Suivez-nous sur

Actualités

Kinshasa : Signature de Deux Accords entre le Ministre des Finances et l’AFD pour la Stabilité Économique et le Développement Urbain de Boma

Publié le

sur

Le mercredi 27 novembre 2024, le gouvernement de la République Démocratique du Congo (RDC), représenté par le ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi, et l’Agence française de développement (AFD) ont signé deux accords majeurs à Kinshasa. Ces accords s’inscrivent dans le cadre de la coopération bilatérale entre les deux parties et visent à soutenir les réformes économiques et le développement urbain de la ville de Boma.

Le premier accord, intitulé “Appui budgétaire CCD 1207”, constitue une convention de financement destinée à renforcer la stabilité macroéconomique et financière de la RDC. Cet appui s’inscrit dans une stratégie globale de réforme économique visant à améliorer la gouvernance financière, fiabiliser la collecte des recettes publiques et optimiser les processus budgétaires. Cet engagement est crucial pour consolider les bases de la résilience économique du pays.

Le second accord, sous la forme d’un protocole de don portant sur l’initiative intégrée des villes secondaires, se concentre sur la ville de Boma, choisie comme projet pilote du programme “Ville durable CCD 1159”. Ce projet met l’accent sur trois objectifs principaux :

  1. L’adaptation au changement climatique, par le biais de politiques urbaines durables et résilientes ;
  2. Le développement des infrastructures urbaines essentielles, notamment en matière de transports, d’assainissement et d’espaces publics ;
  3. La promotion de l’inclusion économique et sociale, avec un focus particulier sur les femmes et les jeunes.

En parallèle, des discussions sont en cours entre la RDC et l’AFD pour la mise en place d’un second protocole d’accord visant à renforcer les investissements dans des secteurs prioritaires tels que l’énergie, l’eau, la santé et l’éducation. Ce futur partenariat devrait venir consolider davantage la trajectoire de développement durable adoptée par la RDC.

Delphin Kankolongo

Actualités

« Félix Tshisekedi n’a aucune vocation à être président de la République, mais plutôt gardien de football » (Martin Fayulu)

Publié le

sur

Rédigé par

Le président de l’Engagement pour la Citoyenneté et le Développement (ECIDé) et leader de la coalition Lamuka, Martin Fayulu, était l’invité spécial du Journal Afrique ce soir sur France 24. Cet entretien a permis au principal opposant de la République démocratique du Congo de s’exprimer sur la situation politique actuelle, les défis majeurs du pays et sa vision pour l’avenir.

Critiques acerbes contre Félix Tshisekedi

Martin Fayulu a vivement critiqué le président Félix Tshisekedi, notamment pour sa participation récente à un match de gala au stade des Martyrs, opposant les anciens Léopards à une sélection de légendes européennes et africaines. Alors que ce match était organisé pour soutenir les victimes des conflits dans l’Est de la RDC, Fayulu y a vu une démarche qu’il juge « ridicule » au vu de la crise sécuritaire persistante.

“Pendant que plus de 100 localités sont occupées par des forces étrangères, Félix Tshisekedi joue au football. Sa vocation est peut-être d’être gardien d’une équipe de football et non président de la République”a-t-il lancé sur un ton sarcastique.

Le match de gala s’est conclu sur une défaite des anciens Léopards (3-2), avec Félix Tshisekedi dans les buts pour son équipe. Ce geste, salué par certains pour son intention caritative, n’a pas manqué d’attiser la controverse politique.

Publicité

Opposition ferme au changement constitutionnel

Fayulu a également abordé la question sensible de la révision ou du changement de la Constitution, un débat qui prend de l’ampleur en RDC. L’opposant a rappelé les tentatives infructueuses de ses prédécesseurs dans ce domaine. « Il faut qu’il [Tshisekedi] garde en tête que les autres ont essayé avant lui de changer la Constitution, mais ils n’ont pas pu », a-t-il affirmé.

Pour Fayulu, toute tentative visant à modifier la loi fondamentale afin de prolonger le mandat présidentiel serait une atteinte à la démocratie et à la volonté populaire. Il a réitéré son engagement pour une alternance pacifique et a appelé le peuple congolais à rester vigilant face à ce qu’il considère comme des dérives du régime actuel.

Une vision pour l’avenir

Se posant comme une alternative crédible, Martin Fayulu a profité de cet entretien pour présenter sa vision d’un Congo uni, démocratique et souverain. Il appelle à une gestion rigoureuse des ressources nationales, à une réforme du système électoral et à une stratégie claire pour mettre fin aux conflits armés dans l’Est du pays.

