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Affaire Firmin Mvonde : « Cette rumeur est un faux bruit qui finira par un non-lieu judiciaire ou un classement sans suite, car elle n’existe pas ! » (Maître Beylard David)

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La récente polémique autour de l’acquisition supposée d’un immeuble de 900 000 euros à Bruxelles par Firmin Mvonde, Procureur Général près la Cour de cassation en République Démocratique du Congo (RDC), suscite des débats passionnés et contradictoires. Maitre Beylard David, avocat et docteur en droit, qualifie cette affaire de « faux bruit » voué à être classé sans suite faute de fondement juridique.

Une rumeur contestée

Selon Maître Beylard, l’histoire relayée par certains opposants congolais et amplifiée sur les réseaux sociaux est entachée d’exagérations et d’approximations. Il précise qu’aucune transaction suspecte n’a été détectée à l’encontre du Procureur Mvonde. Il ajoute que la prétendue acquisition d’un immeuble entier pour 900 000 dollars américains est infondée, le montant correspondant en réalité à celui d’un appartement familial classique à Bruxelles, bien loin des spéculations médiatiques.

Firmin Mvonde, une Personne Politiquement Exposée (PPE)

Le Procureur Mvonde fait partie des Personnes Politiquement Exposées (PPE), une catégorie surveillée de près par les institutions financières internationales pour prévenir les risques de blanchiment d’argent. Toutes ses transactions financières et bancaires sont soumises à un contrôle rigoureux. Jusqu’à présent, aucun signal d’alerte, même faible, n’a été émis à son encontre, ce qui remet en question la véracité des accusations.

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Réaction des autorités congolaises

Pour clarifier les faits, le Ministre de la Justice, Constant Mutamba, a annoncé l’ouverture d’une enquête impliquant l’Inspection Générale des Finances (IGF), la Cellule Nationale des Renseignements Financiers (CENAREF) et l’Agence Nationale de Renseignements (ANR). Ces investigations visent à déterminer l’origine des fonds ayant permis l’acquisition du bien immobilier et à vérifier la conformité des transactions effectuées.

Une affaire politisée ?

Maître Beylard estime que cette affaire est instrumentalisée par certains opposants politiques pour ternir la réputation du Procureur Mvonde et déstabiliser le système judiciaire congolais. Il critique également ce qu’il appelle « l’imbécillité congolaise » et la tendance à propager des rumeurs infondées, suscitant moqueries et incompréhensions à l’international, notamment en Belgique.

Delphin Kankolongo

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Au Rwanda, Paul Kagame Annonce des Mesures de Contrôle Accrues sur les Églises et la Taxation de leurs Revenus

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Le président rwandais, Paul Kagame, a récemment annoncé son intention de renforcer la régulation des Églises présentes au Rwanda, mettant particulièrement l’accent sur les Églises pentecôtistes. Cette initiative vise à lutter contre ce que le gouvernement considère comme des abus financiers et des irrégularités dans certaines pratiques religieuses. Selon Kagame, plusieurs pasteurs profitent des quêtes et d’autres dons pour s’enrichir sur le dos des plus vulnérables, en particulier les fidèles les plus pauvres.

Fermeture d’Églises et Nouvelles Régulations

Depuis le début de l’année, près de 8.000 Églises et mosquées ont été fermées par le Conseil de Gouvernance du Rwanda (RGB) pour non-respect des normes de sécurité et des protocoles d’infrastructure. Cette vague de fermetures n’est pas une première, puisqu’une initiative similaire avait déjà eu lieu en 2018, avec la fermeture de 700 lieux de culte. Le gouvernement rwandais justifie ces actions par la nécessité de protéger la sécurité des fidèles et d’assurer le bon fonctionnement des lieux de culte.

Les autorités visent notamment les Églises pentecôtistes, un mouvement religieux en plein essor au Rwanda. Le projet de loi, qui devrait bientôt être débattu au Parlement, prévoit des mesures strictes, telles que l’exigence d’un diplôme universitaire pour les pasteurs souhaitant célébrer des cultes, ainsi que l’introduction de nouvelles taxes sur les revenus des Églises. Ces taxes concerneraient les revenus générés par les cultes, notamment les offrandes et dîmes.

