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Afrique : Le Président Paul Kagame Annonce la Candidature du Rwanda pour Accueillir un Grand Prix de Formule 1 à Kigali

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Le président rwandais, Paul Kagame, a officiellement annoncé la candidature du Rwanda pour accueillir un Grand Prix de Formule 1 à Kigali. Cette déclaration a été faite lors de l’Assemblée Générale de la Fédération Internationale de l’Automobile (FIA), un événement marquant puisqu’il se tient pour la première fois sur le continent africain.

Dans son discours d’ouverture, le président Kagame a souligné l’importance de cet engagement pour le Rwanda, non seulement en tant que destination touristique, mais aussi comme acteur majeur dans le développement du sport automobile en Afrique.

“Nous souhaitons apporter l’excitation de la Formule 1 en Afrique, en offrant à nos jeunes et aux fans de sport automobile une opportunité unique de vivre cette expérience au cœur de Kigali”a-t-il déclaré.

L’Assemblée Générale de la FIA, qui se déroule cette année en Afrique, symbolise un tournant pour l’industrie du sport automobile, avec un accent particulier mis sur la croissance du sport sur le continent. La possibilité d’accueillir une course de Formule 1 à Kigali serait un catalyseur pour attirer des investissements dans les infrastructures, stimuler le tourisme et développer l’engagement des jeunes talents africains dans le domaine du sport automobile.

Le Rwanda a déjà démontré son engagement en matière de développement durable et d’infrastructures modernes, avec des projets comme le Kigali Innovation City et un réseau routier de qualité. Cette candidature pourrait renforcer encore la position du pays comme un hub régional pour les événements internationaux.

Le président Kagame a également mis en avant l’importance des valeurs de l’esprit sportif pour unir les nations africaines.

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“Dans un monde où nous faisons face à de nombreuses divisions, le sport reste un moyen puissant de rapprocher les peuples. La Formule 1 incarne ces valeurs de respect et de fair-play, et nous sommes prêts à les accueillir”a ajouté Kagame.

Delphin Kankolongo

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Guerre du M23 : « Faites confiance au Chef de l’État, il est résolu à restaurer la paix » (Muhindo Nzangi)

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Lors d’un briefing conjoint organisé par le ministère de la Communication et des Médias ce mardi 17 décembre 2024, le ministre du Développement rural, Muhindo Nzangi, a fait un point détaillé sur la situation sécuritaire dans l’Est de la République démocratique du Congo, particulièrement dans les territoires de Lubero et Walikale, où les FARDC (Forces armées de la RDC) affrontent les rebelles du M23, soutenus par l’armée rwandaise et l’AFC.

Selon Muhindo Nzangi, l’armée congolaise, bien que soucieuse de respecter les engagements internationaux issus de la rencontre de Luanda, a répondu avec fermeté aux provocations des rebelles :

“Au premier jour de provocation, le M23 a reçu une correction exemplaire. Les FARDC, appuyées par les Wazalendo, ont réussi à reprendre Kaseghe et Matembe avant de retourner à leurs positions initiales, en conformité avec les accords de Luanda. Malheureusement, hier, le M23 a utilisé des drones kamikazes qui ont percé nos lignes arrière, obligeant nos forces à effectuer des replis.”

Une crise humanitaire persistante

Le ministre a également révélé l’ampleur de la crise humanitaire causée par ce conflit. Environ un million de personnes sont actuellement en errance dans cette région en proie à l’insécurité. « Ces populations déplacées vivent dans des conditions extrêmement précaires », a-t-il déclaré, avant d’appeler à une solidarité nationale et internationale accrue pour répondre à cette situation d’urgence.