Delphin Kankolongo

Publicité
Continuer la lecture

Actualités

Guerre du M23 : Félix Tshisekedi et Denise Nyakeru Reçoivent 50 Enfants Déplacés du Nord-Kivu, Écoutent Leur Plaidoyer et Leur Offrent des Présents

Publié le

sur

Rédigé par

Kinshasa, 3 décembre 2024 – Le Président de la République Félix Tshisekedi et la Première Dame Denise Nyakeru ont accueilli, ce mardi au palais présidentiel du Mont Ngaliema, 50 enfants déplacés de guerre en provenance de la province du Nord-Kivu. Ces enfants, originaires des territoires de Rutshuru, Masisi et Nyiragongo, sont arrivés dans la capitale congolaise dimanche dernier pour plaider auprès des autorités en faveur du rétablissement de la paix dans leurs communautés.

Un plaidoyer pour la paix et la réintégration

Durant leur séjour, les enfants ont participé à une série d’ateliers éducatifs organisés par le Fonds National des Réparations des Victimes de violences sexuelles liées aux conflits et des Victimes des crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité (FONAREV). Ces activités visaient à renforcer leur résilience tout en les préparant à exprimer leurs attentes auprès des décideurs.

Au cours de l’audience avec le couple présidentiel, les enfants ont remis un plaidoyer au Chef de l’État au nom de tous les jeunes affectés par les conflits armés dans l’est du pays. Ils ont exprimé leur désir de voir la paix restaurée dans leurs territoires et ont demandé un retour rapide dans leurs foyers afin de reconstruire un avenir prometteur.

L’engagement du Chef de l’État

Le Président Félix Tshisekedi, touché par leurs récits, a réaffirmé son engagement en tant que père de la nation à œuvrer pour le retour de la paix et la sécurité dans le Nord-Kivu. En guise de soutien moral et pour égayer les fêtes de fin d’année, il a offert des présents aux enfants, symbolisant un message d’espoir et de solidarité.

Publicité

Delphin Kankolongo

Continuer la lecture

Actualités

Gestion des Finances Publiques : Doudou Fwamba Félicité pour la Mobilisation de 23.625,4 Milliards de CDF, Dépassant les Prévisions Budgétaires 2024

Publié le

sur

Rédigé par

Les régies financières congolaises ont mobilisé 23.625,4 milliards de CDF en cumul annuel au 27 novembre 2024, dépassant les prévisions initiales du budget 2024 de 22.863,1 milliards de CDF, soit un taux de réalisation de 103,3 %. Ce succès, attribué aux efforts des services mobilisateurs et à la hausse des cours des matières premières, représente un exploit pour le ministre des Finances, Doudou Fwamba, qui continue de pousser les régies à maximiser les recettes publiques. Toutefois, le défi reste de taille : atteindre les 27.195,6 milliards de CDF prévus dans le budget rectificatif adopté récemment par le Parlement.

Mobilisation des recettes et performance des régies financières

Selon la Banque Centrale du Congo, cette performance reflète la contribution déterminante des régies financières, notamment la DGI, la DGDA, et la DGRAD. Sur le montant cumulé, les recettes fiscales dominent avec 1.328,3 milliards de CDF. La DGI a contribué à hauteur de 881,9 milliards de CDF, tandis que la DGDA a mobilisé 446,4 milliards de CDF. Les recettes non fiscales, encadrées par la DGRAD, ont atteint 292,7 milliards de CDF.

Malgré ces performances, la mobilisation des recettes pour novembre reste en deçà des prévisions mensuelles de 2.525,7 milliards de CDF, avec un taux de réalisation de seulement 64,2 %.

Exécution du plan de trésorerie : un déficit compensé

L’exécution du plan de trésorerie de l’État s’est soldée par un déficit de 1.201,9 milliards de CDF au 27 novembre 2024. Ce déficit, financé par l’émission de titres publics (500,9 milliards de CDF) et la ponction d’une marge de trésorerie antérieure (700,9 milliards), devrait s’atténuer grâce au paiement du quatrième acompte provisionnel de l’impôt sur les bénéfices et profits prévu en fin d’année.

En cumul annuel, la situation financière de l’État affiche un déficit de 1.272,2 milliards de CDF, résultant de recettes totales de 23.625,4 milliards et de dépenses publiques de 24.897,6 milliards.

