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« Qualifier la Constitution de malédiction est un affront à l’État de droit », accuse Claudel Lubaya à l’égard d’Augustin Kabuya

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Claudel Lubaya, député et figure de l’opposition en République Démocratique du Congo, a vivement réagi aux propos d’Augustin Kabuya, secrétaire général de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), concernant la Constitution de la République. Dans une déclaration forte, Lubaya a dénoncé les récentes accusations de Kabuya, qui qualifiait la Constitution congolaise de « malédiction » et suggérait qu’elle devait être révisée pour répondre aux intérêts politiques du moment.

Des Propos Jugés Inacceptables

Lubaya considère que les déclarations de Kabuya sont non seulement irresponsables, mais qu’elles constituent un affront direct à l’État de droit et aux principes fondamentaux de la République. Selon Lubaya, cette critique de la Constitution met en péril la stabilité institutionnelle du pays et incite à l’intolérance politique.

Il souligne que la Constitution, en tant que loi fondamentale, incarne l’unité nationale et la protection des droits et libertés des citoyens. Qualifier ce texte fondamental de « malédiction » revient, selon lui, à miner l’intégrité de l’État de droit et à légitimer des dérives autoritaires.

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Une Tentative de Justification de la Révision Constitutionnelle

Pour Claudel Lubaya, les propos d’Augustin Kabuya s’inscrivent dans une logique de manipulation politique visant à préparer le terrain pour une révision constitutionnelle. Lubaya critique ce qu’il perçoit comme une tentative de la part du gouvernement de normaliser une révision de la Constitution qui pourrait, selon lui, ouvrir la voie à un allongement des mandats présidentiels ou à d’autres mesures contraires aux principes démocratiques.

En assimilant la Constitution à une malédiction, Kabuya semble justifier l’idée que des changements radicaux sont nécessaires, une démarche que Lubaya considère comme un « aveu de faiblesse » face à l’incapacité du pouvoir en place à respecter les règles constitutionnelles.

Défense des Droits Démocratiques

Lubaya rappelle que la Constitution de la RDC garantit des droits fondamentaux, notamment celui de l’opposition et de la résistance pacifique face à toute tentative d’instauration d’une dictature. Il insiste sur le fait que chaque Congolais a le droit légitime de s’opposer aux projets politiques qu’il considère comme contraires à l’intérêt général, et qu’aucun individu, fût-il un dirigeant du parti au pouvoir, ne doit être autorisé à miner ce droit à travers des discours incendiaires et menaçant l’unité nationale.

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Appel à la Responsabilité des Dirigeants

Claudel Lubaya conclut en appelant à plus de responsabilité de la part des dirigeants politiques, soulignant que l’unité du pays doit primer sur les intérêts partisans. Il exhorte le gouvernement et le parti présidentiel à privilégier le dialogue et la concertation plutôt que d’alimenter les divisions à travers des discours polémiques. Selon lui, toute tentative de révision de la Constitution doit se faire dans le respect des procédures légales et avec une consultation approfondie des citoyens, afin de garantir que les décisions prises soient conformes aux valeurs démocratiques.

Delphin Kankolongo

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Arrestation de Delly SESANGA : « Quand Augustin Kabuya dit des bêtises, il n’est jamais arrêté, mais quand l’opposition s’organise, les policiers sont envoyés » (Ados Ndombasi)

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Le 14 novembre, l’interpellation de Delly SESANGA, leader du parti politique Envol, a provoqué une vague d’indignation au sein de l’opposition congolaise. L’arrestation de l’opposant, survenue lors d’une manifestation de sensibilisation contre les tentatives de modification de la Constitution, a été vivement dénoncée comme une répression politique et une atteinte à la liberté d’expression et de manifestation.

Ados Ndombasi, un autre cadre de l’opposition, a exprimé sa frustration en déclarant :

“Quand Augustin Kabuya dit des bêtises, il n’est jamais arrêté, mais quand l’opposition s’organise, les policiers sont envoyés pour étouffer et arrêter toute organisation”.

Cette déclaration met en lumière l’inégalité perçue dans le traitement des membres du pouvoir et de l’opposition, où les actions de l’opposition sont réprimées tandis que celles du pouvoir sont laissées sans conséquence.

