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Élections à Yakoma et Masi-Manimba : « En 24h, nous avons bloqué 1.303 attaques venant des États-Unis, Hong Kong et de la France » (Denis Kadima)

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La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a signalé des attaques informatiques ciblées avant le début des élections législatives et provinciales dans les circonscriptions de Yakoma (Nord-Ubangi) et de Masimanimba (Kwilu), ce dimanche 15 décembre. Lors d’un point de presse tenu à Kinshasa, le président de la CENI, Denis Kadima, a révélé que les systèmes informatiques de l’institution électorale ont subi des tentatives d’intrusion sophistiquées, visant à perturber le processus électoral.

“Avant le début du vote, nos systèmes ont été attaqués par des pirates qui ont tenté d’accéder sans autorisation à nos bases de données. Heureusement, grâce à nos pare-feux, ces tentatives ont été bloquées”a expliqué Denis Kadima.

Il a également mentionné la détection de logiciels malveillants visant à dérober des informations sensibles, mais ces menaces ont été rapidement neutralisées par les systèmes de surveillance mis en place.

Le président de la CENI a précisé que les attaquants ont employé des outils sophistiqués pour exploiter des failles et tenter de modifier des configurations critiques des systèmes.

“Nos équipes techniques ont réagi rapidement, réussissant à stopper ces attaques”a-t-il ajouté.

Denis Kadima a également révélé que, en l’espace de 24 heures, un total de 1303 attaques provenant de pays tels que les États-Unis, Hong Kong et la France ont été bloquées.

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“Le système informatique de la CENI a été la cible de piratages sans précédent. Nos systèmes sont restés sécurisés et nos données protégées. Nous restons vigilants”a rassuré le président de la CENI.

Concernant l’ouverture des bureaux de vote, Kadima a indiqué que sur les 350 bureaux prévus à Yakoma, 320 étaient ouverts à 11h, soit un taux d’ouverture de 93%. À Masimanimba, sur un total de 168 bureaux, 563 étaient ouverts à 11h, représentant 73% du total prévu.

Malgré les tentatives de perturbation, la CENI a assuré que le processus électoral se déroulait dans de bonnes conditions, et a réaffirmé sa détermination à garantir la sécurité et l’intégrité des élections.

Delphin Kankolongo

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Judith Suminwa à la DRC Mining Week : « La RDC ne signera jamais un accord qui récompense l’agression rwandaise »

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Lubumbashi, 15 juin 2025 — En clôture de la 20ᵉ édition de la DRC Mining Week, la Première ministre Judith Suminwa Tuluka a réaffirmé avec fermeté la position du gouvernement congolais face aux défis sécuritaires et géopolitiques qui impactent le secteur minier et le développement national.

S’adressant à un parterre d’acteurs nationaux et internationaux du secteur minier, la cheffe du gouvernement a souligné la détermination de la République démocratique du Congo à protéger sa souveraineté et ses intérêts stratégiques.

« La RDC ne signera jamais un accord qui récompense l’agression rwandaise »a-t-elle déclaré

Faisant référence aux incursions militaires répétées du Rwanda dans l’est du pays ainsi qu’au soutien présumé apporté par Kigali à certains groupes armés opérant dans la région.

Au-delà de ce message politique fort, Judith Suminwa a insisté sur les priorités de son gouvernement pour un secteur minier responsable, tourné vers la transition énergétique et la valorisation locale des ressources. Elle a également mis en avant l’importance du corridor de Lobito comme levier stratégique pour l’intégration régionale et l’industrialisation, soulignant que ces axes sont essentiels pour un développement inclusif et durable.

Face aux nombreuses attentes, la Première ministre a lancé un appel à la mobilisation générale de tous les Congolais :

« Le cœur du Grand Congo bat avec courage et fierté. Nous mènerons cette lutte jusqu’à la victoire finale. »

Ce message d’unité et de résilience illustre la volonté de l’exécutif de conjuguer souveraineté nationale et progrès économique au service de la population.

La 20ᵉ édition de la DRC Mining Week, événement majeur du calendrier minier africain, a ainsi pris fin sur cette note d’engagement politique, rappelant que la stabilité et la sécurité sont des conditions sine qua non à la prospérité du secteur minier en République démocratique du Congo.