Confiance en la restauration de la paix

Muhindo Nzangi a exhorté la population à garder confiance en l’action du Chef de l’État, Félix Tshisekedi, qu’il a qualifié de déterminé à rétablir une paix durable dans la partie orientale du pays :

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« Faites confiance au Chef de l’État. Il est résolu à restaurer la paix dans l’Est. »

Delphin Kankolongo

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Révision ou Changement de la Constitution : « Le Président Tshisekedi doit abandonner ce projet qui divise et fragilise le pays » (Jean-Claude Katende)

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Jean-Claude Katende, président de l’Association Africaine de Défense des Droits de l’Homme (ASADHO), a lancé un appel pressant au président Félix Tshisekedi à travers une déclaration publiée sur le réseau social X (anciennement Twitter).

Il l’exhorte à renoncer publiquement à tout projet de révision ou de changement de la Constitution, estimant que cette initiative est non seulement inopportune, mais qu’elle fragilise davantage la cohésion nationale et profite aux ennemis de la République démocratique du Congo, notamment le M23 et le Rwanda.

Selon Jean-Claude Katende, ce projet controversé a profondément divisé les Congolais et affaibli le pays, permettant à des forces hostiles d’exploiter cette instabilité pour récupérer des territoires sans résistance sérieuse.

Il déplore également l’impact de cette initiative sur la population congolaise, qu’il décrit comme démotivée face à des dirigeants qu’il accuse de privilégier la conservation du pouvoir au détriment des véritables priorités nationales : la libération du pays et l’amélioration des conditions de vie des citoyens.

« Raisonnable, est-ce que c’était vraiment le moment opportun pour lancer un tel projet ? Non », s’interroge Jean-Claude Katende, avant de réaffirmer son opposition à toute tentative de modification constitutionnelle, qu’il qualifie de manœuvre politique favorable aux adversaires de la nation.

Cette sortie critique s’inscrit dans un contexte déjà tendu, où plusieurs voix, tant au sein de l’opposition que de la société civile, dénoncent les risques d’un tel projet sur la stabilité politique et sociale de la RDC. Les appels à prioriser les enjeux sécuritaires et économiques se multiplient, tandis que le président Tshisekedi fait face à une pression croissante pour clarifier ses intentions concernant une éventuelle révision constitutionnelle.

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Delphin Kankolongo

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Transport Aérien : Félix Tshisekedi Lance Air Congo, Fruit d’un Partenariat avec Ethiopian Airlines

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Ce mardi, à l’aéroport international de N’djili à Kinshasa, le Président de la République, Félix Tshisekedi, a procédé au lancement officiel du vol inaugural de la nouvelle compagnie aérienne nationale, « Air Congo ». Cette initiative résulte d’une joint-venture entre la République Démocratique du Congo (51 % des parts) et Ethiopian Airlines (49 %), dans le but de relancer et moderniser le secteur aérien congolais.

Pour sa phase de lancement, Air Congo dispose de deux aéronefs Boeing 737-800 destinés à desservir plusieurs villes stratégiques du pays, notamment Lubumbashi, Goma, Kisangani, Kolwezi, Kalemie et Mbujimayi.

Prenant la parole lors de la cérémonie, Jean-Pierre Bemba, vice-Premier ministre et ministre des Transports, a annoncé une expansion rapide de la flotte :

“Air Congo va renforcer sa flotte avec quatre autres Boeing 737-800 dans moins d’un an, ainsi que deux autres avions de cette envergure dans les deux prochaines années.”

Un Engagement Fort pour la Modernisation du Transport Aérien

L’équipe dirigeante de « Air Congo » a souligné que ce partenariat stratégique présente de nombreux avantages, notamment :

  • Des vols intérieurs réguliers, sécurisés et ponctuels ;
  • La formation du personnel navigant pour garantir des standards de qualité internationaux ;
  • L’implémentation de bonnes pratiques managériales et de discipline dans la gestion de la compagnie ;
  • L’amélioration des installations aéroportuaires pour répondre aux besoins croissants des passagers ;
  • Le développement de vols cargo inter-provinces, un levier essentiel pour la connectivité économique nationale.

