Kinshasa, le 21 décembre 2024 – Le Président de la République Démocratique du Congo, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a exprimé une position ferme et sans ambiguïté sur la question du M23 lors d’une réunion à la Cité de l’Union Africaine. Dans un discours devant les membres de l’Union Sacrée de la Nation (USN), le Chef de l’État a réitéré son refus catégorique de tout dialogue avec le mouvement rebelle, qualifié de « Rwanda déguisé ».

Une déclaration de fermeté

Félix Tshisekedi n’a pas mâché ses mots lorsqu’il a abordé la question de la guerre menée par le M23, soutenu par le Rwanda selon ses accusations. « Même si le M23 atteignait les portes de ma résidence, je ne négocierai pas avec le Rwanda déguisé ! » a-t-il déclaré avec force. Cette position ferme fait écho à son engagement pour la défense de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de la République Démocratique du Congo, au moment où le pays fait face à une agression extérieure.

Le Chef de l’État a également exprimé son rejet catégorique de toute forme de négociation avec le M23, malgré les pressions exercées sur le gouvernement congolais. Il a souligné que la RDC restera intransigeante dans sa lutte contre l’ingérence étrangère et la violence du groupe armé, qu’il considère comme un instrument de déstabilisation de la région.

Une unité politique renforcée

Cette déclaration intervient lors d’une réunion importante à laquelle étaient présents les membres du gouvernement, les élus nationaux, sénateurs et présidents des partis politiques et regroupements de l’Union Sacrée. Félix Tshisekedi a profité de l’occasion pour annoncer l’élargissement du présidium de l’Union Sacrée aux chefs des regroupements et partis politiques ayant des élus. Cette démarche vise à renforcer l’unité politique et la coordination au sein de sa coalition pour faire face aux défis internes et externes auxquels la RDC est confrontée.

Delphin Kankolongo

Ce samedi 21 décembre à Riyad, Oleksandr Usyk a confirmé sa domination dans la catégorie des poids lourds en battant à nouveau Tyson Fury. L’Ukrainien s’est imposé aux points par décision unanime (116-112, 116-112, 116-112), conservant ses ceintures WBA, WBC et WBO, et renforçant son statut de champion du monde incontesté.

Une performance tactique maîtrisée

Sept mois après leur premier affrontement, Usyk a une nouvelle fois démontré sa supériorité face au « Gipsy King ». Grâce à une technique irréprochable et une vivacité remarquable, l’Ukrainien a su neutraliser les atouts de Fury, notamment sa taille et son allonge. Le crochet du gauche d’Usyk a souvent fait mouche, touchant régulièrement le Britannique à la tête et au corps.

Les rounds ont suivi une trame similaire : un Tyson Fury combatif mais peu inspiré, et un Oleksandr Usyk méthodique, imposant son rythme et dictant le déroulement du combat. Physiquement présents, les deux boxeurs ont livré une prestation intense, mais Fury n’a jamais réussi à prendre le dessus.

Une victoire logique

La décision unanime des juges reflète la domination d’Usyk, qui reste invaincu avec 23 victoires en 23 combats. Tyson Fury, lui, subit la deuxième défaite de sa carrière, après celle concédée également face à Usyk lors de leur première rencontre.

Les réactions d’après-combat

Visiblement ému, Oleksandr Usyk a exprimé sa satisfaction à l’issue du combat : « J’ai gagné, c’est tout ce qui compte. Je me suis bien préparé, et aujourd’hui est un jour très heureux pour moi. Fury est un grand champion, c’était 24 rounds intenses, merci à lui. Je dédie cette victoire à ma mère. »

De son côté, Tyson Fury a accepté le verdict avec dignité, laissant entendre qu’il ne compte pas encore raccrocher les gants malgré cette nouvelle défaite.

Delphin Kankolongo

La situation sécuritaire dans la province de l’Ituri a connu un tournant ce week-end, avec la reconquête de la localité de Mambasa par les Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC). Après plusieurs jours de combats violents, les FARDC ont réussi à reprendre le contrôle de cette zone stratégique, précédemment occupée par les rebelles du M23, soutenus par le Rwanda.

