Politique
Kinshasa : Félix Tshisekedi Reçoit Jean-Jacques Bouya, Ministre d’État Congolais Chargé de l’Aménagement du Territoire, Porteur d’un Message de Denis Sassou Nguesso

Ce samedi, à la Cité de l’Union africaine à Kinshasa, le Président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, a reçu Jean-Jacques Bouya, ministre d’État chargé de l’Aménagement du Territoire de la République du Congo. Cette rencontre a eu lieu dans un contexte de renforcement des relations bilatérales entre les deux pays.
Jean-Jacques Bouya est arrivé avec un message particulier de Denis Sassou Nguesso, le Président de la République du Congo. Bien que les détails du message n’aient pas été divulgués, cette visite souligne l’importance de la coopération régionale et des échanges entre les dirigeants des deux Congo.
Cette rencontre s’inscrit dans une série d’initiatives visant à promouvoir la paix et le développement dans la région, tout en renforçant les liens économiques et politiques. Les discussions entre les deux dirigeants pourraient également porter sur des questions d’aménagement du territoire et de développement durable, des enjeux cruciaux pour les deux pays.
Delphin Kankolongo
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Doha : Félix Tshisekedi et Paul Kagame s’engagent à un cessez-le-feu immédiat sous l’égide de l’Émir du Qatar

Doha, 18 mars 2025 — Sous l’égide de l’Émir du Qatar, Son Altesse le Cheikh Tamim Bin Hamad Al Thani, les Présidents de la République Démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, et du Rwanda, Paul Kagame, se sont rencontrés ce mardi à Doha pour tenter de désamorcer les tensions persistantes dans la région des Grands Lacs.
Cette rencontre bilatérale intervient dans un contexte marqué par la détérioration sécuritaire à l’Est de la RDC, notamment dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri, où l’activisme des groupes armés continue de déstabiliser la région. À l’issue de cette réunion, les deux Chefs d’État ont réaffirmé leur volonté commune d’instaurer un cessez-le-feu immédiat et inconditionnel.
Selon le communiqué conjoint, les modalités d’application de cet engagement seront précisées dans les prochains jours, dans le cadre des mécanismes existants des Processus de Luanda et de Nairobi, déjà soutenus par plusieurs acteurs régionaux et internationaux.
L’initiative de l’Émir du Qatar s’inscrit dans la dynamique de médiation diplomatique que mène Doha, qui entretient de solides relations de coopération avec Kinshasa et Kigali. Cette médiation pourrait ouvrir la voie à une désescalade significative des tensions entre les deux voisins, dont les relations sont régulièrement mises à rude épreuve par les accusations de soutien à des groupes armés opérant de part et d’autre de la frontière.
Des sources proches du dossier indiquent que des consultations techniques et diplomatiques sont prévues pour affiner les mesures concrètes d’application sur le terrain, en vue de garantir la cessation effective des hostilités.
Delphin Kankolongo
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Guerre à l’Est : Les États-Unis s’engagent aux côtés de Tshisekedi pour restaurer la paix et attirer des investissements

Kinshasa, le 17 mars 2025 – Le Président de la République Démocratique du Congo, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, a reçu ce dimanche à la Cité de l’Union africaine, M. Ronny Jackson, Envoyé spécial du Président des États-Unis, Donald Trump, et membre influent du Congrès américain. “Nous voulons travailler pour que les entreprises américaines puissent venir investir et travailler en RDC. Et pour cela, nous devons nous rassurer qu’il y a un environnement de paix”a souligné M. Jackson.
Au cœur des échanges entre les deux personnalités : la crise sécuritaire et humanitaire qui secoue l’Est de la RDC, exacerbée par la présence des troupes rwandaises qui soutiennent les rebelles du M23, qualifiés de terroristes par Kinshasa. Face à cette situation préoccupante, M. Ronny Jackson a réaffirmé l’engagement des États-Unis à soutenir la souveraineté et l’intégrité territoriale de la RDC.
« Il faut que la souveraineté et l’intégrité territoriale de la RDC soient respectées de tous », a-t-il déclaré, tout en assurant que son pays « travaillera à lever tous les obstacles sur le chemin de la paix afin que la stabilité revienne en RDC ».
Outre les questions sécuritaires, l’émissaire américain a également mis l’accent sur le potentiel économique de la RDC, tout en insistant sur la nécessité d’un climat apaisé pour attirer des capitaux étrangers.
Membre du Congrès des États-Unis, Ronny Jackson siège dans plusieurs commissions stratégiques, notamment celles en charge de l’armement, du renseignement et des relations extérieures, des secteurs cruciaux dans le cadre de la coopération bilatérale entre Washington et Kinshasa.
Delphin Kankolongo
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RDC-CPI : Félix Tshisekedi et Karim Khan Discutent de la Crise à l’Est et de la Lutte Contre l’Impunité

