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Coopération : Gracia Yamba Kazadi Lance une Formation sur le Changement Climatique, la Paix et le Développement en Partenariat avec l’Égypte
La Vice-Ministre des Affaires étrangères de la République démocratique du Congo, Gracia Yamba Kazadi, a inauguré, le lundi 9 décembre 2024, une formation dédiée au changement climatique, à la paix et au développement. Cet événement, organisé par l’ambassade d’Égypte en RDC en collaboration avec le Centre de formation pour la prévention des conflits et le maintien de la paix en Afrique du Caire (CCCPA), s’inscrit dans une démarche visant à renforcer les capacités locales et à promouvoir des stratégies de résilience face aux défis climatiques.
Lors de son intervention, Gracia Yamba Kazadi a exprimé sa gratitude envers le Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo pour sa vision et son engagement en faveur de la paix et du développement durable. Elle a également salué le rôle actif de l’Égypte dans le renforcement des capacités africaines en matière de gestion des défis climatiques et de consolidation de la paix.
Delphin Kankolongo
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Le Président Félix Tshisekedi reçoit Jean-Claude Tshilumbayi pour des Orientations Avant les Vacances Parlementaires
Kinshasa, Cité de l’Union africaine – Le Président de la République, Félix Tshisekedi, a reçu en audience ce mercredi le 1er vice-président de l’Assemblée nationale, Jean-Claude Tshilumbayi, dans le cadre de son rôle de Garant du bon fonctionnement des institutions. Cette rencontre intervient à la veille des vacances parlementaires, un moment crucial pour les élus d’aller à la rencontre des populations.
L’honorable Tshilumbayi a expliqué que cette audience était l’occasion de recevoir des « orientations de politique générale » de la part du Chef de l’État, mais également de dresser un bilan des trois derniers mois de travail parlementaire.
Bilan positif de la session parlementaire
Le 1er vice-président de l’Assemblée nationale a confirmé que toutes les matières prévues au calendrier de la session parlementaire écoulée ont été abordées. Il a par ailleurs souligné l’engagement des députés à accompagner le Président Tshisekedi dans ses initiatives en faveur du bien-être des Congolais.
Développement du Kasaï-Central : des projets structurants en cours
Abordant la prochaine visite du Président Tshisekedi dans la province du Kasaï-Central, Jean-Claude Tshilumbayi a mis en lumière les efforts de développement engagés dans cette région. Il a évoqué des initiatives majeures telles que la réhabilitation des routes et la connectivité des villes et villages par la construction de ponts, des projets qui, selon lui, n’ont jamais été réalisés à cette échelle en RDC.
Delphin Kankolongo
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« La machine de la manipulation ne peut pas fonctionner, Paul Kagame est le véritable père du M23 » (Patrick Muyaya)
Le Ministre de la Communication et Médias de la République Démocratique du Congo (RDC), Patrick Muyaya, a tenu des propos incisifs lors d’un point de presse ce dimanche 15 décembre, dénonçant le rôle présumé du Président rwandais Paul Kagame dans la persistance du conflit à l’Est du pays.
Une accusation directe contre Paul Kagame
S’exprimant avec fermeté, Patrick Muyaya a déclaré :
« La machine de la manipulation ne peut pas fonctionner, Paul Kagame est le véritable père et l’autorité morale du mouvement terroriste M23. »
Cette déclaration met en lumière les soupçons de Kinshasa concernant l’implication du Rwanda dans le soutien logistique et militaire au M23, groupe armé accusé de commettre des atrocités dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri.
Selon le Ministre, cette implication directe du Rwanda compromet les efforts de paix entrepris dans le cadre des processus de Nairobi et de Luanda, et met à mal la stabilité régionale.
La position inflexible de la RDC face au M23
Le gouvernement congolais, par la voix de Patrick Muyaya, a réitéré son refus catégorique de négocier avec le M23. « Nous ne négocierons jamais avec un groupe terroriste comme le M23, cela reste notre ligne rouge », a-t-il affirmé, rappelant que tout dialogue avec les groupes armés doit se dérouler dans le cadre du processus de Nairobi, conçu spécifiquement pour traiter des questions liées à ces mouvements.
