Le gouverneur de la ville province de Kinshasa, Daniel Bumba, a lancé un appel ferme aux bourgmestres, commissaires urbains et conseillers communaux pour qu’ils prennent pleinement leurs responsabilités face aux problèmes d’insalubrité, de nuisances sonores et d’autres maux qui affectent la capitale congolaise.

Cet appel a été formulé lors d’une réunion tenue ce mercredi, en présence du Vice-gouverneur Eddy Iyeli, de plusieurs ministres provinciaux et des membres du cabinet du gouvernorat.

Daniel Bumba a souligné l’urgence de la situation, évoquant des problématiques telles que les marchés pirates, l’occupation illégale des emprises publiques et la gestion inefficace des déchets, qui polluent l’environnement et perturbent la vie quotidienne des Kinois. « La situation chaotique que nous connaissons actuellement n’est pas une fatalité, mais un défi que nous pouvons relever ensemble », a-t-il affirmé.

Le gouverneur a insisté sur la nécessité de mettre en œuvre des actions concrètes pour améliorer la gestion des entités locales. Il a exhorté les bourgmestres à mettre en place des stratégies efficaces pour l’entretien des espaces publics, notamment à travers des opérations de nettoyage, le balayage des rues et l’entretien des caniveaux.

Il a également insisté sur l’éradication des marchés pirates, qui encombrent les zones publiques et gênent la circulation, ainsi que sur la réduction de la pollution sonore, qui a un impact direct sur la qualité de vie des habitants.

Daniel Bumba a souligné que cette initiative s’inscrit dans le cadre de la vision du Président de la République pour Kinshasa, concrétisée par le Programme d’Actions « Kinshasa Ezo Bonga ». Le gouverneur a insisté sur le fait que ce programme ne doit pas rester un simple slogan, mais doit se traduire par des actions tangibles pour redonner à Kinshasa son éclat d’antan.

Delphin Kankolongo

Ce jeudi 19 décembre, la Ministre d’État des Affaires Étrangères de la République démocratique du Congo, Thérèse Kayikwamba Wagner, a pris part à la 1253ᵉ réunion du Conseil de Paix et de Sécurité (CPS) de l’Union Africaine. Cette session stratégique était consacrée à l’analyse de la situation en Somalie et aux arrangements sécuritaires pour l’après transition de la mission « African Union Transition Mission in Somalia » (ATMIS).

Une réunion cruciale pour l’avenir sécuritaire de la Somalie

Au cœur des discussions figurait la transition de la mission ATMIS, un dispositif essentiel pour stabiliser la Somalie après des années de conflit. L’objectif principal de cette mission est de permettre au pays de reprendre pleinement le contrôle de sa sécurité, tout en soutenant la consolidation de la paix et la reconstruction institutionnelle. Les États membres, dont la RDC, se sont penchés sur les perspectives et les défis liés à cette transition, ainsi que sur les modalités de coopération nécessaires pour garantir une paix durable dans la région.

Le rôle central du Conseil de Paix et de Sécurité

Le CPS, qui est l’organe décisionnel permanent de l’Union Africaine pour la prévention, la gestion et le règlement des conflits, joue un rôle clé dans l’architecture de paix et de sécurité du continent. En plus de superviser des missions comme ATMIS, il sert de plateforme pour coordonner les efforts des États membres dans la réponse aux crises sécuritaires. Cette session s’inscrit dans la continuité des travaux du Conseil visant à promouvoir une Afrique stable et pacifique.

Une présidence notable de la RDC

En novembre 2024, la RDC avait présidé le CPS, renforçant son engagement pour la paix et la sécurité en Afrique. Cette présidence a été marquée par la tenue, à Kinshasa le 18 novembre, de la 1245ᵉ réunion de haut niveau. Ce sommet avait été axé sur la mise en œuvre des programmes de Désarmement, Démobilisation et Réinsertion (DDR) et de Réforme du Secteur de Sécurité (RSS), des initiatives essentielles pour la consolidation de la paix, la sécurité et les activités socio-économiques sur le continent.