L’arrestation de Delly SESANGA intervient dans un contexte politique tendu, où les tentatives du gouvernement de réviser la Constitution sont contestées par une large partie de l’opposition, qui considère ce changement comme un moyen pour le président Félix Tshisekedi de prolonger son mandat et de consolider son pouvoir. La liberté de manifester contre ce changement est devenue un enjeu crucial, et l’arrestation de SESANGA semble marquer un nouveau point de tension entre les autorités et les opposants politiques.

Le cadre de concertation des forces politiques et sociales a rapidement réagi en condamnant fermement l’interpellation, qualifiant l’acte de violation des libertés fondamentales et d’un recul pour la démocratie en RDC. Ils ont exigé la libération immédiate de SESANGA, tout en dénonçant la criminalisation de la défense de la Constitution.

Moïse Katumbi, leader de l’opposition, a également exprimé son indignation, appelant Félix Tshisekedi à libérer SESANGA et les autres prisonniers politiques. Il a souligné que

“Persécuter les opposants pour changer la Constitution et conserver le pouvoir est une erreur tragique qui précède toutes les dictatures”.

Après plusieurs heures de détention, Delly SESANGA a été libéré, mais son arrestation demeure un symbole des tensions politiques croissantes et des inquiétudes concernant les libertés publiques en République Démocratique du Congo.

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Delphin Kankolongo

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Forum Makutano : Louis Watum Kabamba Appelle les Entrepreneurs à Prioriser le Patriotisme et le Partenariat Public-Privé pour Stimuler l’Industrie en RDC

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Kinshasa, 14 novembre 2024 – Louis Watum Kabamba, ministre de l’Industrie et du Développement des PME en République Démocratique du Congo, a marqué de sa présence la dixième édition du Forum économique MAKUTANO, un événement phare qui rassemble les acteurs économiques du pays. Cette rencontre s’est tenue au Fleuve Congo Hôtel, où le ministre a abordé les défis et opportunités auxquels font face les entrepreneurs congolais.

Dans son intervention, Louis Watum Kabamba a exhorté les participants à adopter quatre valeurs fondamentales pour contribuer au développement de la RDC : le patriotisme, l’intégrité, l’obligation de résultats et la méritocratie. Pour le ministre, ces principes constituent le socle nécessaire pour bâtir un environnement économique durable et compétitif.

Le programme de la journée s’est poursuivi avec une deuxième session au Pullman Grand Hôtel de Kinshasa, où le ministre s’est adressé à un public composé d’opérateurs économiques et d’investisseurs potentiels. Dans ce cadre, il a insisté sur l’importance de renforcer le partenariat public-privé pour développer le secteur des batteries électriques en RDC. Selon lui, cette collaboration est essentielle pour capitaliser sur les ressources naturelles locales et accélérer l’industrialisation du pays.

Delphin Kankolongo

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Révision de la Constitution : « Il y a des choses à revoir, mais il faudra s’accorder sur ce qui doit l’être et ce qui ne doit pas l’être » (Judith Suminwa)

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Dans une interview exclusive diffusée le 13 novembre 2024 sur TV5MONDE, la Première ministre de la République Démocratique du Congo, Judith Suminwa, s’est exprimée sur la question brûlante de la révision de la constitution. Elle a souligné la nécessité d’examiner certains aspects du texte fondamental, tout en insistant sur l’importance de parvenir à un consensus sur les éléments à réviser.

“Il y a des choses à revoir, mais il faudra s’accorder sur ce qui doit l’être et ce qui ne doit pas l’être”a déclaré la cheffe du gouvernement congolais.

Selon elle, toute révision doit se faire dans le respect des principes constitutionnels déjà en place, et ce processus doit être encadré par un large débat national pour garantir que les décisions prises correspondent aux attentes de tous les acteurs politiques et sociaux du pays.

La Première ministre a également rappelé que la constitution actuelle n’est pas un texte figé, mais une « constitution révisée » qui peut encore être ajustée pour mieux répondre aux réalités politiques et économiques du pays. Toutefois, elle a insisté sur l’importance de maintenir l’équilibre entre la stabilité institutionnelle et les réformes nécessaires.

Delphin Kankolongo

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Forum Makutano : Félix Tshisekedi Lance la 10ème Édition à Kinshasa, Axée sur un Nouveau Pacte pour la Croissance, la Prospérité et l’Unité de l’Afrique

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Kinshasa, 13 novembre 2024 – Le Président de la République Démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, a ouvert ce mercredi la dixième édition du Forum économique Makutano, un événement marquant pour le continent africain qui se déroule du 13 au 15 novembre 2024 au Centre financier de Kinshasa. Placé sous le thème

« The New Deal for Africa. Un nouveau pacte pour une RDC et une Afrique fortes et prospères »

Ce forum réunit des acteurs clés du développement économique africain, incluant des dirigeants politiques, des chefs d’entreprise et des représentants de la société civile.