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Delphin Kankolongo

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Conflit RDC–Rwanda : La CEEAC Rompt le Silence et Isole Kigali

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Le Président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, a pris part ce samedi 7 juin 2025 à la 26e Session Ordinaire de la Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement de la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC), tenue à Sipopo, sur l’île de Bioko, en Guinée équatoriale.

Placée sous le thème :

« Consolider les acquis de la réforme de la CEEAC pour accélérer l’intégration régionale et la construction d’une communauté de destin en Afrique Centrale »

Cette rencontre a réuni plusieurs dirigeants du continent autour des questions majeures touchant la stabilité, l’intégration régionale et la gouvernance institutionnelle de la CEEAC.

Une attention particulière sur la situation dans l’Est de la RDC

L’un des points phares de cette session a concerné la crise sécuritaire persistante dans l’Est de la RDC. Dans leur communiqué final, les chefs d’État et de gouvernement de la CEEAC ont reconnu l’agression militaire en cours contre la RDC par le Rwanda. Ils ont fermement exigé le retrait immédiat des troupes rwandaises du territoire congolais, marquant ainsi une prise de position régionale explicite face à ce conflit aux conséquences humanitaires et géopolitiques alarmantes.

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La présidence tournante de la CEEAC maintenue en Guinée équatoriale

Le sommet a également abordé la question de la présidence tournante de l’organisation. Initialement prévue pour revenir au Rwanda, cette présidence a été prorogée en faveur de la Guinée équatoriale, pays hôte, jusqu’à la résolution du différend opposant Kigali à Kinshasa. Une décision interprétée comme une mesure de prudence diplomatique visant à préserver la cohésion au sein de l’organisation.

Renouvellement attendu de la Commission de la CEEAC

S’agissant de l’équipe actuelle de la Commission de la CEEAC, dont le mandat arrive à échéance, les dirigeants ont décidé de procéder au renouvellement de ses membres dans un délai de trois mois. Cette transition devra s’inscrire dans la logique de la réforme institutionnelle en cours, destinée à renforcer l’efficacité de l’organisation régionale.

Une délégation congolaise de haut niveau

Le Président Félix Tshisekedi était accompagné, pour cette session, d’une délégation composée notamment du ministre de la Coopération régionale, Didier Manzenga, de la vice-ministre des Affaires étrangères, Grâce Yamba, du Haut-représentant du Chef de l’État, Sumbu Sita, et de l’ambassadrice de la RDC en Guinée équatoriale, Jocelyne Kabengele.

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Cette 26e session ordinaire, marquée par plus de trois heures de discussions à huis clos après les allocutions de plusieurs personnalités, dont le président en exercice de la CEEAC Obiang Nguema Mbasogo, reflète une volonté commune des États membres d’affirmer une réponse solidaire aux défis sécuritaires, politiques et institutionnels qui minent l’Afrique centrale.

Delphin Kankolongo

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Accord-cadre d’Addis-Abeba : Tshisekedi et Ndayishimiye en Réévaluation avant le Sommet du MRS

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Kinshasa, le 25 mai 2025 – Le Président de la République du Burundi, Évariste Ndayishimiye, également Président en exercice du Mécanisme régional de suivi de l’Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la RDC et la région (MRS), a effectué ce dimanche une visite de travail à Kinshasa, en République Démocratique du Congo.

Accueilli à l’aéroport international de N’djili par le vice-Premier ministre et ministre de la Défense, Guy Kabombo Mwadiamvita, le Chef de l’État burundais s’est immédiatement dirigé vers la Cité de l’Union africaine pour un déjeuner de travail avec son homologue congolais, le Président Félix Tshisekedi.

Cette visite s’inscrit dans le cadre des consultations de haut niveau en prélude au 12ᵉ Sommet du MRS, prévu le 28 mai 2025 à Kampala, en Ouganda. À cette occasion, le Président Ndayishimiye cédera la présidence tournante du Mécanisme, mis en place pour soutenir la stabilité et le développement dans la région des Grands Lacs, notamment par la mise en œuvre de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba signé en 2013 par onze États africains.

Lors de leur entretien, les deux Chefs d’État ont procédé à une réévaluation de cet accord historique, qui demeure un pilier de la diplomatie régionale pour la paix et la sécurité. Bien que les échanges se soient déroulés à huis clos, cette rencontre témoigne de la volonté commune de Kinshasa et de Bujumbura de renforcer leur coopération bilatérale et leur engagement pour la stabilité régionale.

