Le 8 décembre 2024, lors d’une messe à Mbuji-Mayi, Abbé Blaise Kanda a adressé un message fort au président de la République, Félix Tshisekedi, concernant l’achèvement des travaux de la route Kalambambuji, un projet crucial pour le développement de la province du Kasaï-Central. Dans ses propos, l’Abbé a exprimé l’impatience de la population locale en ces termes : « Si vous ne terminez pas la route Kalambambuji, ne revenez pas ici, on ne vous écoutera pas. »

Cette déclaration fait écho à un sentiment de frustration croissante parmi les habitants de la région, qui attendent depuis plusieurs années la concrétisation de ce projet d’infrastructure vital. La route Kalambambuji, surnommée « la route de l’espoir », doit relier la ville de Kananga au port de Lobito, en Angola, et est vue comme un levier majeur pour désenclaver le Grand Kasaï et renforcer les liens économiques avec l’Afrique australe.

L’inspection des travaux par le Président Tshisekedi

Le 25 décembre 2024, dans le cadre de sa mission d’itinérance dans l’espace Grand Kasaï, le président Félix Tshisekedi s’est rendu à Kananga pour inspecter l’avancement des travaux de la route Kalambambuji. Accompagné du ministre des Infrastructures, Travaux Publics et Reconstruction, Alexis Gisaro, et de plusieurs autres membres du gouvernement, le chef de l’État a pu constater le premier tronçon asphalté de cette route stratégique, dont la fin des travaux est prévue pour juin 2025.

Les entrepreneurs chinois, qui ont repris le chantier en septembre dernier, ont présenté aux autorités congolaises l’état d’avancement des travaux. Selon le ministre Gisaro, les 230 km de la route devraient être entièrement praticables d’ici juin 2025, bien que des travaux d’assainissement et de pose de bitume nécessitent encore un délai supplémentaire.

Le discours de Félix Tshisekedi à Kananga

En réponse aux préoccupations des habitants de la province, Félix Tshisekedi a assuré, lors de sa visite du 24 décembre, que son gouvernement s’engageait fermement à achever ce projet d’ici la fin de son mandat. Le président a rappelé que la route Kalambambuji est l’un des projets phares de son deuxième quinquennat, soulignant son importance stratégique pour la région.

« Faites-moi confiance. Regardez si je ne vais rien faire pendant mes cinq ans. Si rien est fait, quand je reviendrai ici, jetez-moi des pierres », a déclaré Félix Tshisekedi lors de son discours, cherchant à rassurer la population de Kananga quant à la réalisation des projets d’infrastructures.

Delphin Kankolongo

Le Président de la République Démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, poursuit sa mission d’itinérance dans l’espace Kasaï, en se rendant ce jeudi à Mbuji-Mayi, chef-lieu du Kasaï Oriental. Cette visite marque la deuxième étape d’un périple démarré mardi dernier, visant à renforcer la présence de l’État au cœur du pays et à superviser des projets de développement.

Mercredi, le Chef de l’État a assisté à la messe de la Nativité à Kananga, en présence de la Première Dame, Denise Nyakeru Tshisekedi. Cette étape spirituelle a été suivie par une visite de terrain, au cours de laquelle le Président a inspecté le grand chantier de la route Kalamba-Mbuji, reliant Kananga à la frontière angolaise. Ce projet, pris en charge par une entreprise chinoise, est essentiel pour améliorer les infrastructures et faciliter les échanges entre la RDC et ses voisins.

Pour l’arrivée du Président à Mbuji-Mayi, d’importantes mesures de sécurité ont été déployées. Les forces de l’ordre ont renforcé leur présence, notamment en censurant la circulation à moins de 20 mètres de l’aéroport de Mbuji-Mayi, afin de garantir une arrivée en toute sécurité.

Delphin Kankolongo

Dans une opération de grande envergure menée le 26 décembre 2024, des éléments du groupe armé local Wazalendo ont capturé 14 combattants du M23-RDF sur l’axe Kibumba, dans le territoire de Nyiragongo, province du Nord-Kivu. Cette arrestation survient après une embuscade tendue par les Wazalendo, une milice communautaire qui lutte pour la sécurité et la stabilité de la région face aux attaques des groupes armés, notamment le M23 soutenu par le Rwanda.