Lors de son discours inaugural, le Président Tshisekedi a mis en avant les nombreux atouts de la RDC, citant notamment « des ressources naturelles abondantes, un potentiel agricole immense, une jeunesse dynamique et une position géographique stratégique au cœur de l’Afrique ». Ces éléments, a-t-il affirmé, constituent les fondations d’une nation capable de jouer un rôle moteur dans le développement économique du continent.

Six Priorités pour un Congo Stable et Prospère

Le Chef de l’État a rappelé les six engagements prioritaires de son deuxième mandat, formulés lors de son investiture le 20 janvier dernier. Il s’agit de :

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  1. La création de plus d’emplois ;
  2. La protection du pouvoir d’achat des citoyens ;
  3. La sécurisation du territoire national ;
  4. La diversification de l’économie nationale ;
  5. La garantie de l’accès aux soins de santé ;
  6. Le renforcement de l’efficacité des services publics.

Ces priorités, a souligné le Président Tshisekedi, visent à conduire la RDC vers une stabilité durable et à renforcer son unité nationale.

“Ces engagements sont le socle de la marche suprême vers une République Démocratique du Congo plus stable, indivisible et dynamique”a-t-il déclaré devant une audience attentive.

Makutano : Dix Ans de Réussite et de Collaboration

Le forum Makutano, initié il y a une décennie, est devenu une plateforme influente pour le développement économique en RDC et en Afrique. Le Président Tshisekedi a rappelé les succès engrangés au fil des années, en soulignant notamment l’émergence de milliers de PME congolaises, porteuses d’innovations et d’opportunités pour la jeunesse.

“Ce succès témoigne d’une Afrique en mouvement, d’un Congo qui s’affirme et dont l’avenir est plein de promesses”a-t-il ajouté.

Néanmoins, il a invité les participants à intensifier leurs efforts pour améliorer la gouvernance, stabiliser les régions affectées par les conflits, et garantir l’accès aux services essentiels pour tous.

La Vision de l’Unité Africaine et d’un Futur Prospère

Cette édition du Makutano prend une dimension particulière en célébrant l’unité africaine.

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“Ce forum prend une dimension singulière, celle de l’unité africaine ; cette unité qui est à la fois notre force et notre destinée”a affirmé le Président Tshisekedi.

Exprimant sa gratitude pour la participation de délégations africaines, dont la ministre du Commerce du Nigeria.

Nicole Sulu, fondatrice et hôte du Forum Makutano, a également pris la parole pour illustrer sa vision ambitieuse d’une Afrique prospère d’ici 2050.

“Nous nous trouvons ici et maintenant, pour proposer une nouvelle vision, un new deal africain, pour rêver notre Afrique d’ici 2050” a-t-elle déclaré.

Invitant les participants à imaginer un continent où la RDC deviendrait le grenier de l’Afrique, grâce à ses abondantes ressources naturelles.

Delphin Kankolongo

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RDC-Tchad : Félix Tshisekedi Preside la Signature d’un Compromis Politique Crucial pour la Transition Tchadienne et le Retour des Opposants

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Kinshasa, le 13 novembre 2024 – Ce mercredi, à la Cité de l’Union africaine de Kinshasa, le Chef de l’État congolais, Félix Tshisekedi, a présidé, en tant que Facilitateur de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) dans la crise tchadienne, une nouvelle cérémonie de signature d’un compromis politique entre le gouvernement tchadien et l’opposition. Cette réunion marque la troisième rencontre d’accords politiques dans le cadre du processus de stabilisation du Tchad sous l’égide de la CEEAC.

L’accord conclu au terme de cet événement a officialisé le retour au Tchad du Dr Hassan Barkai, président de l’Union des forces démocratiques du Tchad (UFDT), exilé de longue date. Le ministre des Infrastructures du Tchad, Aziz Mahamat Saleh, a représenté le gouvernement et a salué l’engagement de la RDC et du Président Tshisekedi dans ce processus délicat de réconciliation.

“Trois ans après le début de la transition, nous sommes en phase de finalisation grâce au leadership du Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, facilitateur dans cette transition. Cela est un exploit parce que plusieurs pays en transition sont encore loin d’une solution stable”a déclaré Aziz Mahamat Saleh.