Le Président de la République démocratique du Congo (RDC), Félix Tshisekedi, a reçu, ce mardi à la Cité de l’Union africaine, le Procureur de la Cour pénale internationale (CPI), Karim Khan, en visite à Kinshasa. La crise sécuritaire et humanitaire persistante dans l’Est du pays a été au cœur de leurs échanges, alors que la CPI renforce son engagement dans la lutte contre l’impunité des crimes internationaux commis sur le territoire congolais.
Appel à Témoins sur les Atrocités dans l’Est
Lors de cette rencontre, le Procureur de la CPI a lancé un appel aux témoins et victimes des atrocités perpétrées dans les zones sous occupation de l’armée rwandaise et des combattants du M23. « Ceux qui ont des preuves sur des crimes de génocide, crimes de guerre ou crimes contre l’humanité sont priés de les envoyer sur le site de la CPI »a déclaré Karim Khan
Insistant sur la nécessité de documenter ces violations pour engager des poursuites judiciaires.
Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la coopération entre la CPI et la RDC, qui a été formalisée par un protocole d’accord signé en 2023. L’objectif est de renforcer les mécanismes de justice internationale et nationale pour garantir que les responsables des crimes graves ne restent pas impunis.
Une Conférence Internationale sur la Sécurité et la Justice à Kinshasa
Dans cette optique, une Conférence internationale sur la paix, la sécurité et la justice se tiendra en avril prochain à Kinshasa. Selon le Professeur Taylor Lubanga, Chargé du suivi de la coopération RDC-CPI, cette rencontre sera une plateforme d’échanges visant à examiner les causes profondes de l’instabilité persistante dans la partie orientale du pays.
L’un des sujets majeurs qui seront abordés est la possible création d’une Cour pénale spéciale pour la RDC, un mécanisme judiciaire dédié à la répression des crimes de guerre et crimes contre l’humanité commis sur le territoire congolais. Cette initiative vise à compléter les efforts de la CPI en renforçant les capacités de la justice congolaise pour juger les auteurs de ces crimes à l’échelle nationale.
La CPI Réaffirme son Engagement en RDC
Karim Khan a tenu à rappeler que la population congolaise a droit à la protection et à la justice. Il a réaffirmé que la CPI suit de près la situation dans l’Est du pays et reste mobilisée pour que les victimes obtiennent réparation et que les responsables des violences rendent des comptes devant la justice internationale.
Delphin Kankolongo
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Conflit à l’Est : Judith Suminwa Mobilise le Soutien de l’ONU et de l’UE pour un Couloir Humanitaire

Genève, 25 février 2025 – En marge de la 58ᵉ session du Conseil des droits de l’homme, la Première ministre de la République démocratique du Congo, Judith Suminwa Tuluka, a intensifié les efforts diplomatiques pour obtenir l’ouverture d’un couloir humanitaire en faveur des populations affectées par l’occupation rwandaise dans l’Est du pays.
Un plaidoyer auprès des instances internationales
Lors de son déplacement à Genève, Judith Suminwa a multiplié les rencontres avec les dirigeants des principales organisations internationales afin de mobiliser un appui en faveur des milliers de déplacés et blessés pris au piège des violences dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri. Elle s’est notamment entretenue avec :
- Antonio Guterres, Secrétaire général de l’ONU
- Filippo Grandi, Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés (HCR)
- Olof Skoog, Représentant de l’Union européenne auprès de l’ONU
- Ignazio Cassis, Chef du Département fédéral des affaires étrangères de la Suisse
Un risque humanitaire et sanitaire alarmant
Le blocage de l’aide humanitaire par les forces rwandaises et les rebelles du M23/AFC accentue la crise humanitaire qui sévit dans l’Est du pays. Selon des sources humanitaires, des milliers de personnes déplacées sont privées d’accès aux soins médicaux, à l’eau potable et à une assistance alimentaire d’urgence, augmentant le risque d’épidémies comme le choléra et le Mpox.
Face à cette situation critique, la Première ministre a exhorté la communauté internationale à prendre des mesures immédiates pour garantir l’acheminement de l’aide et protéger les populations civiles.
Engagement de l’UE et du HCR
L’Union européenne a répondu favorablement à cet appel en promettant d’intensifier son assistance humanitaire à la RDC. De son côté, le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) a réaffirmé sa disponibilité à soutenir les efforts des autorités congolaises pour venir en aide aux déplacés.
Un avertissement de l’ONU sur la régionalisation du conflit
Dans une déclaration forte, Antonio Guterres a mis en garde contre le risque de régionalisation du conflit si aucune solution rapide n’est trouvée. Selon lui, la persistance des hostilités et l’aggravation de la crise humanitaire pourraient déstabiliser l’ensemble de la région des Grands Lacs, nécessitant une réponse concertée des partenaires internationaux.
Delphin Kankolongo
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RDC à l’ONU : Judith Suminwa Exige des Sanctions Contre le Rwanda et une Mobilisation Internationale Face aux Atrocités du M23