Publicité

Dépenses publiques : une gestion sous pression

Les dépenses publiques mensuelles de l’État se sont élevées à 2.822,9 milliards de CDF, soit 99,7 % de la programmation prévue. Les dépenses courantes, comprenant notamment les salaires des fonctionnaires (1.075 milliards de CDF), les frais de fonctionnement (797,9 milliards) et les subventions (338,1 milliards), ont représenté l’essentiel des décaissements, dépassant les prévisions de 15,3 %.

En revanche, les dépenses en capital restent faibles, s’établissant à 99,5 milliards de CDF, soit 23,7 % des prévisions mensuelles fixées à 420,2 milliards.

Perspectives et défis pour le ministre des Finances

Avec un taux de réalisation déjà supérieur aux prévisions initiales, le ministre Doudou Fwamba se concentre désormais sur l’atteinte des objectifs de la loi de finances rectificative. Les recettes internes attendues pour 2024 s’élèvent à 25.189,3 milliards de CDF, selon le cadrage du FMI, et à 27.195,6 milliards de CDF, selon la loi rectificative.

Delphin Kankolongo

Publicité
Continuer la lecture

Actualités

Conférence des « Femmes d’Exception du Congo » : Félix Tshisekedi Appelle à l’Inclusion des Femmes dans les Instances Décisionnelles et à l’Éradication des Violences Sexuelles

Publié le

sur

Rédigé par

Ce mardi, au Fleuve Congo Hôtel à Kinshasa, le Président de la République Démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, a pris part à la première conférence organisée par l’association « Femmes d’exception du Congo » (FDEC), sur le thème de la « Gouvernance inclusive ». Cet événement a rassemblé des personnalités de premier plan, soulignant l’importance croissante de l’implication des femmes dans les processus décisionnels.

La présidente de l’association, Mme Lydie Omanga, a ouvert la conférence en présentant brièvement l’historique de la FDEC et en mettant en lumière l’engagement du Chef de l’État pour la promotion de la femme. Elle a salué la cohérence du Président Tshisekedi, qui selon elle, incarne le leadership en disant ce qu’il fait et en faisant ce qu’il dit. Mme Omanga a également souligné que l’exclusivité était un frein à l’évolution, appelant à une plus grande inclusion des femmes dans les sphères décisionnelles.

Lors de son intervention, le Président Tshisekedi a réaffirmé son engagement en tant que Champion de la masculinité positive et a souligné que la lutte contre les violences faites aux femmes constitue l’une de ses priorités nationales. Il a ajouté que pour qu’une société atteigne son plein potentiel, il est impératif d’assurer une participation égale des hommes et des femmes, affirmant qu’aucune société ne peut prospérer si elle marginalise la moitié de sa population.

L’événement a également été marqué par la présence de la Première vice-présidente du Sénat de la Côte d’Ivoire, invitée d’honneur de la conférence, qui a partagé ses expériences sur l’intégration des femmes dans la gouvernance.

Delphin Kankolongo

Continuer la lecture

Actualités

Nord-Kivu : Les FARDC démentent la prise de Hutwe par le M23 et réaffirment leur contrôle

Publié le

sur

Rédigé par

Des informations erronées circulant sur les réseaux sociaux et relayées par certains médias ont affirmé que la cité de Hutwe, située au sud du territoire de Lubero, était tombée sous le contrôle des rebelles du M23, soutenus par le Rwanda. Cependant, après vérification, nos sources croisées confirment que ces allégations sont infondées.

Ce mardi 3 décembre, trois jeeps des Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) sont arrivées à Charamba, un quartier de Hutwe, aux alentours de 11 heures. Cette présence militaire a été exploitée par l’armée numérique du M23, qui a diffusé de fausses informations prétendant que la localité était sous leur contrôle.

Selon des sources militaires fiables, les rebelles du M23, en déroute après les lourdes pertes subies lors des affrontements du lundi 2 décembre, tentent difficilement de se réorganiser. Hutwe reste donc sous le contrôle des FARDC, malgré les rumeurs visant à semer la confusion dans la région.

La situation sur le terrain demeure tendue, mais les forces loyalistes assurent leur vigilance pour contrer toute tentative d’incursion des rebelles.

Delphin Kankolongo

Continuer la lecture

Actualités

Kinshasa : Match de Gala des Anciens Léopards et de la VCF au Stade des Martyrs pour Soutenir les Victimes des Conflits dans l’Est du Pays

Publié le

sur

Rédigé par

Un événement sportif d’exception aura lieu ce mardi à 17h00 (16h00 GMT) au Stade des Martyrs de Kinshasa, où les anciennes gloires des Léopards de la République Démocratique du Congo (RDC) affronteront le Variété Club de France (VCF) lors d’un match de gala. L’objectif principal de cette rencontre est de soutenir les victimes des conflits armés qui secouent l’est du pays.