Ce compromis vise à favoriser un climat de paix et de sécurité pour les opposants et à encourager un retour de ceux encore en exil. Aziz Mahamat Saleh a appelé les autres leaders en exil à revenir au pays pour participer à la refondation du Tchad, soulignant l’importance de cette réintégration pour la cohésion nationale.

De son côté, le Dr Hassan Barkai a exprimé sa joie et son espoir en la stabilité politique actuelle du Tchad.

“La situation politique au Tchad est plus calme après l’élection présidentielle. Aujourd’hui, le Tchad organise les élections législatives et locales pour finaliser la transition des institutions”s’est-il réjoui.

Delphin Kankolongo

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« En accusant ceux qui s’opposent à la révision de la Constitution de soutenir le Rwanda, l’UDPS cultive l’intolérance et bafoue les droits fondamentaux des Congolais » (Claudel Lubaya André)

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Dans une récente publication sur X, le député Claudel Lubaya a critiqué vigoureusement les propos du secrétaire général de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), Augustin Kabuya, concernant la Constitution de la République Démocratique du Congo (RDC). Selon Lubaya, les déclarations de Kabuya, qu’il qualifie de « poison dangereux, » portent atteinte aux principes démocratiques et créent un climat d’intolérance politique en RDC.

Discours Accusé de Fragiliser le Pays

Augustin Kabuya aurait affirmé que la Constitution actuelle « stipule que pour sauvegarder l’unité africaine, il nous faut céder certains espaces au Rwanda » et l’a qualifiée de « malédiction« . Pour Claudel Lubaya, cette rhétorique déstabilise le pays en légitimant une intolérance croissante envers toute opposition au projet de révision constitutionnelle initié par le président Félix Tshisekedi et l’UDPS.

Lubaya a souligné qu’accuser les opposants au projet de révision constitutionnelle de soutenir les intérêts du Rwanda relève, selon lui, de « la lâcheté et d’un manque d’arguments« . Il insiste sur le droit légitime de chaque citoyen congolais de s’opposer pacifiquement à toute tentative de modification de la Constitution, conformément aux instruments juridiques nationaux et internationaux en matière de droits de l’homme.

Incitation à la Désobéissance aux Lois et Propagation de Faux Bruits

Sur le plan juridique, Claudel Lubaya considère les propos de Kabuya comme une incitation à la désobéissance aux lois, en particulier envers la Constitution qu’il a qualifiée de « malédiction ». Selon le député, ces déclarations constituent également une infraction de « propagation de faux bruits de nature à alarmer et inquiéter la population« . Lubaya demande donc que Kabuya soit interpellé et poursuivi pour ses propos, de la même manière que d’autres citoyens actuellement emprisonnés pour des raisons similaires.

Une Alliance de Parfaite Synchronicité entre Félix Tshisekedi et Augustin Kabuya

Selon Claudel Lubaya, le président Tshisekedi et Augustin Kabuya forment un « binôme parfait » dans leur projet de révision constitutionnelle. Pour lui, les déclarations de Kabuya engagent directement Félix Tshisekedi, illustrant une complémentarité entre les deux figures de l’UDPS : « L’un conçoit dans l’ombre et l’autre agit dans la lumière, » affirme Lubaya, désignant Tshisekedi comme le « cerveau » et Kabuya comme la « bouche autorisée ».

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Une Politique Congolaise Inspirée par le Rwanda ?

Lubaya déplore également ce qu’il perçoit comme une imitation aveugle de certaines politiques du Rwanda par le gouvernement congolais. Le Rwanda, selon lui, est devenu un « alibi » pour les dirigeants congolais qui l’utilisent comme justification pour les échecs de la RDC. Il critique la tendance à considérer toute voix dissidente comme un soutien au Rwanda, renforçant une pensée unique qui étouffe la pluralité d’opinions.

Une Mise en Garde contre l’Instauration d’une Nouvelle Dictature

Pour conclure, Claudel Lubaya appelle à la vigilance face aux tentatives de changement de la Constitution qui, selon lui, pourraient ouvrir la voie à une nouvelle dictature en RDC. Il plaide pour le respect des principes démocratiques et invite la population congolaise à défendre les droits garantis par la Constitution.

