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Renforcement des relations bilatérales : Le Président Félix Tshisekedi reçoit les lettres de créance des trois nouveaux ambassadeurs d’Arabie Saoudite, d’Italie et d’Éthiopie

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Kinshasa, Cité de l’Union africaine – Ce jeudi, le Président Félix Tshisekedi a officiellement reçu les lettres de créance de trois nouveaux ambassadeurs extraordinaires et plénipotentiaires nouvellement accrédités en République démocratique du Congo. La cérémonie, qui s’est tenue à la Cité de l’Union africaine à Kinshasa, marque un pas significatif dans le renforcement des relations diplomatiques entre la RDC et trois pays amis : le Royaume d’Arabie Saoudite, la République d’Italie, et la République fédérale d’Éthiopie.

Les nouveaux diplomates accrédités sont :

  • Abdulaziz Muhammad Albadi, ambassadeur d’Arabie Saoudite, qui auparavant occupait le poste de Chargé d’Affaires de l’ambassade saoudienne à Ottawa, Canada.
  • Sabato Franco Sorrentino, ambassadeur de la République d’Italie, ancien premier conseiller commercial à Londres et ex-Directeur exécutif adjoint pour l’Italie à la Banque européenne pour la reconstruction et le développement.
  • Mekuria Getachew Worku, ambassadeur de la République fédérale d’Éthiopie, ancien Directeur général des ressources humaines au ministère des Affaires étrangères éthiopien.

Le Président Tshisekedi a souhaité la bienvenue à ces diplomates et leur a exprimé ses meilleurs vœux de succès dans l’accomplissement de leurs missions. Il les a encouragés à œuvrer avec dévouement pour consolider les liens d’amitié et de coopération entre la RDC et leurs pays respectifs, en mettant en avant les opportunités de collaboration dans des domaines variés, notamment économique, culturel et politique.

Delphin Kankolongo

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RDC-Tchad : Félix Tshisekedi Preside la Signature d’un Compromis Politique Crucial pour la Transition Tchadienne et le Retour des Opposants

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Kinshasa, le 13 novembre 2024 – Ce mercredi, à la Cité de l’Union africaine de Kinshasa, le Chef de l’État congolais, Félix Tshisekedi, a présidé, en tant que Facilitateur de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) dans la crise tchadienne, une nouvelle cérémonie de signature d’un compromis politique entre le gouvernement tchadien et l’opposition. Cette réunion marque la troisième rencontre d’accords politiques dans le cadre du processus de stabilisation du Tchad sous l’égide de la CEEAC.

L’accord conclu au terme de cet événement a officialisé le retour au Tchad du Dr Hassan Barkai, président de l’Union des forces démocratiques du Tchad (UFDT), exilé de longue date. Le ministre des Infrastructures du Tchad, Aziz Mahamat Saleh, a représenté le gouvernement et a salué l’engagement de la RDC et du Président Tshisekedi dans ce processus délicat de réconciliation.

“Trois ans après le début de la transition, nous sommes en phase de finalisation grâce au leadership du Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, facilitateur dans cette transition. Cela est un exploit parce que plusieurs pays en transition sont encore loin d’une solution stable”a déclaré Aziz Mahamat Saleh.

Ce compromis vise à favoriser un climat de paix et de sécurité pour les opposants et à encourager un retour de ceux encore en exil. Aziz Mahamat Saleh a appelé les autres leaders en exil à revenir au pays pour participer à la refondation du Tchad, soulignant l’importance de cette réintégration pour la cohésion nationale.

De son côté, le Dr Hassan Barkai a exprimé sa joie et son espoir en la stabilité politique actuelle du Tchad.

“La situation politique au Tchad est plus calme après l’élection présidentielle. Aujourd’hui, le Tchad organise les élections législatives et locales pour finaliser la transition des institutions”s’est-il réjoui.

Delphin Kankolongo

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« En accusant ceux qui s’opposent à la révision de la Constitution de soutenir le Rwanda, l’UDPS cultive l’intolérance et bafoue les droits fondamentaux des Congolais » (Claudel Lubaya André)

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Dans une récente publication sur X, le député Claudel Lubaya a critiqué vigoureusement les propos du secrétaire général de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), Augustin Kabuya, concernant la Constitution de la République Démocratique du Congo (RDC). Selon Lubaya, les déclarations de Kabuya, qu’il qualifie de « poison dangereux, » portent atteinte aux principes démocratiques et créent un climat d’intolérance politique en RDC.