Les affrontements se sont intensifiés à mesure que les troupes congolaises tentaient de repousser les insurgés du M23 qui avaient pris d’assaut cette localité. Des sources locales, notamment des acteurs de la société civile, ont confirmé la victoire des FARDC, soulignant les lourdes pertes infligées aux rebelles durant les combats. Bien que la situation reste tendue dans la région, cette victoire marque un moment clé dans la lutte contre les groupes armés opérant dans cette partie du pays.

Dans le même temps, les FARDC ont également renforcé leur présence dans les environs de Mambasa, repoussant toute tentative de reprise par les rebelles. Les forces congolaises ont été appuyées par des groupes d’autodéfense locaux, les Wazalendo, qui ont joué un rôle crucial dans le maintien de la pression sur les M23.

Delphin Kankolongo

Ce samedi à Brazzaville, les présidents de la République démocratique du Congo (RDC) et de la République du Congo, Félix Tshisekedi et Denis Sassou-N’guesso, ont tenu un tête-à-tête axé sur des sujets d’intérêt commun, notamment l’économie, le climat et la situation sécuritaire dans la sous-région, en particulier dans l’Est de la RDC.

Sécurité : Soutien au Processus de Luanda

Au sujet de l’instabilité sécuritaire dans la sous-région, Denis Sassou-N’guesso a salué les efforts de médiation entrepris par le président angolais Joâo Lourenço dans le cadre du Processus de Luanda. Cette initiative vise à trouver une solution durable à la crise qui sévit dans l’Est de la RDC, marquée par des violences perpétrées par des groupes armés.

Coopération économique : Avancées sur le projet pont-route-rail

Interrogé sur les projets communs entre les deux pays, Félix Tshisekedi s’est réjoui des progrès dans les études de faisabilité concernant le projet de pont-route-rail reliant Kinshasa à Brazzaville, traversant le fleuve Congo.

Calcul du PIB africain : Plaidoyer de Sassou-N’guesso

Le président Denis Sassou-N’guesso a plaidé pour une révision du calcul des Produits intérieurs bruts (PIB) des pays africains afin de mieux refléter leurs richesses naturelles.

Delphin Kankolongo

21 décembre 2024 – La Première Ministre de la République Démocratique du Congo, Judith Suminwa Tuluka, s’est rendue ce samedi 21 décembre à Nkamba, dans la province du Kongo Central, pour une visite de courtoisie à Sa Divinité Simon Kimbangu Kiangani, chef spirituel de l’Église kimbanguiste. Cette visite marque une première depuis son entrée en fonction en avril 2024.

À son arrivée, Judith Suminwa a été accueillie avec honneur par une délégation officielle composée du Vice-gouverneur de la province, du président de l’Assemblée provinciale, des membres du cabinet du chef spirituel, ainsi que des élus provinciaux et nationaux. Une foule nombreuse de fidèles kimbanguistes s’était également mobilisée pour réserver un accueil chaleureux à la cheffe du Gouvernement.

Cette visite revêt une importance symbolique majeure. Nkamba, également appelée « Nouvelle Jérusalem », est le centre spirituel de l’Église kimbanguiste, une institution religieuse qui joue un rôle fondamental dans la vie sociale et culturelle en République Démocratique du Congo.

Le déplacement de la Première Ministre témoigne de la volonté de l’État congolais de renforcer ses liens avec les différentes confessions religieuses, en particulier l’Église kimbanguiste, reconnue pour son rôle historique et son engagement dans la promotion des valeurs de paix, d’unité et de développement.

En rencontrant Sa Divinité Simon Kimbangu Kiangani, Judith Suminwa a réaffirmé l’engagement du Gouvernement à travailler main dans la main avec les leaders religieux pour le bien-être des populations et la consolidation des valeurs morales dans le pays.

Delphin Kankolongo

Le samedi 21 décembre, l’armée congolaise, soutenue par des résistants wazalendo, a reconquis le village de Kanyambi, situé dans le territoire de Lubero, au Nord-Kivu. Ce village constituait un bastion stratégique pour le groupe rebelle M23, qui y avait mené des attaques sur les positions des Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC).