Une capture décisive

Les 14 combattants du M23, tous vivants, ont été immédiatement remis aux Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC). Selon des sources militaires, ils ont été transportés dans une jeep vers la ville de Goma, où ils seront présentés à la presse nationale et internationale. Cette annonce a suscité des attentes concernant les informations sensibles que ces prisonniers pourraient fournir, notamment sur les stratégies et les soutiens extérieurs du M23.

Un rôle crucial des Wazalendo

Les Wazalendo, bien que constituant une force informelle, jouent un rôle essentiel dans la lutte contre les groupes armés qui déstabilisent l’est du pays. Leur implication dans cette capture est un exemple de la résistance locale face à l’occupation par des forces étrangères et rebelles, notamment le M23, qui contrôle plusieurs zones stratégiques près de la frontière avec le Rwanda. Cette intervention démontre la collaboration croissante entre les milices locales et les FARDC dans la sécurisation de la région.

Contexte sécuritaire tendu

Le territoire de Nyiragongo, et plus particulièrement l’axe Kibumba, est régulièrement le théâtre d’affrontements violents entre les FARDC, les groupes armés locaux et les forces rwandaises. La situation sécuritaire dans le Nord-Kivu reste précaire, avec des milliers de civils pris dans les combats entre les différents belligérants. Les FARDC, appuyées par des milices locales comme les Wazalendo, continuent de mener des opérations pour reprendre le contrôle des zones occupées par les rebelles, notamment le M23, qui bénéficie de soutiens extérieurs.

Delphin Kankolongo

En ce jour de Noël, le Président Félix Tshisekedi a effectué une visite d’inspection des travaux de construction de la route Kalambambuji, communément appelée « Route de l’Espoir », à Kananga, chef-lieu de la province du Kasaï-Central. Cette infrastructure routière, attendue depuis longtemps, symbolise un pas significatif vers le désenclavement de l’espace Grand Kasaï et l’intégration régionale.

Accompagné d’Alexis Gisaro, ministre des Infrastructures, Travaux Publics et Reconstruction (ITPR), le Chef de l’État a pu constater l’avancement du chantier, notamment le premier tronçon asphalté. Il a également échangé avec les entrepreneurs chinois en charge du projet, lesquels ont repris les travaux depuis septembre dernier.

Une Route Stratégiquement Cruciale

D’après les précisions du ministre Alexis Gisaro, les 230 kilomètres de la route Kalambambuji seront rendus praticables d’ici juin 2025. Ces travaux préliminaires comprennent l’assainissement et la préparation pour la pose ultérieure du bitume, avec une livraison complète de l’ouvrage prévue dans deux ans.

Une fois achevée, cette route aura un impact majeur en reliant la ville de Kananga à l’océan Atlantique via le port de Lobito, en Angola. Elle facilitera également les échanges commerciaux et l’ouverture de l’espace Grand Kasaï vers l’Afrique australe, renforçant ainsi la coopération régionale et les opportunités économiques pour cette région enclavée.

Un Engagement pour le Développement des Infrastructures

Cette inspection illustre l’engagement du gouvernement de la République à développer les infrastructures routières, considérées comme un levier essentiel pour booster l’économie et améliorer les conditions de vie des populations. La route Kalambambuji incarne cet objectif ambitieux, en tant que projet phare dans le cadre de la modernisation des infrastructures en RDC.

Avec une livraison prévue d’ici 2027, ce projet témoigne de la volonté des autorités de combler le retard infrastructurel et d’assurer une meilleure connectivité à l’intérieur du pays et au-delà des frontières nationales.

Delphin Kankolongo

Lors de son discours à Kananga, Félix Tshisekedi, Président de la République, a annoncé le lancement imminent des travaux de construction du barrage de Mbombo, un projet clé pour l’électrification du Kasaï-Central. Ce projet, qui marque un tournant pour la région, est prévu pour démarrer en février 2025, après l’achèvement des études préalables.

Le Chef de l’État a exprimé sa satisfaction concernant l’avancée de ce projet, soulignant son importance dans le cadre de la politique d’électrification des provinces et de développement durable. Le barrage de Mbombo devrait répondre aux besoins énergétiques croissants de la province, tout en stimulant le développement économique local grâce à l’amélioration de l’accès à l’électricité.

Félix Tshisekedi a également sollicité le soutien des autorités coutumières et de la population locale pour assurer le succès de cette initiative d’envergure. Le projet est piloté par l’agence ANSER, qui prendra en charge la construction du barrage, une étape cruciale pour renforcer l’infrastructure énergétique du pays.