Discours Accusé de Fragiliser le Pays

Augustin Kabuya aurait affirmé que la Constitution actuelle « stipule que pour sauvegarder l’unité africaine, il nous faut céder certains espaces au Rwanda » et l’a qualifiée de « malédiction« . Pour Claudel Lubaya, cette rhétorique déstabilise le pays en légitimant une intolérance croissante envers toute opposition au projet de révision constitutionnelle initié par le président Félix Tshisekedi et l’UDPS.

Lubaya a souligné qu’accuser les opposants au projet de révision constitutionnelle de soutenir les intérêts du Rwanda relève, selon lui, de « la lâcheté et d’un manque d’arguments« . Il insiste sur le droit légitime de chaque citoyen congolais de s’opposer pacifiquement à toute tentative de modification de la Constitution, conformément aux instruments juridiques nationaux et internationaux en matière de droits de l’homme.

Incitation à la Désobéissance aux Lois et Propagation de Faux Bruits

Sur le plan juridique, Claudel Lubaya considère les propos de Kabuya comme une incitation à la désobéissance aux lois, en particulier envers la Constitution qu’il a qualifiée de « malédiction ». Selon le député, ces déclarations constituent également une infraction de « propagation de faux bruits de nature à alarmer et inquiéter la population« . Lubaya demande donc que Kabuya soit interpellé et poursuivi pour ses propos, de la même manière que d’autres citoyens actuellement emprisonnés pour des raisons similaires.

Une Alliance de Parfaite Synchronicité entre Félix Tshisekedi et Augustin Kabuya

Selon Claudel Lubaya, le président Tshisekedi et Augustin Kabuya forment un « binôme parfait » dans leur projet de révision constitutionnelle. Pour lui, les déclarations de Kabuya engagent directement Félix Tshisekedi, illustrant une complémentarité entre les deux figures de l’UDPS : « L’un conçoit dans l’ombre et l’autre agit dans la lumière, » affirme Lubaya, désignant Tshisekedi comme le « cerveau » et Kabuya comme la « bouche autorisée ».

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Une Politique Congolaise Inspirée par le Rwanda ?

Lubaya déplore également ce qu’il perçoit comme une imitation aveugle de certaines politiques du Rwanda par le gouvernement congolais. Le Rwanda, selon lui, est devenu un « alibi » pour les dirigeants congolais qui l’utilisent comme justification pour les échecs de la RDC. Il critique la tendance à considérer toute voix dissidente comme un soutien au Rwanda, renforçant une pensée unique qui étouffe la pluralité d’opinions.

Une Mise en Garde contre l’Instauration d’une Nouvelle Dictature

Pour conclure, Claudel Lubaya appelle à la vigilance face aux tentatives de changement de la Constitution qui, selon lui, pourraient ouvrir la voie à une nouvelle dictature en RDC. Il plaide pour le respect des principes démocratiques et invite la population congolaise à défendre les droits garantis par la Constitution.

Delphin Kankolongo

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RDC : Jean-Lucien Bussa et Miguel Kashal Signent un Accord Stratégique pour Optimiser les Transactions entre Entreprises Publiques et Privées

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Kinshasa, le 12 novembre 2024 – Un nouvel élan vient d’être donné aux relations entre le secteur public et les entreprises privées en République Démocratique du Congo. Ce mardi, le Ministre du Portefeuille, Jean-Lucien Bussa, et le Directeur Général de l’Autorité de Régulation de la Sous-Traitance dans le Secteur Privé (ARSP), Miguel Kashal, ont signé un protocole d’accord stratégique pour renforcer cette collaboration.

L’accord, paraphé en présence d’experts des deux parties, vise principalement à faciliter les transactions entre les entreprises du portefeuille de l’État et d’autres sociétés commerciales publiques. Une attention particulière sera accordée aux entreprises d’État, avec une priorité pour celles présentant un niveau de compétitivité similaire.

En outre, cet engagement s’inscrit dans une perspective d’harmonisation des préférences commerciales inter-entreprises et prévoit l’échange d’expériences dans le domaine des partenariats public-privé. Ce partenariat devrait ainsi encourager le développement de synergies et l’optimisation des ressources au sein du secteur économique congolais.

