Suivez-nous sur

Actualités

Changement de la Constitution : « C’est une démarche suicidaire de Tshisekedi pour obtenir un troisième mandat » (Prince Epenge)

Publié le

sur

Dans une déclaration incendiaire sur TV5 Monde, Prince Epenge, porte-parole de la coalition d’opposition LAMUKA et président du parti ADDCONGO, a vivement critiqué les tentatives récurrentes de modification de la Constitution de la République Démocratique du Congo (RDC). Selon lui, cette démarche représente un « suicide politique » pour le pays, accusant le président Félix Tshisekedi de chercher à prolonger son pouvoir en obtenant un troisième mandat.

« Le peuple congolais à 98% est contre le changement de la constitution », a affirmé Epenge, soulignant le large rejet populaire face à toute révision constitutionnelle. Il estime que cette initiative ne répond qu’à un objectif personnel de Félix Tshisekedi, celui de maintenir sa gouvernance à la tête de l’État.

“Le but est de s’assurer un troisième mandat, mais aussi de permettre au pays d’être balkanisé”a ajouté le porte-parole de LAMUKA, mettant en garde contre les graves conséquences d’une telle révision.

Dans ses propos, Epenge a lancé un défi direct au président Tshisekedi :

Publicité

“Je mets au défi monsieur Tshisekedi de nous brandir un seul article de la Constitution qui lui empêche de gouverner.”

Une réplique acerbe à ceux qui, selon lui, tentent de manipuler les lois fondamentales du pays pour satisfaire des ambitions personnelles.

Delphin Kankolongo

Actualités

Coopération RDC-Hongrie : Le Ministre Guy Loando et Dr. Latorcai Csaba consolident leur partenariat stratégique pour un aménagement du territoire durable

Publié le

sur

Rédigé par

Dans le cadre du développement des relations bilatérales entre la République Démocratique du Congo (RDC) et la Hongrie, Guy Loando Mboyo, ministre d’État chargé de l’Aménagement du Territoire, a effectué une visite à Budapest cette semaine. Cette démarche fait suite à la visite d’État conduite par le président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo en Hongrie, fin septembre et début octobre.

Lors de cette mission, Guy Loando Mboyo a eu des échanges fructueux avec Dr. Latorcai Csaba, Secrétaire d’État parlementaire et Vice-ministre de l’Administration publique et du Développement territorial. Ces discussions ont permis de partager des expériences et de poser les bases d’une coopération renforcée entre les deux nations, visant à améliorer les politiques d’aménagement du territoire en République Démocratique du Congo.

Le ministre d’État a souligné l’importance de cette collaboration pour optimiser les stratégies d’aménagement, afin de promouvoir un développement harmonieux, inclusif et durable en RDC. Ce partenariat avec la Hongrie est perçu comme un levier essentiel pour renforcer les capacités techniques et institutionnelles du pays dans le secteur de l’aménagement du territoire.

Les deux parties se sont engagées à approfondir cette coopération, convaincues que des synergies efficaces permettront de répondre aux défis liés à l’urbanisation rapide et à la gestion durable des ressources en RDC.

Delphin Kankolongo

Continuer la lecture

Actualités

Lubero : Le M23 Expulsé de Mathembe et Luofu par les FARDC et les Wazalendo, la Situation Reste Tendu sur l’Axe Stratégique Kirumba-Kaseghe

Publié le

sur

Rédigé par

Le samedi 7 décembre 2024, la localité de Mathembe a été reprise par les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC), en collaboration avec les milices locales Wazalendo, marquant une avancée significative dans la lutte contre le M23 dans la province du Nord-Kivu. Cette opération s’inscrit dans un contexte de combats intenses, qui ont également vu la récupération de la localité de Luofu la veille.

Les affrontements, qui se concentrent principalement sur l’axe Kirumba-Kaseghe dans le territoire de Lubero, font partie d’une série d’opérations militaires visant à repousser les rebelles du M23, soutenus par le Rwanda. Ces derniers poursuivent leur expansion, notamment dans le territoire de Walikale, après avoir consolidé leur présence dans les zones de Masisi, Rutshuru et Nyiragongo. Selon une source sécuritaire, l’agglomération de Kaseghe est actuellement dans le viseur des forces loyalistes.

Le Vice-Premier Ministre et ministre de la Défense nationale, Guy Kabombo Muadiamvita, a présenté un état des lieux des opérations lors du Conseil des ministres du 6 décembre 2024. Dans son discours, le ministre a salué la « résistance remarquable » et la « détermination sans faille » des FARDC face aux offensives ennemies. Il a souligné que, malgré les difficultés, les troupes congolaises parviennent à inverser progressivement le rapport de forces sur plusieurs lignes de combat.

