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« Tshisekedi prépare un changement de Constitution pour vendre l’Est à Kagame, fragiliser l’Ituri et instaurer une dictature à l’Ouest » (Martin Fayulu)

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Dans un message publié sur X (anciennement Twitter), Martin Fayulu, leader de la coalition Lamuka, a vivement critiqué le président Félix Tshisekedi, l’accusant de trahir les intérêts de la République démocratique du Congo (RDC). Selon Fayulu, le chef de l’État aurait vendu l’Est du pays au président rwandais Paul Kagame et chercherait à modifier la Constitution pour consolider son pouvoir.

Les accusations de Fayulu

Dans sa déclaration, Martin Fayulu affirme que Félix Tshisekedi poursuit trois objectifs principaux à travers un supposé projet de changement constitutionnel :

  1. Laisser l’Est sous contrôle rwandais : Fayulu soutient que Tshisekedi aurait conclu un accord tacite pour céder cette partie du territoire national à Paul Kagame.
  2. Déstabiliser l’Ituri : La province, déjà marquée par une violence persistante, serait selon lui fragilisée davantage par des décisions politiques orchestrées depuis Kinshasa.
  3. Imposer une dictature à l’Ouest : Enfin, Fayulu évoque un projet visant à réduire les libertés démocratiques dans cette région du pays.

« Il se trompe ! » conclut le leader de Lamuka, en guise d’avertissement.

Delphin Kankolongo

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Changement de la Constitution : « C’est une démarche suicidaire de Tshisekedi pour obtenir un troisième mandat » (Prince Epenge)

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Dans une déclaration incendiaire sur TV5 Monde, Prince Epenge, porte-parole de la coalition d’opposition LAMUKA et président du parti ADDCONGO, a vivement critiqué les tentatives récurrentes de modification de la Constitution de la République Démocratique du Congo (RDC). Selon lui, cette démarche représente un « suicide politique » pour le pays, accusant le président Félix Tshisekedi de chercher à prolonger son pouvoir en obtenant un troisième mandat.

« Le peuple congolais à 98% est contre le changement de la constitution », a affirmé Epenge, soulignant le large rejet populaire face à toute révision constitutionnelle. Il estime que cette initiative ne répond qu’à un objectif personnel de Félix Tshisekedi, celui de maintenir sa gouvernance à la tête de l’État.

“Le but est de s’assurer un troisième mandat, mais aussi de permettre au pays d’être balkanisé”a ajouté le porte-parole de LAMUKA, mettant en garde contre les graves conséquences d’une telle révision.

Dans ses propos, Epenge a lancé un défi direct au président Tshisekedi :

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“Je mets au défi monsieur Tshisekedi de nous brandir un seul article de la Constitution qui lui empêche de gouverner.”

Une réplique acerbe à ceux qui, selon lui, tentent de manipuler les lois fondamentales du pays pour satisfaire des ambitions personnelles.

Delphin Kankolongo

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Processus de Luanda : Adoption du « Concept d’Opérations » (CONOPS) par la RDC et le Rwanda pour la Neutralisation des FDLR et la Stabilisation de l’Est

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La République démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda ont franchi une étape importante dans la recherche de la paix et de la stabilité dans la région des Grands Lacs. Les deux pays ont validé, le 25 novembre à Luanda, le « Concept d’opérations » (CONOPS), un document stratégique visant à coordonner leurs efforts pour neutraliser les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR).

Cette approbation s’inscrit dans le cadre de la sixième réunion ministérielle organisée par l’Angola pour superviser le cessez-le-feu en vigueur depuis le 4 août 2024.

Un plan en quatre phases

Le CONOPS, signé sous la médiation du président angolais João Lourenço, établit une feuille de route en quatre étapes principales :

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  1. Analyse et localisation : Pendant les quinze premiers jours, les parties évalueront la menace des FDLR, identifieront leurs positions et répertorieront leurs équipements. Le Rwanda devra simultanément fournir des informations sur ses mesures défensives et s’engager à stopper les incursions transfrontalières.
  2. Neutralisation ciblée : Des opérations spécifiques seront menées pour affaiblir les FDLR et leurs alliés, suivies d’une évaluation conjointe des résultats.
  3. Revue opérationnelle : Les deux parties examineront l’efficacité des actions entreprises pour ajuster leur stratégie si nécessaire.
  4. Stabilisation : Cette dernière phase inclura la démobilisation, le rapatriement et la réintégration des ex-combattants FDLR, ainsi que la normalisation des relations entre Kinshasa et Kigali.