Les sources locales rapportent que l’armée congolaise, sous pression constante des assauts rebelles, a lancé une contre-offensive décisive, forçant les éléments du M23 à se retirer. Sur place, des images ont montré des effets militaires abandonnés par les rebelles, y compris de la nourriture laissée au feu, suggérant une fuite précipitée.

Ce regain de tensions survient dans un contexte où le gouvernement de Kinshasa reste fermement opposé à toute forme de dialogue direct avec le M23. Depuis le début de cette crise, la position de Kinshasa a été claire : aucun contact direct avec la rébellion.

De son côté, le M23 persiste dans sa demande d’un dialogue direct avec le gouvernement, tout en cherchant à éviter les erreurs de la formule de 2013 qui avait conduit à sa défaite, comme l’a souligné Imani Nzenze lors du retrait de cette rébellion à Kibumba, durant la période de l’initiative de l’EAC (Communauté de l’Afrique de l’Est).

Delphin Kankolongo

Le Président de la République démocratique du Congo (RDC), Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, est arrivé ce samedi à Brazzaville, en République du Congo, pour une rencontre bilatérale avec son homologue Denis Sassou N’Guesso.

Cette réunion, qui se déroule au Palais présidentiel de Brazzaville, s’inscrit dans le cadre du renforcement des relations diplomatiques entre les deux voisins. Au centre des discussions, plusieurs thématiques majeures sont prévues, avec un accent particulier sur la situation sécuritaire dans la sous-région de l’Afrique centrale, en Afrique en général, et dans le monde.

Ce tête-à-tête intervient à un moment où les tensions sécuritaires demeurent une préoccupation majeure pour les États africains, notamment en raison des conflits armés, de la montée du terrorisme, et des défis liés à la stabilité politique.

Les deux chefs d’État pourraient également aborder des questions stratégiques liées à la coopération transfrontalière et à la gestion conjointe des ressources naturelles, dans un souci de paix et de développement durable pour leurs populations respectives.

Delphin Kankolongo

La gouverneure de la province du Lualaba, Fifi Masuka, a tenu un entretien qualifié de « très riche et constructif » avec le ministre de l’Industrie et du Développement des Petites et Moyennes Entreprises, Louis Watum Kabamba, ce vendredi à Kolwezi. Cette rencontre s’inscrit dans une démarche visant à renforcer l’activité économique locale et à promouvoir la création d’emplois qualifiés au profit de la population.

Au cœur des discussions, la problématique cruciale de la sous-traitance, un sujet ayant récemment fait l’objet d’une table ronde dans le territoire de Mutshatsha. À l’issue de cette réunion, une task force a été mise en place, intégrant des membres du gouvernement, des représentants des sous-traitants et de la Fédération des Entreprises du Congo (FEC). Ce groupe de travail est chargé d’assurer le suivi et l’application des recommandations issues de ces échanges.

La sous-traitance, levier clé du développement économique local
La gouverneure Fifi Masuka a souligné l’importance stratégique de la sous-traitance pour le développement des PME et l’industrie, des secteurs essentiels à la dynamisation de l’économie et à la création d’opportunités pour les jeunes. « L’industrie et les PME sont essentielles au renforcement de l’activité économique et à la création d’emplois qualifiés et de qualité localement », a-t-elle déclaré.

Elle a également rappelé que cette priorité s’inscrit dans la vision du Président de la République, Félix Tshisekedi, qui accorde une attention particulière à l’épanouissement des opérateurs économiques locaux et au soutien des jeunes entrepreneurs.

Un engagement fort pour le Lualaba
La province du Lualaba, considérée comme un pôle économique stratégique pour la RDC grâce à ses ressources naturelles et à ses infrastructures industrielles, met la sous-traitance au cœur de son action. Cet engagement vise non seulement à diversifier les sources de revenus économiques, mais aussi à garantir une meilleure implication des entreprises locales dans les chaînes de valeur.

Fifi Masuka a réaffirmé sa détermination à faire de cette question une priorité, en alignement avec les attentes du gouvernement national.