Delphin Kankolongo

Le 16 et 17 décembre, Abidjan a accueilli le 3e Forum Économique Public-Privé Afrique-Japon, un événement majeur pour renforcer les liens entre le Japon et l’Afrique. Le Vice-Premier ministre et ministre de l’Économie nationale de la République Démocratique du Congo (RDC), Daniel Mukoko Samba, a pris part à ces discussions cruciales, représentant la RDC avec un message fort destiné à attirer l’attention des investisseurs japonais vers son pays.

Daniel Mukoko Samba a souligné l’importance stratégique de la RDC dans le secteur des ressources naturelles, particulièrement dans l’approvisionnement en minerais critiques essentiels pour l’industrie mondiale. Dans son discours, il a précisé que la RDC a un rôle majeur à jouer dans l’approvisionnement mondial, en particulier avec des minerais comme le cobalt et le cuivre.

En réponse aux besoins de connectivité et d’intégration en Afrique, il a mis en avant les initiatives de la RDC, telles que le corridor de Lobito, un projet clé reliant la RDC, l’Angola et la Zambie via un réseau ferroviaire de 1.300 kilomètres, facilitant l’exportation de produits miniers vers le port angolais de Lobito. Ce corridor est un exemple concret de coopération régionale et d’intégration, un thème central du Forum et de l’Agenda 2063 de l’Union Africaine. Le ministre a également mentionné d’autres projets potentiels, comme le corridor africain n°6, qui relierait la RDC au port de Kribi, au Cameroun.

Mukoko Samba a insisté sur l’importance de transformer ces corridors de transport en véritables moteurs de développement, avec l’installation de plateformes logistiques le long de ces routes. Il a cité un projet en cours entre la Zambie et la RDC, visant à créer une zone économique spéciale dédiée à la production de composants de batteries pour véhicules électriques.

En matière énergétique, le ministre a également évoqué le projet Inga, un projet phare pour la RDC et l’Afrique, qui pourrait transformer l’Afrique en offrant une source d’énergie propre et abondante. Il a salué les efforts de coopération entre les pays africains et a encouragé la poursuite de tels partenariats, y compris avec les entreprises japonaises, pour exploiter pleinement le potentiel de ces projets.

Enfin, Daniel Mukoko Samba a plaidé pour la RDC comme hôte du 4e Forum Économique Public-Privé Afrique-Japon, soulignant les opportunités qu’offre le pays, notamment à travers des partenariats public-privé. « C’est ce que souhaite l’Afrique, c’est l’Afrique que nous voulons », a-t-il conclu, évoquant la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine (ZLECAF), un levier majeur pour l’intégration et la croissance économique du continent.

Delphin Kankolongo

Les rebelles du M23 ont pris, ce jeudi 19 décembre, le contrôle de la localité de Kanune, située à 12 kilomètres de Buleusa, dans le groupement Ikobo, territoire de Walikale, au Nord-Kivu. Cette avancée intervient après plusieurs jours de combats acharnés avec les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), qui ont été contraintes de se replier.

Selon des sources locales, Kanune revêt une importance stratégique majeure, car elle se trouve sur la route de ravitaillement des FARDC. « Kanune est sur la route qui ravitaillait les FARDC, et c’est là où l’armée s’est repliée. Là, le M23 veut peut-être rejoindre le groupe à Matembe (Lubero), parce que Kanune donne aussi sur Alimbongo. Mais aussi, à partir de Kanune, les rebelles peuvent passer par la forêt pour déboucher à Pinga, mais jusque-là, on ne sait rien », a confié un acteur de la société civile sous anonymat.

Des affrontements ont éclaté tôt ce jeudi matin, marqués par des détonations d’armes lourdes. Selon une autre source sur place, les wazalendo, des groupes d’autodéfense locaux, avaient temporairement retiré leurs forces à Kanune pour se réorganiser après les combats à Buleusa. Cependant, ils n’ont pas résisté à l’assaut surprise des rebelles.