Des Réactions Partagées

Cette initiative suscite des réactions partagées au sein de la société rwandaise. Marie-Louise Uwimana, juriste et militante de la société civile, considère que le projet de loi va trop loin en visant les structures religieuses dans leur ensemble plutôt que les individus responsables des abus. Selon elle, les revenus générés par les Églises sont essentiels pour le fonctionnement des institutions religieuses, notamment pour rémunérer les pasteurs et financer des projets sociaux. Uwimana plaide pour une régulation plutôt qu’une imposition fiscale directe des Églises.

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La Question de la Liberté Religieuse

Cette initiative soulève également des préoccupations sur la liberté religieuse et d’expression. Le journaliste Ivan Mugisha met en garde contre une répression qui pourrait nuire à la liberté de culte. Il évoque des cas où ceux qui ont exprimé des critiques contre la politique gouvernementale ont été intimidés, créant ainsi un climat de censure.

Charles Kamanzi, un étudiant de Kigali, souligne la complexité de la mise en œuvre de telles mesures. Il soulève une question cruciale : comment le gouvernement assurera-t-il une application équitable de la taxation des Églises, en particulier entre les différentes confessions ? Il pointe également la possibilité d’un traitement inégal, car certaines Églises, comme l’Église catholique, sont très impliquées dans des projets d’intérêt public (écoles, hôpitaux, etc.) et pourraient être exemptées de cette taxe.

L’Absence de Réaction de l’Église Catholique

La Conférence épiscopale, représentant l’Église catholique au Rwanda, n’a pas encore réagi publiquement à ces propositions. L’absence de réponse pourrait refléter la prudence de l’Église face à un contexte où la liberté d’expression religieuse semble de plus en plus restreinte.

Delphin Kankolongo

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Affaire Firmin Mvonde : L’ONG ACBGJ conteste la compétence du ministre de la Justice, soulignant que « seul le Chef de l’État est habilité à autoriser une enquête contre un procureur général »

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L’affaire qui entoure l’acquisition présumée d’un immeuble par Firmin Mvonde, Procureur Général près la Cour de cassation en République Démocratique du Congo (RDC), continue de susciter de vives réactions. Cette polémique, née de rumeurs sur l’achat d’un bien immobilier de 900 000 euros à Bruxelles, a pris une tournure juridique importante, avec des experts et responsables de la société civile qui remettent en question les procédures d’enquête initiées par les autorités congolaises.

Un imbroglio juridique

Le ministre de la Justice, Constant Mutamba, a récemment annoncé l’ouverture d’enquêtes pour élucider cette affaire. Cependant, cette décision a été vivement critiquée par certaines figures du domaine juridique. Selon le responsable de l’ONG Action Citoyenne pour la Bonne Gouvernance Judiciaire au Congo (ACBGJ), le ministre n’aurait pas compétence pour ordonner une enquête judiciaire contre un Procureur Général, quel que soit le contexte.

Le rôle du Chef de l’État

Le responsable de l’ACBGJ a souligné que, conformément à la Constitution de la RDC et à l’indépendance du pouvoir judiciaire, seul le Chef de l’État, en sa qualité de magistrat suprême, est habilité à donner une injonction pour l’ouverture d’une enquête contre un membre du parquet, notamment un Procureur Général. Cette précision juridique met en lumière un aspect essentiel du système judiciaire congolais : l’équilibre des pouvoirs et la préservation de l’autonomie de la magistrature.

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Les enjeux de la procédure

Cette remise en question de la compétence du ministre de la Justice pour initier une telle procédure relance les interrogations sur la transparence et la légalité des actions entreprises par les autorités congolaises. Le rôle de l’ACBGJ dans cette affaire souligne également les préoccupations relatives à la bonne gouvernance judiciaire et à l’intégrité du système judiciaire en RDC.

Le cadre législatif en question

L’ONG Action Citoyenne pour la Bonne Gouvernance Judiciaire rappelle que l’indépendance de la justice est un principe fondamental inscrit dans la Constitution de la RDC. Si des faits d’inconduite sont reprochés à un magistrat de haut rang comme Firmin Mvonde, il est impératif que l’enquête soit menée conformément aux principes d’équité et de transparence, et sous l’autorité des organes compétents, en l’occurrence, sous la supervision directe du Chef de l’État, comme le stipule la législation en vigueur.

Delphin Kankolongo

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Forum MEDays 2024 à Tanger : Judith Suminwa Arrive à Rabat pour Participer à la 16e Édition et Consolider les Relations Bilatérales RDC-Maroc

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La Première ministre de la République démocratique du Congo (RDC), Judith Suminwa, est arrivée à Rabat, au Maroc, le dimanche 24 novembre 2024, pour une visite officielle visant à renforcer les relations entre Kinshasa et Rabat. Elle prendra également part à la 16e édition du Forum MEDays, un événement stratégique de premier plan.