Delphin Kankolongo

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RDC : Jean-Lucien Bussa et Miguel Kashal Signent un Accord Stratégique pour Optimiser les Transactions entre Entreprises Publiques et Privées

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Kinshasa, le 12 novembre 2024 – Un nouvel élan vient d’être donné aux relations entre le secteur public et les entreprises privées en République Démocratique du Congo. Ce mardi, le Ministre du Portefeuille, Jean-Lucien Bussa, et le Directeur Général de l’Autorité de Régulation de la Sous-Traitance dans le Secteur Privé (ARSP), Miguel Kashal, ont signé un protocole d’accord stratégique pour renforcer cette collaboration.

L’accord, paraphé en présence d’experts des deux parties, vise principalement à faciliter les transactions entre les entreprises du portefeuille de l’État et d’autres sociétés commerciales publiques. Une attention particulière sera accordée aux entreprises d’État, avec une priorité pour celles présentant un niveau de compétitivité similaire.

En outre, cet engagement s’inscrit dans une perspective d’harmonisation des préférences commerciales inter-entreprises et prévoit l’échange d’expériences dans le domaine des partenariats public-privé. Ce partenariat devrait ainsi encourager le développement de synergies et l’optimisation des ressources au sein du secteur économique congolais.

Delphin Kankolongo

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RDC : Le Ministre Roger Kamba Évalue les Capacités du Centre Médical Nganda dans la Prise en Charge du Cancer et Prône la Collaboration Public-Privé

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Dans le cadre de sa tournée d’évaluation des structures sanitaires, le Ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévoyance Sociale, Dr Samuel Roger Kamba, a visité le Centre Médical Nganda, une institution spécialisée dans le traitement des maladies cancéreuses. Cette visite s’inscrit dans un processus de suivi et d’amélioration continue des services de santé à travers le pays.

Lors de cette visite, le Dr Kamba a échangé avec les professionnels de santé sur les défis auxquels ils sont confrontés dans la prise en charge des patients, notamment dans le domaine du cancer, une pathologie qui nécessite des infrastructures et des équipements de haute qualité. Le Centre Nganda a présenté ses méthodes innovantes de dépistage, de diagnostic et de traitement, montrant ainsi son engagement à fournir des soins spécialisés aux Congolais.

Le Ministre a souligné l’importance de la collaboration entre le secteur privé et le secteur public pour renforcer le système de santé et améliorer l’accès des citoyens aux soins de qualité. Selon lui, une telle coopération est essentielle pour garantir des services de santé plus accessibles, notamment pour les populations vulnérables confrontées à des maladies graves comme le cancer.

Delphin Kankolongo

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COP29 : Judith Suminwa et David Lammy Renforcent la Coopération RDC-Royaume-Uni sur la Préservation des Forêts et la Paix dans l’Est

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12 novembre 2024 – Bakou, Azerbaïdjan. Lors de la 29ème Conférence des Parties de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP29), la Première Ministre de la République Démocratique du Congo (RDC), Judith Suminwa Tuluka, a eu un entretien crucial avec M. David Lammy, le Ministre britannique des Affaires étrangères pour l’Afrique.

Cet échange s’inscrit dans un cadre stratégique visant à approfondir la coopération entre la RDC et le Royaume-Uni, particulièrement sur deux sujets de grande importance pour le pays et la communauté internationale : la préservation des forêts congolaises et la sécurisation de l’Est de la RDC, une région en proie à des conflits prolongés.

La Protection des Forêts Congolaises : Une Priorité Partagée

La RDC abrite environ 60% des forêts tropicales d’Afrique, un bien écologique d’une valeur inestimable pour la régulation du climat mondial. Lors de cet entretien, la Première Ministre a souligné l’importance de protéger ces forêts face à la déforestation illégale et aux pressions économiques croissantes.

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Elle a exprimé le souhait de renforcer les mécanismes de financement pour la protection des écosystèmes forestiers à travers des initiatives bilatérales et des partenariats internationaux, notamment avec le Royaume-Uni, qui a longtemps été un partenaire clé dans les efforts de conservation environnementale.

La Sécurisation de l’Est de la RDC : Un Défi Majeur pour la Paix

La région de l’Est de la RDC, particulièrement touchée par des conflits armés, demeure un obstacle majeur à la stabilité et au développement durable du pays. Lors de la rencontre, la Première Ministre Judith Suminwa et M. David Lammy ont discuté des solutions potentielles pour renforcer la sécurisation de cette région, en mettant l’accent sur la résolution des conflits et la stabilité politique.