Cette position a été appuyée par la Ministre d’État aux Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner, qui a souligné que « la RDC ne reviendra pas sur cette ligne » malgré les pressions diplomatiques internationales.
Un échec attribué au Rwanda dans le processus de Luanda
Lors du même point de presse, Thérèse Kayikwamba a qualifié le récent sommet de Luanda d’« échec », qu’elle a imputé à l’attitude du Rwanda. « En arrivant à Luanda, le Chef de l’État a salué les efforts de la médiation angolaise. Mais le Président Kagame n’a même pas daigné répondre à l’invitation de son homologue angolais », a-t-elle déploré.
Elle a également révélé que des conditions supplémentaires imposées par Kigali, notamment un dialogue direct entre le gouvernement congolais et le M23, ont torpillé la signature d’un accord de paix proposé par la médiation angolaise.
Un appel à la responsabilité des partenaires internationaux
Patrick Muyaya a conclu en appelant la communauté internationale à prendre ses responsabilités face à ce qu’il qualifie de « manipulation orchestrée » par le Rwanda. « La RDC reste engagée dans le processus de Luanda pour rendre le Rwanda redevable et confronter nos partenaires qui encouragent les voies diplomatiques sans exiger des actes concrets de la part de Kigali », a-t-il ajouté.
Une crise aux enjeux régionaux
Cette déclaration intervient alors que la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC continue de se détériorer, alimentée par des conflits armés et des déplacements massifs de populations. Kinshasa maintient que la clé de la paix repose sur la cessation du soutien rwandais au M23 et sur une action concertée des acteurs régionaux et internationaux pour isoler les groupes armés.
Delphin Kankolongo
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La RDC en quête d’un siège non-permanent au Conseil de sécurité de l’ONU : Thérèse Kayikwamba lance la campagne au Pullman Hôtel
Kinshasa, le 18 décembre 2024 – La République Démocratique du Congo (RDC), forte de son héritage diplomatique, a officiellement lancé sa campagne pour obtenir un siège de membre non permanent au Conseil de sécurité de l’ONU pour la période 2026-2027. Ce lancement a eu lieu au Pullman Hotel, en présence de personnalités politiques et diplomatiques, soulignant l’importance stratégique de cette candidature pour le pays.
Lors de cet événement, la Ministre d’État en charge des Affaires Étrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner, a rappelé le rôle historique de la RDC au sein du Conseil de sécurité. Elle a souligné que le retour du pays dans cet organe crucial des Nations Unies ouvrirait de nouvelles perspectives de coopération et d’échanges multilatéraux.
Elle a également ajouté que cette nouvelle étape serait essentielle pour influencer le débat sur la réforme des Opérations de maintien et de consolidation de la paix, ainsi que la réforme du système de sécurité collective des Nations Unies.
En mettant en avant le potentiel diversifié de la RDC et son expérience unique, la Ministre a évoqué la volonté de restaurer la place du pays sur la scène internationale, consolidant ainsi son rôle de leader régional et son engagement envers la paix et la stabilité mondiales.
Delphin Kankolongo
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Kinshasa : Le Président Tshisekedi Honore la Mémoire de Lucien Bonyeme Ekofo, Ancien Dirigeant de la DGRAD et de la SONAS
Ce mercredi 18 décembre 2024, une cérémonie empreinte de recueillement s’est tenue à l’hôpital du Cinquantenaire à Kinshasa en mémoire de M. Lucien Bonyeme Ekofo, ancien Directeur général de la Direction générale des recettes administratives, judiciaires, domaniales et de participations (DGRAD), décédé le 5 décembre dernier en Inde à l’âge de 62 ans.
Le Président de la République, Félix Tshisekedi, a personnellement honoré la mémoire de cet éminent cadre en déposant une couronne de fleurs devant sa dépouille mortelle et en observant un moment de silence. Il a également pris le temps de réconforter les proches et la famille du défunt.
Un homme salué pour sa compétence et son engagement
De nombreuses personnalités publiques étaient présentes pour rendre un dernier hommage à celui qui a marqué le secteur public par son professionnalisme et son engagement indéfectible au service de la nation. Lucien Bonyeme Ekofo est également reconnu pour sa brillante carrière dans le secteur des assurances, ayant œuvré pendant plus de 30 ans à la Société nationale d’assurances (SONAS), dont il a assuré la direction générale entre 2019 et 2022.