Ce plan ambitionne de rétablir la confiance entre les deux pays et de sécuriser l’Est de la RDC, favorisant ainsi la reprise des activités socio-économiques.

Défis et réactions internationales

Malgré cette avancée diplomatique, plusieurs défis restent à relever. Le plan souligne notamment les risques de représailles des FDLR contre les civils, les tensions communautaires, et la nécessité d’un engagement politique fort pour instaurer une confiance mutuelle durable.

La MONUSCO, représentée par sa cheffe Bintou Keita, a salué cet accord et réaffirmé son soutien au mécanisme de vérification angolais. L’Union européenne, par la voix de Peter Stano, a également applaudi cette initiative, tout en promettant un appui continu aux efforts de paix dans la région.

Delphin Kankolongo

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RDC-ONU : Thérèse Kayikwamba et Paula Gaviria Échangent sur la Protection des Déplacés Internes et les Violences du M23 avec le Soutien du Rwanda

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Ce mardi 26 novembre 2024, la Ministre d’État, Thérèse Kayikwamba Wagner, a reçu Paula Gaviria Bentacur, Rapporteuse spéciale des Nations Unies sur les droits de l’homme des personnes déplacées internes, pour un échange crucial axé sur les droits des déplacés internes en République démocratique du Congo (RDC). La réunion, qui s’est tenue à Kinshasa, a permis de mettre en lumière des enjeux majeurs liés aux déplacements forcés dans le pays, notamment dans les provinces de l’Est, en proie à une crise humanitaire et sécuritaire persistante.

Points Clés des Discussions

Les discussions entre les deux responsables ont porté sur :

  • Le respect des droits des déplacés internes : Conformément à la Convention de Kampala, qui vise à protéger et à assister les personnes déplacées en Afrique, les deux parties ont insisté sur la nécessité de garantir la dignité et les droits fondamentaux des populations déplacées.
  • L’implication des femmes et des jeunes filles dans le processus de paix : Elles ont souligné l’importance d’intégrer ces groupes vulnérables dans les initiatives de résolution des conflits, en vue de promouvoir une paix inclusive et durable.
  • Des solutions durables à la crise de l’Est : Des initiatives concrètes ont été évoquées pour mettre fin à la précarité des déplacés internes et leur permettre de regagner leurs terres en toute sécurité.

Dénonciation des Violences dans l’Est

La Ministre d’État a particulièrement mis l’accent sur les violences perpétrées par le groupe armé M23, qu’elle a qualifiées de « préméditées », avec le soutien actif du Rwanda. Selon Mme Kayikwamba Wagner, ces violences visent à déplacer les populations pour permettre l’exploitation illégale des terres et l’installation de nouvelles autorités administratives dans les zones conquises.

Elle a appelé la communauté internationale à condamner fermement ces actes et à soutenir les efforts du gouvernement pour restaurer la paix et la sécurité dans la région.

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Delphin Kankolongo

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Kalemie : « Le peuple congolais est seul souverain pour réfléchir et décider sur la Constitution » (Félix Tshisekedi)

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Dans un discours prononcé à la place Maendeleo à Kalemie, dans la province du Tanganyika, le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi a encouragé la population congolaise à mener une réflexion approfondie sur la Constitution et à prendre une décision éclairée.

“Vous êtes un grand peuple. Vous savez ce qui est bien pour vous et ce qui n’est pas bien pour vous”a déclaré le Chef de l’État.

Il a souligné que le peuple congolais a le droit de débattre librement et de réfléchir sur la Constitution, soulignant que le destin du pays était en jeu. Le président a précisé qu’il ne souhaitait pas entrer dans une polémique, mais plutôt promouvoir un débat ouvert entre ceux qui sont pour et ceux qui sont contre toute réforme ou modification de la Constitution.

Le Président Tshisekedi a mis l’accent sur la souveraineté du peuple, affirmant que « le dernier mot reviendra à notre peuple« . Cette déclaration a été perçue comme un appel à l’unité et à la responsabilité citoyenne, incitant les Congolais à exercer leur droit d’analyser et de décider collectivement de l’avenir constitutionnel du pays.

Ce discours, prononcé lors de sa visite à Kalemie, survient dans un contexte où des débats sur des modifications possibles de la Constitution sont en cours dans le pays, faisant écho aux préoccupations des Congolais quant à l’avenir politique et institutionnel de la République Démocratique du Congo.