Genève, 24 février 2025 – Lors de la 58ᵉ session du Conseil des droits de l’homme de l’ONU, la Première ministre de la République démocratique du Congo, Judith Suminwa Tuluka, a exprimé avec fermeté la position de son gouvernement face à l’agression rwandaise et aux exactions perpétrées par les rebelles du M23/AFC dans l’est du pays.
Un Appel à des Enquêtes et à des Sanctions Internationales
Dans son intervention, Judith Suminwa a réaffirmé l’engagement de la RDC à collaborer avec les mécanismes onusiens pour documenter les violations des droits humains et du droit international humanitaire. Elle a notamment assuré la pleine coopération du gouvernement congolais avec la Commission d’enquête mise en place pour examiner les crimes commis dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu.
Par ailleurs, elle a exigé des sanctions fortes contre le Rwanda, accusé de soutenir le M23/AFC. La Cheffe du gouvernement congolais a appelé la communauté internationale à adopter des mesures dissuasives pour faire cesser les massacres et restaurer l’ordre à Goma et Bukavu, où la situation sécuritaire reste préoccupante.
Une Situation Humanitaire Alarmante
La RDC fait face à une crise humanitaire de grande ampleur, marquée par des milliers de blessés et de déplacés internes, contraints de fuir les combats. Judith Suminwa a plaidé pour une mobilisation internationale accrue, exhortant les Nations unies et les partenaires internationaux à renforcer leur assistance humanitaire, notamment en matière de soins médicaux, d’abris et de sécurité alimentaire.
L’ONU Dénonce les Violations et Appelle au Respect de la Souveraineté de la RDC
Le Secrétaire général de l’ONU ainsi que le Président du Conseil des droits de l’homme ont également condamné les violations des droits humains et les atteintes à la souveraineté de la RDC. Ils ont appelé à la cessation immédiate des hostilités, soulignant la nécessité d’une solution politique durable pour restaurer la paix et la stabilité dans la région.
Les Travaux du Conseil se Poursuivent
Les discussions au Conseil des droits de l’homme de l’ONU se poursuivront pendant trois jours, avec la situation en RDC parmi les dossiers prioritaires.
Delphin Kankolongo
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Genève : Judith Suminwa Mobilise la Diaspora Congolaise et Exige des Sanctions Contre le Rwanda pour Mettre Fin à l’Occupation du Nord-Kivu

Genève, 23 février 2025 – En déplacement en Suisse pour le Segment de haut niveau du Conseil des droits de l’homme de l’ONU, la Première Ministre de la République Démocratique du Congo, Judith Suminwa Tuluka, a échangé avec la diaspora congolaise à Genève. Elle a réaffirmé la détermination du gouvernement à obtenir des sanctions internationales contre le régime rwandais, accusé d’appuyer les violences à l’Est du pays.
Une RDC à nouveau écoutée sur la scène diplomatique
Lors de cette rencontre, la Cheffe du gouvernement a souligné les avancées diplomatiques majeures obtenues par la RDC, notamment la condamnation unanime du Rwanda par le Conseil de sécurité de l’ONU. Cette reconnaissance internationale de l’agression subie par le Congo marque, selon elle, une étape cruciale dans la quête de justice et de paix.
Appel à des sanctions contre Kigali et ses alliés
Judith Suminwa a insisté sur la nécessité d’aller au-delà des simples condamnations en imposant des sanctions économiques et politiques contre les autorités rwandaises et leurs alliés. Elle a dénoncé l’occupation persistante du Nord-Kivu, où les violences ont causé la mort de plus de 8.000 civils et provoqué le déplacement de millions de personnes.
Un plaidoyer mondial pour la paix et la justice
La Première Ministre a rappelé que son engagement ne se limite pas à Genève. Avant cette étape, elle a porté le même message à Dar-es-Salam et Addis-Abeba, et elle prévoit de le défendre devant le Conseil des droits de l’homme ce lundi 24 février. L’objectif est d’obtenir un soutien international plus ferme pour contrer l’impunité et renforcer les efforts pour une paix durable en RDC.
Mobilisation de la diaspora congolaise
S’adressant à la diaspora congolaise présente en Suisse, Judith Suminwa a exhorté les Congolais de l’étranger à jouer un rôle actif dans cette lutte, en sensibilisant l’opinion publique internationale et en soutenant les actions diplomatiques du gouvernement.
Delphin Kankolongo
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Munich : Félix Tshisekedi et le Procureur de la CPI Renforcent leur Collaboration pour Poursuivre les Crimes de Guerre en RDC