Delphin Kankolongo

Les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) ont annoncé avoir abattu six drones kamikazes appartenant à la force spéciale de l’armée rwandaise, au-dessus de la localité de Mambasa, située dans le territoire de Lubero, dans la province du Nord-Kivu, à l’Est de la RDC.

Cette intervention fait suite à un compte rendu officiel signé par le lieutenant colonel Mak Hazukay, responsable de la communication et de la sensibilisation du secteur opérationnel Sokola 1 Grand Nord. Parallèlement à cette action, l’armée congolaise a accusé les groupes armés M23 et RDF d’utiliser des civils comme boucliers humains dans les combats en cours.

Selon un communiqué des FARDC, des informations provenant des lignes de front et de capturés révèlent que des jeunes civils congolais sont habillés en treillis militaires rwandais et envoyés dans les zones de combat, agissant comme « chair à canon ». L’armée congolaise a dénoncé cette pratique comme une violation grave du Droit international humanitaire.

En outre, les FARDC ont signalé que les combattants rwandais se réfugient dans des lieux tels que des églises, des écoles et des hôpitaux, où ils dissimulent leurs armements. Cette stratégie, selon l’armée congolaise, met en danger les civils et complique les opérations de lutte contre les forces ennemies.

En réponse à cette situation, les FARDC appellent les civils utilisés comme boucliers humains à se rendre avec leurs armes et exhortent les habitants des zones occupées à se tenir à l’écart des positions susceptibles de devenir des cibles pour l’aviation et l’artillerie des FARDC.

Delphin Kankolongo

Au deuxième jour de son itinérance dans la province du Kasaï Central, le Président de la République Félix Tshisekedi, accompagné de la Distinguée Première Dame Denise Nyakeru Tshisekedi, a pris part à la messe de Noël célébrée à la cathédrale Saint-Clément de Kananga. La célébration eucharistique a été officiée par Mgr Félicien Tambwe, archevêque métropolitain de Kananga.

Dans son homélie, Mgr Tambwe a exhorté les fidèles à adopter une vie inspirée par le modèle du Christ. Il a plaidé pour l’abandon de l’individualisme, du mensonge, de la malhonnêteté et des autres anti-valeurs qui minent la société. Ce message spirituel, selon l’archevêque, vise à encourager une transformation profonde des mentalités et des comportements au sein de la communauté chrétienne.

Profitant de l’occasion, l’archevêque a présenté ses vœux de Noël au couple présidentiel tout en saluant les efforts du Chef de l’État dans la réalisation des projets de développement dans le Kasaï Central. Il a notamment souligné l’importance des initiatives en matière d’infrastructures routières, d’électricité et de lutte contre l’érosion, qui constituent des défis majeurs pour la population locale.

Delphin Kankolongo

Le Dr Denis Mukwege, Prix Nobel de la Paix et figure emblématique de la défense des droits humains, a fermement dénoncé toute velléité de modification de la Constitution visant à prolonger les mandats présidentiels en République démocratique du Congo. Selon lui, une telle initiative constituerait un grave recul pour la démocratie congolaise, chèrement acquise au prix de luttes acharnées par plusieurs générations.

Un avertissement clair contre la pérennisation au pouvoir

Dans ses déclarations, Denis Mukwege a exprimé son inquiétude face à ce qu’il qualifie de menace pour la stabilité du pays. « Hier comme aujourd’hui, nous ne pouvons accepter que l’ambition de se pérenniser au pouvoir au-delà des mandats constitutionnels mette à nouveau en péril la vie de nos concitoyens et l’existence même de notre pays », a-t-il affirmé.

Pour le médecin de renommée internationale, tout contournement des règles démocratiques serait une atteinte grave à l’esprit de la Constitution et une trahison envers les valeurs fondamentales pour lesquelles tant de Congolais ont lutté.

Une honte pour l’Afrique et une insulte à ses leaders historiques

Mukwege a également mis en perspective les conséquences symboliques d’un tel acte sur l’image de l’Afrique à l’échelle internationale. « Cette tentative serait une honte pour l’Afrique, qui a vu Nelson Mandela, l’un de ses plus grands leaders, entrer au Panthéon de l’histoire de notre continent alors qu’il n’a fait qu’un seul mandat présidentiel », a-t-il déclaré.