Delphin Kankolongo

Les tensions au Nord-Kivu, dans l’est de la République Démocratique du Congo, ont franchi un nouveau seuil d’intensité ce jeudi 19 décembre 2024, alors que des affrontements violents éclatent entre les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) et les rebelles du M23, soutenus par le Rwanda. Les combats se concentrent principalement dans les localités de Mambasa, Kanyambi et Walikale, trois zones stratégiques du Nord-Kivu.

Les hostilités ont débuté tôt le matin, vers 4h30, dans le sud du territoire de Lubero, où les résistants wazalendo, des milices locales, se sont opposés aux forces du M23 dans les collines de Mambasa et Kanyambi. Ces miliciens, bien enracinés dans leur région, ont livré une résistance farouche aux rebelles, qui ont néanmoins intensifié leurs attaques, utilisant des armes lourdes et légères.

Les affrontements se sont ensuite étendus à la zone de Walikale, où les rebelles ont réussi à prendre le contrôle du village de Kanune, situé à environ 4 kilomètres de Buleusa, dans le groupement Ikobo. Cette prise de contrôle est intervenue après plusieurs heures de combats acharnés contre les Volontaires de Défense du Peuple (VDP) du général autoproclamé Kabido. Cette progression du M23 aggrave la situation sécuritaire déjà précaire dans la région.

Les habitants des zones affectées, notamment ceux de Kanyambi, signalent des détonations continues et se retrouvent de plus en plus pris au piège entre les factions en conflit. Ces derniers jours, des milliers de personnes ont fui les zones de combats, cherchant refuge dans des régions voisines moins touchées par les violences.

Les autorités congolaises ont condamné ces attaques et promis de renforcer la présence militaire dans les zones stratégiques du Nord-Kivu pour contrer les avancées du M23. Cependant, la situation reste fragile, et l’escalade des combats soulève des inquiétudes quant à l’impact sur la population civile déjà durement touchée par des mois, voire des années, de violence dans cette région.

L’ONU et des organisations humanitaires appellent à un cessez-le-feu immédiat pour permettre l’acheminement de l’aide humanitaire et protéger les civils pris dans le conflit. Les populations locales continuent d’exprimer leur inquiétude face à la montée des violences, alors que l’avenir de la région semble incertain.

Delphin Kankolongo

La situation sécuritaire dans la province du Nord-Kivu, à l’est de la République Démocratique du Congo (RDC), est une fois de plus au cœur des préoccupations. Des informations émanant de diverses sources locales et sécuritaires rapportent un plan élaboré par le Mouvement du 23 mars (M23), appuyé par des éléments des Forces de Défense Rwandaises (RDF), visant à lancer une offensive sur la ville stratégique de Goma.

Un objectif de sécession présumé

Selon ces sources, l’objectif de cette opération militaire serait de prendre le contrôle de Goma et de proclamer un État sécessionniste dans les territoires occupés par le M23. Une source proche de la rébellion révèle qu’un bataillon en provenance du Rwanda serait récemment arrivé à Rumangabo, dans le territoire de Rutshuru, pour renforcer les positions du M23.

Ces manœuvres s’inscriraient, selon les observateurs, dans une logique de balkanisation de l’Est de la RDC, un scénario où le Rwanda contrôlerait la partie sud de la province du Nord-Kivu, tandis que l’Ouganda occuperait la partie nord.

Des complicités internes pointées du doigt

Ces agissements ne seraient pas uniquement soutenus par des forces extérieures. Certaines sources accusent des politiciens congolais de collaborer avec le M23 dans le but de déstabiliser le régime du président Félix Tshisekedi. Ces acteurs internes chercheraient à entraver ses réformes, notamment une éventuelle révision de la Constitution.

Divisions au sein du M23

Cependant, tout ne semble pas harmonieux au sein de la rébellion. Des désaccords entre les deux principaux leaders du M23 auraient retardé l’exécution de leurs plans, selon des informations recueillies. Ces divisions internes pourraient avoir des répercussions sur la coordination et l’efficacité de leurs opérations.

Delphin Kankolongo