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En réponse aux défis de la sécurité routière : Le Gouvernement Relance le Projet de Permis de Conduire Biométriques pour Lutter contre la Fraude

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Kinshasa, 1er novembre 2024 – La problématique de l’émission des permis de conduire biométriques, sécurisés et équipés de puce électronique a été au centre des débats lors de la vingtième réunion du conseil des ministres, présidée par le Président Félix-Antoine Tshisekedi à la Cité de l’Union Africaine. Jean-Pierre Bemba Gombo, Vice-Premier Ministre en charge des Transports, Voies de Communication et Désenclavement, a mis en avant les enjeux de ce projet.

Il a souligné que l’absence de permis de conduire biométriques représente non seulement un manque à gagner pour le Trésor public, mais aussi un facteur d’insécurité routière. Cette carence empêche une identification efficace des conducteurs et limite les moyens de lutte contre les fraudes documentaires.

Mise en Place d’une Commission Nationale

Pour pallier cette situation, le conseil des ministres a décidé de la création d’une commission dédiée, composée de membres des ministères des Transports et des Finances, de l’Office National d’Identification de la Population (ONIP), de la Direction Générale des Recettes Administratives, Judiciaires, Domaniales et de Participations (DGRAD), et de la société prestataire. Cette équipe aura pour mission d’élaborer et d’analyser le processus de production et de délivrance des nouveaux permis de conduire biométriques.

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Objectifs de Modernisation et de Sécurité

Le Vice-Premier Ministre Bemba a assuré que le projet de permis biométrique vise à moderniser et sécuriser le processus d’obtention, en intégrant des caractéristiques biométriques qui rendront le document plus difficile à falsifier. L’introduction de la puce électronique est conçue pour stocker les informations essentielles de chaque conducteur, permettant ainsi une meilleure gestion des données et une plus grande sécurité routière.

“Après l’identification des sites appropriés pour l’installation des infrastructures nécessaires, il reste à finaliser le partenariat avec la société prestataire afin de permettre à la commission nationale de délivrance des permis de conduire d’entamer l’exécution de cette opération”Précise le compte rendu de la réunion.

Un Projet en Gestation Depuis Plusieurs Années

Ce projet n’est pas nouveau dans l’agenda du gouvernement congolais. Déjà en février 2022, la Vice-Première Ministre de l’Environnement, Ève Bazaiba, représentante du Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde, avait présidé la cérémonie de signature du contrat de production des permis biométriques avec puce avec la société Otojuste, représentée par Marc Jabbour, son directeur général. Cette signature, également en présence de l’ancien ministre des Transports Chérubin Okende, n’a pas encore abouti à une mise en application concrète, malgré deux ans écoulés depuis.

Le besoin de moderniser les permis de conduire remonte à 2017, sous la direction du ministre des Transports de l’époque, José Makila Sumanda, qui avait suspendu l’octroi de nouveaux permis en attendant la mise en place d’un système biométrique fiable. À l’époque, le gouvernement avait alerté les citoyens sur les risques de fraude et d’escroquerie, invitant les requérants à éviter les faux documents.

Delphin Kankolongo

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FAO : Judith Suminwa Lance la 17ème Réunion des États d’Afrique Centrale à Kinshasa pour Promouvoir la Sécurité Alimentaire

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Kinshasa, 4 novembre 2024 – La Première Ministre de la République Démocratique du Congo (RDC), SEM Judith Suminwa Tuluka, a officiellement lancé les travaux de la 17ème réunion de l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) pour l’Afrique Centrale. Cet événement, qui rassemble les représentants des neuf pays membres de la sous-région, se déroule à Kinshasa jusqu’au 6 novembre, avec pour objectif de transformer le secteur agroalimentaire en un moteur de développement durable.

Lors de son allocution d’ouverture, la Cheffe du Gouvernement a réitéré l’engagement de la RDC à éradiquer la faim et à promouvoir la sécurité alimentaire.

“La RDC s’investit pleinement pour faire de l’agroalimentaire un pilier stratégique, soutenu par l’accompagnement de la FAO dans des projets cruciaux tels que le développement du secteur semencier et la sécurité nutritionnelle”a-t-elle déclaré.