Delphin Kankolongo

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Tanganyika : Félix Tshisekedi Arrive à Kalemie pour une Visite de 4 Jours, avec l’Inauguration du Bâtiment de la BCC et la 11ème Conférence des Gouverneurs

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Le Président de la République Démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, est arrivé ce mardi à Kalemie, chef-lieu de la province du Tanganyika, pour une visite officielle de quatre jours dans le cadre de sa tournée dans l’espace Grand Katanga. À son arrivée, le Chef de l’État a été chaleureusement accueilli par une foule enthousiaste, qui, malgré une forte pluie, est restée mobilisée pour accueillir son président, un signe manifeste de l’attachement de la population à ses projets de développement.

L’un des moments forts de cette visite fut le meeting du Président Tshisekedi, organisé sur le terrain Maendeleo, situé sur la route Lumumba. L’allocution du Chef de l’État a porté sur ses priorités pour la région, en particulier le développement économique et la consolidation de la paix. Le soutien populaire pour ses initiatives est manifeste, et le Président a salué l’engagement des citoyens du Tanganyika dans la construction de la nation.

L’agenda de cette tournée à Kalemie est chargé. Ce mercredi, Félix Tshisekedi ouvrira la 11ème session de la Conférence des gouverneurs de province, dont le thème central est : « Renforcer la gouvernance des provinces afin d’assurer la cohésion communautaire, facteur clé de la réussite du Programme de développement local des 145 territoires (PDL-145T) ». Cette session vise à aborder des enjeux cruciaux pour une meilleure gestion locale et une répartition équitable des ressources sur l’ensemble du territoire national.

Le Président Tshisekedi procédera également à l’inauguration du nouveau bâtiment de la Banque centrale du Congo (BCC), une étape importante dans la modernisation des institutions financières du pays. Il visitera également le Palais de justice de Kalemie, un projet réalisé grâce au partenariat avec le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et la Suède, illustrant ainsi l’engagement du gouvernement à améliorer l’infrastructure judiciaire au niveau provincial.

Outre ses activités officielles, le Chef de l’État prendra le temps d’accorder plusieurs audiences et de présider d’importantes réunions, telles que le Conseil provincial de sécurité, le Conseil supérieur de la défense, et le 24ème Conseil des ministres. Ces rencontres viseront à discuter des questions de sécurité et de développement, afin de renforcer l’action gouvernementale et de répondre aux défis spécifiques du Tanganyika.

Delphin Kankolongo

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Guerre du M23 : « Ce conflit est politique, il faut l’analyser avec sagesse » (Hiro Le Coq)

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Alors que le conflit opposant les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) au mouvement rebelle M23 continue de ravager l’est du pays, l’artiste franco-congolais Hiro Le Coq a pris position, mêlant analyse politique et action humanitaire. Connu pour ses chansons engagées, il a récemment visité Goma, une ville marquée par la violence, et a apporté un message de soutien et de résilience à la population.

Une analyse nuancée du conflit

S’exprimant sur la situation, Hiro Le Coq a souligné la complexité du conflit M23-FARDC.

“Ce conflit est politique. J’ai constaté que les habitants de Goma et les Rwandais font du commerce ensemble. C’est une réalité que je découvre sur le terrain. Avant de venir ici, je ne savais pas que les Rwandais et les Congolais de l’Est vivaient ensemble. Il y a beaucoup à apprendre… Mais en tant que leader d’opinion et artiste congolais, je n’irais pas me produire au Rwanda”a-t-il déclaré.

Par ses mots, Hiro invite à une analyse approfondie et à la prudence, tout en affirmant sa solidarité avec les Congolais.

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Un geste de solidarité envers les enfants orphelins

Au-delà des paroles, l’artiste a posé un acte fort en se rendant au chevet des enfants orphelins, victimes du conflit. Lundi soir, dans une ambiance chargée d’émotion, il a distribué des vivres, des produits de première nécessité et, surtout, des livres.

“L’intelligence, le secret se cache beaucoup dans les livres… On m’a parlé de Napoléon, Charlemagne en France, mais on ne m’a pas parlé de Lumumba, Mandela, Thomas Sankara. Ce sont des héros noirs, comme nous, qui ont connu des difficultés. Ils ont travaillé pour libérer l’Afrique”a-t-il rappelé, insistant sur l’importance de l’éducation et de la culture.