Berlin, Allemagne – En marge de la 61ᵉ Conférence de Munich sur la Sécurité, le Président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, a multiplié les rencontres diplomatiques ce vendredi à Berlin afin de renforcer la pression internationale contre le Rwanda, accusé de soutenir le groupe rebelle M23 dans l’est de la RDC.
Pression économique et soutien humanitaire : échange avec le Président allemand
Lors d’une séance de travail avec son homologue allemand Frank-Walter Steinmeier, le Président Tshisekedi a insisté sur la nécessité d’accroître la pression économique sur Kigali pour contraindre le régime rwandais à cesser ses hostilités contre la RDC. En réponse, le Président Steinmeier s’est engagé à plaider auprès du gouvernement fédéral allemand afin que l’aide humanitaire aux populations congolaises touchées par la guerre soit renforcée.
Plaidoyer au sein de l’Union européenne : discussion avec le Président finlandais
Dans la même journée, le Président Tshisekedi a échangé avec Alexander Stubb, Président de la Finlande, sur la crise sécuritaire et humanitaire qui frappe l’est de la RDC. À cette occasion, le Chef de l’État congolais a sollicité un plaidoyer finlandais au sein de l’Union européenne pour des sanctions ciblées contre le Rwanda. Parmi les mesures proposées figurent :
- L’arrêt des achats de minerais critiques en provenance du Rwanda,
- Des sanctions contre des responsables politiques et militaires rwandais, identifiés comme soutenant le M23.
Sensible à la situation en RDC, Alexander Stubb a affirmé soutenir les initiatives européennes visant à condamner Kigali, exiger le retrait de ses troupes et mettre fin au soutien au M23.
Justice internationale : échange avec le Procureur de la CPI
Poursuivant ses échanges, Félix Tshisekedi a rencontré Karim Khan, Procureur général de la Cour pénale internationale (CPI). Ce dernier a rappelé que la CPI mène actuellement des enquêtes sur les crimes commis dans l’est de la RDC, dont certains sont susceptibles de constituer des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité.
Le Procureur Khan a confirmé que les investigations avancent et a annoncé une visite en RDC d’ici fin février 2025, au cours de laquelle il fera le point avec les autorités congolaises. L’objectif affiché par les deux parties est de garantir que la justice internationale soit pleinement engagée contre tous les criminels, passés et présents.
Un marathon diplomatique avant le retour à Kinshasa
Après cette intense activité diplomatique, le Président Félix Tshisekedi a achevé son séjour en Allemagne et a pris le chemin du retour vers Kinshasa.
Delphin Kankolongo
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Sommet EAC-SADC : Félix Tshisekedi Exige un Cessez-le-Feu et une Coordination Régionale pour la Stabilisation de l’Est

Dar es Salam, 8 février 2025 – Le sommet conjoint des chefs d’État de la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC) et de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) s’est achevé avec une série de décisions stratégiques visant à stabiliser la situation sécuritaire en République démocratique du Congo (RDC).
Un cessez-le-feu immédiat et des mesures humanitaires urgentes
Les dirigeants régionaux ont exigé un cessez-le-feu immédiat, imposant à toutes les parties impliquées, qu’elles soient étatiques ou non étatiques, de respecter cette décision sans condition. Cette mesure vise à arrêter les hostilités et à permettre un retour progressif à la normale, en particulier dans l’est de la RDC.
Parallèlement, la réouverture immédiate de l’aéroport et des routes d’accès à Goma a été actée. Cette décision cruciale vise à faciliter l’acheminement de l’aide humanitaire et à garantir la libre circulation des populations affectées par le conflit.
Sécurisation de Goma et fusion des processus de paix
Un autre point clé du sommet est la sécurisation de Goma et de ses environs. Pour assurer une mise en œuvre efficace, les chefs d’État-major de l’EAC et de la SADC se réuniront dans cinq jours afin d’élaborer un plan coordonné de stabilisation de la région.
En outre, le sommet a validé la fusion des processus de Luanda et de Nairobi, deux cadres de négociation distincts visant à résoudre la crise en RDC. Cette relance des pourparlers sera menée sous une coordination renforcée, en concertation avec l’Union africaine (UA), afin d’accélérer les efforts diplomatiques.
Désengagement des forces étrangères et neutralisation des groupes armés
Concernant la présence militaire étrangère, le sommet a insisté sur la mise en place des modalités de retrait des forces non invitées sur le territoire congolais. En parallèle, un plan harmonisé a été adopté pour la neutralisation des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), un groupe armé opérant en RDC et considéré comme un facteur d’instabilité régionale.
Une participation active de la RDC
Le Président Félix Antoine Tshisekedi a pris part aux travaux par visioconférence, réaffirmant l’engagement de la RDC pour une solution régionale durable. Sur place, la délégation congolaise dirigée par la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka a défendu avec fermeté l’intégrité territoriale et la souveraineté du pays, appelant à une implication concrète des partenaires régionaux dans la stabilisation de l’est de la RDC.
Delphin Kankolongo
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Décès de Sam Nujoma : Le Président Félix Tshisekedi Rend Hommage au Père de l’Indépendance Namibienne et Alliée Historique de la RDC