Dans un communiqué publié par la Primature, il est précisé que cette visite, prévue jusqu’au 29 novembre 2024, s’inscrit dans une dynamique de coopération bilatérale accrue entre la RDC et le Royaume chérifien.

“La Première ministre séjournera au Royaume du Maroc du 24 au 29 novembre 2024 afin d’affermir les relations bilatérales entre la RDC et le Royaume chérifien, et de participer à la 16e édition du Forum MEDays”indique le communiqué.

Organisé à Tanger, le Forum MEDays 2024 se déroule sous le thème « Souverainetés et Résiliences : Vers un Nouvel Équilibre Mondial« . Ce rassemblement annuel constitue une plateforme d’échanges stratégiques entre les dirigeants politiques, économiques et sociaux des pays du Sud. L’événement est reconnu pour aborder des enjeux globaux tels que la sécurité, le développement économique, les changements climatiques et les défis géopolitiques.

Delphin Kankolongo

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SCEAM : Le Cardinal Fridolin Ambongo À Kigali pour Participer à la Réunion du Comité Permanent du 25 au 28 Novembre

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Le Cardinal Fridolin Ambongo, archevêque de Kinshasa et président du Symposium des Conférences Épiscopales d’Afrique et Madagascar (SCEAM), est arrivé ce lundi 25 novembre 2024 à Kigali, au Rwanda. Cette visite s’inscrit dans le cadre de la réunion du comité permanent du SCEAM, qui se tiendra du 25 au 28 novembre.

Cette rencontre regroupe les principaux leaders religieux du continent pour discuter des grandes priorités de l’Église catholique en Afrique et à Madagascar. Elle est également une plateforme stratégique pour aborder des questions relatives à la paix, à la justice sociale et au développement dans la région.

Depuis son élection en 2023 à la présidence du SCEAM, le Cardinal Ambongo joue un rôle clé dans le renforcement de l’engagement de l’Église catholique dans les défis socio-politiques qui touchent le continent.

Sa participation à cet événement souligne l’importance de la collaboration entre les différentes conférences épiscopales pour répondre aux besoins spirituels et matériels des populations africaines.

Delphin Kankolongo

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« La visite de la Première ministre dans les provinces sous état de siège n’a aucun rapport avec la révision de la Constitution » (Shabani Lukoo)

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Lors d’un briefing spécial organisé dimanche à Kinshasa, le vice-Premier ministre de l’Intérieur, Jacquemain Shabani, a apporté des clarifications sur la récente tournée de la Première ministre dans les provinces sous état de siège. Aux côtés du ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya, il a souligné l’objectif principal de cette mission : recueillir des données et des opinions pour évaluer l’efficacité et les perspectives de l’état de siège en vigueur dans le Nord-Kivu et l’Ituri.

Une mission d’évaluation stratégique et non politique

Jacquemain Shabani a insisté sur le fait que l’itinérance de la Première ministre n’avait aucun lien avec une éventuelle révision constitutionnelle, comme le laissent entendre certaines spéculations. « L’itinérance de la Première ministre dans les provinces sous état de siège n’a aucun rapport avec la révision ou le changement de la constitution. Il y a un besoin de la population de lever cet état de siège, mais le gouvernement doit évaluer avant toute décision », a-t-il affirmé.

Il a rappelé que cette démarche répond à une instruction du Président de la République visant à recueillir des informations de terrain pour éclairer la prise de décision sur les mesures d’allègement ou de maintien.

Des consultations locales révélatrices

Le vice-Premier ministre a également souligné l’importance des consultations menées sur place avec diverses couches de la société, notamment l’association des chefs coutumiers. Ces derniers se montrent prudents quant à une levée immédiate de l’état de siège, estimant que la situation sécuritaire reste fragile. « Ils considèrent que leurs contrées sont des zones de guerre opérationnelles, et qu’il ne serait pas approprié de sortir brusquement de cette situation d’exception qui donne à notre armée la gestion de ces territoires », a-t-il expliqué.