Delphin Kankolongo

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« Qualifier la Constitution de malédiction est un affront à l’État de droit », accuse Claudel Lubaya à l’égard d’Augustin Kabuya

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Claudel Lubaya, député et figure de l’opposition en République Démocratique du Congo, a vivement réagi aux propos d’Augustin Kabuya, secrétaire général de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), concernant la Constitution de la République. Dans une déclaration forte, Lubaya a dénoncé les récentes accusations de Kabuya, qui qualifiait la Constitution congolaise de « malédiction » et suggérait qu’elle devait être révisée pour répondre aux intérêts politiques du moment.

Des Propos Jugés Inacceptables

Lubaya considère que les déclarations de Kabuya sont non seulement irresponsables, mais qu’elles constituent un affront direct à l’État de droit et aux principes fondamentaux de la République. Selon Lubaya, cette critique de la Constitution met en péril la stabilité institutionnelle du pays et incite à l’intolérance politique.

Il souligne que la Constitution, en tant que loi fondamentale, incarne l’unité nationale et la protection des droits et libertés des citoyens. Qualifier ce texte fondamental de « malédiction » revient, selon lui, à miner l’intégrité de l’État de droit et à légitimer des dérives autoritaires.

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Une Tentative de Justification de la Révision Constitutionnelle

Pour Claudel Lubaya, les propos d’Augustin Kabuya s’inscrivent dans une logique de manipulation politique visant à préparer le terrain pour une révision constitutionnelle. Lubaya critique ce qu’il perçoit comme une tentative de la part du gouvernement de normaliser une révision de la Constitution qui pourrait, selon lui, ouvrir la voie à un allongement des mandats présidentiels ou à d’autres mesures contraires aux principes démocratiques.

En assimilant la Constitution à une malédiction, Kabuya semble justifier l’idée que des changements radicaux sont nécessaires, une démarche que Lubaya considère comme un « aveu de faiblesse » face à l’incapacité du pouvoir en place à respecter les règles constitutionnelles.

Défense des Droits Démocratiques

Lubaya rappelle que la Constitution de la RDC garantit des droits fondamentaux, notamment celui de l’opposition et de la résistance pacifique face à toute tentative d’instauration d’une dictature. Il insiste sur le fait que chaque Congolais a le droit légitime de s’opposer aux projets politiques qu’il considère comme contraires à l’intérêt général, et qu’aucun individu, fût-il un dirigeant du parti au pouvoir, ne doit être autorisé à miner ce droit à travers des discours incendiaires et menaçant l’unité nationale.

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Appel à la Responsabilité des Dirigeants

Claudel Lubaya conclut en appelant à plus de responsabilité de la part des dirigeants politiques, soulignant que l’unité du pays doit primer sur les intérêts partisans. Il exhorte le gouvernement et le parti présidentiel à privilégier le dialogue et la concertation plutôt que d’alimenter les divisions à travers des discours polémiques. Selon lui, toute tentative de révision de la Constitution doit se faire dans le respect des procédures légales et avec une consultation approfondie des citoyens, afin de garantir que les décisions prises soient conformes aux valeurs démocratiques.

Delphin Kankolongo

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RDC : Le Ministre Roger Kamba Évalue les Capacités du Centre Médical Nganda dans la Prise en Charge du Cancer et Prône la Collaboration Public-Privé

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Dans le cadre de sa tournée d’évaluation des structures sanitaires, le Ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévoyance Sociale, Dr Samuel Roger Kamba, a visité le Centre Médical Nganda, une institution spécialisée dans le traitement des maladies cancéreuses. Cette visite s’inscrit dans un processus de suivi et d’amélioration continue des services de santé à travers le pays.

Lors de cette visite, le Dr Kamba a échangé avec les professionnels de santé sur les défis auxquels ils sont confrontés dans la prise en charge des patients, notamment dans le domaine du cancer, une pathologie qui nécessite des infrastructures et des équipements de haute qualité. Le Centre Nganda a présenté ses méthodes innovantes de dépistage, de diagnostic et de traitement, montrant ainsi son engagement à fournir des soins spécialisés aux Congolais.

Le Ministre a souligné l’importance de la collaboration entre le secteur privé et le secteur public pour renforcer le système de santé et améliorer l’accès des citoyens aux soins de qualité. Selon lui, une telle coopération est essentielle pour garantir des services de santé plus accessibles, notamment pour les populations vulnérables confrontées à des maladies graves comme le cancer.