Une offensive aux objectifs stratégiques

Kanune constitue un point de passage vers plusieurs localités stratégiques, notamment Pinga, où se trouve une importante base militaire des FARDC. « Le M23 pourrait, à partir de Kanune, poursuivre son offensive pour atteindre la cité de Pinga. Ils avaient essayé d’y arriver depuis Mpeti, mais cela n’a pas marché. De Kanune, ils peuvent réitérer cette tentative », a analysé un expert militaire.

Pendant ce temps, à Buleusa, un calme précaire s’est instauré, même si une grande partie de la population reste cachée dans la brousse, craignant une reprise des affrontements. « La population commence à rentrer, même si un grand nombre reste encore en brousse », a indiqué une source locale.

Une progression alarmante du M23

La prise de Kanune s’inscrit dans une vaste offensive menée par le M23 depuis dimanche dernier dans le sud du territoire de Lubero. Les rebelles ont successivement conquis plusieurs localités, notamment Matembe, Vutsorovya, Mambasa, Alimbongo, et Mbingi, chef-lieu de la chefferie de Batangi. Ce dernier, capturé mercredi soir, est un carrefour stratégique ouvrant la voie vers plusieurs zones clés, telles que Walikale via Buleusa, la zone aurifère de Bunyatenge, et Lubero-centre via Kasugho.

Delphin Kankolongo

Kinshasa, le 19 décembre 2024 – Martin Fayulu, leader de l’opposition et figure centrale du collectif Lamuka, a lancé un appel ferme à la population congolaise contre toute tentative de modification de la Constitution pour permettre à Félix Tshisekedi de briguer un troisième mandat.

Dans une déclaration publiée sur le réseau social X, Fayulu a affirmé : « Disons NON à Félix Tshisekedi et à son projet de troisième mandat frauduleux », dénonçant ainsi ce qu’il considère comme une tentative de maintenir le président en place de manière illégale.

Le leader de l’opposition a souligné que toute tentative de renversement du régime constitutionnel serait une « infraction imprescriptible contre la nation et l’État ». Il a également exhorté les Congolais à ne pas se laisser intimider par les manœuvres du pouvoir en place, insistant sur la nécessité de défendre les principes fondamentaux de la Constitution.

Ce message intervient dans un climat politique tendu, où les débats sur une possible révision de la Constitution, permettant à Tshisekedi de briguer un troisième mandat, continuent de circuler. Fayulu, qui a été un concurrent de Félix Tshisekedi lors des élections de 2018, reste un fervent défenseur de la stabilité démocratique et de la préservation des institutions du pays.

Delphin Kankolongo

Depuis les premières heures de ce mercredi 18 décembre, des affrontements d’une rare intensité opposent les rebelles du M23, soutenus par l’armée rwandaise, aux combattants des Wazalendo et des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) dans plusieurs zones du Nord-Kivu.

Des combats violents à Katwa et dans les environs

Les hostilités ont été signalées dès 5h30 dans la localité de Katwa, située à environ 5 km de la commune rurale de Kirumba et à 9 km de Kikuvo. Malgré la présence d’éléments des FARDC et des Wazalendo dans certaines zones reculées, le M23, allié aux RDF (Forces de Défense du Rwanda), a consolidé son contrôle sur les localités et villages longeant la route principale.

Une avancée préoccupante du M23

Après avoir pris le contrôle d’Alimbongo et Matembe, les rebelles ont occupé les villages de Timbo Timbo, Vutsorovya, Nduta et Mambasa, se rapprochant dangereusement de Kitsombiro. La société civile locale décrit cette progression comme spectaculaire depuis le dimanche précédent.

Conséquence directe de ce retrait, les villages de Mambasa, Ndoluma, Kitsombiro, Bikara et Katondi ont été désertés par leurs habitants, craignant les exactions des rebelles.