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Prochaines étapes : réunion à Kinshasa et rapport au Président

Une réunion de mise au point sera prochainement convoquée à Kinshasa par la Première ministre pour analyser les informations collectées. « Elle présentera ensuite un rapport détaillé au Président de la République, qui décidera des dispositions d’allègement nécessaires selon les provinces et les territoires », a précisé Jacquemain Shabani.

Un processus en cours pour répondre aux préoccupations des institutions et des citoyens

Sur les avancées de l’état de siège, le vice-Premier ministre a rassuré que les préoccupations exprimées par l’Assemblée nationale et le Sénat sont prises en compte. « Nous avançons par rapport aux attentes des provinces et des représentants du peuple », a-t-il déclaré.

Le briefing a permis de réaffirmer l’engagement du gouvernement à améliorer la situation sécuritaire tout en tenant compte des réalités locales. Selon Jacquemain Shabani, « le Président de la République et le gouvernement veulent s’assurer que les mesures prises soient adaptées à la situation sécuritaire de chaque province concernée ».

Un contexte sécuritaire toujours préoccupant

La situation dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri demeure critique, avec des opérations militaires en cours pour contrer les groupes armés. Le gouvernement se veut cependant pragmatique, en évaluant soigneusement les conditions avant toute modification de l’état de siège.

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Delphin Kankolongo

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Révision de la Constitution : Sama Lukonde Approuve l’Initiative du Président Tshisekedi en Vue d’une Réforme Adaptée aux Réalités Sociopolitiques

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Kinshasa, le 24 novembre 2024 – Le Présidium de la Force politique Dynamique Agissons et Bâtissons (DAB), dirigé par son Autorité Morale, l’Honorable Jean-Michel SAMA LUKONDE KYENGE, a tenu une réunion cruciale ce jour, portant sur un sujet majeur pour l’avenir de la République Démocratique du Congo (RDC).

Lors de cette rencontre, un des principaux points abordés fut l’initiative du Président de la République, Chef de l’État, visant à engager une réflexion approfondie sur la Constitution actuelle du pays. Le Président a proposé une évaluation en profondeur de cette loi fondamentale, dans le but de l’adapter aux réalités socio-politiques et culturelles en constante évolution du pays.

Dans ce contexte, la Dynamique Agissons et Bâtissons a exprimé son soutien total à cette initiative, affirmant qu’une révision de la Constitution est non seulement nécessaire, mais également indispensable pour garantir la stabilité, la cohésion nationale et le développement durable de la RDC.

La Force politique se félicite de la proposition d’une commission technique et multidisciplinaire, qui aura pour mission de formuler des propositions concrètes pour l’adaptation de la Constitution.

Delphin Kankolongo

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« Ce n’est pas en révisant la Constitution ou non que tous les problèmes de la population sont résolus », répond Steve Mbikayi à Fridolin Ambongo

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Dans un récent échange sur les réseaux sociaux, Steve Mbikayi, ministre et membre influent de la majorité présidentielle, a répondu aux déclarations du Cardinal Fridolin Ambongo et de l’opposition congolaise concernant la révision de la Constitution de la République Démocratique du Congo. Alors que le Cardinal Ambongo a exprimé ses préoccupations sur l’opportunité de discuter de la révision constitutionnelle plutôt que de s’attaquer directement aux problèmes socio-économiques, Mbikayi a pris la parole pour clarifier la position du gouvernement.

Réaffirmant que la révision constitutionnelle n’est pas, en soi, une panacée pour résoudre les maux sociaux du pays, Steve Mbikayi a déclaré :

“Ce n’est pas en révisant la Constitution ou non que tous les problèmes de la population sont résolus.”Selon lui

Les enjeux du développement socio-économique, tels que le chômage, les difficultés d’accès à l’électricité et l’eau, ou encore les embouteillages à Kinshasa, ne se résolvent pas uniquement par une révision des lois fondamentales, mais nécessitent des réformes structurelles profondes et des actions concrètes de la part du gouvernement.

Mbikayi a également souligné que la révision de la Constitution est un droit légitime de la majorité parlementaire, et que les réformes doivent respecter la procédure constitutionnelle en vigueur. Il a ajouté que la critique de la révision constitutionnelle devrait être basée sur des arguments juridiques et objectifs, et non sur des débats populistes ou des attaques personnelles. Pour lui, « Les débats sur la révision de la Constitution doivent être menés avec sérieux et non réduits à des discussions de rue. »

Il a mis en garde contre une tendance à « niveler par le bas » les débats politiques, appelant les élites à s’éloigner des discours simplistes et à adopter une approche plus rationnelle et réfléchie. Selon lui, la Constitution, bien qu’importante, n’est qu’un des outils parmi tant d’autres pour amorcer les réformes nécessaires à l’amélioration des conditions de vie des Congolais.