Les Présidents Tshisekedi et Ndayishimiye entretiennent des relations cordiales et régulières, fondées sur une collaboration étroite, notamment dans les domaines de la défense et de la sécurité. La RDC et le Burundi partagent environ 230 kilomètres de frontière terrestre et lacustre, ce qui renforce leur interdépendance stratégique.

À l’issue de leur réunion, aucun des deux dirigeants n’a fait de déclaration à la presse. Le Président Tshisekedi a personnellement raccompagné son homologue burundais à l’aéroport de N’djili, clôturant cette visite express mais significative dans un contexte régional toujours marqué par des défis sécuritaires persistants.

Delphin Kankolongo

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« Joseph Kabila est un homme du passé qui n’a rien à proposer dans le contexte actuel » (Patrick Muyaya)

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En République Démocratique du Congo, la récente prise de parole de l’ancien Président Joseph Kabila Kabange continue de faire des vagues dans l’arène politique. Face à ses critiques virulentes contre la gouvernance actuelle, le gouvernement congolais n’a pas tardé à réagir par la voix de son porte-parole, Patrick Muyaya.

Intervenant lors d’une émission diffusée le dimanche 25 mai 2025, le ministre de la Communication et des Médias a tenu à souligner ce qu’il qualifie de contradictions dans les déclarations de Joseph Kabila.

« Le président Joseph Kabila est un homme du passé qui n’a absolument, dans le contexte actuel, rien à proposer pour l’avenir »a déclaré Patrick Muyaya

Évoquant notamment l’appui que l’ancien chef de l’État aurait apporté à un mouvement armé qu’il combattait lui-même lorsqu’il était au pouvoir.

Le porte-parole du gouvernement a également rappelé que les priorités actuelles de l’exécutif sont tournées vers la résolution des problèmes quotidiens des Congolais. Il a cité comme exemple l’adoption d’un collectif budgétaire qui, selon lui, démontre la capacité du gouvernement à poursuivre ses réformes malgré les défis sécuritaires dans l’Est du pays.

« Nous nous affairons à régler des problèmes qu’il n’a pas pu régler à l’époque »a-t-il ajouté.

Dans son discours, Joseph Kabila a dressé un constat sévère de la situation du pays, dénonçant ce qu’il appelle une « gouvernance non orthodoxe » marquée par la corruption, les détournements de fonds publics, et une concentration excessive du pouvoir entre les mains du président actuel. Il a également mis en avant les conséquences sociales et économiques de cette situation : chômage massif, insécurité, exode rural, famine et paupérisation croissante.

Pour faire face à ce qu’il qualifie de crise « profonde et multidimensionnelle », Kabila a proposé un « pacte citoyen » en douze points, censé poser les bases d’un nouveau départ pour la RDC.

Ces déclarations surviennent alors que le Sénat a récemment levé les immunités parlementaires de Joseph Kabila, suite à une requête de l’auditeur général des FARDC. Cette décision ouvre la voie à d’éventuelles poursuites judiciaires contre lui, notamment pour des soupçons de complicité avec la rébellion de l’AFC/M23, soutenue par le Rwanda.

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Delphin Kankolongo

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Joseph Kabila à Goma : Un retour au-devant de la scène ou une manœuvre politique ?

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En République Démocratique du Congo, le retour spectaculaire de l’ancien président Joseph Kabila Kabange sur la scène politique nationale, marqué par sa présence à Goma ce 25 mai 2025, soulève une vague de réactions et de controverses. Alors que l’Est du pays demeure sous la menace persistante de l’agression rwandaise à travers le mouvement rebelle M23/AFC, la visite de l’ex-chef de l’État dans cette zone sous occupation militaire relance les débats sur ses intentions réelles.

Confirmée tant par ses proches que par les porte-parole du M23, Lawrence Kanyuka et Willy Ngoma, cette arrivée à Goma intervient quelques jours seulement après la levée de ses immunités parlementaires par le Sénat. Une décision sans précédent, rendue possible à la suite du réquisitoire de l’auditeur général des FARDC, qui ouvre la voie à d’éventuelles poursuites judiciaires contre lui pour des liens supposés avec la rébellion soutenue par le Rwanda.