Prise de contrôle de Buleusa à Walikale

Dans le territoire de Walikale, les combats se poursuivent. Ce mercredi 18 décembre, des affrontements violents ont opposé les FARDC et les Wazalendo au M23. La veille, le mardi 17 décembre, la localité stratégique de Buleusa est tombée sous le contrôle des rebelles.

Une armée en réorganisation

Face à cette escalade, une source militaire a affirmé que l’armée congolaise s’organise pour répondre aux attaques du M23. Toutefois, la situation demeure critique, les forces loyalistes ayant du mal à contenir l’avancée des rebelles soutenus par l’armée rwandaise.

Delphin Kankolongo

Kinshasa, Cité de l’Union africaine – Le Président de la République, Félix Tshisekedi, a reçu en audience ce mercredi le 1er vice-président de l’Assemblée nationale, Jean-Claude Tshilumbayi, dans le cadre de son rôle de Garant du bon fonctionnement des institutions. Cette rencontre intervient à la veille des vacances parlementaires, un moment crucial pour les élus d’aller à la rencontre des populations.

L’honorable Tshilumbayi a expliqué que cette audience était l’occasion de recevoir des « orientations de politique générale » de la part du Chef de l’État, mais également de dresser un bilan des trois derniers mois de travail parlementaire.

Bilan positif de la session parlementaire

Le 1er vice-président de l’Assemblée nationale a confirmé que toutes les matières prévues au calendrier de la session parlementaire écoulée ont été abordées. Il a par ailleurs souligné l’engagement des députés à accompagner le Président Tshisekedi dans ses initiatives en faveur du bien-être des Congolais.

Développement du Kasaï-Central : des projets structurants en cours

Abordant la prochaine visite du Président Tshisekedi dans la province du Kasaï-Central, Jean-Claude Tshilumbayi a mis en lumière les efforts de développement engagés dans cette région. Il a évoqué des initiatives majeures telles que la réhabilitation des routes et la connectivité des villes et villages par la construction de ponts, des projets qui, selon lui, n’ont jamais été réalisés à cette échelle en RDC.

Delphin Kankolongo

Le Ministre de la Communication et Médias de la République Démocratique du Congo (RDC), Patrick Muyaya, a tenu des propos incisifs lors d’un point de presse ce dimanche 15 décembre, dénonçant le rôle présumé du Président rwandais Paul Kagame dans la persistance du conflit à l’Est du pays.

Une accusation directe contre Paul Kagame

S’exprimant avec fermeté, Patrick Muyaya a déclaré :

« La machine de la manipulation ne peut pas fonctionner, Paul Kagame est le véritable père et l’autorité morale du mouvement terroriste M23. »

Cette déclaration met en lumière les soupçons de Kinshasa concernant l’implication du Rwanda dans le soutien logistique et militaire au M23, groupe armé accusé de commettre des atrocités dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri.

Selon le Ministre, cette implication directe du Rwanda compromet les efforts de paix entrepris dans le cadre des processus de Nairobi et de Luanda, et met à mal la stabilité régionale.

La position inflexible de la RDC face au M23

Le gouvernement congolais, par la voix de Patrick Muyaya, a réitéré son refus catégorique de négocier avec le M23. « Nous ne négocierons jamais avec un groupe terroriste comme le M23, cela reste notre ligne rouge », a-t-il affirmé, rappelant que tout dialogue avec les groupes armés doit se dérouler dans le cadre du processus de Nairobi, conçu spécifiquement pour traiter des questions liées à ces mouvements.

Cette position a été appuyée par la Ministre d’État aux Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner, qui a souligné que « la RDC ne reviendra pas sur cette ligne » malgré les pressions diplomatiques internationales.

Un échec attribué au Rwanda dans le processus de Luanda

Lors du même point de presse, Thérèse Kayikwamba a qualifié le récent sommet de Luanda d’« échec », qu’elle a imputé à l’attitude du Rwanda. « En arrivant à Luanda, le Chef de l’État a salué les efforts de la médiation angolaise. Mais le Président Kagame n’a même pas daigné répondre à l’invitation de son homologue angolais », a-t-elle déploré.