Sous le patronage du Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi, ce match symbolise la solidarité nationale et internationale envers les populations affectées par les violences dans la région. La rencontre se tiendra en présence de nombreuses personnalités, témoignant de l’importance de l’événement, à la fois sportif et humanitaire.

Organisé par la Présidence de la République, cet événement offre une occasion unique de mobiliser des fonds et de sensibiliser l’opinion publique aux souffrances des victimes des conflits dans l’est de la RDC, tout en célébrant l’héritage footballistique de la nation à travers la participation des anciennes stars du football congolais.

Delphin Kankolongo

Continuer la lecture

Actualités

RDC-Tunisie : Roger Kamba et Mahrez Al-Farsh Échangent sur le Renforcement des Infrastructures Sanitaires et la Coopération Médicale

Publié le

sur

Rédigé par

Kinshasa, le 3 décembre 2024 – Le Ministre de la Santé publique, Roger Kamba, a accueilli S.E.M. Mahrez Al-Farsh, Ambassadeur de Tunisie en République Démocratique du Congo, lors d’une réunion marquée par un esprit de collaboration et d’ouverture.

Cette rencontre a permis d’aborder des sujets stratégiques visant à renforcer les relations bilatérales dans le domaine de la santé. Les discussions se sont concentrées sur deux axes principaux : l’amélioration des infrastructures sanitaires et l’élaboration de solutions innovantes pour faire face aux défis communs auxquels les deux pays sont confrontés dans leurs systèmes de santé respectifs.

Roger Kamba a souligné l’importance de cette coopération dans le cadre des efforts du gouvernement pour moderniser le système de santé congolais et offrir des services de qualité à la population.

“Ce partenariat avec la Tunisie pourrait jouer un rôle crucial dans l’échange d’expertise et le transfert de technologies médicales adaptées aux réalités locales”a-t-il déclaré.

De son côté, l’Ambassadeur Mahrez Al-Farsh a exprimé la volonté de son pays de partager son expérience en matière de santé publique, notamment dans des domaines tels que la gestion hospitalière, la télémédecine et la formation des professionnels de la santé.

Cette initiative s’inscrit dans une vision plus large de renforcement des liens entre la RDC et la Tunisie, mettant en avant la santé comme un pilier clé du développement durable. Les deux parties ont convenu de poursuivre ces échanges en vue de formaliser des accords concrets dans un avenir proche.

Delphin Kankolongo

Publicité
Continuer la lecture

Actualités

« L’Église doit être véritablement au milieu du village pour renforcer l’unité des Congolais » (Félix Tshisekedi)

Publié le

sur

Rédigé par

Lors de sa visite à Isiro ce lundi, à l’occasion du soixantième anniversaire du martyre de la Bienheureuse Anoalite, le Président de la République, Félix Tshisekedi, a livré un discours puissant, appelant l’Église catholique à un engagement plus profond dans la mission de cohésion et d’unité nationale.

Le Chef de l’État, en l’absence de l’archevêque de Kinshasa, le cardinal Fridolin Ambongo, actuellement en mission à Rome pour le Conseil des Cardinaux (C9), a insisté sur la nécessité pour l’Église de « rester véritablement au milieu du village » et d’accomplir sa mission prophétique de manière plus active.

Dans son allocution, Tshisekedi a demandé aux évêques catholiques de la RDC de maintenir un rôle de proximité avec les communautés, soulignant l’importance de leur voix dans le contexte actuel de tensions politiques et sociales.

“Si l’Église, famille de Dieu, pouvait organiser des prières partout en RDC pour obtenir un miracle, comme la fin de la guerre à l’Est, cela démontrerait que l’Église ne soutient pas la rébellion”a déclaré le président.

Insistant sur le rôle pacifique et unificateur de l’institution. Il a exhorté les jeunes à ne pas se laisser influencer par les « chants des sirènes » qui pourraient les conduire vers l’asservissement et la division.

En parallèle, Félix Tshisekedi a annoncé un soutien important du gouvernement à l’Église catholique, notamment pour la construction d’une basilique à Isiro, une initiative comparable à celle en cours à Bokote, dans la province de l’Équateur, en l’honneur de la figure emblématique Isidore Bakandja. Ce geste, selon le président, témoigne de l’engagement de l’État envers l’Église et son rôle central dans la société congolaise.