Un discours critique et une promesse tenue

Dans un discours offensif, Joseph Kabila a dénoncé ce qu’il considère comme une « gouvernance non orthodoxe » sous le régime actuel de Félix Tshisekedi. Il a fustigé la dérive autoritaire, la corruption généralisée et la déconnexion entre l’État et les préoccupations du peuple. Se présentant comme la voix d’un peuple abandonné, il a accusé le gouvernement d’avoir « puni » les populations de l’Est, en les privant d’accès aux institutions financières et en restreignant leur liberté de mouvement.

Dans ce contexte de crise multidimensionnelle, l’ancien président a proposé un « pacte citoyen » en 12 points pour restaurer la paix, la démocratie et la souveraineté nationale, appelant à un sursaut patriotique de toute la classe politique congolaise.

La réponse musclée du gouvernement

Réagissant à cette sortie, le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya, a vivement critiqué les prises de parole de Joseph Kabila. Il les juge incohérentes et contradictoires, rappelant que l’ancien président avait lui-même combattu le M23 durant son mandat, avant de sembler aujourd’hui cautionner ses actions.

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« Le président Kabila est un homme du passé qui n’a plus rien à proposer dans le contexte actuel »a affirmé Patrick Muyaya dans une émission télévisée.

Il a également souligné que le gouvernement actuel s’attèle à résoudre des problèmes que Kabila, selon lui, n’a jamais su régler au pouvoir.

Une manœuvre politique en pleine tourmente judiciaire ?

La présence de Joseph Kabila à Goma soulève de nombreuses interrogations. Est-ce un acte de solidarité avec les populations abandonnées ou une tentative de repositionnement politique face à une possible mise en cause judiciaire ? Pour certains analystes, sa visite dans une zone contrôlée par des groupes armés qu’il est accusé de soutenir pourrait être perçue comme une forme de défi lancé à l’autorité de l’État.

Delphin Kankolongo

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« La RDC est une et indivisible. Face à l’agression, notre force réside dans notre cohésion » (Judith Suminwa à Kananga)

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Kananga, 24 mai 2025 — Dans une déclaration forte et symbolique depuis la place de l’Indépendance à Kananga, la Première Ministre de la République démocratique du Congo, Judith Suminwa Tuluka, a lancé un appel vibrant à l’unité nationale et à la solidarité face aux défis sécuritaires que traverse le pays, en particulier dans l’Est.

« La RDC est une et indivisible. Face à l’agression, notre force réside dans notre cohésion »,a-t-elle affirmé

Devant une foule nombreuse venue saluer sa première visite officielle dans la province du Kasaï Central.

Ce déplacement de terrain, marqué par une mobilisation populaire et institutionnelle, avait pour objectif de relancer les projets de développement structurel dans la région et de renforcer la coordination entre le Gouvernement central et les autorités provinciales. Accueillie par le Gouverneur Kambulu Nkonko, les élus locaux et les représentants de la société civile, Judith Suminwa a souligné la nécessité de répondre aux attentes légitimes des populations longtemps marginalisées.

Une réponse concrète aux attentes du Kasaï Central

La Première Ministre a rappelé les engagements pris par le Chef de l’État et a promis une mise en œuvre accélérée des projets prioritaires. Parmi ceux-ci figurent la réhabilitation de la route Kananga–Kalamba Mbuji, la lutte contre les érosions qui menacent plusieurs quartiers de la ville, ainsi que l’achèvement tant attendu du barrage hydroélectrique de Katende. « Votre patience a assez duré, place à l’action », a-t-elle lancé à la population, galvanisant l’espoir d’un changement tangible.

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Hommage aux forces engagées sur le front

Judith Suminwa a également tenu à saluer l’engagement des Forces armées de la RDC (FARDC), de la Police nationale congolaise et des Wazalendo, qui défendent l’intégrité du territoire national dans l’Est du pays. Elle a rappelé que l’agression dont est victime la RDC appelle une réponse collective, au-delà des clivages provinciaux ou politiques.

Une gouvernance de proximité

Ce déplacement illustre la volonté du Gouvernement Suminwa d’« ancrer l’action publique au plus près des réalités locales », dans une approche de gouvernance participative. Il s’inscrit dans la dynamique du Programme d’Actions du Gouvernement, qui fait du développement équitable des provinces et de la restauration de la paix ses priorités absolues.