Elle a également révélé que des conditions supplémentaires imposées par Kigali, notamment un dialogue direct entre le gouvernement congolais et le M23, ont torpillé la signature d’un accord de paix proposé par la médiation angolaise.

Un appel à la responsabilité des partenaires internationaux

Patrick Muyaya a conclu en appelant la communauté internationale à prendre ses responsabilités face à ce qu’il qualifie de « manipulation orchestrée » par le Rwanda. « La RDC reste engagée dans le processus de Luanda pour rendre le Rwanda redevable et confronter nos partenaires qui encouragent les voies diplomatiques sans exiger des actes concrets de la part de Kigali », a-t-il ajouté.

Une crise aux enjeux régionaux

Cette déclaration intervient alors que la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC continue de se détériorer, alimentée par des conflits armés et des déplacements massifs de populations. Kinshasa maintient que la clé de la paix repose sur la cessation du soutien rwandais au M23 et sur une action concertée des acteurs régionaux et internationaux pour isoler les groupes armés.

Delphin Kankolongo

Kinshasa, le 18 décembre 2024 – La République Démocratique du Congo (RDC), forte de son héritage diplomatique, a officiellement lancé sa campagne pour obtenir un siège de membre non permanent au Conseil de sécurité de l’ONU pour la période 2026-2027. Ce lancement a eu lieu au Pullman Hotel, en présence de personnalités politiques et diplomatiques, soulignant l’importance stratégique de cette candidature pour le pays.

Lors de cet événement, la Ministre d’État en charge des Affaires Étrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner, a rappelé le rôle historique de la RDC au sein du Conseil de sécurité. Elle a souligné que le retour du pays dans cet organe crucial des Nations Unies ouvrirait de nouvelles perspectives de coopération et d’échanges multilatéraux.

Elle a également ajouté que cette nouvelle étape serait essentielle pour influencer le débat sur la réforme des Opérations de maintien et de consolidation de la paix, ainsi que la réforme du système de sécurité collective des Nations Unies.

En mettant en avant le potentiel diversifié de la RDC et son expérience unique, la Ministre a évoqué la volonté de restaurer la place du pays sur la scène internationale, consolidant ainsi son rôle de leader régional et son engagement envers la paix et la stabilité mondiales.

Delphin Kankolongo

Ce mercredi 18 décembre 2024, une cérémonie empreinte de recueillement s’est tenue à l’hôpital du Cinquantenaire à Kinshasa en mémoire de M. Lucien Bonyeme Ekofo, ancien Directeur général de la Direction générale des recettes administratives, judiciaires, domaniales et de participations (DGRAD), décédé le 5 décembre dernier en Inde à l’âge de 62 ans.

Le Président de la République, Félix Tshisekedi, a personnellement honoré la mémoire de cet éminent cadre en déposant une couronne de fleurs devant sa dépouille mortelle et en observant un moment de silence. Il a également pris le temps de réconforter les proches et la famille du défunt.

Un homme salué pour sa compétence et son engagement

De nombreuses personnalités publiques étaient présentes pour rendre un dernier hommage à celui qui a marqué le secteur public par son professionnalisme et son engagement indéfectible au service de la nation. Lucien Bonyeme Ekofo est également reconnu pour sa brillante carrière dans le secteur des assurances, ayant œuvré pendant plus de 30 ans à la Société nationale d’assurances (SONAS), dont il a assuré la direction générale entre 2019 et 2022.

Une dernière demeure à la nécropole Entre Terre et Ciel

Après la cérémonie, le cortège funèbre a accompagné le défunt à sa dernière demeure, à la nécropole Entre Terre et Ciel, située à l’est de Kinshasa. Lucien Bonyeme Ekofo laisse derrière lui le souvenir d’un professionnel accompli et d’un serviteur dévoué du peuple congolais.

Delphin Kankolongo