Ces initiatives visent à répondre aux besoins croissants de la population en matière de nutrition, tout en garantissant une production agricole durable et résiliente. Les discussions au cours de cette réunion s’articuleront autour de questions essentielles, notamment le financement du secteur, la régulation et les infrastructures nécessaires pour bâtir un écosystème agroalimentaire inclusif.

La priorité sera également donnée à la résilience face aux défis alimentaires et climatiques qui affectent la région. Les participants aborderont des stratégies pour attirer des investissements, renforcer les capacités locales, et élaborer des politiques favorisant la sécurité alimentaire et l’autosuffisance.

Delphin Kankolongo

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Justice : Constant Mutamba Annonce la tenue des États Généraux pour Diagnostiquer et Réformer le Système Judiciaire du 6 au 13 Novembre

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Kinshasa, République Démocratique du Congo – Dans une déclaration récente à la presse, le ministre de la Justice, Constant Mutamba, a confirmé la tenue prochaine des États généraux de la justice congolaise. Prévue du 6 au 13 novembre 2024 à Kinshasa, cette rencontre nationale réunira plus de 3 500 acteurs de tout le pays sous le thème : « Pourquoi la justice congolaise est-elle malade ? »

Un Diagnostic Approfondi pour des Réformes Tangibles

Selon Constant Mutamba, ces États généraux visent à mener un diagnostic sérieux des faiblesses du système judiciaire congolais.

“Il est nécessaire de rassembler toutes les composantes de la justice, les acteurs du pouvoir législatif, et la société civile pour garantir une démarche inclusive”a-t-il affirmé.

Le ministre a précisé que ces travaux seront lancés par le Président Félix-Antoine Tshisekedi, qui souhaite initier des réformes profondes afin que la justice en RDC réponde aux attentes de la population.

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Une Approche Pratique pour une Autopsie Réelle

Contrairement à une approche théorique, Constant Mutamba a souligné l’importance d’une démarche pratique pour cette initiative.

“Nous ne souhaitons pas théoriser les États généraux de la justice congolaise. L’objectif est d’effectuer un diagnostic sérieux et une véritable autopsie du système, en vue de réformes concrètes”a-t-il déclaré.

Rappelant l’engagement du gouvernement à moderniser et renforcer le système judiciaire en RDC.

Aucun Conflit avec le Conseil Supérieur de la Magistrature

Pour lever toute ambiguïté, le ministre de la Justice a tenu à clarifier ses relations avec le Conseil supérieur de la magistrature, en soulignant l’absence de tensions.

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“Il n’y a aucun problème entre le ministère de la Justice et le Conseil supérieur de la magistrature. Nous travaillons ensemble dans l’intérêt du peuple”a-t-il assuré.

Delphin Kankolongo

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Lualaba : Les Parlementaires de Trois Alliances Politiques Désavouent la Gouverneure Fifi Masuka pour Gestion Égocentriste et Despotique

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Kolwezi – La Gouverneure de la province du Lualaba, Fifi Masuka, a été désavouée par les parlementaires de trois alliances politiques en raison de ce qu’ils qualifient de gestion égocentriste et despotique. Cette décision a été rendue publique lors d’une déclaration commune qui met en lumière des préoccupations croissantes concernant son style de gouvernance.

Les parlementaires, issus de l’Union Sacrée, de l’AFDC-A et d’autres formations politiques, ont dénoncé des pratiques qui compromettent la transparence et la participation démocratique au sein de l’administration provinciale. Selon eux, le leadership de Masuka ne favorise pas un environnement collaboratif, essentiel à la bonne marche des affaires publiques.

Les accusations de gestion autoritaire surviennent dans un contexte politique déjà tendu en RDC, où les tensions entre différentes factions politiques sont fréquentes. Les parlementaires ont appelé à une réforme de la gouvernance dans la province du Lualaba, plaidant pour un retour à des principes de responsabilité et d’inclusivité.