Un appel à la responsabilité et à l’action concrète

Le ministre a également critiqué l’attitude de l’opposition et des figures religieuses qui, selon lui, se concentrent trop sur les aspects théoriques du débat constitutionnel sans apporter de solutions pratiques aux défis quotidiens du pays. En effet, tout en respectant les libertés d’expression, il a insisté sur la nécessité de passer de la parole à l’action en matière de politiques publiques. Il a également évoqué des exemples internationaux, citant des pays comme la France et les États-Unis, où des révisions constitutionnelles ont été mises en œuvre pour permettre des réformes plus adaptées aux besoins des populations.

En réponse aux préoccupations du Cardinal Ambongo concernant la jeunesse congolaise, Mbikayi a affirmé que le gouvernement est pleinement engagé dans des réformes économiques et sociales destinées à améliorer la situation des jeunes, notamment en matière d’éducation, d’accès à l’emploi et d’infrastructures. Toutefois, il a précisé que ces réformes doivent être soutenues par un cadre juridique approprié, ce qui justifie, selon lui, la révision de certaines parties de la Constitution.

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Delphin Kankolongo

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« Depuis la première République, aucun texte constitutionnel n’a été rédigé par les Congolais, y compris la Constitution de 2006 » (Crispin Mbadu)

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Sur le réseau social X (anciennement Twitter), Crispin Mbadu, ministre de l’Urbanisme et de l’Habitat, ancien vice-ministre des Affaires étrangères et du Plan, et député national, a récemment partagé ses réflexions sur l’histoire constitutionnelle de la République Démocratique du Congo. Selon lui, depuis l’indépendance du pays, aucun texte constitutionnel n’a été véritablement rédigé par les Congolais eux-mêmes, y compris la Constitution de 2006 qui reste en vigueur.

Une Constitution Rédigée Sans Participation Congolaise

Dans son message, Mbadu a souligné un point crucial : la Constitution actuelle, adoptée en 2006, a été rédigée sans une participation directe, formelle et inclusive du peuple congolais. Il a évoqué un phénomène récurrent depuis la première République, où les Congolais n’ont jamais été associés à la rédaction de leur propre cadre constitutionnel, malgré le fait qu’ils soient le souverain primaire, c’est-à-dire la source ultime de toute légitimité politique dans le pays.

Des Limites à la Constitution Actuelle

Mbadu a également mis en lumière les limites de la Constitution de 2006, en particulier son inadéquation avec les réalités socio-politiques actuelles du pays. Il a cité l’instabilité des gouvernements provinciaux comme un exemple de la déconnexion entre la Constitution et les défis pratiques auxquels la RDC fait face aujourd’hui. Il a ainsi plaidé pour une révision du texte afin de mieux répondre aux enjeux contemporains.

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Soutien à l’Initiative de Révision Constitutionnelle

Le ministre a exprimé son soutien total à l’initiative du Président Félix Tshisekedi, qui a proposé de revisiter la Constitution. Mbadu a salué la création d’une commission multidisciplinaire pour étudier les problèmes constitutionnels et proposer des solutions adaptées. Il a encouragé la population congolaise à soutenir cette initiative, considérant qu’il s’agit d’une occasion historique pour le pays de réexaminer son cadre juridique fondamental.

Appel à l’Unité et à la Mobilisation

Enfin, Crispin Mbadu a lancé un appel à l’unité et à la mobilisation nationale, appelant la population à se rassembler pour soutenir la révision de la Constitution et éviter toute tentative de manipulation par certains éléments de l’opposition. Il a insisté sur la légalité du processus de révision, en rappelant que l’article 218 de la Constitution actuelle permet et encadre cette révision.

Delphin Kankolongo

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8e Édition de « Bunda 21 » : Le Président Félix Tshisekedi et Roland Dalo Célébrent la Clôture du Programme de Prière au CMP de Kinshasa

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Kinshasa, 24 novembre 2024 – Le Président de la République Démocratique du Congo, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a marqué de sa présence la cérémonie de clôture de la 8e édition du programme de prière « Bunda 21 », ce dimanche, au Centre Missionnaire Philadelphie (CMP) de Kinshasa. Il était accompagné du pasteur Roland Dalo, fondateur de l’église Philadelphie, qui est à l’origine de cette initiative spirituelle.