Une dernière demeure à la nécropole Entre Terre et Ciel
Après la cérémonie, le cortège funèbre a accompagné le défunt à sa dernière demeure, à la nécropole Entre Terre et Ciel, située à l’est de Kinshasa. Lucien Bonyeme Ekofo laisse derrière lui le souvenir d’un professionnel accompli et d’un serviteur dévoué du peuple congolais.
Delphin Kankolongo
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Lubero : Le M23-RDF prend Mbingi et encercle les FARDC en contrôlant les axes stratégiques de Kaseghe et Alimbongo
Le territoire de Lubero, dans la province du Nord-Kivu, est à nouveau plongé dans une crise sécuritaire majeure. Depuis dimanche, les rebelles du M23 ont mené une offensive d’envergure dans le sud de cette région, s’emparant successivement des villages de Matembe, Butsorovya, Mambasa et Alimbongo.
Ce mercredi après-midi, la localité stratégique de Mbingi, chef-lieu de la chefferie de Batangi située à 50 kilomètres de Lubero-centre, est tombée aux mains des assaillants après un bref échange de tirs avec les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC), contraintes de battre en retraite.
Une avancée stratégique des rebelles
Les positions des FARDC dans la région ont été affaiblies par les manœuvres des rebelles qui ont progressivement encerclé la zone en prenant le contrôle des axes routiers clés de Kaseghe et Alimbongo, les principales voies d’accès vers Mbingi. Cette avancée stratégique renforce la domination du M23 dans le sud de Lubero, alors que les autorités locales signalent une situation toujours plus tendue.
Un afflux massif de déplacés
L’intensité des combats et l’avancée des rebelles ont forcé de nombreux habitants, en majorité des femmes et des enfants, à fuir leurs foyers. Selon le colonel Kiwewa Mitela Alain, administrateur militaire du territoire de Lubero, ces déplacés se réfugient principalement dans les villages proches de Lubero-centre et dans les villes voisines de Butembo et Beni.
« Il y a afflux des déplacés aux alentours de Lubero-centre et Butembo-Beni. Nous sommes en train de voir comment les gérer en attendant que la situation soit rétablie dans les lieux de provenance par notre armée », a déclaré le colonel Kiwewa.
Ce dernier a également exhorté la jeunesse locale à s’abstenir de tout acte de violence envers les humanitaires, rappelant les incidents survenus en juillet dernier lorsque des humanitaires avaient été pris pour cible alors que le M23 occupait les localités de Kanyabayonga, Kayna et Kirumba. « Notre ennemi, c’est le M23/RDF, pas les humanitaires qui aident la population sur tous les plans. Que la jeunesse se comporte comme des futurs cadres », a-t-il insisté.
Une crise humanitaire imminente
La situation humanitaire dans le sud de Lubero se détériore rapidement. Les organisations humanitaires redoutent une crise imminente face à l’afflux de déplacés et à l’instabilité persistante. Les besoins essentiels, tels que l’accès à l’eau potable, à la nourriture et aux soins de santé, deviennent de plus en plus difficiles à satisfaire dans cette région déjà en proie à des conditions sociales et sanitaires critiques.
Une instabilité persistante
L’occupation des localités le long de la route nationale numéro 2, qui mène à Lubero-centre, soulève de sérieuses préoccupations quant à la stabilité de la région. Bien que l’armée congolaise conserve encore le contrôle de certaines zones comme Mbingi et Mbwanvinywa, la situation reste extrêmement volatile. À Luofu, les FARDC partagent désormais le contrôle avec les rebelles, reflétant la complexité de ce conflit.
Delphin Kankolongo
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Nord-Kivu : Un jeune déplacé tué par balle dans le camp de Lushagala à Mugunga, dans le territoire de Nyiragongo
Le Nord-Kivu, une région déjà marquée par une longue crise sécuritaire, a été le théâtre d’un nouveau drame dans la nuit du mardi 17 au mercredi 18 décembre 2024. Un jeune déplacé, Nicolas Safari, âgé d’une vingtaine d’années, a été abattu par balle dans le camp de Lushagala, situé près de Mugunga, dans le territoire de Nyiragongo.