En concluant sa visite, la Cheffe du Gouvernement a invité les Congolais à rester unis autour des institutions de la République :

« C’est dans notre unité que réside notre avenir. Ensemble, nous serons plus forts que les divisions imposées de l’extérieur. »

Delphin Kankolongo

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Corridor de Lobito : Judith Suminwa Trace les Axes d’une Industrialisation Verte et Souveraine depuis Kolwezi

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Kolwezi, 15 mai 2025 – À l’occasion du panel de haut niveau du Kongo Business Meeting 2025 (KBM 2025), la Première Ministre de la République Démocratique du Congo, Judith Suminwa Tuluka, a réitéré la volonté ferme du Gouvernement de positionner la RDC comme une plateforme industrielle verte à l’échelle continentale, en exploitant stratégiquement les opportunités offertes par le Corridor de Lobito.

Sous le thème “Corridor de Lobito et transition industrielle”, les échanges ont porté sur la nécessité d’accélérer la transformation locale des ressources naturelles congolaises tout en intégrant des normes environnementales et sociales durables. La cheffe du gouvernement a souligné l’ambition nationale de bâtir une industrie respectueuse de l’environnement, inclusive et souveraine, s’appuyant sur l’innovation technologique et la coopération régionale.

« Nous avons le devoir de bâtir un avenir inclusif, vert et souverain, fondé sur notre potentiel et la coopération régionale », a déclaré Judith Suminwa, insistant sur l’importance d’une gouvernance concertée avec les pays voisins, notamment la Zambie et l’Angola, pour optimiser l’impact du corridor ferroviaire et portuaire du Lobito sur les chaînes de valeur régionales.

Parmi les mesures concrètes annoncées figurent :

  • L’objectif d’électrification du pays à hauteur de 62 % d’ici 2030, condition essentielle pour soutenir une industrialisation verte ;
  • La confirmation de l’implantation d’une usine de fabrication de batteries électriques dans la future Zone Économique Spéciale du Lualaba, destinée à maximiser la valeur ajoutée locale du cobalt et du lithium congolais ;
  • La préparation d’un projet de loi visant à dynamiser les marchés financiers, afin de mobiliser des capitaux pour les grands projets structurants.

Le Gouvernement congolais entend ainsi transformer le potentiel minier du pays en levier de croissance durable, tout en favorisant les investissements stratégiques et le développement de partenariats industriels à haute valeur ajoutée. Le Corridor de Lobito est au cœur de cette stratégie, en tant qu’axe logistique vital pour l’intégration économique et la transition énergétique de la région.

Delphin Kankolongo

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Judith Suminwa reçoit les Gouverneurs du Grand Kasaï : Infrastructures au Centre des Échanges

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Kinshasa, 6 mai 2025 – La Cheffe du Gouvernement congolais, Judith Suminwa Tuluka, a reçu ce mardi 6 mai 2025 les gouverneurs du Kasaï, Crispin Mukendi, et du Kasaï Central, Joseph-Moïse Kambulu, dans le cadre d’une réunion de travail axée sur l’état d’avancement des projets d’infrastructures dans leurs provinces respectives.

Parmi les dossiers prioritaires abordés figurent la réhabilitation de la route stratégique Kananga–Kalamba Mbuji, les travaux sur les barrages hydroélectriques de Katende et de Mbombo, ainsi que la modernisation de l’aéroport de Kananga et de plusieurs bâtiments administratifs.

Judith Suminwa a exprimé son soutien total à l’exécution rapide de ces projets, soulignant que le développement de l’espace Kasaï constitue une priorité pour son gouvernement. « Il s’agit de doter cette région des infrastructures nécessaires à son essor économique et social », a-t-elle déclaré, réitérant la volonté de l’exécutif de réduire les disparités régionales en matière d’aménagement du territoire.

Delphin Kankolongo

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« La pluralité de l’information est le socle de la démocratie » (Président Félix Tshisekedi)

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Kinshasa, 5 mai 2025 – À l’occasion de la 32ᵉ Journée mondiale de la liberté de la presse, le Président de la République, Félix Tshisekedi, a présidé une cérémonie à l’amphithéâtre du Fleuve Congo Hôtel. Placée sous le thème national

« Le journaliste congolais face au défi de l’Intelligence artificielle (IA) : information et désinformation en ce temps de guerre d’agression rwandaise »

Cette commémoration a mis en exergue le rôle central des médias dans la défense de la démocratie et de l’unité nationale.

