à rétablir la vérité face aux nombreuses spéculations.

Joseph Kabila, qui a dirigé la RDC de 2001 à 2019, reste une figure influente de la politique congolaise. Sa quête de nouvelles idées témoigne, selon son épouse, de son engagement continu pour la nation.

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Delphin Kankolongo

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Coopération RDC-Égypte : Thérèse Kayikwamba et Badr Abdel Ati Signent un Accord sur l’Exemption de Visas et un Accord-Cadre pour un Partenariat Bilatéral

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Kinshasa, 21 novembre 2024 – Dans le cadre des consultations politiques entre la République Démocratique du Congo (RDC) et la République Arabe d’Égypte, SE Dr. Badr Abdel Ati, ministre égyptien des Affaires étrangères, a été reçu par SE Mme Thérèse Kayikwamba Wagner, ministre congolaise des Affaires étrangères.

Cette rencontre s’inscrivait dans le prolongement d’un message officiel de SE M. Abdel Fattah al-Sissi, Président de la République Arabe d’Égypte, adressé à SE M. Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la RDC.

Vers un Partenariat Stratégique

Les discussions ont permis aux deux parties de réitérer leur volonté commune d’élever la coopération bilatérale à un niveau stratégique. Ce rapprochement traduit la volonté des deux nations d’approfondir leur collaboration dans divers domaines clés.

Signature de Deux Accords Historiques

À l’issue des échanges, deux accords majeurs ont été signés :

  1. Exemption de visas pour les détenteurs de passeports diplomatiques et de service, facilitant les déplacements officiels entre les deux pays.
  2. Accord-cadre de coopération RDC-Égypte, posant les bases d’un partenariat renforcé et durable.

Delphin Kankolongo

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RDC-Égypte : Le Chef de la Diplomatie Égyptienne, Badr Abdel Atty, en Mission à Kinshasa pour Consolider les Relations Diplomatiques et Économiques

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Le ministre égyptien des Affaires étrangères et de l’Immigration, S.E. Dr. Badr Abdel Atty, est arrivé à Kinshasa ce jeudi 21 novembre pour une visite officielle de 48 heures. Cette visite s’inscrit dans le cadre du renforcement des relations historiques et stratégiques entre l’Égypte et la République démocratique du Congo (RDC).

Un programme chargé pour une coopération renforcée

La visite du Dr. Abdel Atty comprend plusieurs activités clés :

  • Consultations politiques : Des échanges approfondis avec les autorités congolaises visent à définir de nouvelles pistes de collaboration bilatérale.
  • Signature de deux accords bilatéraux :
  • Un accord d’exemption réciproque des visas pour les titulaires de passeports diplomatiques et de service.
  • Un accord-cadre de coopération visant à renforcer les relations économiques, commerciales et d’investissement entre les deux pays.
  • Rencontre avec la Fédération des entreprises du Congo (FEC) : Une réunion d’affaires entre des membres de la délégation égyptienne, composée de hauts responsables et d’hommes d’affaires, et les opérateurs économiques congolais.
  • Visite au contingent égyptien de la MONUSCO : Un moment pour évaluer la contribution de l’Égypte dans les opérations de maintien de la paix en RDC.

Un message fort du Président Abdel Fatah al-Sissi

Portant un message officiel du Président égyptien, Abdel Fatah al-Sissi, à son homologue congolais, Félix Tshisekedi, le ministre égyptien a réaffirmé l’importance de cette coopération bilatérale.

“Il y a des relations historiques qui lient nos deux pays. Le message très clair est que nous voulons travailler, améliorer et développer les relations dans tous les secteurs : économique, d’investissement, de commerce. La preuve est que je suis accompagné d’une délégation très haute d’hommes d’affaires égyptiens”a déclaré le Dr. Abdel Atty lors d’une conférence de presse.

Delphin Kankolongo

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« Si vous me condamnez, c’est la liberté d’expression, la démocratie et l’opposition que vous condamnez » (Seth Kikuni)

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Lors de l’audience foraine tenue le mercredi 20 novembre 2024 à la prison centrale de Makala, le ministère public a requis une peine de trois ans de prison ferme et le paiement d’une amende de 950 000 FC à l’opposant politique et leader du parti PISTE pour l’Émergence, Seth Kikuni. L’affaire, toujours en délibéré, attend la sentence finale du tribunal.

Seth Kikuni est accusé d’incitation à la désobéissance civile et de propagation de fausses informations. Ces accusations font suite à ses propos tenus le 27 août dernier à Lubumbashi, lesquels ont été jugés comme portant atteinte à l’ordre public par le ministère public.

Les avocats de l’accusé, toutefois, restent confiants et estiment que leur client devrait être acquitté. Ils soutiennent que le ministère public n’a pas pu prouver que les déclarations de Seth Kikuni constituaient une infraction pénale. L’opposant, pour sa part, a dénoncé ce procès qu’il considère comme politiquement motivé. Devant le tribunal, il a affirmé :

“Je n’ai aucun doute sur le fait que vous allez acquitter Seth Kikuni, car je pense que si vous choisissez de me condamner, ce n’est pas Seth Kikuni que vous allez condamner, mais la liberté d’expression, la démocratie, et l’opposition”

La position de Seth Kikuni est soutenue par son porte-parole, Nathanaël Onokomba, qui évoque une arrestation à caractère politique, affirmant que l’affaire vise à étouffer la voix de l’opposition. En attendant la décision finale du tribunal, les regards restent tournés vers la justice, avec une attention particulière sur l’issue de ce dossier qui touche aux principes fondamentaux de la liberté d’expression et à la démocratie en République Démocratique du Congo.

Delphin Kankolongo

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