Un message d’espoir et de résilience

Hiro Le Coq a exhorté les jeunes à se réapproprier leur histoire et à puiser dans leur patrimoine culturel pour envisager un avenir meilleur. « Votre culture est très importante, notre histoire est importante », a-t-il souligné, transmettant un message puissant de résilience.

Delphin Kankolongo

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Nord-Kivu : 20 Maisons Incendiées par les Rebelles du M23 à Mpeti, Alors que les FARDC et les Wazalendo Empêchent leur Avancée vers Pinga

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Le conflit armé dans l’est de la République Démocratique du Congo (RDC) s’intensifie avec un nouveau rapport faisant état de la destruction de vingt maisons dans le village de Mera, situé à Mpeti, dans le territoire de Walikale, au Nord-Kivu. Ces incendies seraient l’œuvre des rebelles du M23, un groupe armé soutenu par le Rwanda, qui justifient cet acte en affirmant que les habitations étaient utilisées comme couverture par des éléments hostiles, facilitant ainsi des embuscades contre leurs forces.

Les sources locales rapportent que les rebelles ont ciblé ces habitations dans le cadre de leur stratégie pour sécuriser leur position dans la région, où les tensions demeurent particulièrement vives. Depuis leur prise de Mpeti, les forces du M23 se retrouvent encerclées par une coalition des Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) et des jeunes volontaires locaux, les Wazalendo. Cette alliance parvient à maintenir une pression constante sur les rebelles, les empêchant de progresser vers Pinga, une localité stratégique dans le territoire de Walikale.

Les FARDC et les Wazalendo, qui opèrent en coordination dans la région, ont intensifié leurs efforts pour repousser les avancées des M23 et mettre en échec leurs tentatives de contrôle supplémentaire du territoire. Ces derniers mois, le groupe rebelle a multiplié les attaques et les incursions dans plusieurs zones du Nord-Kivu, aggravant une situation sécuritaire déjà fragile.

Delphin Kankolongo

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Coopération RDC-Maroc : Judith Suminwa et Aziz Akhannouch Initient un Partenariat Gagnant-Gagnant pour la Sécurité, l’Économie et l’Agriculture

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Rabat, le 26 novembre 2024 – La Première Ministre de la République Démocratique du Congo, Judith Suminwa Tuluka, a été reçue par le Chef du Gouvernement marocain, Aziz Akhannouch, dans le cadre d’une visite officielle. Cette rencontre a permis d’approfondir les relations bilatérales entre la RDC et le Maroc, avec un accent particulier sur la coopération économique et politique.

Des discussions axées sur des enjeux stratégiques

Au cours de cet échange, plusieurs points clés ont été abordés :

  • Les efforts de la RDC en matière de démocratie et de sécurité : La Première Ministre a présenté les avancées du pays dans ces domaines, tout en soulignant les défis persistants.
  • Le soutien du Maroc à la MONUSCO : Aziz Akhannouch a réaffirmé l’engagement du Maroc à contribuer aux initiatives de paix en RDC, notamment à travers son appui à la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation en RDC (MONUSCO).
  • Les opportunités de développement économique : Les deux parties ont discuté de projets communs dans des secteurs tels que l’agriculture, les infrastructures et les énergies renouvelables, dans une optique de croissance durable.
  • La souveraineté alimentaire en Afrique : Les échanges ont porté sur l’importance de renforcer les capacités agricoles pour garantir une sécurité alimentaire sur le continent.

Vers un partenariat stratégique renforcé

Cette rencontre marque une étape significative dans la consolidation des relations entre la RDC et le Maroc. Elle illustre la volonté des deux nations d’approfondir leur coopération sur des enjeux d’intérêt mutuel, tout en répondant aux défis régionaux et globaux.

Le dialogue a également mis en avant l’importance d’un partenariat gagnant-gagnant, en ligne avec les aspirations des deux gouvernements à promouvoir une intégration économique et politique plus étroite en Afrique.

Delphin Kankolongo

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Tourisme : « La RDC dispose d’un potentiel unique pour propulser la croissance économique et diversifier son économie » (Didier Mpambia)

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Le secteur du tourisme en République Démocratique du Congo (RDC) représente un axe stratégique de développement économique, selon les récentes déclarations de Didier Mpambia, ministre du Tourisme. Lors d’une rencontre avec les médias, le ministre a souligné que le pays possède un potentiel unique dans ce domaine, capable de stimuler non seulement la croissance économique mais aussi de diversifier l’économie nationale, encore largement dépendante des ressources naturelles.