Le Président-Directeur Général d’Ethiopian Airlines a, pour sa part, réaffirmé l’engagement total de son entreprise dans cette coopération :

“Les partenariats similaires avec le Togo et le Malawi ont donné des résultats probants et contribuent à l’avancement de l’industrie aéronautique africaine.”

Delphin Kankolongo

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RDC : Le Gouvernement Adopte un Nouveau Projet de Loi pour Moderniser et Dynamiser le Secteur de l’Électricité

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Le vendredi 13 décembre 2024, le gouvernement de la République démocratique du Congo a adopté un projet de Loi modifiant et complétant la Loi n°14/011 du 17 juin 2014 relative au secteur de l’électricité, telle que révisée par la Loi n°18/031 du 13 décembre 2018. Présenté par le ministre des Ressources Hydrauliques et Électricité, Teddy Lwamba, lors de la vingt-sixième réunion du Conseil des ministres présidée par le chef de l’État Félix Tshisekedi à la Cité de l’Union Africaine, ce projet marque une étape majeure dans la modernisation du secteur énergétique congolais.

Des innovations clés pour accompagner la transition énergétique

Selon le ministre Teddy Lwamba, cette nouvelle mouture introduit des concepts innovants visant à aligner la RDC sur les standards internationaux en matière de gestion et de production énergétique. Parmi les principales avancées, on note :

  • L’intégration de la maîtrise d’énergie et de l’efficacité énergétique : des mécanismes pour une meilleure consommation et gestion des ressources électriques.
  • La promotion de la transition énergétique : un cadre légal pour faciliter l’adoption progressive des énergies renouvelables et répondre aux défis environnementaux.
  • La mise en place d’un service de dispatching : un outil stratégique pour assurer une répartition optimale de l’électricité produite et transportée dans le pays.

Un guichet unique et une licence globale pour dynamiser l’accès à l’électricité

Dans le cadre des innovations structurelles, le projet de Loi prévoit également :

  • Un guichet unique pour simplifier et centraliser les démarches administratives liées aux investissements dans le secteur de l’électricité.
  • La mise en place d’une licence globale couvrant les activités de production, de transport et de distribution dans les zones rurales et périurbaines. Cette mesure vise à améliorer l’accès à l’électricité pour les populations les plus éloignées et réduire les disparités énergétiques.

Vers une habilitation du gouvernement

Après discussions et délibérations, le Conseil des ministres a validé ce projet et l’a inclus dans le cadre du processus d’habilitation du gouvernement. Cette étape permettra au pouvoir exécutif d’assurer la mise en œuvre rapide des réformes nécessaires pour répondre aux besoins croissants en électricité de la population et du secteur industriel.

Delphin Kankolongo

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Nord-Kivu : Le M23 Intensifie son Offensive et Prend le Contrôle de Buleusa, Ouvrant Plusieurs Fronts à Lubero et Walikale

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Depuis le mardi 17 décembre 2024, les rebelles du M23 ont intensifié leur offensive dans la province du Nord-Kivu, particulièrement dans les territoires de Lubero et de Walikale, où ils ont ouvert plusieurs fronts contre les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) et les résistants Wazalendo. Les assaillants ont pris le contrôle de plusieurs localités stratégiques, dont Buleusa, une cité clé du groupement Ikobo dans le territoire de Walikale.

Selon des sources locales, après avoir mené une série d’attaques dans la région, notamment dans les zones frontalières du territoire de Lubero, les combattants du M23 ont affronté les troupes des FARDC avant de s’emparer de Buleusa. « Le M23 était déjà dans mon groupement Ikobo. Les rebelles ont mené 8 attaques avant d’entrer à Buleusa ce mardi après-midi », a indiqué le chef du groupement Ikobo, le Mwami Godefroid Likanga Makasi. Les violences ont fait au moins deux victimes civiles et ont contraint une partie de la population à fuir la zone.