Publicité

Delphin Kankolongo

Continuer la lecture

Actualités

« Le président Tshisekedi n’a aucun rôle dans la désignation du porte-parole de l’opposition » (Christian Mwando)

Publié le

sur

Rédigé par

Dans une interview accordée à TOP CONGO FM, Christian Mwando Nsimba, élu du territoire de Moba et ancien ministre du Plan, a réagi fermement aux accusations qui le lient à des manœuvres visant à déstabiliser l’opposition en vue de sa nomination en tant que porte-parole de celle-ci. Selon lui, la désignation du porte-parole de l’opposition doit être un processus interne à celle-ci et ne doit en aucun cas être influencé par le président Félix Tshisekedi ou la majorité gouvernementale.

« La désignation du porte-parole de l’opposition incombe uniquement à l’opposition, pas au président Tshisekedi », a insisté Christian Mwando, soulignant que l’ensemble des parlementaires de l’opposition doit être impliqué dans ce processus.

Il a précisé qu’en sa qualité de président du groupe parlementaire Ensemble pour la République, il avait entrepris des démarches auprès des présidents de l’Assemblée nationale et du Sénat pour réunir les députés et sénateurs de l’opposition. L’objectif, selon Mwando, est de valider un règlement intérieur et d’élire un porte-parole légitimement choisi par ses pairs.

Réagissant aux rumeurs selon lesquelles il négocierait avec le pouvoir en place pour obtenir cette fonction et en profiterait pour déstabiliser l’opposition, Mwando a fermement démenti ces allégations.

“Contrairement à ce qui se dit, comme quoi Mwando négocie avec la majorité, cette affaire ne concerne nullement la majorité, nullement le président de la République”a-t-il affirmé.

Il a ajouté que son initiative était purement interne à l’opposition et visait à organiser celle-ci de manière efficace face aux enjeux politiques du pays.

Mwando a également pris soin de rappeler son engagement en tant qu’homme d’État, précisant que sa démission du gouvernement Sama Lukonde n’avait été dictée par aucune pression extérieure.

Publicité

“J’ai démissionné par conviction, après concertation avec la direction de mon parti politique”a-t-il déclaré, se positionnant ainsi comme un acteur indépendant et déterminé à œuvrer pour une opposition unie et responsable.

Delphin Kankolongo

Continuer la lecture

Actualités

« La Constitution actuelle a été promulguée par un président non légitime (Joseph Kabila) et sans mandat populaire », affirme Blanchard Mongomba, SG de Nouvel Élan

Publié le

sur

Rédigé par

Blanchard Mongomba, secrétaire général du parti politique Nouvel Élan, dirigé par l’opposant Adolphe Muzito, a remis en question la légitimité de la Constitution de 2006, lors de son passage au magazine « TOP 7 » sur TopCongo FM, animé par Miriam Boketshu.

“L’actuelle constitution est une constitution élaborée et votée par des personnes qui n’avaient pas mandat du peuple congolais. Même le président de l’époque, Joseph Kabila, n’était pas légitime pour promulguer cette constitution”a déclaré l’opposant, critiquant l’origine et les conditions d’adoption de la loi fondamentale actuellement en vigueur en République Démocratique du Congo.

Une Constitution contestée

Adoptée par référendum en 2005 et promulguée en 2006, la Constitution congolaise est souvent décrite comme ayant permis une transition politique cruciale après une décennie de conflits armés. Cependant, Blanchard Mongomba estime que ce texte, qui organise encore aujourd’hui la vie institutionnelle du pays, n’a pas été conçu par des représentants légitimes du peuple congolais.

En remettant en cause la légitimité de Joseph Kabila, président en fonction à l’époque de la promulgation, Mongomba soulève une question sensible dans le débat politique national : l’origine des institutions et leur acceptabilité populaire.

Une position alignée avec celle de Nouvel Élan

Cette sortie médiatique s’inscrit dans la ligne idéologique de Nouvel Élan, parti politique fondé par Adolphe Muzito, ancien Premier ministre et figure de l’opposition. Ce parti milite notamment pour des réformes institutionnelles profondes, estimant que les cadres actuels ne répondent pas aux aspirations du peuple congolais.

Publicité

Un débat toujours d’actualité

La critique de la Constitution de 2006 intervient dans un contexte où plusieurs acteurs politiques, y compris au sein de la majorité au pouvoir, appellent à une révision ou à une réforme constitutionnelle. Ces propositions suscitent toutefois des controverses, notamment en raison des risques d’instabilité qu’elles pourraient entraîner à l’approche des prochaines élections générales.

Delphin Kankolongo

Continuer la lecture

Les plus lus