Ce dernier avait fui les violences dans son village d’origine à Sake pour se réfugier dans ce camp, espérant y trouver une certaine sécurité. Selon les témoignages de ses voisins, des hommes armés ont fait irruption dans le site de réfugiés dans la nuit, et ont ouvert le feu sur Nicolas Safari.
Ce dernier a été touché à la poitrine et à la main gauche, un acte de violence brutal qui rappelle l’escalade de l’insécurité dans les camps de déplacés. Malheureusement, il n’a pas survécu à ses blessures. Ce drame intervient quelques semaines après le décès de son père, Kewe Zunguluka, qui est décédé dans des circonstances tragiques liées à une prise en charge médicale insuffisante dans le camp.
L’insécurité grandissante dans les camps
Le meurtre de Nicolas Safari met en lumière la situation de plus en plus précaire dans les camps de déplacés du Nord-Kivu, notamment ceux de Mugunga et Lushagala. Malgré l’arrivée d’une aide humanitaire, les conditions de vie restent difficiles, exacerbées par la présence de groupes armés qui profitent de la vulnérabilité de ces populations pour commettre des actes criminels.
La circulation illégale d’armes dans ces camps est un problème récurrent, qui rend chaque jour plus incertain le sort des milliers de déplacés qui tentent de trouver refuge.
La société civile et les acteurs humanitaires réagissent
Cet incident tragique n’est pas isolé, et plusieurs mouvements citoyens, ainsi que des organisations de défense des droits de l’homme, ont exprimé leur indignation face à l’augmentation des violences dans les camps de déplacés. Ces organisations appellent les autorités congolaises à renforcer la sécurité dans les zones de refuge et à mener des actions plus efficaces pour limiter la circulation des armes et la présence de groupes armés dans ces zones vulnérables.
Delphin Kankolongo
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Changement de la Constitution : « Le peuple congolais doit se lever contre cette manœuvre visant à détruire les fondements de notre démocratie. » (Olivier Kamitatu)
Dans un contexte politique tendu, marqué par des tentatives de révision constitutionnelle, Olivier Kamitatu, leader de la plateforme Ensemble pour la République, a exprimé une vive opposition à tout changement de la Constitution de la République Démocratique du Congo (RDC) qui viserait à prolonger indéfiniment les mandats présidentiels. Dans ses récentes déclarations, Kamitatu a appelé les Congolais à s’opposer fermement à cette initiative, qu’il considère comme une manœuvre visant à « détruire les fondements de notre démocratie ».
Un appel à la résistance citoyenne
Pour Olivier Kamitatu, la Constitution congolaise, issue de longues luttes populaires pour la démocratie, constitue un rempart contre la concentration du pouvoir. Toute tentative de modification en vue de rendre possible un pouvoir à vie serait, selon lui, un retour en arrière, incompatible avec les principes fondamentaux de la démocratie, de la séparation des pouvoirs et de la limitation des mandats. Il met en garde contre les dérives autoritaires, soulignant que toute révision de la Constitution à des fins personnelles serait une menace grave pour la stabilité politique et sociale du pays.
« Le peuple congolais doit se lever contre cette manœuvre visant à détruire les fondements de notre démocratie », a déclaré Olivier Kamitatu. Il appelle à une mobilisation générale pour défendre les acquis démocratiques, en particulier la limitation des mandats présidentiels, qui constitue, selon lui, un gage de renouvellement démocratique et de respect des choix du peuple.
La Constitution comme bouclier contre l’autoritarisme
Kamitatu insiste sur le fait que la RDC a déjà payé un lourd tribut pour se libérer de régimes autoritaires, et qu’il est impératif de protéger les acquis démocratiques pour ne pas sombrer à nouveau dans les pratiques de dictature. La Constitution de 2006, qui a mis fin à des décennies de régimes autoritaires et de conflits, incarne, selon lui, l’engagement du pays envers la démocratie et les libertés fondamentales. Toute tentative de la réviser pour instaurer un pouvoir à vie équivaudrait à sacrifier la souveraineté populaire et à ouvrir la porte à une nouvelle forme d’oppression.