Delphin Kankolongo

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Révision de la Constitution : « La tentation monarchique pousse Félix Tshisekedi à viser un pouvoir illimité, aux dépens du peuple congolais » (Olivier Kamitatu)

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Dans une série de publications incisives sur la plateforme X (anciennement Twitter), Olivier Kamitatu Etsu, ancien ministre et figure politique de l’opposition en RDC, a vivement critiqué le président Félix Tshisekedi. Kamitatu accuse le Chef de l’État d’aspirer à un pouvoir sans limitation de mandat, à l’image d’un monarque. Selon lui, la « fièvre de la tentation monarchique » aurait saisi Tshisekedi, en raison de l’admiration excessive de son entourage, allant jusqu’à le qualifier de « Roi Soleil ».

Un Bilan Critiqué : Absence de Réformes et Mauvaise Gouvernance

Kamitatu énumère les manquements qu’il attribue à la gouvernance de Tshisekedi au cours de ses six années au pouvoir. Il reproche au Président de n’avoir ni réparé les infrastructures routières, ni amélioré l’accès à des services de base comme l’eau et l’électricité, ni augmenté les salaires des fonctionnaires, ni réduit le coût de la vie, ni même remporté les succès militaires nécessaires dans un pays marqué par des conflits armés récurrents. À ses yeux, les échecs de la présidence ne sont pas dus à la Constitution, mais plutôt à une absence de volonté de « gouverner le Congo en bon père de famille ».

L’ancien ministre va plus loin, en déplorant ce qu’il considère comme une complaisance envers la corruption et l’impunité au sein de l’administration publique. Selon lui, une application rigoureuse de la Constitution aurait permis à Tshisekedi de répondre aux attentes du peuple congolais et de s’attaquer aux problématiques socio-économiques du pays.

Une Constitution Menacée par les « Caprices d’un Homme »

Kamitatu met en garde contre les tentatives de révision constitutionnelle qu’il attribue à une volonté de s’accrocher au pouvoir.

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“Réveillons-nous ! Unissons-nous pour nous opposer à toute modification de la Constitution motivée par les caprices d’un homme et de son entourage”lance-t-il, accusant les partisans de Tshisekedi de chercher à se maintenir au sommet pour continuer à « s’enrichir aux dépens du peuple congolais ».

La Question de la Légitimité et de la Souveraineté Territoriale

Pour Kamitatu, la situation actuelle de la RDC s’avère préoccupante : une part croissante du territoire national serait hors de contrôle de l’État, et de nombreux Congolais mettraient en doute la légitimité d’un pouvoir issu, selon lui, d’une fraude électorale massive. En envisageant une modification de la Constitution, il prédit un futur sombre pour la souveraineté nationale, menaçant, dit-il, de « sceller le sort de la RDCongo dans ses frontières héritées de l’Indépendance, en 1960 ».

Delphin Kankolongo

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Tshilumbayi Réagit aux Accusations d’Exclusion de Femmes de son Cabinet : « Ces affirmations sont très ridicules. Ces dames proviennent de mon parti et ont été choisies avec rigueur »

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Dans un climat de tension croissante au sein de l’Assemblée Nationale, le Premier Vice-Président Isaac JC. Tshilumbayi a récemment été confronté à des accusations concernant l’exclusion des femmes de son cabinet. En réponse à ces allégations, Tshilumbayi a fermement défendu la composition de son équipe, la qualifiant de rigoureuse et équitable.

« Ces affirmations sont très ridicules », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse. Il a précisé que toutes les femmes travaillant à ses côtés sont issues de son parti politique et ont été sélectionnées avec le plus grand soin. Cette déclaration vise à dissiper les doutes sur la représentation féminine au sein de son cabinet, alors que des critiques ont émergé concernant la présence féminine dans les postes de décision.

Les accusations d’exclusion de femmes dans les sphères politiques ne sont pas nouvelles en République Démocratique du Congo, où la parité et l’égalité des genres restent des défis majeurs. Cependant, Tshilumbayi a insisté sur le fait que son cabinet respecte ces principes en intégrant des membres compétents, indépendamment de leur sexe.

Cette réponse intervient à un moment où les attentes sociopolitiques concernant la représentation des femmes en politique sont en forte augmentation. Les organisations de la société civile et les activistes plaident pour une meilleure inclusion des femmes dans les postes de décision afin de refléter la diversité de la population.