Un programme de prière intense

Du 4 au 24 novembre 2024, des milliers de croyants se sont réunis dans le cadre du programme « Bunda 21 » pour une période de 21 jours de prière, de méditation et de jeûne. Cette édition, marquée par un grand esprit de dévotion, a vu les participants se concentrer sur le thème : « Une chose que je désire ardemment », tiré du Psaume 27. Ce programme a été l’occasion pour les fidèles de renouveler leur foi et de rechercher une communion plus profonde avec Dieu.

Célébration et solidarité spirituelle

La clôture de l’événement s’est tenue dans une atmosphère solennelle et pleine de ferveur spirituelle. Les participants, venus de divers horizons, ont exprimé leur gratitude envers l’Éternel, et ont renouvelé leurs engagements personnels pour une vie spirituelle plus épanouie.

Le Président Félix Tshisekedi, bien que n’ayant pas pris la parole lors de cette cérémonie, a montré, par sa présence, son soutien à cette initiative religieuse, qui encourage la recherche de la paix intérieure et la réconciliation spirituelle. Aux côtés du pasteur Roland Dalo, il a participé à ce moment de prière collective, symbole d’unité et de solidarité nationale, essentielle pour le renouveau spirituel et moral du pays.

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Une tradition qui perdure

Le programme « Bunda 21 », qui est désormais une tradition annuelle au sein de l’église Philadelphie, reste un événement majeur dans la vie spirituelle des Congolais. Il incite les participants à dépasser les préoccupations matérielles et à se concentrer sur l’essentiel : la relation avec Dieu, la paix intérieure et la guérison spirituelle.

Delphin Kankolongo

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Révision Constitutionnelle : « Si nous voulons que le pays fonctionne, il est urgent de corriger les impuretés de notre Constitution », insiste Noël Tshiani en réponse à Fridolin Ambongo

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Dans une réponse publiée sur la plateforme X, l’ancien candidat à la présidence, Noël Tshiani, a apporté sa perspective sur les propos tenus par le Cardinal Fridolin Ambongo lors d’une rencontre avec la jeunesse catholique à Kinshasa. Ce dernier avait dénoncé le débat autour de la révision constitutionnelle, jugeant cette démarche inopportune face aux défis socio-économiques auxquels la population congolaise est confrontée.

Le constat d’une mauvaise gouvernance historique

Noël Tshiani reconnaît les constats dressés par le Cardinal Ambongo, notamment l’absence de routes, d’eau potable, d’électricité et d’autres infrastructures de base en République démocratique du Congo (RDC). Il attribue ces problèmes à une mauvaise gouvernance qui perdure depuis l’indépendance en 1960. Selon lui, aucun régime politique n’a réussi à instaurer une vision claire et durable de développement.

Cependant, Tshiani conteste l’idée que le régime actuel porte seul la responsabilité de cette situation. Il pointe du doigt des dysfonctionnements systémiques liés à la Constitution et aux institutions du pays, qu’il qualifie de « cadre mauvais », rendant toute tentative de progrès inefficace.

Une défense de la révision constitutionnelle

Pour Noël Tshiani, la révision constitutionnelle constitue une solution pour corriger ce qu’il appelle des « impuretés » qui entravent la bonne gouvernance. Il se dit prêt à démontrer ces imperfections et plaide pour une réforme participative, sans « agenda caché ni conflit d’intérêts ». Cette démarche, selon lui, est essentielle pour créer un environnement propice à la paix et à la stabilité, prérequis pour des avancées socio-économiques.

En réponse aux critiques du Cardinal Ambongo, Tshiani soutient que la révision constitutionnelle n’est pas un obstacle, mais une étape nécessaire pour améliorer la gouvernance et résoudre les problèmes structurels. Il insiste également sur l’importance d’un État de droit pour sanctionner les auteurs de détournements de fonds publics.

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Les préoccupations du Cardinal Ambongo

Lors de son discours devant la jeunesse kinoise, le Cardinal Fridolin Ambongo avait exprimé son désaccord avec le débat sur la révision constitutionnelle, estimant que cela ne répond pas aux besoins pressants de la population. Il avait lancé :

“Est-ce que c’est le changement constitutionnel qui va nous donner du travail à la fin de nos études ou nous permettre de circuler sans embouteillages ?”

Delphin Kankolongo

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