Delphin Kankolongo

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COP29 : Judith Suminwa et David Lammy Renforcent la Coopération RDC-Royaume-Uni sur la Préservation des Forêts et la Paix dans l’Est

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12 novembre 2024 – Bakou, Azerbaïdjan. Lors de la 29ème Conférence des Parties de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP29), la Première Ministre de la République Démocratique du Congo (RDC), Judith Suminwa Tuluka, a eu un entretien crucial avec M. David Lammy, le Ministre britannique des Affaires étrangères pour l’Afrique.

Cet échange s’inscrit dans un cadre stratégique visant à approfondir la coopération entre la RDC et le Royaume-Uni, particulièrement sur deux sujets de grande importance pour le pays et la communauté internationale : la préservation des forêts congolaises et la sécurisation de l’Est de la RDC, une région en proie à des conflits prolongés.

La Protection des Forêts Congolaises : Une Priorité Partagée

La RDC abrite environ 60% des forêts tropicales d’Afrique, un bien écologique d’une valeur inestimable pour la régulation du climat mondial. Lors de cet entretien, la Première Ministre a souligné l’importance de protéger ces forêts face à la déforestation illégale et aux pressions économiques croissantes.

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Elle a exprimé le souhait de renforcer les mécanismes de financement pour la protection des écosystèmes forestiers à travers des initiatives bilatérales et des partenariats internationaux, notamment avec le Royaume-Uni, qui a longtemps été un partenaire clé dans les efforts de conservation environnementale.

La Sécurisation de l’Est de la RDC : Un Défi Majeur pour la Paix

La région de l’Est de la RDC, particulièrement touchée par des conflits armés, demeure un obstacle majeur à la stabilité et au développement durable du pays. Lors de la rencontre, la Première Ministre Judith Suminwa et M. David Lammy ont discuté des solutions potentielles pour renforcer la sécurisation de cette région, en mettant l’accent sur la résolution des conflits et la stabilité politique.

Cette approche inclut un soutien accru aux initiatives locales de paix, ainsi que la consolidation du dialogue entre les acteurs gouvernementaux et les groupes rebelles, afin d’instaurer un climat propice à la reconstruction économique et sociale.

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Une Vision Commune pour la COP30 à Belém

Cette rencontre a également permis de jeter les bases de la préparation de la RDC pour la COP30 qui se tiendra en 2025 à Belém, au Brésil. Les deux responsables ont évoqué la nécessité de présenter une position unifiée et forte pour défendre les intérêts climatiques de la RDC, notamment en matière de financement climatique, de réduction des émissions de carbone et de préparation aux impacts du changement climatique. Ils ont convenu de renforcer les échanges pour faire de la RDC un acteur majeur dans les discussions internationales sur le climat.

Delphin Kankolongo

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COP29 : Antonio Guterres Promet le Soutien de l’ONU à la RDC pour Finaliser sa CDN et Mettre en Œuvre le Marché Carbone en Prévision de la COP30

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Bakou, Azerbaïdjan – 12 novembre 2024
À l’occasion de la 29e Conférence des Parties (COP29) sur le climat, la Première Ministre congolaise Judith Suminwa Tuluka s’est engagée à mobiliser la communauté internationale pour appuyer la République Démocratique du Congo (RDC) dans ses efforts en matière de protection de l’environnement et de lutte contre le changement climatique.

Au cours de cette rencontre mondiale tenue à Bakou, elle a multiplié les échanges stratégiques avec des dirigeants et des partenaires internationaux, positionnant la RDC comme un acteur clé, souvent qualifié de « pays-solution » pour sa contribution essentielle à la régulation climatique mondiale.

Un Partenariat Renforcé avec le Royaume-Uni pour la Protection des Forêts et la Paix dans l’Est de la RDC

La Cheffe du Gouvernement a tenu un entretien avec David Lammy, Ministre britannique des Affaires étrangères pour l’Afrique, visant à intensifier la coopération entre la RDC et le Royaume-Uni. L’objectif : protéger les forêts congolaises et stabiliser les régions de l’Est, affectées par des conflits récurrents.