Le Président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, a adressé ses sincères condoléances aux autorités et au peuple namibien à la suite du décès de l’ancien Président Sam Nujoma, survenu le samedi 8 février 2025.
Dans son message, le Chef de l’État congolais a rendu hommage à cet homme d’État exceptionnel, premier Président de la Namibie indépendante en 1989, qui a dirigé le pays jusqu’en 2005. Considéré comme le « Père de la Nation namibienne », Sam Nujoma a marqué l’histoire de son pays par son engagement inébranlable en faveur de la liberté et du développement.
Les liens entre Sam Nujoma et la RDC ont toujours été empreints de solidarité. En 1998, alors que la RDC faisait face à une guerre d’agression, il avait envoyé des troupes namibiennes pour soutenir l’armée congolaise. Cet acte de fraternité illustre l’attachement de l’ancien Président namibien aux valeurs de coopération et de soutien entre nations africaines.
En reconnaissance de son parcours et de ses nombreuses contributions, l’Université de Kinshasa (UNIKIN) lui avait décerné, le 30 avril 2014, le titre de Docteur Honoris causa. Son engagement pour la libération des peuples africains et son rôle déterminant dans l’histoire de la Namibie resteront gravés dans les mémoires.
Delphin Kankolongo
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Guerre du M23 : « Il n’y aura pas de négociations avec les terroristes » (Félix Tshisekedi)

Ce samedi 18 janvier 2025, le Président de la République démocratique du Congo (RDC), Félix Tshisekedi, a présidé, au Palais de la Nation à Kinshasa, la cérémonie solennelle de présentation des vœux pour l’année 2025 au corps diplomatique accrédité en RDC. Ce rendez-vous annuel a été l’occasion pour le Chef de l’État de dresser un bilan des défis et perspectives du pays tout en réaffirmant des positions fermes sur des sujets clés, notamment la situation sécuritaire à l’Est.
Un engagement irréversible pour la démocratie
Devant les représentants diplomatiques, Félix Tshisekedi a rappelé l’engagement de son administration à rompre définitivement avec les pratiques autoritaires du passé. « En RDC, nous avons fait le choix irréversible de bannir la dictature et de construire une démocratie véritablement inclusive », a-t-il déclaré, soulignant les efforts déployés pour consolider les institutions et promouvoir une gouvernance transparente et participative.
Pas de négociations avec les groupes armés terroristes
Concernant l’instabilité persistante dans l’Est du pays, le Chef de l’État a adopté un ton ferme. « Il n’y aura pas de négociations avec les terroristes », a-t-il affirmé, rejetant toute éventualité de dialogue avec les groupes armés responsables de violences dans cette région. Cette position réaffirme la détermination du gouvernement congolais à privilégier des solutions militaires et diplomatiques pour restaurer la paix.
Appel à des sanctions internationales contre le Rwanda
Félix Tshisekedi a profité de cette tribune pour exhorter la communauté internationale à prendre des mesures concrètes contre le Rwanda, accusé de soutenir les groupes armés opérant en RDC. « Nous exigeons des sanctions contre le Rwanda », a-t-il déclaré, appelant les partenaires bilatéraux et multilatéraux à intensifier la pression sur Kigali pour mettre fin aux violations répétées de la souveraineté congolaise.
Un message de coopération diplomatique
Malgré ces défis, le Président Tshisekedi a réaffirmé son engagement à renforcer les relations diplomatiques avec les pays représentés en RDC. La cérémonie s’est conclue par un appel à la solidarité internationale pour accompagner les efforts de stabilisation et de développement du pays.