Le Premier Vice-Président Tshilumbayi semble déterminé à contrer ces accusations en soulignant le rôle crucial que jouent les femmes dans son cabinet, tout en affirmant que ses choix sont basés sur le mérite et l’adhésion aux valeurs du parti. Alors que cette controverse se poursuit, la pression sur les dirigeants politiques pour garantir une représentation équilibrée des genres ne fera qu’augmenter.

Delphin Kankolongo

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Martin Fayulu interroge Félix Tshisekedi : « Quand agirez-vous pour stopper l’avancée du M23 et récupérer les 120 agglomérations perdues ? »

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Dans un récent message publié sur son compte officiel X, Martin Fayulu, leader de l’opposition en République Démocratique du Congo (RDC), a exprimé ses préoccupations concernant la dégradation de la situation sécuritaire à l’est du pays, où les localités continuent de tomber sous le contrôle du mouvement rebelle M23, soutenu par le Rwanda. Fayulu a interpellé le président Félix Tshisekedi sur l’urgence d’agir pour récupérer les 120 agglomérations perdues à ce jour.

Il a questionné l’incapacité apparente de l’administration actuelle à défendre l’intégrité territoriale du pays et a demandé si la Constitution empêchait le président de communiquer clairement aux Congolais les mesures à prendre pour restaurer la sécurité. Le 3 novembre, le M23 a pris le contrôle de l’agglomération de Kamandi Gîte, située dans le territoire de Lubero, à plus de 130 km au nord de Goma.

Cette offensive a été menée contre les positions des résistants Wazalendo, marquant une nouvelle avancée des rebelles sur le front nord, après des affrontements sur d’autres lignes de front, notamment à Walikale. La prise de Kamandi Gîte ouvre une voie vers la ville de Beni et permet d’accéder au lac Édouard, à la limite avec l’Ouganda, accentuant ainsi l’inquiétude quant à l’expansion des groupes armés dans la région.

Malgré la gravité de la situation, l’armée congolaise, respectant un cessez-le-feu, a déclaré qu’elle attendait des ordres de sa hiérarchie pour engager une contre-offensive contre les rebelles. Cette situation a suscité des appels à l’action de la part de la société civile, qui a exprimé la nécessité de sécuriser et défendre le territoire national face à cette menace croissante.

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Delphin Kankolongo

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Clôture de l’Année Académique 2023-2024 de l’ENF : Doudou Fwamba Exhorte les Diplômés à Être des Ambassadeurs de la Bonne Gouvernance et de l’Éthique

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Le Ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi, a présidé, samedi, la cérémonie jumelée de clôture de l’année de formation 2023-2024 et d’ouverture de l’année académique 2024-2025 de l’École Nationale des Finances (ENF). L’événement, qui s’est tenu en présence de diverses personnalités, a mis en lumière le rôle crucial de l’ENF dans le renforcement des compétences au sein de l’administration financière congolaise.

Lors de cette cérémonie, le Ministre Fwamba a remis les diplômes aux lauréats, tout en soulignant l’importance d’une formation continue pour les agents de l’administration financière.

“Nous devons investir dans le perfectionnement de nos agents afin de garantir une gestion efficace et transparente des finances publiques”a-t-il déclaré.

Insistant sur la nécessité de former des professionnels compétents pour faire face aux défis financiers du pays.

Le ministre a également exprimé sa fierté envers les lauréats, les encourageant à faire preuve d’intégrité et à devenir des modèles de bonne gouvernance.

“Vous avez été formés par les ressources des Congolais. Ne devenez pas les bourreaux des contribuables congolais dans les actes de gestion. Soyez dignes de votre mission”a-t-il affirmé.

Il a appelé les diplômés à lutter contre la corruption et à promouvoir l’éthique dans la gestion des finances publiques, conformément aux directives du Chef de l’État, Félix Tshisekedi.

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“Le détournement des deniers publics doit être banni et puni avec la plus grande rigueur de la loi”a-t-il souligné, appelant les diplômés à devenir des ambassadeurs de la bonne gouvernance et de l’éthique.