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Ces échanges ont donné lieu à des propositions concrètes pour mettre en avant la position de la RDC lors de la prochaine COP30, qui se tiendra à Belém, au Brésil. En misant sur le soutien britannique, la RDC cherche à mobiliser des ressources et à solidifier des partenariats en faveur de ses objectifs écologiques et humanitaires.

Appui de l’ONU pour Optimiser la Contribution Déterminée Nationalement (CDN) et le Marché Carbone

Judith Suminwa a également échangé avec Nourra Hamladji, Secrétaire Générale Adjointe de l’ONU, pour obtenir l’appui de l’équipe Climat des Nations Unies dans plusieurs domaines clés : la révision de la Contribution Déterminée à l’Échelle Nationale (CDN) de la RDC, l’application de l’article 6.4 sur le marché de carbone, et le renforcement du plan d’adaptation climatique national.

Ces initiatives visent à positionner la RDC comme un acteur de premier plan pour la COP30. Mme Hamladji a affirmé que l’ONU mobilisera ses ressources pour appuyer ces démarches, permettant ainsi à la RDC de tirer parti du marché carbone pour financer des projets durables et protéger son patrimoine environnemental.

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Engagement de Soutien de la Part de la Communauté Internationale

Le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a lui aussi réitéré son engagement envers la RDC en promettant d’aider le pays à affiner et à finaliser sa CDN avant la COP30, ainsi qu’à renforcer ses capacités dans l’application de l’article 6.4, garantissant la participation de la RDC au marché de carbone.

“Nous saluons l’engagement du secrétariat général de l’ONU à aider le pays à mieux articuler sa CDN et de la finaliser avant la COP 30”a souligné la Première Ministre, qui voit dans cette coopération un levier pour affirmer le rôle de la RDC comme gardien des ressources naturelles mondiales.

Renforcement des Relations Bilatérales avec les Pays Africains

En marge de la COP29, Judith Suminwa Tuluka a également échangé brièvement avec les Présidents Denis Sassou-Nguesso du Congo-Brazzaville et Nana Akufo-Addo du Ghana, réaffirmant leur volonté commune de renforcer les liens bilatéraux entre la RDC et ces deux pays. Ces interactions témoignent d’une volonté de créer une alliance africaine forte en matière de protection environnementale et de développement durable.

Delphin Kankolongo

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Défense de la Constitution : Franck Diongo Accuse Félix Tshisekedi de « Haute Trahison » et Appelle à l’Application de l’Article 64 face au Projet de Révision

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L’opposant congolais Franck Diongo a diffusé une vidéo dans laquelle il lance de graves accusations contre le président de la République démocratique du Congo (RDC), Félix Tshisekedi. Le chef de l’État a récemment exprimé son souhait de doter le pays d’une « nouvelle constitution aux réalités congolaises », une initiative vivement dénoncée par Diongo, qui parle de « haute trahison ».

Depuis son lieu d’exil, l’opposant politique, connu pour ses prises de position critiques à l’égard du pouvoir en place, a mobilisé ses partisans pour « l’application de l’article 64 de la constitution« , qui incite les citoyens congolais à faire échec à tout individu ou groupe d’individus s’emparant du pouvoir en violation des dispositions constitutionnelles.

Dans sa vidéo, Franck Diongo n’a pas hésité à utiliser des termes particulièrement virulents à l’encontre du président Tshisekedi, qu’il a qualifié de « sécessionniste« , de « traître national » et de « dictateur sanguinaire« .

“L’ennemi public du peuple congolais s’appelle Tshilombo”a-t-il affirmé, estimant que l’annonce de cette réforme constitutionnelle est une trahison envers la nation.

L’opposant craint que cette volonté de réformer la constitution ne cache une tentative de renforcer la position de Tshisekedi à l’approche des prochaines élections, et appelle les Congolais à la vigilance et à la résistance. En invoquant l’article 64, il espère susciter une mobilisation citoyenne contre ce qu’il considère comme une atteinte à l’ordre constitutionnel.

Delphin Kankolongo

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« Cette constitution s’appelle malédiction ; elle stipule que pour sauvegarder l’unité africaine, il nous faut céder certains espaces au Rwanda » (Augustin Kabuya)

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Kinshasa, RDC — Le Secrétaire Général de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), Augustin Kabuya, a provoqué une onde de choc au sein de la classe politique congolaise en qualifiant la constitution actuelle de « malédiction ». Selon lui, cette constitution impose la cession de certains territoires congolais au Rwanda, au nom de la préservation de l’unité africaine, une situation qu’il considère inacceptable.