Cette offensive fait suite à la prise de plusieurs autres localités dans le territoire de Lubero, dont Alimbongo, Matembe et Mambasa. Le M23 a également ouvert de nouveaux fronts dans la chefferie de Bwito, dans le territoire de Rutshuru, exacerbant ainsi les tensions et la situation humanitaire dans ces zones.

Les populations locales, principalement les habitants des villages occupés, ont été contraintes de fuir en raison des affrontements. De nombreuses personnes se réfugient dans les zones urbaines comme Walikale centre, mais les conditions de sécurité restent précaires, avec des accès limités en raison du terrain difficile et du manque d’infrastructures.

Des témoignages font état de violences accrues, avec l’utilisation de bombes par les rebelles, faisant des blessés et aggravant la crise humanitaire. « Les autorités doivent prendre leurs responsabilités, la situation devient insoutenable », a déclaré un responsable local de la radio, également en fuite.

Le M23, soutenu par le Rwanda selon les autorités congolaises, poursuit sa stratégie d’avancée territoriale. Cette offensive intervient alors que la région est déjà marquée par des tensions liées aux accords de cessez-le-feu, comme celui du processus de Luanda, qui n’a pas réussi à stopper les attaques rebelles. Les autorités congolaises, notamment le ministre de la Défense, sont de plus en plus critiquées pour leur incapacité à endiguer l’avancée des rebelles, certains observateurs dénonçant l’inefficacité des actions militaires sur le terrain.

Le ministre de la Défense, dont l’action est largement remise en question, est accusé de ne pas avoir mobilisé efficacement les troupes pour protéger les zones stratégiques et soutenir les FARDC. Certains analystes appellent à une révision urgente de la stratégie militaire pour contrer les avancées du M23 et préserver l’intégrité du territoire national.

Delphin Kankolongo

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Coopération RDC-UE : Kizito Pakabomba et Nathalie Berlanga Valident les Axes Stratégiques pour un Développement Minier Durable et Inclusif

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Un atelier stratégique de validation des axes prioritaires de coopération entre l’Union européenne (UE) et le Ministère des Mines s’est tenu ce mardi 17 décembre 2024 à l’hôtel Pullman de Kinshasa. L’événement, présidé par le Ministre des Mines, Kizito Pakabomba, a rassemblé des experts nationaux et internationaux, des partenaires techniques et financiers, ainsi que des représentants de l’UE.

Parmi les participants figuraient la Conseillère représentant l’Ambassadeur de l’Union européenne en RDC, Nathalie Berlanga, et d’autres acteurs clés du secteur minier. Cet atelier avait pour objectif de définir et valider des axes de coopération concrets entre la RDC et l’UE, dans le cadre de la stratégie européenne Global Gateway.

Dans son discours d’ouverture, Kizito Pakabomba a exhorté les participants à œuvrer avec rigueur et détermination afin de formuler des recommandations efficaces et applicables. Il a souligné la nécessité de transformer les richesses minières de la RDC en moteur de croissance durable et inclusive, tout en réaffirmant l’engagement du pays à consolider un partenariat solide et mutuellement bénéfique avec l’Union européenne.

L’atelier a permis de poser les bases d’une coopération stratégique visant à maximiser le potentiel minier de la RDC tout en assurant une exploitation responsable, alignée sur les normes environnementales et sociales. Cette collaboration s’inscrit dans une vision commune visant à promouvoir le développement économique et à renforcer les infrastructures du pays, conformément aux objectifs du programme Global Gateway de l’UE.

Delphin Kankolongo

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Nord-Kivu : Fuite massive des populations de Mambasa et environs vers Butembo et Walikale face à l’avancée du M23

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La situation sécuritaire au Nord-Kivu demeure préoccupante alors que les villages de Mambasa, Ndoluma, Kitsombiro, Bikara et Katondi se vident de leurs populations. Depuis la matinée de ce mardi 17 décembre, des mouvements de déplacement massif ont été observés. Les habitants fuient vers Kipese à l’est, Kasugho à l’ouest et, pour certains, vers Butembo en passant par Lubero-centre, situé plus au nord.