Cette approche inclut un soutien accru aux initiatives locales de paix, ainsi que la consolidation du dialogue entre les acteurs gouvernementaux et les groupes rebelles, afin d’instaurer un climat propice à la reconstruction économique et sociale.

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Une Vision Commune pour la COP30 à Belém

Cette rencontre a également permis de jeter les bases de la préparation de la RDC pour la COP30 qui se tiendra en 2025 à Belém, au Brésil. Les deux responsables ont évoqué la nécessité de présenter une position unifiée et forte pour défendre les intérêts climatiques de la RDC, notamment en matière de financement climatique, de réduction des émissions de carbone et de préparation aux impacts du changement climatique. Ils ont convenu de renforcer les échanges pour faire de la RDC un acteur majeur dans les discussions internationales sur le climat.

Delphin Kankolongo

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COP29 : Antonio Guterres Promet le Soutien de l’ONU à la RDC pour Finaliser sa CDN et Mettre en Œuvre le Marché Carbone en Prévision de la COP30

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Bakou, Azerbaïdjan – 12 novembre 2024
À l’occasion de la 29e Conférence des Parties (COP29) sur le climat, la Première Ministre congolaise Judith Suminwa Tuluka s’est engagée à mobiliser la communauté internationale pour appuyer la République Démocratique du Congo (RDC) dans ses efforts en matière de protection de l’environnement et de lutte contre le changement climatique.

Au cours de cette rencontre mondiale tenue à Bakou, elle a multiplié les échanges stratégiques avec des dirigeants et des partenaires internationaux, positionnant la RDC comme un acteur clé, souvent qualifié de « pays-solution » pour sa contribution essentielle à la régulation climatique mondiale.

Un Partenariat Renforcé avec le Royaume-Uni pour la Protection des Forêts et la Paix dans l’Est de la RDC

La Cheffe du Gouvernement a tenu un entretien avec David Lammy, Ministre britannique des Affaires étrangères pour l’Afrique, visant à intensifier la coopération entre la RDC et le Royaume-Uni. L’objectif : protéger les forêts congolaises et stabiliser les régions de l’Est, affectées par des conflits récurrents.

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Ces échanges ont donné lieu à des propositions concrètes pour mettre en avant la position de la RDC lors de la prochaine COP30, qui se tiendra à Belém, au Brésil. En misant sur le soutien britannique, la RDC cherche à mobiliser des ressources et à solidifier des partenariats en faveur de ses objectifs écologiques et humanitaires.

Appui de l’ONU pour Optimiser la Contribution Déterminée Nationalement (CDN) et le Marché Carbone

Judith Suminwa a également échangé avec Nourra Hamladji, Secrétaire Générale Adjointe de l’ONU, pour obtenir l’appui de l’équipe Climat des Nations Unies dans plusieurs domaines clés : la révision de la Contribution Déterminée à l’Échelle Nationale (CDN) de la RDC, l’application de l’article 6.4 sur le marché de carbone, et le renforcement du plan d’adaptation climatique national.

Ces initiatives visent à positionner la RDC comme un acteur de premier plan pour la COP30. Mme Hamladji a affirmé que l’ONU mobilisera ses ressources pour appuyer ces démarches, permettant ainsi à la RDC de tirer parti du marché carbone pour financer des projets durables et protéger son patrimoine environnemental.

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Engagement de Soutien de la Part de la Communauté Internationale

Le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a lui aussi réitéré son engagement envers la RDC en promettant d’aider le pays à affiner et à finaliser sa CDN avant la COP30, ainsi qu’à renforcer ses capacités dans l’application de l’article 6.4, garantissant la participation de la RDC au marché de carbone.

“Nous saluons l’engagement du secrétariat général de l’ONU à aider le pays à mieux articuler sa CDN et de la finaliser avant la COP 30”a souligné la Première Ministre, qui voit dans cette coopération un levier pour affirmer le rôle de la RDC comme gardien des ressources naturelles mondiales.

Renforcement des Relations Bilatérales avec les Pays Africains

En marge de la COP29, Judith Suminwa Tuluka a également échangé brièvement avec les Présidents Denis Sassou-Nguesso du Congo-Brazzaville et Nana Akufo-Addo du Ghana, réaffirmant leur volonté commune de renforcer les liens bilatéraux entre la RDC et ces deux pays. Ces interactions témoignent d’une volonté de créer une alliance africaine forte en matière de protection environnementale et de développement durable.

Delphin Kankolongo

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