Dans ce contexte, il appelle à une vigilance accrue des Congolais face à ces manœuvres politiques. Selon Kamitatu, la révision constitutionnelle ne doit pas être un outil au service d’intérêts individuels ou d’un groupe politique, mais plutôt un processus démocratique et transparent, respectueux des principes de justice, de l’État de droit et de la représentation des citoyens.
L’unité nationale face à la menace
Au-delà de la question politique, Olivier Kamitatu souligne également l’importance d’une mobilisation citoyenne et d’unité nationale pour préserver les acquis démocratiques. « Les Congolais doivent se rassembler autour de valeurs communes, celles de la liberté, de la justice et de la paix, et se tenir fermement contre toute tentative de révision qui pourrait nuire à notre République », a-t-il affirmé. Il met l’accent sur la nécessité d’une large mobilisation des forces politiques, de la société civile et des citoyens pour défendre la Constitution et empêcher qu’elle ne soit utilisée comme un instrument de pouvoir personnel.
Kamitatu appelle également la communauté internationale à soutenir les efforts des Congolais pour préserver l’État de droit, soulignant que l’avenir démocratique de la RDC dépend d’un respect strict des règles constitutionnelles et d’un processus de gouvernance transparent et inclusif.
Un combat pour l’avenir de la RDC
En conclusion, Olivier Kamitatu insiste sur le fait que la RDC ne peut se permettre de sacrifier son avenir démocratique pour satisfaire les ambitions personnelles d’un groupe au pouvoir. Le peuple congolais, selon lui, doit se rappeler que la Constitution est la clé de la stabilité du pays et de son développement. Chaque Congolais a la responsabilité de défendre cet acquis fondamental pour garantir un avenir de paix, de démocratie et de prospérité pour les générations futures.
Kamitatu termine son discours par un appel à la résistance pacifique et citoyenne. « Nous devons rester vigilants et unis face à toute tentative de dérive autoritaire. L’avenir de notre pays en dépend. »
Delphin Kankolongo
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« Refuser de réviser ou changer la Constitution est une violation de la même loi fondamentale » (Professeur JC Tshilumbayi)
Lors d’une conférence-débat organisée à l’Université Catholique du Congo (UCC), le professeur Isaac JC Tshilumbayi, premier vice-président de l’Assemblée nationale, a plaidé en faveur de la révision de la Constitution, affirmant que « refuser de réviser ou de changer la Constitution est une violation de la même loi fondamentale ».
Devant un auditoire composé principalement d’étudiants, le professeur Tshilumbayi a expliqué que la révision constitutionnelle n’est pas seulement un droit, mais aussi un moyen essentiel de garantir l’adaptabilité et la pertinence des dispositions de la loi fondamentale dans un contexte en constante évolution. Selon lui, « il n’y a pas meilleur moyen de respecter une constitution que de la réviser », soulignant que cette démarche est inscrite dans la logique même de toute constitution moderne.
La Révision Constitutionnelle : Un Débat Républicain
Dans son intervention, le premier vice-président de l’Assemblée nationale a appelé à un débat serein et républicain sur la question. Il a rappelé que plusieurs constitutions dans le monde incluent des mécanismes permettant leur mise à jour, afin de répondre aux nouveaux défis économiques, sociaux et politiques. « Refuser d’adapter une constitution peut entraîner son obsolescence et, par ricochet, nuire à l’État de droit », a-t-il soutenu.
M. Tshilumbayi a également abordé les craintes souvent exprimées autour des révisions constitutionnelles, notamment celles liées à la possibilité d’abus ou de manipulations politiques. À cet effet, il a appelé à une démarche inclusive et transparente, impliquant toutes les parties prenantes, y compris la société civile, les universitaires et les institutions publiques.
Un Appel à l’Engagement Académique et Citoyen
S’adressant directement aux étudiants de l’UCC, le professeur Tshilumbayi a insisté sur l’importance de leur engagement dans les débats constitutionnels. Selon lui, les jeunes, en tant qu’acteurs et bénéficiaires des réformes, doivent jouer un rôle clé dans la réflexion et la mise en œuvre des changements nécessaires.