Opérations contre les ADF et les milices ethniques

En parallèle, les FARDC mènent des opérations de ratissage dans les zones isolées de l’Ituri pour lutter contre les groupes armés terroristes des ADF et les milices ethniques responsables de multiples tueries. Cette action vise à sécuriser davantage la région et à restaurer l’ordre face à la menace grandissante des groupes armés.

Persistance du M23 et enjeux diplomatiques

Malgré les succès sur le terrain, le M23 continue son expansion dans l’Est de la RDC. Les appels internationaux à un cessez-le-feu sont restés sans réponse, et la situation diplomatique demeure complexe. Le processus de Luanda, qui cherche une solution pacifique, a donné lieu à un sommet tripartite prévu pour le 15 décembre 2024 à Luanda, en Angola.

Publicité

Ce sommet réunira le président congolais Félix Tshisekedi et son homologue rwandais Paul Kagame, avec pour objectif d’étudier les modalités de désengagement des troupes rwandaises et de neutralisation des Forces Démocratiques de Libération du Rwanda (FDLR).

Par ailleurs, la Communauté de Développement de l’Afrique Australe (SADC) a prolongé d’une année le mandat de sa force déployée dans l’Est de la RDC pour soutenir les efforts de pacification et de stabilisation de la région.

Delphin Kankolongo

Continuer la lecture

Actualités

Kinshasa : Le Président Félix Tshisekedi Rende un Dernier Hommage à Albert Tshibangu Kabamba, Haut Cadre de la Sonas Décédé à Kalemie

Publié le

sur

Rédigé par

Le samedi 7 décembre 2024, l’esplanade de l’Hôpital du Cinquantenaire à Kinshasa a été le lieu de recueillement et d’hommage à Albert Tshibangu Kabamba, un haut cadre de la Société Nationale d’Assurance (Sonas), décédé dans la nuit du 26 au 27 novembre dernier à Kalemie, lors de l’itinérance du Président de la République en province du Tanganyika.

Présent à la cérémonie, le Chef de l’État, Félix Tshisekedi, a marqué sa présence en déposant une couronne de fleurs devant la dépouille de l’illustre disparu. L’émotion était palpable parmi les cadres et agents de la Sonas, qui se sont réunis pour rendre hommage à celui qui a marqué de son empreinte l’histoire de l’entreprise.

Le Président de la République, tout en s’inclinant respectueusement devant la dépouille, a pris un moment pour exprimer ses condoléances et apporter son réconfort à la famille de feu Albert Tshibangu, partageant la peine de la perte d’un homme de grande valeur.

Delphin Kankolongo

Continuer la lecture

Actualités

« Le processus de Luanda est entre la RDC et le Rwanda, pas entre la RDC et le M23 », affirme Thérèse Kayikwamba en réponse au ministre rwandais

Publié le

sur

Rédigé par

Dans une intervention marquante sur TopCongo, la ministre des Affaires étrangères de la République Démocratique du Congo, Thérèse Kayikwamba, a réaffirmé la position inébranlable du gouvernement congolais face à l’agression du Rwanda et a répondu aux récentes déclarations de son homologue rwandais.

En effet, alors que le ministre rwandais des Affaires étrangères avait minimisé la responsabilité de son pays dans le soutien au M23, Kayikwamba a souligné que le processus de Luanda, censé apporter une solution à cette crise, n’est pas une négociation entre la RDC et le groupe rebelle M23, mais bien un dialogue entre la RDC et le Rwanda.

Kayikwamba a insisté sur le fait que la RDC fait face à une occupation étrangère et non à une rébellion interne. Elle a réitéré que le président Félix Tshisekedi a toujours été très clair en qualifiant la situation de « présence d’une force armée étrangère non invitée » soutenant les rebelles du M23. Contrairement à ce qu’affirme Kigali, la ministre congolaise a expliqué que cette guerre ne relève pas simplement d’un conflit entre la RDC et le M23, mais d’une agression externe menée par le Rwanda, un acteur clé du soutien militaire au groupe armé.

« Nous avons une diplomatie qui est beaucoup plus directe, beaucoup plus offensive », a déclaré Thérèse Kayikwamba. Selon elle, le gouvernement congolais adopte désormais une approche sans équivoque face à cette situation. En effet, le président Tshisekedi a choisi de ne pas passer par quatre chemins et a désigné ouvertement le Rwanda comme étant responsable des violences et des déplacements massifs de population dans l’est du pays.