Cette fuite s’explique par la progression rapide des rebelles du M23, dont l’avancée suscite de vives inquiétudes tant pour la sécurité que pour la situation humanitaire dans la région.

Les FARDC tentent de contenir l’avancée du M23

D’après plusieurs sources locales, les Forces Armées de la RDC (FARDC) poursuivent leur réorganisation pour tenter de contenir la progression du M23, appuyé par le Rwanda. Les rebelles ont atteint ce mardi le village de Mambasa, à proximité de la localité d’Alimbongo.

Par ailleurs, dans le territoire de Walikale, des affrontements violents ont été signalés ce même jour entre les M23-RDF et les FARDC, appuyées par les forces d’autodéfense locales Wazalendo, autour de la localité de Pinga.

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Buleusa sous contrôle des rebelles

Selon des informations confirmées, la localité de Buleusa est tombée sous contrôle des rebelles ce mardi avant-midi. Situé dans le territoire de Walikale, Buleusa constitue un point stratégique à la frontière avec le territoire de Lubero, à l’ouest.

La montée en intensité des combats et la progression des rebelles accentuent la crise humanitaire dans la région, marquée par un déplacement massif des populations, contraintes d’abandonner leurs villages pour se réfugier dans des zones supposées plus sûres.

La situation reste évolutive et appelle une réponse urgente pour protéger les civils et stabiliser la région.

Delphin Kankolongo

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« Tout régime sentant sa fin raffole de répression, de détournements et de musellement de la presse » (Patient Sayiba)

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Dans une série de déclarations publiées sur son compte X, Patient Sayiba Tambwe, figure influente et expert en facilitation du commerce en République démocratique du Congo (RDC), a vigoureusement critiqué les dérives du régime actuel, qu’il accuse d’accentuer la répression, les détournements et d’ignorer les besoins de la population.

Une situation alarmante dans le pays

“Tout régime sentant sa fin certaine raffole les gesticulations oratoires, le musellement de la presse, la répression dans le sang de toute voix dissidente, les détournements scandaleux pour préparer la fuite”a déclaré Patient Sayiba Tambwe.

Ces propos traduisent une dénonciation claire de ce qu’il perçoit comme un pouvoir déconnecté de ses responsabilités, s’adonnant à des pratiques arbitraires au détriment de la démocratie et des libertés fondamentales.

Un appel à la responsabilité politique

Patient Sayiba Tambwe a souligné que la population congolaise continue de « subir des crises multiformes », alors que certains dirigeants, qu’il qualifie de « jouisseurs du royaume de Bakwanga », préfèrent se concentrer sur leurs propres avantages et détourner les fonds publics. Selon lui, « la souffrance de la population ne les touche pas », une situation qu’il juge « inacceptable ».

La nécessité d’un leadership engagé
Face à ce constat amer, Patient Sayiba Tambwe appelle à un changement de paradigme en faveur d’un leadership axé sur l’intérêt du peuple :

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“La RDC mérite des leaders qui agissent avec courage et détermination, pas des pantins jonglant avec les souffrances de la population.”

Pour lui, il est temps que des dirigeants responsables et patriotes émergent pour relever les défis de la nation.

Delphin Kankolongo

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Échec du Tripartite de Luanda : Thérèse Kayikwamba critique l’attitude de Paul Kagame, la qualifiant de « paternité » envers le M23

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Le processus de négociation initié sous l’égide de la médiation angolaise a subi un revers important, selon la Ministre d’État, Thérèse Kayikwamba Wagner, lors du briefing de presse sur le processus de Luanda du 15 décembre 2024. Elle a exprimé une vive désapprobation concernant les actions du président rwandais, Paul Kagame, qu’elle a qualifiées de « paternité » envers le M23, un groupe armé accusé de déstabiliser l’est de la République Démocratique du Congo.