Il a également évoqué d’autres figures historiques du continent, telles que Julius Nyerere et Léopold Sédar Senghor, qui ont su quitter le pouvoir de leur propre gré, laissant des nations fortes et stables. Une tentative de modification constitutionnelle, selon Mukwege, constituerait une profanation de leur mémoire et de leur héritage.

Un appel à la vigilance citoyenne

Face à ce contexte, Denis Mukwege exhorte les citoyens congolais à rester vigilants et mobilisés pour défendre les acquis démocratiques. Il rappelle que l’alternance pacifique au pouvoir reste un pilier essentiel pour garantir la stabilité et le développement du pays.

En pleine période de tensions politiques, ce message de Mukwege résonne comme un appel à la responsabilité collective pour préserver la démocratie congolaise et éviter un retour en arrière aux conséquences imprévisibles.

Delphin Kankolongo

Arrivé ce mardi en milieu de journée à Kananga, chef-lieu de la province du Kasaï central, le Président de la République Félix Tshisekedi a entamé une itinérance à travers trois provinces de l’espace Grand Kasaï. Accompagné de la Première Dame Denise Nyakeru Tshisekedi, il a été accueilli par une foule enthousiaste avant de parcourir à pied le trajet reliant l’aéroport à la place de l’indépendance, au centre-ville, où il s’est adressé aux populations venues en masse.

Une tournée axée sur le développement local

Au cœur de cette visite, le Chef de l’État prévoit d’inspecter les travaux en cours dans le cadre du Programme de Développement Local des 145 Territoires (PDL-145T). Ces projets incluent des infrastructures routières, des écoles, des centres de santé et d’autres initiatives destinées à améliorer les conditions de vie des communautés locales.

Dans son discours, Félix Tshisekedi a particulièrement insisté sur la route Kananga-Kalambambuji, un projet qu’il a qualifié de “route de l’espoir”. S’adressant à la population dans leur langue locale, il a expliqué l’importance stratégique de cette infrastructure et a réaffirmé sa détermination à voir ce projet aboutir avant la fin de son second mandat.

Un message de gratitude et d’engagement

Le Président a exprimé sa gratitude envers la population de Kananga pour la confiance renouvelée lors de l’élection présidentielle de décembre 2023. Reconnaissant les attentes élevées de ses concitoyens, il a tenu à rassurer :

« Faites-moi confiance. Regardez si je ne vais rien faire pendant mes cinq ans. Si rien n’est fait, quand je reviendrai ici, jetez-moi les pierres. »

Félix Tshisekedi a également présenté ses regrets pour les délais observés dans la réalisation de certaines promesses faites lors de son premier mandat, tout en appelant les habitants à maintenir leur soutien et leur patience.

« Vous m’aviez voté pour cinq ans, mais même pas une année, vous vous interrogez déjà pour ce que je vous avais promis », a-t-il déclaré, conscient des attentes de la population.

Rencontres avec les autorités locales et les forces vives

Au cours de son séjour à Kananga, le Chef de l’État prévoit également de rencontrer les autorités politico-administratives et coutumières, ainsi que des représentants des forces vives locales. Ces échanges permettront de recueillir leurs préoccupations et de renforcer la coopération pour accélérer l’exécution des projets en cours.

Delphin Kankolongo

24 décembre 2024 – La Première Ministre, Judith Suminwa Tuluka, a reçu ce mardi le nouveau portrait officiel du Chef de l’État, Félix Tshisekedi, des mains de la ministre de la Culture, des Arts et du Patrimoine, Yolande Elebe Ma Ndembo. Ce geste symbolique s’inscrit dans le cadre de la mise en circulation du portrait officiel, qui sera désormais affiché dans toutes les institutions publiques et missions diplomatiques de la République.

La ministre de la Culture a souligné que « c’est normal que la Première Ministre, en sa qualité de chef du gouvernement, soit la première à recevoir ce portrait après le Président de la République ». Ce portrait, conçu selon des critères artistiques et visuels définis par un arrêté ministériel, est destiné à représenter l’image du Chef de l’État à travers le pays et à renforcer l’unité nationale.

Au-delà de cette remise, les discussions entre les deux responsables ont porté sur la promotion du patrimoine culturel national. La Première Ministre a réaffirmé l’engagement du gouvernement Suminwa à faire de la culture un vecteur essentiel de fierté et de cohésion pour le pays.

Delphin Kankolongo