Cette prise de position du premier vice-président de l’Assemblée nationale intervient dans un contexte où la révision de la Constitution reste un sujet sensible en RDC. Alors que certains y voient une opportunité de moderniser les institutions du pays, d’autres redoutent une instrumentalisation politique.
Delphin Kankolongo
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Guerre du M23 : « Faites confiance au Chef de l’État, il est résolu à restaurer la paix » (Muhindo Nzangi)
Lors d’un briefing conjoint organisé par le ministère de la Communication et des Médias ce mardi 17 décembre 2024, le ministre du Développement rural, Muhindo Nzangi, a fait un point détaillé sur la situation sécuritaire dans l’Est de la République démocratique du Congo, particulièrement dans les territoires de Lubero et Walikale, où les FARDC (Forces armées de la RDC) affrontent les rebelles du M23, soutenus par l’armée rwandaise et l’AFC.
Selon Muhindo Nzangi, l’armée congolaise, bien que soucieuse de respecter les engagements internationaux issus de la rencontre de Luanda, a répondu avec fermeté aux provocations des rebelles :
“Au premier jour de provocation, le M23 a reçu une correction exemplaire. Les FARDC, appuyées par les Wazalendo, ont réussi à reprendre Kaseghe et Matembe avant de retourner à leurs positions initiales, en conformité avec les accords de Luanda. Malheureusement, hier, le M23 a utilisé des drones kamikazes qui ont percé nos lignes arrière, obligeant nos forces à effectuer des replis.”
Une crise humanitaire persistante
Le ministre a également révélé l’ampleur de la crise humanitaire causée par ce conflit. Environ un million de personnes sont actuellement en errance dans cette région en proie à l’insécurité. « Ces populations déplacées vivent dans des conditions extrêmement précaires », a-t-il déclaré, avant d’appeler à une solidarité nationale et internationale accrue pour répondre à cette situation d’urgence.
Confiance en la restauration de la paix
Muhindo Nzangi a exhorté la population à garder confiance en l’action du Chef de l’État, Félix Tshisekedi, qu’il a qualifié de déterminé à rétablir une paix durable dans la partie orientale du pays :
« Faites confiance au Chef de l’État. Il est résolu à restaurer la paix dans l’Est. »
Delphin Kankolongo
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Révision ou Changement de la Constitution : « Le Président Tshisekedi doit abandonner ce projet qui divise et fragilise le pays » (Jean-Claude Katende)
Jean-Claude Katende, président de l’Association Africaine de Défense des Droits de l’Homme (ASADHO), a lancé un appel pressant au président Félix Tshisekedi à travers une déclaration publiée sur le réseau social X (anciennement Twitter).
Il l’exhorte à renoncer publiquement à tout projet de révision ou de changement de la Constitution, estimant que cette initiative est non seulement inopportune, mais qu’elle fragilise davantage la cohésion nationale et profite aux ennemis de la République démocratique du Congo, notamment le M23 et le Rwanda.
Selon Jean-Claude Katende, ce projet controversé a profondément divisé les Congolais et affaibli le pays, permettant à des forces hostiles d’exploiter cette instabilité pour récupérer des territoires sans résistance sérieuse.
Il déplore également l’impact de cette initiative sur la population congolaise, qu’il décrit comme démotivée face à des dirigeants qu’il accuse de privilégier la conservation du pouvoir au détriment des véritables priorités nationales : la libération du pays et l’amélioration des conditions de vie des citoyens.
« Raisonnable, est-ce que c’était vraiment le moment opportun pour lancer un tel projet ? Non », s’interroge Jean-Claude Katende, avant de réaffirmer son opposition à toute tentative de modification constitutionnelle, qu’il qualifie de manœuvre politique favorable aux adversaires de la nation.
Cette sortie critique s’inscrit dans un contexte déjà tendu, où plusieurs voix, tant au sein de l’opposition que de la société civile, dénoncent les risques d’un tel projet sur la stabilité politique et sociale de la RDC. Les appels à prioriser les enjeux sécuritaires et économiques se multiplient, tandis que le président Tshisekedi fait face à une pression croissante pour clarifier ses intentions concernant une éventuelle révision constitutionnelle.
Delphin Kankolongo
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