Kayikwamba a souligné que, bien que la RDC ait montré une volonté sincère d’engager un dialogue constructif sous la médiation de l’Angola, la position du Rwanda a compromis tout espoir de compromis. Selon la ministre, lors des négociations en cours à Luanda, l’introduction de nouvelles conditions par Kigali, exigeant un dialogue direct entre la RDC et le M23, a miné les efforts de paix.

« Nous étions si proches de conclure un accord, mais malheureusement, le Rwanda a opté pour la guerre », a déclaré Kayikwamba. Elle a insisté sur le fait que la RDC ne dialoguera pas avec un groupe qu’elle considère comme terroriste. Cette ligne rouge, clairement établie par le gouvernement congolais, a été réaffirmée lors de la conférence de presse, où la ministre a rejeté catégoriquement toute idée de négociation avec le M23 dans le cadre du processus de Luanda.

Pour Kayikwamba, l’attitude du Rwanda a non seulement bloqué le processus de paix, mais elle a également remis en question l’efficacité de la diplomatie régionale. « Le Rwanda porte une responsabilité claire dans l’échec du processus », a-t-elle ajouté.

La ministre a également évoqué la nécessité pour les autres parties prenantes, y compris les alliés de la RDC, de rendre le Rwanda responsable de ses actions, tout en réaffirmant l’engagement de la RDC à rester fidèle au processus de Luanda, visant à contraindre le Rwanda à respecter ses engagements.

Delphin Kankolongo

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Justice : La RDC dépose plainte contre Apple en Belgique pour recel de minerais issus de zones contrôlées par le M23

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Le 17 décembre 2024, la République Démocratique du Congo (RDC) a déposé plainte contre les filiales d’Apple en France et en Belgique, les accusant de complicité de crimes de guerre, de blanchiment de faux et de tromperie des consommateurs. Cette action judiciaire intervient dans un contexte où les autorités congolaises cherchent à faire la lumière sur l’implication des multinationales dans l’exploitation de minerais provenant de zones en conflit.

L’avocat Robert Amsterdam, représentant du cabinet Amsterdam & Partners qui défend la RDC, a affirmé qu’Apple ne pouvait ignorer que sa chaîne d’approvisionnement était « contaminée par des minerais de sang ». Ces minerais, notamment l’étain, le tantale et le tungstène, sont utilisés dans la fabrication des appareils électroniques tels que les smartphones, tablettes et ordinateurs.

Ces ressources proviennent de la région du Kivu, dans l’est de la RDC, où des groupes armés, dont le M23 soutenu par le Rwanda, exercent un contrôle sur les mines. Le groupe rebelle génère des revenus d’environ 300 000 dollars par mois grâce à des taxes illégales imposées aux activités minières locales.

L’affaire soulève des questions sur l’efficacité des systèmes de traçabilité des minerais, comme le programme Itsci (International Tin Supply Chain Initiative), qui a perdu sa validation par l’Initiative des Minéraux Responsables (RMI) il y a près de deux ans. Pourtant, certaines entreprises continuent de le présenter comme un gage de traçabilité, malgré ses failles.

Ce procès marque le début d’une série d’actions judiciaires. Me Robert Amsterdam a indiqué qu’Apple a été choisie comme cible en raison de sa puissance économique et de sa communication sur ses engagements environnementaux, notamment sa prétendue contribution à la préservation de la planète.

“Apple est l’une des cibles les plus symboliques, en raison de sa communication omniprésente sur le thème ‘nous faisons du bien à la planète”a-t-il déclaré.

En réponse, Apple reconnaît que, comme d’autres entreprises de la tech, elle se fournit indirectement en minerais provenant de la RDC et du Rwanda, via une chaîne complexe d’intermédiaires tels que des comptoirs, des raffineries et des fonderies, censés garantir la traçabilité des ressources conformément aux normes de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).

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Delphin Kankolongo

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