Cette position ferme s’inscrit dans le cadre du processus de Luanda, où la RDC et le Rwanda doivent engager un dialogue pour résoudre cette crise. Toutefois, Kayikwamba a souligné que ce processus n’a pas pour but de négocier directement avec le M23, mais de trouver une solution entre les deux États.

Elle a confirmé que Félix Tshisekedi rencontrera prochainement le président rwandais Paul Kagame dans le but de parvenir à une désescalade et à un règlement pacifique. La ministre a précisé que les discussions devront se concentrer sur les responsabilités de chaque acteur, en particulier du Rwanda, dans l’escalade de la violence dans la région.

Les déclarations de Kayikwamba interviennent après des mois de tensions croissantes entre les deux pays voisins, le Rwanda étant accusé par la RDC de soutenir activement le M23 dans ses attaques contre les forces congolaises. La RDC appelle à une solution durable à travers des négociations directes avec Kigali, tout en affirmant son droit à défendre sa souveraineté et à protéger sa population contre l’occupation illégale du territoire national.

Publicité

Delphin Kankolongo

Continuer la lecture

Actualités

Révision de la Constitution : « Il y a énormément de choses à revoir ou à revisiter naturellement » (Nzanga Mobutu)

Publié le

sur

Rédigé par

Dans une interview récemment accordée à l’émission Radio RM Show sur VOA Afrique, Nzanga Mobutu, ancien ministre du Travail et figure politique influente en République Démocratique du Congo (RDC), a exprimé son point de vue sur la question de la révision ou du changement de la Constitution du pays.

Mobutu a souligné que bien que la Constitution actuelle, promulguée en 2005 sous la présidence de Joseph Kabila, soit globalement satisfaisante, plusieurs de ses aspects nécessitent d’être révisés.

“Je pense que dans cette Constitution, il y a énormément de choses à revoir ou à revisiter naturellement. Nous le disons depuis 2005, nous l’avons redit plus tard, et même au sein du parti, nous avons souvent des débats sur cette question”a-t-il expliqué.

L’ancien ministre a rappelé que cette Constitution avait déjà été modifiée en 2011, une révision qui, selon lui, illustre que le texte fondamental ne doit pas être figé. Il a insisté sur le fait qu’elle doit continuer à évoluer pour répondre aux besoins actuels du pays :

“Si vous regardez cette Constitution, ça va sur les grandes lignes, mais il y a des éléments qu’il faut revoir”

Le débat sur la révision de la Constitution a été relancé récemment, particulièrement après le discours du président actuel, Félix Tshisekedi. Mobutu a indiqué que cette question avait suscité des discussions internes au sein de son propre parti.

Publicité

“Nous avons eu, il y a quelques semaines, ce débat au sein du parti suite au discours du chef de l’État”a-t-il précisé.

La question de la révision constitutionnelle est un sujet sensible qui divise actuellement la classe politique congolaise. Tandis que la famille politique du président Tshisekedi plaide pour des ajustements afin d’adapter les institutions aux défis actuels du pays, l’opposition craint que ces initiatives ne servent des agendas politiques personnels, menaçant ainsi la stabilité du pays.

Delphin Kankolongo

Continuer la lecture

Actualités

Opération « Ndobo » : Plus de 400 Délinquants (Kuluna) Arrêtés à Kinshasa sous la Direction du VPM Shabani Lukoo pour Garantir l’Ordre Public

Publié le

sur

Rédigé par

Le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières, Shabani Lukoo, a officiellement lancé, le 6 décembre 2024, l’opération « Ndobo » à Kinshasa. Cette initiative a permis l’arrestation de plus de 400 bandits urbains connus sous le nom de « kuluna », dans le cadre des opérations de bouclage organisées sous la supervision du chef de la police de Kinshasa, Blaise Kilimbalimba, suivant les directives du VPM Shabani Lukoo.

Présentation des résultats de l’opération

Le Commissaire Divisionnaire Principal, le Général Alongaboni, a présenté les individus appréhendés au cours de cette opération au patron de la sécurité le samedi 7 décembre. Cette présentation a suivi une inspection minutieuse des sites concernés pour vérifier l’effectivité des actions menées. L’opération Ndobo vise à éradiquer le phénomène des « kuluna » qui sévit dans les quatre districts de Kinshasa, perturbant gravement la quiétude des populations locales.