Dans une déclaration sans équivoque, Kabuya a souligné que les termes de la constitution actuelle, selon lesquels la RDC serait contrainte de céder des espaces au Rwanda pour des raisons de solidarité régionale, étaient une violation flagrante de la souveraineté nationale.

“Cette constitution stipule que pour sauvegarder l’unité africaine, il nous faut céder certains espaces au Rwanda… et cela, c’est une malédiction”a-t-il affirmé.

Les propos de Kabuya interviennent dans un contexte politique tendu en RDC, où les discussions sur une éventuelle révision constitutionnelle sont de plus en plus présentes. Bien que le président Félix Tshisekedi ait exprimé son intention de ne pas briguer un second mandat, des voix s’élèvent dans l’opposition, craignant des tentatives de modifier la constitution afin de permettre au président de rester au pouvoir.

La question de la révision constitutionnelle a d’ailleurs été un sujet de vives inquiétudes pour de nombreux acteurs politiques, qui redoutent une nouvelle concentration du pouvoir au sommet de l’État. « L’avenir politique de la RDC reste incertain », a déclaré Kamala Fiston, militant du mouvement citoyen Lucha. Pour lui, les propos de Kabuya soulignent la nécessité de protéger la constitution contre toute forme d’instrumentalisation politique.

Delphin Kankolongo

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États-Unis : Donald Trump désigne Elon Musk comme ministre de l’Efficacité gouvernementale pour restructurer l’administration fédérale

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Le président élu Donald Trump a annoncé, ce mardi 12 novembre, la nomination d’Elon Musk, milliardaire et propriétaire de X, au sein de son futur cabinet. Il sera chargé d’un nouveau ministère dédié à l’ »efficacité gouvernementale » (Department of Government Efficiency), dont l’objectif est de transformer en profondeur le fonctionnement de l’administration fédérale. Cette nomination marque un tournant pour le président républicain, qui a promis de réduire la bureaucratie et de moderniser l’appareil étatique.

Une mission de réforme radicale

Elon Musk, connu pour son esprit d’innovation et son aversion pour les réglementations excessives, aura pour mission de travailler aux côtés de Vivek Ramaswamy, homme d’affaires et ancien candidat aux primaires républicaines, dans cette entreprise de rationalisation de l’administration. Le président élu a salué cette alliance en déclarant :

“Ces deux Américains formidables traceront le chemin pour démanteler la bureaucratie gouvernementale, sabrer les régulations excessives, réduire les dépenses inutiles, et restructurer les agences fédérales”

Cette déclaration reflète l’orientation que souhaite insuffler Trump à son gouvernement pour un second mandat.

Vivek Ramaswamy a réagi rapidement sur X, soulignant que la transition vers cette vision plus « efficace » de l’État fédéral ne se fera pas dans la demi-mesure.

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“Nous n’allons pas y aller doucement”a-t-il assuré.

De simple blague à proposition concrète

Ce ministère de l’efficacité gouvernementale, initialement perçu comme une plaisanterie sur les réseaux sociaux – où « DOGE » (un clin d’œil à un mème populaire) circulait avec humour – prend désormais une tournure sérieuse. La rumeur de sa création a pris de l’ampleur après le soutien public d’Elon Musk à la campagne de Donald Trump, surtout à la suite de la tentative d’assassinat survenue à Butler en juillet. Depuis lors, le PDG de X et de Starlink est devenu une figure influente dans le camp républicain.

Musk s’est aussi distingué en lançant une pétition pro-Trump en octobre, promettant un million de dollars par jour à des électeurs républicains en échange de leur signature, renforçant ainsi son rôle dans la campagne. Le lendemain de la victoire de Trump, Musk a même participé à un appel stratégique entre le président élu et le dirigeant ukrainien Volodymyr Zelensky, confirmant son influence grandissante dans la sphère politique américaine.

Un avenir incertain mais ambitieux

Le public s’interroge toutefois sur la nature exacte de l’engagement d’Elon Musk au sein de cette administration. Bien que l’annonce ait suscité de nombreuses réactions, le milliardaire n’a pas hésité à introduire une note d’humour, annonçant que les produits dérivés de son ministère seront « incroyables« .

Delphin Kankolongo

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