Un appel solennel à la responsabilité et au pluralisme

Dans son allocution, le Chef de l’État a rappelé que, même en période de conflit, la liberté de la presse demeure un pilier non négociable :

« Il n’y a pas de paix durable sans liberté de la presse. Il n’y a pas de démocratie réelle sans pluralisme de l’information. »

« La pluralité de l’information est le socle de la démocratie »a-t-il insisté, soulignant que chaque journaliste doit faire le choix d’une information rigoureuse et loyale, au service de l’intérêt supérieur de la Nation.

L’IA et la désinformation : un double défi

Le thème retenu cette année met en lumière deux menaces convergentes :

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  1. L’intelligence artificielle : opportunité pour enrichir la collecte et le traitement de l’information, mais aussi vecteur potentiel de deep‑fake et d’automatisation de la désinformation.
  2. La guerre d’agression dans l’Est : contexte où l’information devient arme de propagande et où le musèlement des médias se traduit par intimidations, arrestations arbitraires et fermetures de rédactions dans les zones occupées.

« En ces temps de guerre, la liberté de la presse ne peut être dissociée d’un devoir de responsabilité patriotique »a rappelé le Président Tshisekedi.

Bilan et engagements des autorités

CSAC : Christian Bosembe, président du Conseil supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication, a salué l’absence, depuis 2021, de toute atteinte létale ou judiciaire à l’encontre de journalistes pour leurs opinions, et l’essor du pluralisme médiatique sous ce mandat.

Ministère de la Communication : Patrick Muyaya a déploré les violations de la liberté de la presse dans l’Est, appelant à la protection des journalistes et à la réouverture des médias fermés illégalement.

Vers une presse congolaise forte et éthique

Au‑delà de la célébration, cette journée a servi de lancement à un cycle de formations et de tables rondes destinées à :

  • Outiller les rédactions sur les enjeux de l’IA et de la vérification des sources.
  • Renforcer les mécanismes d’autorégulation et de déontologie journalistique.
  • Favoriser le pluralisme et la sécurité des professionnels des médias, notamment dans les provinces de l’Est.

En clôture, le Président a réaffirmé son serment de défendre les richesses et l’unité de la RDC :

« Jamais je ne braderai les richesses de la République démocratique du Congo. »

Il a enfin lancé un dernier appel :

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« Journalistes, sentinelles de la vérité, par votre professionnalisme et votre éthique, vous êtes les garants d’une République forte. »

Delphin Kankolongo

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Défense : Judith Suminwa accueille un contingent de retour de Goma après mission sous couverture onusienne

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Kinshasa, le 2 mai 2025 – La Première Ministre Judith Suminwa Tuluka a personnellement accueilli, ce jeudi à l’aéroport international de Ndjili, un contingent de militaires et de policiers de retour de Goma, dans l’Est de la République démocratique du Congo, après plus de trois mois passés sous protection de la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation en RDC (MONUSCO).

Ce moment fort, chargé d’émotion, a été marqué par une profonde fierté nationale. Les forces de défense et de sécurité ainsi rapatriées incarnent, selon les propos tenus sur place, « la résistance d’un Congo qui ne cède pas face aux multiples menaces pesant sur son intégrité territoriale ».

Dans son allocution, la cheffe du Gouvernement a réaffirmé l’engagement total de l’État congolais en faveur de la prise en charge de ces hommes et femmes en uniforme : « Le gouvernement sera à vos côtés. Vous avez rempli votre mission avec honneur et bravoure. La Nation vous en est reconnaissante. »

Un message du Président de la République Félix Tshisekedi a également été transmis par Judith Suminwa. Il y a salué le courage des troupes, tout en rappelant que « la lutte continue » pour restaurer durablement la paix dans l’Est du pays, en proie à une instabilité persistante.

La cérémonie d’accueil s’est déroulée en présence de plusieurs membres du Gouvernement, de hauts gradés des FARDC et de la Police nationale, ainsi que des représentants des familles des militaires et policiers.

Delphin Kankolongo

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