Une inspection sur le terrain

La première étape de l’inspection s’est tenue dans la partie Est de Kinshasa, notamment dans le district de la Tshangu. Sur place, Shabani Lukoo a pris connaissance des réalités locales et des détails des opérations. Ensuite, il s’est rendu au terrain Eckankar, situé dans le district de la Funa, plus précisément dans le quartier Yolo Sud de la commune de Kalamu. À cet endroit, il a rassuré les populations sur la portée et l’objectif de l’opération Ndobo, tout en exhortant les communautés locales à soutenir cette initiative.

Publicité

Destination finale et mesures judiciaires

L’inspection s’est achevée au Palais du Peuple, où les individus interpellés dans le district de la Lukunga ont été regroupés. Ces « kuluna » seront traduits en justice selon une procédure de flagrance et jugés conformément à la loi. Des audiences foraines seront désormais organisées à intervalles réguliers, suivant les directives du Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Un appel à l’implication communautaire

Shabani Lukoo a souligné l’importance de la participation des communautés locales pour le succès de l’opération Ndobo. Cette initiative traduit la volonté des autorités de restaurer la paix et la sécurité dans la capitale congolaise, marquant ainsi une étape significative dans la lutte contre l’insécurité urbaine.

Publicité
Continuer la lecture

Actualités

Butembo : Deux Morts et Barricades sur la Route après des Altercations entre les FARDC et les Chauffeurs de Taxis à Nziapanda

Publié le

sur

Rédigé par

Ce samedi 7 décembre, des altercations violentes entre l’armée congolaise et les chauffeurs de taxis ont conduit à la tragique perte de deux vies humaines à Nziapanda, une localité située dans la ville de Butembo, dans la province du Nord-Kivu. Parmi les victimes figurent une jeune fille et un jeune garçon, tués lors des affrontements qui ont éclaté en réaction à l’arrestation de plusieurs conducteurs et passagers du tronçon Butembo-Goma.

Ces derniers ont été transférés vers la ville de Beni, ce qui a provoqué l’ire des chauffeurs de taxi. En signe de protestation contre ces arrestations jugées arbitraires, les conducteurs ont barricadé la route, interrompant ainsi toute circulation. Cette situation a provoqué une paralysie totale des activités dans la région, impactant particulièrement les échanges commerciaux et la mobilité des habitants.

Les autorités n’ont pas encore précisé les raisons exactes de ces arrestations, mais cet incident met en lumière les tensions croissantes entre les forces de sécurité et la population locale, déjà fragilisée par la situation sécuritaire instable dans le Nord-Kivu.

Delphin Kankolongo

Continuer la lecture

Actualités

Assemblée Nationale : Vital Kamerhe Visé par une Pétition du Député Willy Mishiki pour Violations du Règlement Intérieur

Publié le

sur

Rédigé par

Le député national Willy Mishiki a lancé une pétition visant le président de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe, qu’il accuse de violations répétées des articles 235 et 64 du règlement intérieur de l’Assemblée. Cette initiative intervient dans un contexte de tensions politiques croissantes, alors que la plénière du lundi 9 décembre doit examiner une motion de défiance contre le ministre des Infrastructures et Travaux Publics, Alexis Gisaro.

Mishiki reproche à Vital Kamerhe de ne pas avoir respecté l’article 235 du règlement intérieur, qui stipule que la plénière doit être convoquée dans un délai de 48 heures après la soumission d’une motion de défiance contre un membre du gouvernement. Selon le député, Kamerhe aurait également ignoré une décision prise par la conférence des présidents, une instance clé dans la gestion des affaires de l’hémicycle. Cette situation, selon lui, compromet l’efficacité du travail parlementaire et la rigueur des procédures établies.

En s’appuyant sur les articles 31 et 32 du règlement intérieur, Willy Mishiki justifie sa démarche en dénonçant un « non-respect des procédures » qu’il considère comme un frein au bon fonctionnement de l’institution. La pétition lancée par Mishiki a pour but de mettre en lumière, selon lui, des abus répétés de la part de Vital Kamerhe à la tête de l’Assemblée.

Ce climat de tensions est exacerbé par l’examen imminent de la motion de défiance contre le ministre Alexis Gisaro, accusé par les députés de l’opposition de mauvaise gestion dans l’exécution des projets d’infrastructure. Cette motion soulève un enjeu politique majeur, et la réaction des parlementaires, notamment celle de la majorité et de l’opposition, sera déterminante pour l’avenir politique du ministre en question.