Delphin Kankolongo

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Kinshasa/N’sele : Le Ministre Louis Watum Kabamba Inspecte l’Avancement des Travaux de la Zone Économique Spéciale de Kin-Malebo

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Le Ministre de l’Industrie et du Développement des PME, SEM Louis Watum Kabamba, a récemment effectué une visite d’inspection sur le site de la Zone Économique Spéciale (ZES) de Kin-Malebo, située à environ 40 km du centre-ville de Kinshasa, dans la commune de la N’Sele. Cette zone, couvrant une superficie de 500 hectares, dont 180 hectares spécialement réservés au secteur industriel, constitue un projet ambitieux visant à diversifier l’économie congolaise.

La ZES de Kin-Malebo est le fruit d’un partenariat public-privé entre l’État congolais et la société ARISE, un acteur majeur en Afrique dans l’aménagement et la gestion des zones économiques spéciales. ARISE possède une expertise étendue dans ce domaine, ayant déjà contribué au développement de ZES dans des pays tels que le Gabon, le Togo, le Bénin, et la Côte d’Ivoire.

Cette zone vise à promouvoir plusieurs secteurs stratégiques, notamment la transformation du bois, la fabrication de biens de consommation, la production de matériaux de construction, l’assemblage de produits divers, le secteur pharmaceutique, ainsi que le recyclage. L’objectif est de renforcer la chaîne de valeur locale et de réduire la dépendance aux importations, tout en créant des opportunités pour l’exportation de produits transformés.

Le projet de Kin-Malebo devrait générer des milliers d’emplois directs et indirects, offrant ainsi une source d’emploi précieuse pour la population locale et participant activement à la croissance économique de la région.

Delphin Kankolongo

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Nord-Kivu : Le M23 soutenu par le Rwanda prend le contrôle de Kamandi Gîte, inquiète la société civile

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Lubero, RDC – Le dimanche 3 novembre, les rebelles du M23, appuyés par des forces présumées rwandaises (RDF), ont pris le contrôle de l’agglomération de Kamandi Gîte, située dans le territoire de Lubero, à environ 130 kilomètres au nord de Goma, dans la province du Nord-Kivu. Selon des sources locales, cette avancée a été réalisée après une offensive intense menée contre les résistants locaux, les Wazalendo, qui tentaient de défendre la zone.

Ce nouveau front ouvert par le M23 sur l’axe Lubero, après des affrontements dans le secteur de Walikale, soulève des inquiétudes quant à la progression du mouvement rebelle vers la ville de Beni. La prise de Kamandi Gîte pourrait offrir aux rebelles un accès stratégique au lac Édouard, facilitant ainsi une éventuelle extension de leur influence jusqu’à la frontière ougandaise, ajoutant une dimension internationale à ce conflit.

Malgré cette avancée, l’armée congolaise reste dans l’attente d’instructions claires de la hiérarchie pour intervenir, en vertu du respect du cessez-le-feu en vigueur. Ce choix de retenue soulève des questions sur les orientations futures des opérations militaires, alors que la pression monte pour une réaction forte face à cette énième violation de la souveraineté nationale.

La société civile congolaise, de son côté, a publié un communiqué exhortant les autorités à prendre des mesures immédiates pour défendre l’intégrité du territoire et protéger les populations locales.

Delphin Kankolongo

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Fally Ipupa sacré « Meilleur artiste d’Afrique centrale » à la 2ème édition des Jayly Awards en Côte d’Ivoire

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Abidjan – Lors de la 2ème édition des « Jayly Awards » organisée en Côte d’Ivoire, le chanteur Fally Ipupa, figure emblématique de la musique congolaise, a été honoré du titre de « Meilleur artiste d’Afrique centrale ». La cérémonie s’est tenue ce dimanche, et l’annonce a été confirmée par une vidéo partagée par l’artiste lui-même sur ses plateformes numériques.

“Je suis meilleur artiste d’Afrique pour une deuxième année de suite. Quel plaisir! Quel bonheur! Je dis merci à tous les warriors du monde entier”

a exprimé Fally Ipupa avec enthousiasme, saluant ainsi ses fans, surnommés les « warriors », qui continuent de soutenir sa carrière.

Delphin Kankolongo

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