“La RDC dispose d’un potentiel unique pour propulser la croissance économique et diversifier son économie”a affirmé Didier Mpambia.

Le ministre a précisé que l’exploitation des richesses naturelles, culturelles et historiques de la RDC pourrait permettre de positionner le pays comme une destination phare en Afrique, voire au niveau mondial. La diversité de ses écosystèmes, ses parcs nationaux, sa faune unique et sa culture riche constituent des atouts considérables pour attirer des investissements dans le secteur touristique.

Une politique nationale en matière de tourisme, mise en place récemment, vise à structurer et promouvoir le secteur. Didier Mpambia a également évoqué la mise en place d’un cadre juridique plus solide pour encadrer les activités touristiques, soulignant qu’il s’agissait là d’une étape essentielle pour garantir un développement durable et ordonné du secteur.

“Il est crucial d’avoir un cadre réglementaire solide pour que le secteur du tourisme fonctionne de manière optimale et offre des opportunités économiques à long terme”a-t-il ajouté.

Le ministre a aussi mis en lumière la nécessité de promouvoir le tourisme durable et respectueux de l’environnement, en particulier dans les zones protégées telles que les parcs nationaux, tout en soutenant les initiatives locales. À cet égard, des projets d’infrastructures sont en cours, visant à améliorer les conditions d’accueil des touristes tout en respectant les normes environnementales.

La diversification de l’économie congolaise par le tourisme est également une priorité pour le gouvernement. Le secteur touristique, à travers la création d’emplois, l’amélioration des infrastructures et la stimulation de la consommation locale, pourrait réduire la dépendance aux exportations minérales et agricoles. Le tourisme peut ainsi devenir un pilier fondamental de l’économie, contribuant à la réduction de la pauvreté et à la création d’opportunités pour les jeunes générations.

Pour Didier Mpambia, il est essentiel que tous les acteurs du secteur, publics et privés, collaborent afin de faire émerger un tourisme compétitif et inclusif en RDC.

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“Nous avons la responsabilité collective de promouvoir notre pays comme une destination touristique de choix et de nous assurer que les bénéfices économiques soient partagés équitablement”a-t-il conclu.

Delphin Kankolongo

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Révision de la Constitution : « C’est un procès d’intention, Félix Tshisekedi n’a jamais évoqué un troisième mandat » (Augustin Kabuya)

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Dans une déclaration récente, Augustin Kabuya, Secrétaire général de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS/Tshisekedi), a appelé à une révision de la Constitution de la République démocratique du Congo (RDC), soulignant des « anomalies » qui, selon lui, entravent le bon fonctionnement des institutions.

“Nous devons revisiter cette constitution, nous devons même la changer puisqu’il y a beaucoup d’anomalies qui ne facilitent pas la tâche au bon fonctionnement des institutions”a affirmé Augustin Kabuya.

Cette proposition intervient dans un contexte où des débats sur l’avenir politique du pays et la limitation des mandats présidentiels continuent d’alimenter les discussions publiques.

Démenti sur le troisième mandat

Répondant aux accusations de l’opposition qui soupçonne le président Félix Tshisekedi de vouloir briguer un troisième mandat, Kabuya a qualifié ces affirmations de « procès d’intention ». Il a insisté sur le fait que le chef de l’État n’a jamais exprimé une telle intention.

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“Je fréquente le président de la République, il ne nous a jamais dit qu’il va briguer un troisième mandat ! C’est un procès d’intention que les opposants sont en train de prêter à Félix Tshisekedi. Nulle part dans les interventions du président Félix Tshisekedi il a fait allusion à la modification de l’article 220”a-t-il précisé

Faisant référence à l’article de la Constitution qui interdit toute révision concernant le nombre de mandats présidentiels.

La « volonté populaire » mise en avant

Néanmoins, Augustin Kabuya a laissé entendre que la décision ultime appartient au peuple congolais.

“Si la population décide d’accorder un troisième mandat au Chef de l’État, qui suis-je pour m’opposer à la volonté populaire ?”a-t-il déclaré.

Ouvrant ainsi la porte à un débat sur le rôle de la souveraineté populaire dans la révision constitutionnelle.

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Une stratégie politique ou un simple débat ?

Cette sortie publique suscite des réactions mitigées. Tandis que les partisans de l’UDPS estiment qu’il s’agit d’une démarche légitime pour corriger les failles de la Constitution, l’opposition y voit une tentative déguisée de préparer l’opinion à une éventuelle modification de l’article 220.

Delphin Kankolongo

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