Delphin Kankolongo

Continuer la lecture

Actualités

Nord-Kivu : Les FARDC et les Wazalendo Reprennent le Contrôle de la Localité Stratégique de Luofu après Six Jours de Combats Contre le M23

Publié le

sur

Rédigé par

Depuis le matin de ce samedi, des affrontements violents opposent les rebelles du M23, soutenus par le Rwanda selon des sources locales, aux Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) et aux combattants Wazalendo dans le sud du territoire de Lubero. Ces combats marquent le sixième jour consécutif d’échauffourées intenses dans cette région stratégique.

Les FARDC et les Wazalendo reprennent du terrain

Malgré les attaques incessantes des rebelles, les FARDC, appuyées par les Wazalendo, continuent de montrer une résistance déterminée. Ce vendredi à 17h00, la coalition a réussi à reprendre le contrôle de la localité de Luofu, située au sud du territoire de Lubero. Cette reconquête constitue une victoire importante depuis la reprise des hostilités. Selon des sources militaires, le prochain objectif est la localité de Miriki, où les forces loyalistes comptent poursuivre leur offensive.

Le soutien des populations locales

Les populations locales expriment leur satisfaction face à la détermination des FARDC et des Wazalendo. Elles encouragent les autorités à Kinshasa à renforcer davantage les moyens logistiques et humains pour soutenir les forces loyalistes sur les différents fronts. L’engagement des FARDC est perçu comme un espoir pour repousser durablement les rebelles du M23.

Les combats continuent à Matembe, Kaseghe et Hutwe

Alors que la localité de Luofu est sous contrôle des FARDC, des combats se poursuivent dans les environs de Matembe-Kaseghe ainsi qu’à Hutwe. Ces zones restent le théâtre d’affrontements intenses, témoignant de la volonté des FARDC de ne pas céder de terrain face à la pression des rebelles soutenus par des forces extérieures.

Publicité

Appel à un soutien accru

Face à la complexité de la situation sur le terrain, de nombreux observateurs appellent à une mobilisation accrue des ressources et à une solidarité nationale pour soutenir les FARDC dans leur mission de protection de l’intégrité territoriale de la République Démocratique du Congo. La situation reste critique, mais les avancées enregistrées ces derniers jours redonnent espoir à une population durement éprouvée.

Delphin Kankolongo

Continuer la lecture

Actualités

Lutte Contre le Banditisme Urbain : Le Gouvernement Lance l’Opération « NDOBO » pour Traquer les Kuluna et Désengorger la Circulation

Publié le

sur

Rédigé par

Le Vice-Premier Ministre en charge de l’Intérieur, de la Sécurité, de la Décentralisation et des Affaires Coutumières a annoncé ce vendredi 6 décembre 2024 le lancement de l’opération « NDOBO », une initiative dédiée à la traque des « Kuluna », ces gangs de jeunes impliqués dans des actes de violence et de criminalité urbaine. Cette annonce a été faite dans la salle Virunga de l’immeuble de la territoriale, lors d’une réunion consacrée à l’évaluation des actions de la Police Nationale Congolaise (PNC) en matière de sécurité publique.

Une réponse ferme aux instructions du Chef de l’État

L’opération NDOBO s’inscrit dans le cadre des directives du président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, visant à rétablir l’ordre et la sécurité dans les zones affectées par la criminalité. Cette initiative permettra à la PNC de traquer et d’arrêter les membres de ces gangs pour les présenter à la justice. Les audiences foraines, qui seront organisées de manière régulière, garantiront des procès rapides en flagrance, renforçant ainsi la lutte contre l’impunité.

Une stratégie élargie à plusieurs provinces

Bien que l’initiative cible principalement la ville de Kinshasa, l’opération NDOBO sera progressivement étendue à d’autres provinces de la RDC confrontées à des problèmes similaires d’insécurité et de criminalité. Cette approche vise à rétablir un climat de confiance et de sécurité pour les citoyens à travers tout le territoire national.

Publicité

Gestion des embouteillages : la mesure du « sens unique » renforcée

Lors de cette réunion, une attention particulière a également été accordée à la lutte contre les embouteillages chroniques dans la capitale. La mesure « sens unique », introduite pour fluidifier la circulation, a été évaluée, et des ajustements stratégiques ont été adoptés pour optimiser son impact. Le Vice-Premier Ministre a souligné la nécessité d’un renforcement des moyens de la PNC afin d’assurer une meilleure régulation du trafic routier et de réduire les déplacements prolongés des usagers.

Delphin Kankolongo

Continuer la lecture

Les plus lus